Lieutenant-Colonel Debeugny, 3e bureau, EM 3e armée

La promotion au grade de lieutenant colonel est parue au JO du 25/06/39 décret du 22/06/39 prise de rang 24/06/39

Le chef de bataillon DEBEUGNY était affecté avant la mobilisation à un état major du conseil supérieur de la guerre (du général Condé certainement) (Décision du 06/07/38 parue au JO du 10 juillet 1938)

Cordialement

Crosnier

Il était bien d'active. S'il est resté 16 ans au grade de capitaine, c'est qu'il y a été nommé très jeune (22 ans (effet de la 1ere guerre mondiale). 39 ans, c'est un âge normal pour devenir à cette époque Chef de bataillon) (ou alors il y a erreur sur la date de nomination au grade de capitaine)

Cordialement

Crosnier

A moins d'un mauvaise recherche de ma part , je n'arrive pas à obtenir cette loi  mise à jour pour l'époque qui nous préoccupe. La reconstituer à partir du Journal officiel me paraît être un travail de bénédictin.

Cordialement

Crosnier

Bonjour,


Puisque son avancement a été évoqué, on peut noter que, se trouvant alors à l’état-major de la 18e région, le capitaine Debeugny s’est trouvé à plusieurs reprises primé, dans les propositions d’avancement, par l’un de ses camarades aussi bien noté, de la même ancienneté, mais placé juste un rang au-dessus de lui à l’annuaire (CNE PERAGALLO). 
Cet autre officier ayant été promu en décembre 1930, il a pu être placé n°1 de la 18e région ; mais, pendant deux années (1931 et 1932), celle-ci n’a obtenu aucune promotion au grade de commandant. Il n’a donc été promu commandant qu’en mars 1933.
Dans un contexte d’avancement lent y compris pour les officiers brevetés, ces circonstances fortuites ont indéniablement ralenti l’avancement du capitaine Debeugny.

Par ailleurs, promu lieutenant-colonel le 24 juin 1939,  puis colonel le 25 juin 1941 (en captivité), il voit son rang de colonel repoussé au 25 mars 1943 à son retour de captivité.

Enfin, par méconnaissance de l’ordonnance du 2 novembre 1945, sa promotion au grade de général de brigade sera oubliée au moment de son dégagement des cadres en mars 1946. Le recours du colonel Debeugny contre cet oubli ayant été fait hors délais (août 1955), il ne sera jamais promu général.

Au bilan, un officier pénalisé dans son avancement, ce que ses chefs s'accordent à reconnaître à plusieurs reprises dans ses notes.

Cordialement.


A.