Général Cartier

Bonjour,


A la vue de ces discussions sur 4 jours de disponibilité, je me permets de vous conseiller une certaine prudence : 


1 Mis en disponibilité ne veut pas dire relevé de son commandement.

2 La disponibilité est une position administrative qui fait l’objet d’une décision de commandement.

3 Il arrive souvent que les affectations et les dates figurant sur les fragments d’ESS publiés ici ne correspondent pas à la réalité : il suffit de comparer deux ou trois ESS et les notations d’un même dossier du SHD pour s’apercevoir qu’il existe de nombreuses erreurs et des trous : exemple vu hier dans un de ces dossiers du SHD : général (LAZARD) affecté en février 1937 ('après un ESS) sur un poste qu’il occupe depuis … mars 1936 (d'après un autre ESS et les notations).

4 Si on compare les fragments d’ESS publiés ici avec les dossiers du SHD, on s’aperçoit que l’auteur du site d’où proviennent ces données utilise le terme « en disponibilité » pour toute interruption de service même lors qu’elle ne figure pas sur l’ESS et même lorsqu’elle n’a pas fait l’objet d’une décision administrative ; c’est en fait un terme bouche trou. Exemple vu récemment : un général cède son commandement le 1er juin à son successeur ; sa nouvelle affectation paraît au JO 6 jours plus tard ; il est placé en disponibilité pendant 6 jours sur le site en question alors que cela ne figure pas sur l’ESS et qu’il n’est que « dans l’attente de sa nouvelle affectation ».

5 Il y a parfois des jours ou des semaines entre les dates indiquées et les dates auxquelles l’intéressé a pris ou quitté son poste.

6 Dans le cas qui nous intéresse, les quatre jours n’ont donc strictement aucune importance surtout quand les acteurs sont trois alpins qui se connaissent de longue date (OLRY, TOUCHON, CARTIER) : c’est probablement le temps qu’il leur a fallu pour s’arranger entre eux et pour faire publier la décision par le Grand quartier général…


Bonnes études.


Cordialement.


A