Utilisation du canon de 37mm TR 16

merci pour ce débat trés interressant
je retiens, en tout cas, que pour le TR 1916 on peut l'utiliser sans le bouclier car la vitesse initiale de l'obus est faible (entre 380 et 600m/seconde et donc les effets arrière de souffle se sont pas trés puissants...
merci pour ces précisions
vincent

Oh , Eric Klamerek , sauf erreur de ma part , je ne vous avais pas encore remarqué vraiment sur ce forum , mais je sens que je vais vous apprécier ...

Merci de toutes ces précisions en tout cas .
C'est pour ça que j'adore ce forum , des spécialistes dans tous les domaines ...

Alain

merci pour ces dernière belles photos
il est vrai que pour placer un 25mm dans un bloc de fortification au moins large possible au mieux, donc sans le bouclier c'est plus simple.
par contre, je crois que lors de l'évacuation des troupes de la ligne Maginot il était impossible d'extaire les canons des casemates alors : avec bouclier ou sans??????
vincent

visaval a écrit:

par contre, je crois que lors de l'évacuation des troupes de la ligne Maginot il était impossible d'extaire les canons des cassemates alors : avec bouclier ou sans??????

je ne vois pas bien ou cela mene , etant donné que la casemate offre toute la protection d'un bouclier , le meilleur soit il ...

une grande partie des casemates étaient inachevées et les ouvertures sans trémies alors le bouclier est nécessaire....
vincent

Bonsoir Eric,

Merci pour ces clichés très pédagogiques et pour toutes ces explications.

Je voudrais malgré tout faire une remarque sur la terminologie car le lecteur risque de se méprendre à la suite de votre dernier billet.

Par construction, tous les boucliers sont plus ou moins démontables sur les canons. Mais "démontable" ne veut pas dire qui a vocation à être démonté.

Reprenez-moi si je suis dans l'erreur, mais à mon sens, autant le bouclier de 28 kg du canon de 37 TR est démontable par vocation (démontage ou "non montage" prévu dès le départ, et donc facilité par des systèmes similaires aux crochets qui servent à fixer les anciens volet de bois de nos maisons), autant il n'est pas question pour une équipe de pièce de 25 AC de démonter le bouclier principal de son canon, opération qui n'est d'ailleurs sans doute pas de son niveau (sauf bien entendu cas particulier très intéressant que vous évoquez).

Je ne suis pas certain d'avoir été très clair... voyez-vous ce que je veux dire ?

Cordialement,

Thierry Moné

visaval a écrit:

une grande partie des cassemates étaient inachevées et les ouvertures sans trémies alors le bouclier est necéssaire....
vincent

Une grande partie , ou ?

Bonsoir Thierry

Je dois reconnaitre que vous avez parfaitement raison, que mon intervention était simplement pour illustrer , sous forme de clin d'oeil, "une" exception et faire la correction sur ce fameux bouclier auxiliaire qui est bien spécifique afin d'éviter également l'amalgame du binôme inamovible / bouclier.

Concernant la capacité de l'équipe de pièce à démonter le bouclier du canon de 25 SA Mle 1934, effectivement je ne vois pas d'instruction précise sur le sujet dans la notice provisoire. Cependant, je suis certain que cette procédure doit être acquise à l'école des servants. Il faut savoir, par exemple, que ces petits blockhaus étaient servis par des éléments divers ( pas obligatoirement régiment de forteresse) donc capables de s'y installer et de quitter la position. De mémoire (je ne retrouve pas ma documentation), le temps de dépose du bouclier est de 20 minutes (à prendre au conditionnel sans vérif ).

Pour apporter quelques réponses et compléments à Visaval. Il faut faire une distinction entre casemate et blockhaus et bien évidemment les bouches à feu de casemates n'ont pas vocation à être "sorties". Ce n'est pas pareil avec le blockhaus Mle 1936 où la trémie d'accès permet d'entrer la pièce entière et la dépose du bouclier se fait à l'intérieur (pour ceux équipés du blindage PL).
Il est vrai que tous les blockhaus Mle 1936 ne sont pas équipés de la trémie Pamart-Lemaigre car elle est sortie tardivement et en cours de généralisation. Dans ce cas,l'utilisation du canon aprés démontage du bouclier n'est pas concevable mais suicidaire.

Pour illustrer cette dernière situation , je ne peux m'empêcher de joindre la photo d'un Blockhaus Mle 1936 pour canon, mais non équipé de la trémie P.L. les 2 blockhaus sont dans le même secteur, espacés de quelques centaines de mètres. Il est intéressant de noter l'agencement intérieur avec les réservations pour les bêches. .........et j'arrête de polluer ce fil avec du béton



Cordialement
Eric

Merci Eric,

Je suis toujours impressionné par la précision de votre documentation et votre connaissance du milieu.

Quand on voit les casemates de vos documents, on se dit qu'il fallait beaucoup de courage et d'abnégation pour combattre dans de telles conditions. J'en ai froid dans le dos !

Bonne... nuit !

Thierry

réponse à alain Adam :
les casemates devant Sedan n'étaient, il me semble, pas toutes terminées de sorte que les ouvertures ont du être obturées par des sacs de sable...
vincent
d'autre part avez vous lu mon post sur les aviateurs tchèques en France?

en réponse à Alain Adam
MILITARIA HS 59
p20 : grande photo d'un ouvrage betonné dont l'ouverture de tir est obturée par des sacs
légende : un blockhaus des environs de Sedan, conquis après un violent combat. Si la maçonnerie de l'ouvrage est terminée il manque les plaques de blindage et l'équipage a été contraint d'obturer l'orifice avec des sacs de sable ce qui est insuffisant
p22 : photo d'un 37 TR détruit dans une casemate avec les servants morts à côté
légende : l'un des effets de l'absence de masque blindé au créneau de tir :
un obus allemand a frappé de plein fouet ce canon de 37 (une arme démodée) tuant les servants {c'est le sujet du débat].
et on trouve plein d'exemples comme ça et pas seulement dans militaria...

par ailleurs, je dispose d'autres exemples de ce type .... ils sont à votre disposition tout comme les infos sur les aviateurs tchèques en France
cordialement
vincent

Bonsoir

voici une photo de militaires des troupes d'afrique avec leur canon TR16 de 37



Cordialement

Superbe prise de vue !

D'après l'équipement des sevants, je pense qu'il s'agit de fantassins (tirailleurs ?).

Quelle est donc le fonds duquel vous tirez ces merveilles de l'Armée d'Afrique ?

Bravo !

Thierry Moné

PS. Avez-vous recoupé l'original en bas : voit-on la béquille frontale de l'affut ?

Bonsoir Monsieur Moné

comme indiqué dessus, les photos font partie de ma collection. La photo n'est pas coupée en bas désolé on ne voit donc pas la béquille frontale.

Je vous envoie en MP.

Cordialement

Bonsoir

voici une photo d'un canon de 37 mm transporté dans une remorque d'un Renault UE.

On peut remarquer une double immatriculation sur la remorque :





Cordialement

jolie photo, merci!

pour la double immatriculation, il me semble qu'il doit figurer celle de la remorque et celle du tracteur.

Bonjour,


voici ce que l'on pouvait lire le 15 février 1940 dans le bulletin d'information sur les études de matériels, du G.Q.G./E.M. Général/3ème Bureau, pour faciliter le tir anti-chars du canon de 37 mm Mle T.R. :

CANON DE 37 mm. Mle T.R. : En vue de faciliter le tir anti-chars il est envisagé de remplacer la vis de pointage par une crémaillère sur laquelle engrène un pignon denté commandé par une vis sans fin. Ce nouveau dispositif, qui peut être mis en place par les chefs-armuriers, est actuellement en cours d'approvisionnement. il permet de donner au canon un mouvement rapide (pointage libre) après débrayage du pignon.

Le projectile à utiliser avec ce matériel pour la lutte anti-char est la cartouche de 37 à boulet rupture Mle 1935. Ses caractéristiques sont :

- vitesse initiale 600 m.s;
- poids de la cartouche 0,590 kg;
- poids du boulet 0.390 kg;
- limite d'emploi contre les chars : 400 mètres.

Le tir s'effectue à la lunette, de la manière suivante :

1°. Cas général (direction de route quelconque) - Pointer sur l'avant du véhicule avec dérive zéro (tambour des hausses) égale à la moitié de la distance appréciée ( les graduations du tambour des hausses de la lunette ont été établies pour le tir de la cartouche à obus explosif mle 1916 il y a donc lieu d'utiliser une table de correspondance pour le tir du boulet de rupture jusqu'à 400 m. Cette correspondance est de l'ordre de 1/2).

Exemple :

graduation de hausse 200 pour une distance de 400 m.,
graduation de hausse 150 pour une distance de 300 m.,
graduation de hausse 100 pour une distance de 200 m.,


2°) - Cas particulier (direction de route dans le plan de tir) - pointer avec dérive zéro sur le milieu de la face avant (ou arrière) de l'objectif avec les hausses successives, de 200, 150, 100 (ou 100, 150, 200) suivant que le véhicule se rapproche (de 400 m. à zéro) ou s'éloigne (de zéro à 400 m.).

Cordialement

Bonjour à tous,

ci-dessous un lien vers un site sur le 110ème RI

http://amicale-110ri-dunkerque.over-blog.com/2014/05/photos-anciennes-du-110-eme-ri-dunkerque-suite-et-fin.html

On y trouve, entre-autres, une photo "posée" d'un groupe de servant de 37mm TR16




Cordialement