L'aviation non embarquée de l'Aéronavale

Bonsoir,

voici la fiche du LATECOERE 523 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :






trois appareils furent livrés à la Marine : 'Algol', 'Altaïr' et 'Aldébaran'.

Cordialement

Bonsoir,

voici la fiche du LATECOERE 523 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :

• Codé E4-1, baptisé Guilbaud
  
• Codé E4-2, baptisé Cavelier de Cuverville
  
• Codé E4-3, baptisé Mouneyres
  

Cordialement

Bonjour,

voici la fiche du Potez C.A.M.S. 141 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :






Cordialement

Bonjour,

voici la fiche du BREGUET BIZERTE 521 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :






Cordialement

Bonsoir,

voici la fiche du Loire Nieuport 70 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :





Cordialement

Bonsoir,

voici la fiche du LIORE et OLIVIER LEO 257 bis se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :





Cordialement

Bonsoir,

voici la fiche du Amiot 150 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :





Cordialement

Bonsoir à tous !
Merci pour ces images AVZ 94 !
Le LeO 257 bis surnommé "La cathédrale volante" ...
Quant à l'Amiot 150, un seul prototype, sauf erreur ... Savez-vous où la photo a été prise ?
Merci !
Bien cordialement !

Bonjour,

Claude Girod a écrit:

Quant à l'Amiot 150, un seul prototype, sauf erreur ... Savez-vous où la photo a été prise ?

Cordi@lement

Bonsoir à tous,
Merci Romogulus pour votre point de vue.
Je ne suis pas assez compétent en Aéronavale pour répondre !
Bien cordialement !

avz94 a écrit:

Bonsoir,

voici la fiche du LATECOERE 523 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :






trois appareils furent livrés à la Marine : 'Algol', 'Altaïr' et 'Aldébaran'.

Cordialement

Bonsoir,

après son succès avec le Laté 521 la firme Latécoère reçoit la commande de 3 Laté 522 civils et trois Laté 523 pour l'Aéronavale. Seul le Ville-de-Saint-Pierre fut construit et testé en avril 1939 pour la commande civile. Très différent du Laté 521, le 522 était doté d'une coque modifié et avait une masse maximale en charge plus importante. Propulsé par six Hispano-Suiza 12Y-36/37 de 920 ch, il accomplit à deux reprise la traversée de l'Atlantique Nord avant le déclenchement du conflit. Il fut réquisitionné pour être affecté à l'Escadrille E6, basée à Lanvéoc-Poulmic puis Brest. L'avion fut endommagé au cours d'une liaison vers la Somalie Française. Revenu en France, il fût détruit en août 1944.

De même que le Laté 522, les trois Laté 523 furent affectés à l'Escadrille E6 le premier d'entre eux (Altair) effectuant son vol initial le 21 octobre 1938. Le Laté 523 était pratiquement un Laté 522 armé de cinq mitrailleuse Darne de 7,5 mm. Il emporté une charge offensive de 1 350 kg de bombe et pouvait accueillir quatorze membres d'équipage.

Les Laté furent employés dans des missions de patrouilles maritimes et anti-sous-marines au dessus de l'Atlantique. Ils firent preuve d'une remarquable efficacité dans ces missions. Le dernier Laté en service fut affecté à l'Escadrille 4E à Dakar. Suite au manque de pièces de rechange il y fut abandonné en août 1942.

Caractéristiques :

Hydravion à coque de patrouille maritime lointaine.
Moteurs 6 Hispano-Suiza 12Y-36/37 de 920 ch.
Performance : vitesse maximale, 260 km/h
Masse : maximale au déjaugeage 32 180 kg
Dimensions : envergure 49,30 m; longueur 31,60 m.
Armement : 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; charge offensive 1 350 kg.



Cordialement

avz94 a écrit:

Bonsoir,

voici la fiche du LATECOERE 523 302 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :

• Codé E4-1, baptisé Guilbaud
  
• Codé E4-2, baptisé Cavelier de Cuverville
  
• Codé E4-3, baptisé Mouneyres
  

Cordialement

Bonsoir,

Le 17 décembre 1931 le Latécoère 300.01 immatriculé F-AKCU s'écrasa en mer lors de son vol initial. Il était le premier hydravion quadrimoteur de la firme. Après cet échec, la société construisit le Laté 300 n°1 destiné au transport du courrier entre Dakar et Natal. Le Croix du Sud déjaugea pour la première fois en septembre 1932. Modifié peu de temps après, il servit à effectuer des traversées de l'Atlantique Sud jusqu'à sa disparition en décembre 1936 avec à son bord Jean Mermoz.

1935 vu l'assemblage de trois hydravions ayant une configuration identique au Laté 300 et pouvant accueillir un équipage de quatre personnes, le Laté 301. L'Aéronavale réceptionna, en 1938, l'un d'eux pour l'entraînement, après qu'il eu été employé par la société Air France pour du fret postal. Celui-ci fût rattaché à l'Escadrille E-4, au début de la guerre, pour effectuer des patrouilles anti-sous-marines.

En 1936, une version militaire découla du Laté 301. Se sera le Laté 302. Les trois exemplaires de cette version entrèrent en service dans l'Escadrille E-4. Ils étaient aménagés pour recevoir un équipage de huit hommes. Ils avaient la mission d'effectuer des patrouilles de reconnaissance lointaine jusqu'à leur transfert à Dakar où ils furent ferraillés en 1941.

Caractéristiques :

Hydravion de reconnaissance maritime lointaine.
Moteurs 4 Hispano-Suiza 12Y drs de 12 cylindre en V de 860 ch.
Performance : vitesse maximale, 215 km/h; Plafond pratique 5 500 m; Distance franchissable 3 250 km
Masse : à vide équipé 13 230 kg; maximale au déjaugeage 24 000 kg
Dimensions : envergure 44 m; longueur 26,15 m; hauteur 7,98 m
Armement : 1 mitrailleuse Darne de 7,5 mm dans la proue et 2 armes du même type tirant par les sabords latéraux; charge offensive 4 bombes de 75 kg montées sur des râteliers placés sur les mâts de contreventement des ailes.



Cordialement

avz94 a écrit:

Bonjour,

voici la fiche du Potez C.A.M.S. 141 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :






Cordialement

Bonsoir,

le Potez CAMS 141 fut mis au point en vue de répondre à une spécification officielle concernant un hydravion de reconnaissance maritime à coque. Il se présentait comme un monoplan à aile haute de grande envergure, contre venté par d'importants mâts en N, disposant de flotteurs de stabilisation montés sous chacune des ailes et d'un empennage bidérive. La CAMS 141 effectua son vol initial le 21 janvier 1938.
Les importantes commandes dont la firme avait bénéficié furent résiliées suite à un changement de politique aéronautique.
Le POTEZ CAMS 141 Antarès format à lui seul l'Escadrille E8 (Berre) à partir de juillet 1939. Cette Escadrille sera transférée à Lanvéoc-Poulmic au mois d'août 1939.

Caractéristiques :

Hydravion de reconnaissance maritime.
Moteurs 4 Hispano-Suiza HS-12 Y 26/27 de 930 ch.
Performance : vitesse maximale, 324 km/h; vitesse de croisière à 4 000 m d'altitude 260 km/h; Plafond pratique 5 650 m; Distance franchissable 4 800 km
Masse : à vide 15 000 kg; maximale au déjaugeage 26 300 kg
Dimensions : envergure 41 m; longueur 24,09 m;
Armement : 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm et 500 kg de bombes, dont 4 extérieures du type L et 4 en soute du type G-2.




Cordialement

avz94 a écrit:

Bonjour,

Je suis pratiquement certain que cette photo montre le hangar Latécoère (aujourd'hui disparu) sur le lac de Biscarrosse.
Les deux rampes d'accès (on n'en voit qu'une ici) subsistent, partiellement noyées dans la plage du centre nautique qui l'a remplacé.
On le voit bien sur le site Remonter le temps de l'IGN (comparatif photo aérienne actuelle et photo aérienne années historique).

Pour les touristes : le musée historique de l'hydraviation qui se trouve dans une rue pas loin est sympa à visiter.

avz94 a écrit:

Bonjour,

voici la fiche du BREGUET BIZERTE 521 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :






Cordialement

Bonsoir,

Inspiré de l'hydravion à coque britannique CALCUTA, le BREGUET 521 BIZERTE fut fourni à l'Aéronavale comme l'appareil de reconnaissance à long rayon d'action qu'elle demandait depuis 1932.
Le BREGUET 521 BIZERTE était un biplan à structure métallique avec ses trois moteurs suspendus entre les ailes. Il accueillait un équipage de huit membres. Son premier vol eu lieu en septembre 1933. Entre 1935 et 1940, trente et un exemplaires furent construit. Au début de la guerre, cinq escadrille en étaient équipées.

Caractéristiques :

Hydravion à coque à long rayon d'action.
Moteurs 3 Gnome-Rhône 14 Kirs de 900 ch.
Performance : vitesse maximale, 245 km/h à 1000 m; lafond pratique 6 000 m; Distance franchissable 3 000 km
Masse : maximale au déjaugeage 16 600 kg
Dimensions : envergure 35,15 m; longueur 20,50 m;
Armement : 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm réparties en 4 postes latéraux et 1 poste de queue, 300 kg de bombes sous les ailes.



Cordialement

avz94 a écrit:

Bonsoir,

voici la fiche du Loire Nieuport 70 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :





Cordialement

 Bonsoir,

Suite à une spécification de l'aéronavale pour un hydravion à coque d'exploration lointaine et de bombardement, la société Loire conçu en 1932 le Loire 70 pouvant emporter un équipage de huit personnes. Le vol initial du prototype eu lieu le 28 décembre 1933. Les trois moteurs Gnome-Rhône 9 Kbr en étoile de 500 Ch d'origine furent remplacé par des moteurs 9 Kfr plus puissants. L'installation de deux dérives auxiliaires, la suppression du poste de tir avant et le déplacement du poste du navigateur-bombardier furent les autres modifications apportées au Loire 70.

L'hydravion était équipé de 6 mitrailleuses, deux en position latérale avant, une sous tourelle dorsale avant,une sous tourelle dorsale arrière et deux en position ventrale tirant vers l'arrière. Il pouvait recevoir sur la mâture de la voilure des lance-bombes GPU ou TGPU ou deux lance-torpilles pour des missions de recherche et de destruction de sous-marins avec quatre bombes de 75 kg, de bombardement de navires de guerre ou de bases avec quatre bombes de 200 kg ou de 400 kg et de torpillage à grande distance avec 2 torpilles.

Avec ses trois moteurs le Loire 70 pouvait avoir une vitesse maximale de 235 km/h et une masse à vide de 6 500 kg.

L'Escadrille de Karouba, entre juin 1937 et juin 1938, reçue 7 exemplaires de série et le prototype. Les Loire 70 patrouillèrent en Méditerranée dès le début de la guerre. Un raid  italien détruisit trois appareils le 12 juin 1940. Suite à ce raid, l'Escadrille 7 E se retrouva qu'avec un seul Lore 70 en état de vol. Celui-ci fut stocké puis ferraillé.

Caractéristiques :

Hydravion à coque d'exploration maritime et de bombardement.
Moteurs 3 Gnome-Rhône 9Kfr en étoile de 740 ch.
Performance : vitesse maximale, 235 km/h; plafond pratique 4 000 m; Distance franchissable 3 000 km
Masse : à vide 6 500 kg; maximale au déjaugeage 11 500 kg
Dimensions : envergure 30 m; longueur 19,50 m; hauteur 6,75 m; surface alaire 136 m2
Armement : 6 mitrailleuses Darne de 7,5 mm, charge offensive 600 kg de bombes ou 4 grenades anti-sous-marines de 75 kg.





Cordialement

avz94 a écrit:

Bonsoir,

voici la fiche du Amiot 150 se trouvant dans "Les flottes de l'Air en 1938" :





Cordialement

Bonjour,

En 1935 la Marine lance un programme dont sont issus cinq appareils dont fait partie l'Amiot 150. Hydravion de la classe des bombardiers-éclaireurs dont la guerre empêcha la construction en série. Il prit la dénomination 150-BE après avoir reçu le celle de 150-M.
L'Amiot 150-BE, version à flotteurs du bombardier Amiot 143, bénéficia d'études entreprises sur un projet d'avion de transport, le SECM 150, qui ne fut jamais réalisé.
La réalisation du prototype, qui effectua son prmier vol en septembre 1937 sur le plan d'eau de la base de Caudebec-en-Caux, fut retardé par les nationalisations de 1936.
L'Amiot 150-BE est un monoplan cantilever à aile médiane équipé de deux flotteurs, entièrement métallique, avec un empennage vertical bidérive trapézoïdal. Il était propulsé par deux moteurs Gnôme-Rhône de 740 ch chacun.
Il est Composé d'un équipage de six hommes, une commandant de bord navigateur-bombardier, un pilote, un radio et trois mitrailleurs.
Le 3 juin 1939, un cours d'un essai d'atterrissage, car il est doté d'un train d'atterrissage terrestre, le prototype fut détruit occasionnant la mort du mécanicien qui fut écrasé par le balcon inférieur.

Caractéristiques :

Hydravion de bombardement.
Moteurs 2 Gnome-Rhône 14 Krsd de 740 ch.
Performance : vitesse maximale à 2 000 m, 290 km/h; plafond théorique 7 000 m
Masse : maximale au déjaugeage 9 300 kg
Dimensions : envergure 26,65 m; longueur 18,40 m; hauteur 5,30 m; surface alaire 110 m2
Armement : 3 mitrailleuses, plus une charge offensive de bombes ou une torpille en soute.



Cordialement