GBM 129 - la compagnie de mitrailleuses et le bataillon d'infanterie

Bonjour,

    Débutant la lecture du n° 129, reçu ce jour,  par le sujet passionnant des organisations, je regrette de retrouver sur l'organigramme visuel du groupe de mitrailleuses (p31), l'aide chargeur affecté au portage du support "qui n'existe pas" et se voir attribuer qu'une seule caisse à munitions au lieu de deux. Le sujet a déjà été abordé sur : https://atf40.1fr1.net/t11839-gbm-122-1917-le-bataillon-et-le-regiment-d-infanterie

  
Le copié-collé a encore frappé !  mais cela n'enlève rien à la qualité de cette étude relevant d'un travail de bénédictin....

Bien cordialement
Eric

Bonjour Éric,
La malédiction du copié-collé a encore frappé et pourtant de nombreuses modifications y avaient été apportées comme vous avez pu le constater avec notamment la refonte totale des personnages, les poilus « moustachus » avec leurs boîtes à masque à gaz ayant été remplacés par des jeunes soldats imberbes des classes de l’après-guerre. Certains emplois avaient disparu, d’autres avaient été créés et le point essentiel, à savoir la concordance absolue avec les TEG de janvier 1932, avait été vérifié soigneusement.
Par ailleurs, j’avais constaté une discordance entre les T.E.G. du 4 janvier 1932 et l’instruction du 2 août 1932 pour les unités de mitrailleuses d’infanterie qu’il s’agisse d’ailleurs de sa version initiale ou des versions ultérieures à jour jusqu’au 17 septembre 1939. En effet alors que les premiers mentionnaient toujours les aide-chargeurs dans la composition de la section, la seconde ne mentionnait plus que des premiers pourvoyeurs. Les TEG constituant l’élément incontournable dans toute étude portant sur l’organisation, les aide-chargeurs ont donc été conservés dans l’organigramme avec malheureusement la mention complémentaire qui les concernait, à savoir le transport du support pivotant et d’une seule caisse de munitions alors que cette erreur, déjà commise, aurait du être corrigé comme vous l’aviez fait remarquer fort justement le 10 octobre 2017 à propos de GBM 122.
Si j’avais retenu l’organisation avec le premier pourvoyeur, tout aurait été changé et sans erreur cette fois avec le chargeur portant l’affût et la musette de pièce (selon l’instruction de 1932, p.53 : affût-trépied Hotchkiss Mle 1916 comprenant deux parties essentielles, le support pivotant et le trépied, ce dernier comprenant lui-même, page 55, le corps de pivot, la flèche télescopique et les pieds extérieurs), le premier pourvoyeur prenant deux caisses de bandes rigides et la rallonge pour le tir contre avions.
Et si j’avais lu plus attentivement la page 213 de l’instruction, j’aurais vu qu’un renvoi (2) précise que le premier pourvoyeur ne porte qu’une seule caisse de bandes rigides et le support pivotant si l’unité est dotée d’affût Mle 1915, type Omnibus.
Mais comme vous l’aviez parfaitement bien noté, l’affût représenté dans GBM 122 et donc dans GBM 129 est bien du modèle 1916 et dès lors l’aide-chargeur (le premier pourvoyeur à partir d’août 1932) devait être représenté avec deux caisses et sans mention du support pivotant.
Dans mon intervention du 16 octobre 2017, je rappelai l’adage bien connu « errare humanum est » en ajoutant que la deuxième partie de cet adage « Perseverare tantum diabolicum » souvent ajoutée par plaisanterie à la première partie, me concernait également, hélas ! Or me voilà dans le « Bis repetita
Inutile de vous dire, que courant 2020, lorsque nous aborderons, l’étude de la compagnie d’accompagnement pour la période 1936-1940, l’organigramme de cette unité fera l’objet d’un examen des plus minutieux notamment au niveau de l’organisation de la pièce.
Je tiens une fois de plus à vous remercier pour la pertinence de vos remarques qui ne peuvent que contribuer à l’amélioration de notre chère revue, car s’il est très agréable pour un auteur d’être lu attentivement, il est encore plus important qu’il soit informé de la moindre erreur qui aurait pu lui échapper.
Bien cordialement, Jean Claude