Rare photo française : officier allemand prisonnier avec son EM le 5 juin 1940 par le Lt Loysel

Bonjour à tous.

Deux petits documents assez exceptionnel que je voulais partager avec vous, passionnés par les malheureux combattants de 40 !
Malheureusement je n'ai eu aucune information sur leur origine. Je ne sais pas qui est ce lieutenant, quelle est son unité (un régiment d'infanterie ou de cavalerie à 1 chiffre d'après une patte de col et armé de mousqueton), ni même le lieu de ces événements (probablement la Somme). Les photos d'origine ne sont pas en superbe état mais bon elles ont le mérite d'exister.

Si jamais quelqu'un a rencontré ce nom au cours de ses lectures ou dans un organigramme d'unité, ne sait-on jamais !

Cordialement.

Rémi.

Bonsoir Rémi,

Documents proprement exceptionnels en effet, comme on aimerait en voir plus souvent.

Sans pouvoir apporter la moindre précision concrète, je puis simplement affirmer que nous avons affaire à des fantassins français (et non à des cavaliers). Leur équipement modèle 1935 et leurs capotes en font foi. Et les pattes de collet du lieutenant Loisel (fond kaki, deux soutaches bleu foncé) me semblent arborer un numéro à deux chiffres.

Ceci ne fait guère avancer les choses mais je tenais à vous féliciter pour ces photographies vraiment hors du commun.

Bien cordialement

François

Bonsoir,


Si ça peut aider, ces deux références sur la toile :


MÉDAILLÉS DE LA RÉSISTANCE INDOCHINOISE
(Journal officiel de la République française, 20 mars 1948, p. 2798-2800)
Dans l'article 4  de ce texte, la Médaille de la Résistance est attribuée au lieutenant Loisel.
Dans le livre "Les cages de la Kempeitai: Les Français sous la terreur japonaise Indochine ..." de Guillaume Zeller, il est mentionné que le lieutenant Loisel est arrivé à Saïgon en mars 1941.


@+
Alain

Bonsoir.

Merci François pour votre chaleureux commentaire. Lorsque j'ai vu ces clichés, de prime abord, j'ai tout de suite vu une sempiternelle scène de soldats français prisonniers par les Allemands! Mais j'ai vite remarqué que les Français étaient encore équipés, chose rare sur des photos prises durant la Campagne, et ensuite le commentaire de la photo a fini de me convaincre que j'avais là 2 belles photos prises du côté français début juin 1940.
Merci également à Alain pour ce début de piste.

Amicalement.

Rémi.

Ne s'agirait-il pas du 32e RI (appartenant à la 23e DI), lors de la tentative d'infiltration allemande le long du canal de l'Oise, le 5 juin précisément ? 

https://atf40.1fr1.net/t7527-23e-di-sur-l-oise-05-06-1940

Citation :

Ces combats opposent le 32e RI (23e DI Jeannel, 24e CA Fougère, 7e Armée Frère) aux 463. et 483. IR (263. ID Karl, 5. ArmeeKorps (AK) Ruoff, 6. Armee von Reichenau). 

Du 19 mai au 7 juin 1940, les allemands tentent de franchir le canal Crozat et sont systématiquement repoussés y compris lors de l'attaque générale du 5 juin.

Le 5 juin 1940, le 463. IR s’infiltre au nord entre Mennessis et Tergnier et le 483. IR au sud entre Vouël et Viry-Noureuil. Les combats à un contre deux font rage toute la journée. Après de violentes contre-attaques, le 32e se rétablit sur le canal en fin de journée, verrouillant la route de Noyon par la rive nord de l'Oise. Les pertes ont été lourdes : une centaine de tués, le double chez les allemands.

Cordialement.

Ce résumé semble devoir emporter la conviction :

Citation :

C’est la drôle de guerre. Le 16 mai 1940, le 32e RI gagne ses positions entre Chauny et Tergnier. Les Allemands ont déjà traversé l’Oise au nord-est de Saint-Quentin et se dirigent vers Tergnier. Les premiers éléments du 32e RI débarquent à Chauny le 18 mai vers 4 heures. Dès leur arrivée, les unités sont réparties sur le terrain. Leur mission est d’interdire à l’ennemi le franchissement du canal Crozat entre Mennessis et Viry-Noureuil soit un front de 10 kilomètres. Le PC du régiment est installé à Noureuil puis au château du ROUEZ. Le 1er bataillon est en réserve avec ses 1ère et 3ème compagnies ; la 2ème compagnie défend Noureuil. Le 2ème bataillon est en position sur le canal entre le cimetière de Mennessis et le pont de Quessy. Le 3ème bataillon doit tenir de Quessy au pont de Condren. Aucun pont n’est miné. Ils ne le seront que le 19 mai après que le 32ème RI aura récupéré des explosifs y compris ceux abandonnés par les Allemands au pont de Mennessis. Dans la journée du 18 mai, les premiers éléments ennemis arrivent au pont de Mennessis, les combats seront soutenus jusqu’au 22 mai. Le front se stabilise le long du canal. Des patrouilles sont effectuées. L’ennemi a installé des tireurs dans les arbres et les maisons. Chaque jour le 32ème a des tués et des blessés. Le 5 juin, vers 4 heures, les premières lignes sont soumises à un intense bombardement par l’artillerie et les stukas. De nombreux soldats du 32ème RI sont tués ou blessés, les autres sont abasourdis. Camouflés par des tirs de fumigènes, les fantassins allemands franchissent le canal par tous les moyens : à la nage, passerelles, canots pneumatiques… Ils s’infiltrent d’une part entre Mennessis et Tergnier et d’autre part entre Vouel et Viry-Noureuil. Les combats font rage toute la journée. Après de violentes contre-attaques, le 32ème se rétablit sur le canal en fin de journée. Les pertes ont été lourdes : plus de 100 tués, 90 blessés. Mais l’ennemi a subi des pertes plus considérables : plus de 200 tués, au moins 180 prisonniers et un matériel important a été capturé. Le 6 juin, l’ennemi ne réagissait pas. Le 32ème renforçait ses abris. Les barricades, les bouchons de mines se multipliaient. Les morts et les blessés étaient relevés. Hélas la nuit du 6 au 7 juin devait faire disparaître ce bel optimisme. La 7ème Panzer division de Rommel avait franchi la Somme ; le 7 juin, elle sera à Rouen. L’ordre de repli pour la fatale retraite était donné à 3 heures et jetait parmi les soldats la stupeur et le désespoir.

Résumé du Lieutenant-Colonel Henri Caron.2010

https://www.mrdp-picardie.com/lire-la-suite…-254.html

Autre document :


Nom : TUDEZ Prénoms : Maurice Jacques


Informations militaires et Résistance
Conflit : 1939-1945
Grade, unité : Sous-lieutenant - 32e R.I.
Complément : 9e Cie
Matricule recrutement : 1622 - Montpellier

Décorations

Naissance
Date : 17/05/1908
Département : 34 - Hérault
Commune : Poussan

Situation familiale : Fils de Marcel Marie Jacques Joseph et de Marie Thérèse BOSC, marié avec Angèle DURAND à Saint Nazaire (66) le 25/12/1936

Décès
Date : 05/06/1940  (32 ans)
Département : 02 - Aisne
Commune : Vouël - Pour info, « Vouël(02) » s'appelle « Tergnier(02) » depuis le 01-01-1974 - Fusion association
Lieu, complément : 
Genre de mort : Tué à l'ennemi
Mention Mort pour la France : Oui
Jugement
Transcription
Date : 01/12/1941
Département : 66 - Pyrénées-Orientales
Commune : Saint-Nazaire

Autres informations

Merci CHARLES 40. 

oui vraiment exceptionnel malheureusement. les soldats Français ne se sont sans doute pas souvent trouvés en situation de prendre ce genre de cliché. Par ailleurs ça pose une interrogation : y avait t'il une réglementation précise sur la possibilité pour les hommes de prendre des photos au cours des opérations ?

amitiés a tous  
pmpm


NB : petite remarque au sujet du résumé /citation de BRH : le 16 Mai ce n'était plus vraiment la drôle de guerre .

BRH a écrit:

Autre document :


Nom : TUDEZ Prénoms : Maurice Jacques

Informations militaires et Résistance
Conflit : 1939-1945
Grade, unité : Sous-lieutenant - 32e R.I.  [Infanterie] - R.I. Régiment d'Infanterie
Complément : 9e Cie
Matricule recrutement : 1622 - Montpellier

...

Bonjour,

Source : Mémorial Genweb



Cherbourg

pour mieux dire, c'est ici. Ainsi, on peut visualiser la photo du S/Lieutenant Tudez :

http://www.memorialgenweb.org/mobile/fr/complementter.php?id=3331758&largeur=2048&hauteur=1152

Citation :

resumé /citation de BRH : le  16  Mai ce n'était  plus vraiment la  drole de guerre .

L'auteur est le L/colonel Caron. Je suppose qu'en résumant, il a voulu laisser entendre que pour le 32e, la drôle de guerre s'était terminée le 16 mai...

Bonsoir.

Rien n'indique précisément que nous avons affaire au 32 °R.I. Aucune mention de lieu ou d'unité et les pattes de collet sont très difficilement identifiable, là ou je ne voyais qu'un seul chiffre François en distingue 2, on ne peut donc raisonnablement affirmé que ce lieutenant et ses hommes appartiennent à cette unité! 
Aussi B.R.H je ne comprend pas comment vous pouvez être affirmatif à ce point??? De même je ne comprend pas la présence sur ce post de la "biographie sommaire" de ce sous-lieutenant Tudez???
Je suis actuellement à la recherche(j'avoues ne pas avoir beaucoup de temps pour le faire) d'éléments sur ces 2 photos mais en l'état actuel des choses je pense que l'on ne peut pas trancher la question concernant le contexte entourant ces clichés...ou alors j'ai loupé un épisode!!!

Cordialement.

A ma connaissance, il n'existe pas d'autres unités qui aient contre-attaqué victorieusement le 5 juin 1940 en annihilant un bataillon allemand. Ni sur l'Aisne, ni sur l"Ailette, ni sur la Somme. De plus le style architectural semble correspondre aux bâtiments que l'on trouve à Tergnier. 

Je peux me tromper naturellement. Le seul moyen de le savoir, c'est de connaître précisément l'unité à laquelle appartenait le lieutenant Loisel.

Cdt.

Bonsoir,

Superbes documents !

Merci pour le partage.

Dernier argument pour la quasi-certitude concernant le 32e RI : 2 chiffres à la patte de collet et une fourragère (celle de la médaille militaire, très probablement).

En outre, les 2 autres régiments sont le 107e Ri, dans le secteur de Saint-Simon et le 126e Ri à Jussy. 3 chiffres donc, ce qui les exclut a priori.

Bonsoir à tous.
Rebondissement spectaculaire concernant ces 2 photos.  
Je puis quasiment affirmer avec certitude que les hommes qui ont fait ces prisonniers allemands début juin 1940, appartiennent au 41° Régiment d'Infanterie du lieutenant-colonel LOICHOT. L'officier, visible sur l'un des clichés, effectuant la fouille, est sans aucun doute le lieutenant LOYSEL(et non pas LOISEL), officier de renseignements à l'état-major du régiment.(voir l'Ordre de bataille du 41e R.I au 05/06/40).
En effet ces photos ont été prises dans le secteur des villages picards de CHAULNES & VERMANDAUVILLERS. C'est dans ce dernier village que le P.C régimentaire du 41° avait été établi fin mai alors que le régiment recevait l'ordre de « tenir coûte que coûte ». Des travaux de fortification du village avaient alors été entrepris: tranchées profondes, barricades, créneaux, le village était devenu un « hérisson ».
Ces soldats allemands doivent appartenir aux 270 prisonniers que le régiment fera durant ces combats, peut-être ont-ils été ramenés par l'adjudant Tardiveau qui, accompagné de 4 soldats, à bord de deux chenillettes armées de deux fusils mitrailleurs étaient allés dégagés des artilleurs des 304ème & 10ème RA, semant la terreur chez les fantassins allemands et avant de dégager Herleville ou combattait le 2° bataillon!!!
Pour toutes ces actions le 41° R.I obtiendra cette citation:"Superbe régiment dont la fermeté et l'abnégation peuvent être cité en exemple, les 5 et 6 juin 1940, submergé dans ses points d'appuis par des éléments blindés, soumis par des bombardements d'aviation et d'artillerie d'une extrême violence, le 41° R.I sous les ordres du lieutenant-colonel LOICHOT a tenu magnifiquement et fait de nombreux prisonniers et ne s'est replié qu'en combattant sur l'ordre du commandement, accomplissant avec succès un mouvement de repli particulièrement difficile."(citation à l’ordre de l’Armée comportant l’attribution de la croix de guerre 1939-40 avec palme).

J'ai cherché pendant un moment a identifié l'unité de ce lieutenant mais sans prendre plus en compte les lieux et là d'un coup à force de recherches(merci la toîle!!!) tout s'est "goupillé" comme il faut.

Si quelqu'un peut confirmer ou infirmer cette analyse, cela serait super.

Merci à vous & bonne soirée.

Rémi.

Bonjour Rémi,

Bravo et merci pour avoir identifié ce régiment et ce lieutenant.

Bonjour, belles photos en effet qui contrastent avec les images de la défaite. ça fait du bien. Un bout d'histoire du 41 RI ici =>41 RI
Cordialement

Bravo ! 
Maintenant il reste à retrouver le nom du Major allemand et son parcours ultérieur ... Peu de chance qu'il ait tiré une récompense de cet épisode.
JD

Bonjour à tous,

d'abord bravo à CHARLES 40 pour ce partage et l'identification.

Rapidement, mais à vérifier, il se peut que la 19° DI, à laquelle est rattaché le 41° RI, se soit trouvé opposée à la 3 Panzer Division les 5 et 6 juin.

A vérifier, je regarde cela de plus près.

Cordialement.

Rémy SCHERER

Rebonjour à tous,

j'ai oublié d'indiquer que face à la 19° DI, il y avait la 33 ID allemande.

Cordialement.

Rémy SCHERER

bonjour
je saisis le post à l'instant, c'est bien le lieutenant Loysel officier de renseignement du 41e RI qui a bien été reconnu par Charles 40.
Les circonstance de la capture:
Le 05/06/1940: Les artilleurs des 7e et 9e batteries ( respectivement cpt Magne et lt Nantois) du 10e RAD sont depuis plusieurs heures, avec les batteries de soutien du 304e , livrées à eux mêmes, coupés du reste de la division ( position Bois Etoilé pour le 10e et chemin d'Herleville pour le 304e).
Le RP Bourdais relate que les batteries n'ont cessé de tirer depuis le petit jour.
A 6h, le chef Guénégo du 10e annonce des mouvements de l'infanterie ennemie. Conducteurs et servants font le coup de feu s'offrant même le luxe de prendre 11 armes automatiques à l'ennemi ( 10h).
Nouvelle attaque allemande et les 7e et 9e batteries du 10e la 8e batterie du 304e sont pris en enfilade par les mitrailleuses ennemies.
Un lieutenant du 304e accourt au PC du 41e demandant des renforts pour dégager ses batteries.
Loichot ne peut envoyer personne, ne disposant plus que de 3 petites sections de la 7e cie. Impossible de dégarnir les points d'appui. L'adjudant Tardiveau propose à son lt colonel d'armer 2 chenillettes de FM afin de dégager les artilleurs.
9h30: les chenillettes partent pour Herleville. Parcourant le terrain, Tardiveau arrose les groupes allemands et est bientôt appuyé par les artilleurs. A 11h30, les batteries du 304e sont dégagées.
Après 3 heures de combats, à 15h30, on annonce 216 prisonniers dont 5 officiers ( in Bordais p.213).

Tardiveau, toujours avec ses 2 chenillettes, retourne ensuite sur Herleville où le II/41e est aux prises avec les fantassins Allemands. Le terrain est encore nettoyé et d'autres prisonniers sont faits ; ils rejoindront les prisonniers du bois Etoilé.

Parmi ces prisonniers, la plupart issus du 134e IR ( Autrichiens) et 96e Rhénan, un chef de bataillon.

Relation du RP Bourdais:
"Un Feldwebel déclara fièrement: " je suis le seul survivant de mon bataillon" et, montrant la plaine, il ajouta: " les autres sont là!"

plus loin:

" A Vermandovillers, le lieutenant Loysel, officier de renseignements du 41e, interrogea les officiers; puis on les transporta bien vite à l'Etat Major de la Division, où sans doute on fut très heureux d'en tirer quelques renseignements."

Si on connait bien Tardiveau, on ne connait pas le nom du second adjudant parti avec lui en chenillette.

Pour illustrer le 41e RI, deux tenues, l'une, restée malheureusement anonyme, celle d'un sergent chef et la seconde, la tenue de l'adjudant Joseph Hamon
cdt
 jd




tenue de l'adjudant Joseph Hamon

Bonsoir,

Félicitations pour l'acquisition de ces belles photographies, et merci pour le partage.

Merci également pour la résolution de l'enquête.

Cordialement,

Nicolas

Bonsoir.

Merci à vous pour vos encouragements. Dans de nombreux cas "des enquêtes" de ce genre que je mène restent sans réponse. Là pour une fois c'est résolu et quel plaisir de sortir au grand jour ces héros anonymes!
Merci à Jidé pour cette confirmation et la présentation des ces 2 belles tenues avec vareuse à col aiglon...ma préférée!

Amicalement.

de rien, Charles !
j'aurais rêvé tomber sur de telles photos, étant un inconditionnel du 41e...

en passant, une tenue du 10e RAD ( tout est du même officier, j'ai 2 noms possibles, je recherche un odb de ce régiment, au cas où...)

cdt
jd

Pour illustrer le Bois Etoilé

Super intéressant... un épisode qui redore le blason de l'armée français de 1940...

Super idée d'utiliser les chenillettes armées d'un FM, en guise d'AMR... comme quoi, les bonnes décisions donnent de bons résultats...
Merci encore pour ce caviar...

Bonjour,

Concernant le Lieutenant LOYSEL quelques nouvelles, bonnes et moins bonnes...

Vérification de l'identité :


Deux fautes de frappe dans la liste sur les dates de naissance... Mais un seul semble correspondre, bien qu'il peut très bien y en avoir d'autres qui ont été RdC après 1960 ce serait à vérifier dans la série GR 2000 Z xxxxx au SHD Liste non accessible il faut aller à Vincennes

Si c'est bien lui, la mauvaise nouvelle :

La lecture de son dossier d'officier GR 8 YE 34103 confirmerait que c'est, ou pas, la bonne personne...


Une autre bonne nouvelle le Lieutenant LOYSEL s'est marié en 1943 à Rennes et a eu un enfant avant de décédé. Au cas où vous voudriez prendre contact avec la famille qui a peut-être d'autres éléments. Voir Filaé et GénéaNet où un des généalogistes semble avoir fait des recherches approfondies le concernant puisqu'il y a même une photo de cet officier. Par contre les pattes de col indiquent un autre régiment mais ce n'est peut-être pas à la même période...