41e RAD

Bonjour tout le monde,

Qui peut m'en dire plus sur le 41ème RAD?

J'ai récupéré ces quelques effets qui appartenaient à mon arrière grand père:

Bonjour,

Je pourrais vous envoyer le parcours de la DI contre une adresse mail en MP.
Cordialement, Hervé.

Bonjour,

C'est chez vous, cordialement, Hervé.

Bonsoir,

Pas de réception, pas de remerciements, les documents ont pourtant été téléchargés.
Tristement, Hervé.

Excusez-moi, je les ai téléchargé en prenant mon bus ce matin puis j’etais en cours le reste de la journée  et je n’y pensais plus

Je vous remercie pour m’avoi Fait passer les documents.

Sincèrement désolé 

Cordialement, Louis.

Bonjour Louis,

OK, je comprends, bon week-end, cordialement, Hervé.

Bonjour Messieurs!
En faisant des recherches sur mon grand-père, je découvre qu'il a été affecté à ce régiment en 1932 (sous-lieutenant, 5ème batterie) à sa sortie de l'Ecole d'Application d'Artillerie de Fontainebleau. 
Il s'appelait Raoul Rivière.
Il a ensuite été affecté à la 4ème batterie (Lieutenant) en 1933. 
Se peut-il par une extraordinaire chance… que vous ayez trace du régiment à cette période? 
Merci de tout coeur pour votre aide… 
Bien cordialement

Bonjour à tous

En 1930, à la dissolution de l'Armée Française du Rhin, le 41e RAD semble être allé en garnison à Angoulême et à Périgueux.
Quelqu'un pourrait-il confirmer ces garnisons ?
  
Lorsqu'on voit les photos des messages précédents, on s'aperçoit que la tenue a changé lors du retour en métropole.
Pour une raison inconnue, sur la période 1924-1930 passée à Trèves, les canonniers du 41e RAD portaient le béret de l'artillerie de montagne...


 
Jean

Bonjour à tous,

je remercie Carcharo pour cette documentation.

Pour le 41° RAD, en 1929, il était effectivement cantonné à Angoulême et à Périgueux.

Cette unité était rattachée à la 23° DI.

Cordialement.

Rémy SCHERER

RSCHERER a écrit:

Pour le 41° RAD, en 1929, il était effectivement cantonné à Angoulême et à Périgueux.
Cette unité était rattachée à la 23° DI.

Bonjour et merci Rémy pour cette confirmation.

Le 41e RAD en 1928 lors d'un séjour au camp de Bitche :

 
Jean

Bonjour à tous,
Bonjour Jean

Carcharo a écrit:

  
Lorsqu'on voit les photos des messages précédents, on s'aperçoit que la tenue a changé lors du retour en métropole.
Pour une raison inconnue, sur la période 1924-1930 passée à Trèves, les canonniers du 41e RAD portaient le béret de l'artillerie de montagne...
Jean

La question est intéressante car la tenue est étonnante au vu de la filiation de ce régiment.

Voici ce qu'indique l'historiques de l'artillerie française, colonels Kauffer et Van der Boggaert, Ecole d'Application de L'Artillerie, 1989

41e RAD : 10.03.1923 : ex 231e RAC, complété par le V/25e RAC, Trêves 1923, Trêves, Düren en 1927

il y a effectivement une réorganisation importante de l'artillerie,  La décision, prise par l'article 22 de la loi du 28 février 1923 et modifiée par l'article 129 de la loi du 30 juin 1923, est mise en application, complètement le 1er janvier 1924.

voir article revue artillerie : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9666738n/f100.item
qui confirme la filiation et l'affectation : Armée du Rhin.

le 231e RAC est (re)créé en 01.10.1920 à Trêves,

il est issus du 231e Régiment de marche d'artillerie de campagne, formé le 01.01.1920, avec 2 groupes du 44e RAC et un groupe du 244e RAC et un du 107e RAL (ex régiment de marche 44/244)

Si ses éléments peuvent t'éclairer... personnellement, je ne vois pas.
Cordialement,
Frédéric

Bonjour,

Le 231e RAC est le régiment d'artillerie de la 47e DI, dont l'infanterie est formée essentiellement de bataillons de chasseurs alpins...

Cordialement,
DH

Bonsoir,

Oui, la réponse est à chercher dans la composition des Divisions. Les artilleurs se modèlent sur les "Divisions bleues" quand, pour une raison ou pour une autre, ils se trouvent affectés dans une de ces divisions.
Ainsi, en 1920, le 218e RAC est affecté d'urgence à la 46e D.I, une "Division bleue" commandée par le général Sauvage de Brantes dont l'infanterie est entièrement composée de Chasseurs. Cette affectation est prononcée alors que le Régiment organique de la 46e D.I n'est pas disponible.
On constate sur les photographies que les artilleurs du 218e RAC reçoivent à leur départ pour la Division le béret des unités de montagne.
Je joins cette photo que j'ai toujours trouvée très évocatrice d'un "climat" malgré sa pauvre qualité graphique:
Nous sommes sur un quai de la gare de Görlitz le 31 janvier 1920 alors que le 218e RAC rejoint la 46e DI en Haute-Silésie en vue du referendum qui s'annonce.
Les artilleurs se dégourdissent les jambes après une nuit en train à travers l'Allemagne, ils prennent un "jus" bien mérité. On note le regard mi-ironique, mi-réprobateur de nos artilleurs à la vue des deux casqués (dont l'un porte sur la manche l'insigne des mitrailleurs d'élite) qui passent, raides comme la justice, sans un regard pour les "vainqueurs".
On constate que les artilleurs portent le béret alpin ce qui n'était pas le cas huit jours plus tôt (j'ai d'autres photos).
J'aime beaucoup cette photo car elle en dit bien plus long que tous les discours d'Aristide Briand! Ces messieurs sauront se rappeler à notre bon souvenir moins de 20 ans plus tard...

Cordialement,
Guy François.

Bonsoir

Merci à vous tous, cela devient plus clair.
Je ne savais pas que l'uniforme pouvait dépendre de la couleur d'une Division !       

 
Jean

Bonsoir,

Au moment de l'armistice, les divisions bleues sont les 46, 47 et 66e DI. La 66e est dissoute et ses bataillons sont répartis entre les deux autres.

La 46e DI sera envoyée en Haute-Silésie comme force d'interposition pour permettre le déroulement correct du plébiscite comme dit ci-dessus, la 47e sera à l'armée du Rhin.

Cordialement,
DH

Bonsoir,

J'ai remarqué que ces changements d'uniforme, ou du moins de coiffure, ont eu lieu aussi en dehors des "Divisions bleues" de Chasseurs.
Ainsi pendant la Grande Guerre, les sapeurs d'une compagnie du Génie purement métropolitaine, affectée organiquement à une Division dont l'infanterie était composée de Zouaves et de Tirailleurs, se sont mis à arborer des chéchias en lieu et place de leurs képis!
Cordialement,
Guy François.

PS: Déformé par la propagande poutinienne et ses référendums en Ukraine, j'ai désigné "référendum" ce qui était un "plébiscite" en Haute-Silésie

Bonjour,
Où se trouvait le 41 RAD à la mobilisation 09/39 ?
CDLT didier

dojda a écrit:

Bonjour,
Où se trouvait le 41e RAD à la mobilisation 09/39 ?
CDLT didier

Bonjour,

après la dissolution du 21e RAD, 23e DI, XIIe R.M du 05.05.1929, stationné :
à Angoulême : E.M et 3 groupes de 75
et Périgueux : 2 groupes de 155
Annexe V, page 140 à 160, l'armée métropolitaine en 1923, L'Armée Française de 1920 à 1924, la phase de fermeté, livre II, Colonel Paoli, Service Historique
 lors de son retour de l'Armée du Rhin, le 41e RAD
01.08.1930 : 41e RAD, 23e DI, XIIe R.M (à cette date)
le 41e RAD semble stationner en lieu et place du 21e RAD :
Artillerie divisionnaire : commandement : Angoulême (E.M)
41e RAD : Angoulême (3 groupes)
Périgueux : 2 groupes de 155

d'après le répertoire par des corps de troupes, annexe III : page 217 à 225 et annexe IV : page 226 à 233

L'Armée Française de 1924 à 1930, le temps des compromis, livre III, Colonel Paoli, Service Historique

dans l'armée de Terre française du 10 mai 1940 d'Eric Denis, page 83
23e DI, 9e R.M (à cette date), 41e RA : Angoulême, détachement Périgueux.


Cordialement,
Frédéric