26e Escadron du Train des Equipages Militaires à Tunis (1931-1932)

Bonjour,
Venant de rejoindre récemment votre forum pour bénéficier de vos connaissances et de votre expérience, en échange je partage aussi mes données qui intéresseront, j'espère, certains d'entre vous.
Mon père en partant faire son service militaire (ou durant son service car on ne voit pas son départ) a fait l'acquisition d'un appareil photo et "mitrailla" ce qu'il vécu durant cette période...
Je ferai plusieurs chapitres suivant les thèmes des photos.
- Véhicules
- Champ de tir
- Poste de garde
- Père Cent
- La coopérative...

Photographies "portraits" avec quelques remarques sur les "retouches" voir rajouts effectués par les photographes professionnelles


Si vous regardez attentivement les photographies précédentes, vous remarquerez que les chiffres de l'unité, le croissant sur la chéchia, l'insigne de la Préparation Militaire sur la poitrine et l'insigne de conducteur breveté sur la manche ont été rajouté par le photographe en grattant le négatif... Pourquoi cette transformation ?
J'ai lu que souvent les appelés décidait de se faire photographier "officiellement" par un photographe professionnel après avoir rendu leurs effets militaires... Ceux-ci disposaient de divers éléments d'uniforme, dans leurs ateliers, leur permettant d'être au plus près de la réalité supposée.
Aussi faite attention aux grades (voir décorations) sur certaines photos de photographes. Sur une photo de poilu du grand-père de mon épouse les grades de sergents ont été rajouté par le même procédé en 1918. Mais dans son cas, il était réellement sergent...
Dans le cas de mon père, je ne saurai dire pourquoi... Car je ne m'en suis aperçu il y a une dizaine d'années et il est décédé en 1980... trop tard pour poser la question...
La photographie à bien le tampon à sec d'un photographe de Tunis, donc il avait bien son uniforme avec lui peut-être sortait-il en civil ??? Ou bien le photographe lui a passé un uniforme plus seyant que celui qu'il portait...

"Photomaton" de 1931/1932 ???
Cette photo, elle, est non retouchée. On y voit bien l'insigne de préparation militaire qui est fixé au dessus de la poche gauche de poitrine sur la vareuse.
Témoignage de mon père :
A l'époque, beaucoup de jeune étaient tenté de faire la préparation militaire, car on fonction du classement de la fin de la préparation militaire on pouvait choisir son régiment.
Mon père et ses frères étaient gymnastes à Beaucourt et Montbouton (90) et ont respectivement terminés dans les tous premiers de leurs sessions de préparation militaire. L'aîné choisi le 31e Génie à Bizerte (Tunisie), le benjamin lui ne voulu pas s'éloigné de sa région et choisi le 35e d'Infanterie de Belfort. Mon père n'étant pas très "militariste" préféra le 26e Train à Tunis à la grande exaspération des militaires lui ayant fait faire la préparation militaire... Cela leur semblait du gâchis que de choisir le train des équipages...

Photographie de l'insigne de préparation militaire trouvée sur un site dont j'ai gardé la référence pour les remercier.
BPME signifie, Brevet de Préparation Militaire Élémentaire. Il se cousait sur l'uniforme grâce aux "anneaux" des culasses de canon et l'attache de l'ancre de marine.



Voici une photographie non retouchée (sinon c'est vraiment très bien fait...)
Dans le cas de cette photographie, on voit bien l'insigne de la chéchia (sans doute le vrai...), l'insigne de la préparation militaire cousu à un autre endroit de la vareuse, sur la poche droite cette fois-ci... On y voit bien l'écusson du brevet de Conducteur ou de conducteur mécanicien car il y a peut-être des dents (d'engrenage) autour du volant... Une des raisons du choix du 26e train pour mon père était pour y obtenir le permis de conduire... Tunis c'était pour l’exotisme...
A noter que l'on ne voit pas de chiffres sur le col de la vareuse... Mais rouge sur fond vert en N&B cela ne passe pas bien...
A noter qu'il faut quand même se méfier des indications au dos des photos car, dans le cas présent, bien que mon père ait indiqué 1931, ce n'est pas possible ! Car il est parti au service en avril 1931 et n'a pas pu avoir son uniforme pour faire cette photo avant de partir. Il n'est revenu en France qu'en mars 1932. Dans le même temps son ami (mort pour la France en juin 1940) était au service militaire à Lunéville (54). C'est pourquoi, j'ai rajouté la date d'avril 1932, cela ayant eut, certainement, lieu durant sa permission libérable...

Une dernière photo de portrait :

Le tringlot devant les camions. Peut-être au début de son service... Il n'est pas encore breveté conducteur ou conducteur-mécanicien, à moins que sur la tenue de "travail" cet écusson ne soit pas présent...

Suite des photos plus-tard...

Et voici les photos de véhicules prises par mon Père lors de son service à Tunis en 1931-1932 :

Je compte sur vous pour les identifier... Car je n'y connais rien du tout...







A noter ce qu'il avait indiqué au verso où il cite la 101e Cie Auto... Dépendait-elle du 26e escadron du train ?





Là aussi commentaire au dos au sujet d'un gazogène... Moi qui croyait que cela avait été développé durant la guerre seulement... Merci des futures commentaires de nos spécialistes auto...


Là aussi cela semble être un Equipement gazogène... Il faisait froid ce jour là en Tunisie...




La grande parade est en cours...


Et voilà pour aujourd'hui... Dans l'attente de vos précisions...
Bonne fin d'année

Merci pour ces superbes clichés qui attireront à n'en pas douter l'attention de nos spécialistes es-véhicules.

DH

Bonjour,

Splendides clichés, merci pour ce partage.

François va sûrement nous livrer une belle analyse de ces photos.

Bonsoir, je commence par ce qui est facile pour moi : un torpédo Citroën C4 avec radiateur spécifique.
Merci pour le partage des photos
https://servimg.com/view/19998627/96

Merci bien pour cette première réponse.

Bojour à tous,

Tout d'abord, je vous présente mes vœux car ce message est, pour moi, le premier de l'année 2019 sur notre cher forum ATF40.

J'ai étudié les photos mises en ligne par Philippe (TringlotTunis) mais certains détails ne sont pas perceptibles sur les images basse définition. Pour proposer une réponse complète, il me faudra disposer de scans de plus haute définition.

J'adresse à Philippe un mp en ce sens et je reviendrai prochainement en ligne pour donner à tous les identifications aussi détaillées que possible des véhicules.

Bien cordialement à tous

François

Meilleurs vœux à tous,

Les photos "meilleures définitions" ont été adressées comme demandé.

Une petite remarque : au dos d'une photo, il est indiqué 101e Cie Auto. Elle faisait donc parti du 26e Escadron du train. Je note qu'il n'y a nulle part sur les photos que j'ai, une existence hippomobile pour ce 26e Escadron du train. Est-ce normal ? Peut-être que la compagnie hippomobile se trouvait dans une autre caserne ou dans une autre garnison, Bizerte par exemple...??? Je rappelle que nous sommes sur ces photos en 1931 et 1932.

J'ai aussi lu sur une discussion (désolé, je ne sais plus laquelle...) la mention d'une autre 101e Cie Auto qui n'avait rien à voir avec celle-ci. Pouvait-il y avoir une 101e Cie Auto dans chaque escadron du Train ?

A vous lire bientôt.

Re-bonjour à tous,

Merci à Philippe (TringlotTunis) d'avoir rapidement accédé à ma demande. La lecture des immatriculations sur les scans de meilleure définition facilite grandement l'identification des véhicules.

Avant de les détailler, la "101e Cie auto" désigne, dans tous les escadrons du train, la 1re compagnie automobile. Les compagnies hippo sont, dans chaque ET, numérotées de 1 à X, et les compagnies auto de 101 à 10x. Le nombre de compagnies de chaque type (hippo et auto) varie d'un escadron à l'autre mais il est généralement d'1 ou 2.
À l'évidence, Loïc Lilian pourra nous répondre plus précisément sur la composition précise du 26e escadron de Tunis.

S'agissant des véhicules présentés :

Photo 1 : au second plan derrière notre tringlot :
-à gauche, Berliet GDMG (ou CBABG 2) n° II 8526.., fabrication 1928-1931.
- à droite, Berliet CBA n° II 50571, fabrication 1925-1926.

Photos 2 et 3 : Bertrand, très calé pour tout ce qui touche le Quai de Javel, a déjà répondu : Citroën C 4. Rien à ajouter, sinon que le radiateur spécifique est " à éléments amovibles " répondant au programme des spécifications militaires : ce type permet d'essuyer des coups de feu sans que l'eau ne s'échappe complètement du radiateur, seuls les éléments troués perdant leur eau. Dommage, on ne voit pas l'immat.

Photo 4 (au garage de la 101e Cie Auto):
- à gauche, VL fermée Hotchkiss AM80, immat très peu lisible, pourrait-être II 78544 (sous réserve)
- au centre, coupé Renault KZ1 n° II 70847 de 1927 ;
- à droite, torpédo Citroën C 4 n° II 7731 (sous réserve). Si ce n'est pas la même voiture que sur les photos 2 et 3, c'est sa sœur jumelle.

Photos 5 et 6 (gazogène)
Très probablement le même véhicule sur les deux photos, le Berliet GDMG (ou CBABG 2) n° II 85269 à gazogène. C'est certainement aussi le même exemplaire que sur la photo 1 à gauche.

Ces camions à gazogène ont été produits entre 1928 et 1931 pour l'armée, à la suite des concours des carburants de substitution destinés à inciter (en vain avant l'Occupation) à leur utilisation courante dans le parc civil.
On remarque que l'installation gazogène n'est apparente que sur le profil gauche du camion.
Nos tringlots ont revêtu la canadienne réglementaire pour les conducteurs du train auto à cette époque.

Photo 7 (vue arrière)
Voiture de liaison Renault NN n° II 70836.

Photo 8 (alignement)
Une dizaine de Berliet CBA d'au moins deux types différents :
— en majorité des modèles " récents" 'vers 1925-1926, dont le II 50586 (en 3e position à partir de la gauche) ;
— les autres, à cabine ouverte et sans pare-brise, sont des fabrications de la Grande Guerre maintenus en service.

Photos 9 et 10 (alignement)
De gauche à droite :
- VL Renault NN n° II 70828 ;
- VL Rosengart LR 4 ;
- camionnette 1500 kg Unic M9A n° II 7562x ;
- et six Berliet CBA des versions déjà citées.

Excellente fin d'après-midi à tous, et merci encore à Philippe pour ces excellentes communications.

François

bonjour et bonne année à tous

l'évidence est que je ne pourrais que paraphraser François, tout est dit, le 26^ème Escadron du Train fait partie de ces 4 escadrons d'Algérie-Tunisie sur un type mixte à 2 compagnies où la 1^ère compagnie est hippomobile et la deuxième, automobile, est numérotée dans la série majorée de 100, d'où cette numérotation de 101^ème compagnie automobile qui n'est donc pas spécifique à cet escadron sinon une numérotation organique au sein d'un Escadron du Train (puis Dépôt) qui perdurera jusqu'en 1940 

Salutations
Loïc

Merci Loïc de confirmer. Ceci me permet d'aborder une troisième volet de photos concernant le 26e Escadron du Train de Tunis ou plutôt de sa 101e Compagnie Automobile...

Voici la porte d'entrée de cette caserne. D'ailleurs quelle est son nom ? Jamais mon père ne cite son nom alors qu'il marque le nom de la caserne des Zouaves à Tunis la caserne Saussier. Qui pourrait trouver le nom du quartier de la 101e Compagnie Auto du 26e Escadron du Train ?


J'ai retravaillé la photo où on y trouve l'inscription de la Compagnie Automobile...
Où donc était la Compagnie Hippomobile ?


Allée centrale de ce quartier, au fond le poste de garde avec le portail vu précédemment de l'extérieur. A droite on y voit une baraque en bois, vous retrouverez les intérieurs de ces baraques prochainement...

Le poste de garde en détail, mais l'attitude de celui qui est derrière en tricot n'est guère spartiate...


Mon père est à droite pour une fois en tenue réglementaire...

Un dimanche de garde décembre 1931


Là sa tenue est nettement moins réglementaire... Lui est au centre avec le calot sur la tête, il y a donc pire que lui... n'est-ce pas...

Sous l’œil suspicieux des gradés de service...

Prochain épisode la chambrée avec le paquetage réglementaire...

Bonjour,

La caserne du Train à Tunis était probablement le Quartier Forgemol. Mais ce qui est représenté sur les photos ne serait alors pas l'entrée principale.

Cordialement,
DH

Bonjour DH,
Pourquoi pas... Mais si c'est le cas, je suis surpris que ce nom ne soit pas inscrit au moins une fois au dos d'une photo... Car la Caserne Forgemol était célèbre. Avec votre proposition j'ai regardé beaucoup de cartes postales anciennes de Casernes. La situation de l'Hôpital Militaire au Belvédère de Tunis a quelques ressemblance surtout au niveau végétation. de plus sur le plan on voit une possibilité de bâtiments qui pourrait être ceux de la Compagnie Auto. (Sur la droite de l'hôpital militaire, en plus la proximité de la Compagnie Automobile se justifierait...)
Par contre à Bizerte il y a des cartes postales de la caserne du train, c'est vraisemblablement là qu'était la compagnie hippomobile...


J'avais oublié de vous faire remarquer que la main de Fatma qui figure sur l'insigne du 26e E.T. est déjà représenté sur le portail d'entrée à la caserne. Avec le croissant mais pas l'étoile...
 
Si quelqu'un peut donner la symbolique de l'insigne, peut-être que le bâtiment aux dômes indiquerait une proximité avec la caserne... ?



Merci.

Bonjour

l'insigne reprend comme symbole de Tunis la mosquée Sidi-Mahrez, l'insigne présenté est plutôt la version d'après-guerre

le 26^ème Escadron du Train était à Tunis Bizerte et Gabès

Salutations
Loïc L.

Merci Loïc.
Existe-t-il un insigne d'avant-guerre 39-40 ?
Je n'en ai pas trouvé sur internet, mais google ne trouve pas tout...

AH! J'oubliai cette mosquée est en plein centre de Tunis et n'aide pas beaucoup pour la localisation de la caserne malheureusement... Merci bien.

Bonjour,

Il pourrait s'agir de la caserne Faidherbe, située au sud sud ouest de Forgemol, à côté du fort des Andalous.

La localisation apparaît ici :
http://legacy.lib.utexas.edu/maps/ams/tunisia_city_plans/txu-oclc-6539920.jpg

Une photo apparaît ici :
http://copainsdavant.linternaute.com/photo/au-sepr-a-tunis-caserne-faidherbe-574809

Cordialement,
DH

bonjour

pour la symbolique l'insigne initial n'est pas très différent et ne change rien sur le fond 



bien que n'étant pas la caserne en question, à titre documentaire, peu de temps après ces photos, c'était la construction en 1933-1934 du Quartier Foch pour recevoir l'unité et en particulier des nouvelles installations pour sa compagnie automobile

A remarquer que sur la carte de 1943, il apparaît un Parc auto juste en dessous du quartier Forgemol.

Chapeau bas Messieurs...!!!
Vous avez une documentation incroyable. Merci mille fois.

Je vais analyser tout cela, mais le parc auto au sud de la caserne Forgemol me parait une bonne piste, car les bâtiments sont en "planches" et donc un déménagement vers une "vraie" caserne, le quartier FOCH, construite (1933) juste après le service militaire (1931-1932) de mon père est assez probable.
Ensuite, l'armée a quand même gardé le parc Auto (plan 1943) car cela sert toujours de récupérer des installations...

La caserne Faidherbe existait déjà et était en "dur", pas avec des planches...

Pour en revenir à la dite mosquée présente sur l'insigne du 26e Train, voici une photo d'époque, peut-être prise depuis la caserne de 1931-1932...


Elle est dans le fond...

Voici d'autres vues de la garnison de la 101e Compagnie Automobile du 26e Escadron du Train



Vous pouvez constater que tout est en planche... Le besoin d'une vrai caserne n'était pas un luxe ... Même en 1931-1932...
Sur ces photos ont voit bien comment était rangé le paquetage. Peu de place pour le rangement personnel...
Avant une revue de nettoyage du fusil..


Suite des photos de chambrée...
La dernière photo est en surimpression avec un camion... Dommage pour François (GBM) ce sera difficilement exploitable...

Et voici le royaume de mon Papa... La Coopérative car c'était là qu'il était en poste... Une belle planque... Non ?
ET là aussi tout en planche...


Au dos : Devant la Coopérative du 26e TEM Tunis 1931
Note :
La cigarette c'est pour faire plus virile... En fait il a commencé à fumer à 47 ans...


Au dos : Derrière la Coopé.



Au dos : Tunis à l'intérieur de la coopérative Octobre 1931


Au dos : Deux planqués qui attendent la classe. M. Robin - Tunis le 05/11/1931 - reçu le 24/11/1931
Reçu à Beaucourt dans le Territoire de Belfort. 19 jours c'est peut-être mieux que de nos jours...

Remarquez aussi les espadrilles, qui faisait partie du paquetage réglementaire avec les sabots...

Suite des photos au prochain épisode...

Bonjour à tous,

Voici des photographies d'un exercice de tir.

Le lieu indiqué au dos des photos est à identifier ... Je lis Ste Joumie... Que je n'ai pas trouvé en faisant des recherches sur internet.
Il y a une commune en Tunisie au sud de Bizerte qui se nomme Joumine... Pourquoi pas...
Si quelqu'un a de meilleurs éléments je suis preneur...

Sinon les armes seront sans doute identifiées par les spécialistes. Notamment la mitrailleuse...

Espérant que ces photos vous intéresseront, elles montrent bien, l'organisation d'un stand de tir.


Formez les faisceaux...



Présence d'un lieutenant qui pourrait être identifiable avec les effectifs de l'époque...



Visiblement celui avec les lunettes de soleil est le grand chef...
Mon père est le 3e en partant de la gauche.



Le clairon est prêt à sonner le "cessez-le feu"..



Exercice à une distance de xxx mètres...
Les ombres des arbres sont longues, sans doute tôt le matin...



Photo de groupe (un peu flou)


Et voilà pour aujourd'hui, suite au prochain épisode...

Merci pour ces photos.

La mitrailleuse est une St Etienne Mle 1907,
Les armes individuelles sont des mousquetons Berthier 

Il y a un Sedjoumi au sud ouest de Tunis. Si les hommes ne l'ont jamais vu écrit, ça peut facilement se transformer en Sainte Joumie...

Cordialement,
DH

Bonjour DH,

Merci pour les armes. 

La situation géographique et la nature du terrain paraît bien compatible avec la proposition de Sedjoumi... C'est bien meilleur que ce que j'avais trouvé. Merci.

Bonjour,

Je confirme qu'il y avait un champ de tir à Sedjoumi, au moins après guerre.

Cordialement,
DH