Régions Militaires et Subdivisions (7e RM en exemple)

Bonjour,

J'aimerai avoir une explication du fonctionnement des Régions Militaires et des subdivisions qui leur sont affectées. De même il y a aussi des Groupes de subdivisions, à quoi cela sert-il ?

Pour exemple la 7e Région Militaire est décomposée ainsi :


J'ai mis les noms des subdivisions que j'ai trouvé, ceci étant valable pour 1939, je sais qu'à d'autres périodes (avant 1936) les découpages des régions militaires étaient différents ainsi que le nombre de subdivisions.

Le lien Subdivision et Bureau de Recrutement est-il fixe ?

En 1939 le "territoire" d'une subdivision (ou 2 pour le Haut-Rhin) correspond-il bien avec les départements ? Car pendant un temps le canton de Masevaux (68) dépendait du BR de Belfort (90) voire de la Subdivision aussi... de même le Pays de Montbéliard (comprenant une partie de la Haute-Saône dépendait aussi de Belfort...

A quoi sert exactement une subdivision ? Comment est-elle organisée ?

Je remarque que les subdivisions continuent d'exister après la déclaration de Guerre, leur rôle a -t-il changé ?
A  première vue un des rôles essentiels était quand même les Bureaux de recrutement... Mais je pense aussi peut-être aux Chefferies du Génie entre autres...

Concernant Belfort, Colmar, Chaumont et Besançon il y a en plus de leur subdivision une groupe de subdivisions. Quel est le rôle de ce groupe(ment) ?

Je vous joins une sorte de répertoire et les listes nominatives des tringlots qui y sont affectés.
Il doit y avoir d'autres soldats composant les effectifs de ces subdivisions, avez-vous des détails sur l'effectif global de ces subdivisions et leurs constitutions... ?

Ma questions est surtout pour la 7e RM, mais elle est aussi Générique, sans doute, pour toutes les autres RM...



Suivent des vues des Contrôles nominatifs des tringlots par Subdivisions...

Suite...





Merci d'avance pour vos explications.

Vous remarquerez que les Bureaux de Recrutement ont été très tôt repliés loin de la zone du front pour Colmar et Mulhouse...
Détail intéressant à savoir...

Bonjour,

Première partie de réponse.

Les régions militaires et les subdivisons, autrement dit les organes territoriaux, datent de la réorganisation de l'armée après 1870.
Un des objectifs de cette réorganisation est d’optimiser le recrutement en faisant correspondre l’organisation territoriale et l’organisation des grandes unités. Le territoire français, amputé de l’actuelle Alsace-Moselle, est alors découpé en 18 régions de corps d’armée, ou régions militaires.
Chaque région est normalement elle-même découpée en huit subdivisions, qui constituent autant de territoires de recrutement alimentant chacun un régiment d’active : on comptera ainsi sur le territoire français 144 régiments d’infanterie, dits subdivisionnaires.

Après 1918, il va y a avoir un redécoupage de certaines RM, et surtout, alignement progressif des limites de région et de subdivisions sur les limites de départements, alignement qui ne sera pas complet.


Voici le texte correspondant de la Loi du 13 juillet 1927, sur l'organisation générale de l'armée.

Citation :

CHAPITRE II
Organisation territoriale.

Art. 11. — L'organisation militaire territoriale a pour but d'assurer le recrutement, la préparation militaire, la mobilisation militaire, le jeu des services nécessaires à l'armée du temps de paix.
Elle comporte :
1° Des organes de commandement et des états-majors;
2° Des bureaux de recrutement dont la mission est de recenser et d'administrer le personnel assujetti aux obligations militaires ;
3° Les organes ou œuvres de préparation militaire ;
4° Des centres de mobilisation dont la mission est de préparer et d'exécuter le moment venu la mobilisation militaire;
5° Des écoles et organes d'études ;
6° Des établissements el formations de services du territoire.

Art. 12. — Pour l'exercice du commandement territorial, chaque région est divisée en subdivisions de région dont chacune est placée sous l'autorité d'un officier supérieur ou général: les subdivisions de région peuvent être réunies en « groupes de subdivisions » placés sous l'autorité d'un officier général.
Le tracé des subdivisions sera progressivement modifié, de telle façon qu’il coïncide en principe avec le tracé des départements.

Art. 13. — Les différents services de l'armée sont, en principe, organisés par région.

Art. 14. — Chaque subdivision de région possède au moins un bureau de recrutement et un nombre variable de centres de mobilisation. Elle peut, en outre, comporter des organes ou œuvres de préparation militaire.

suite, même Loi :

Citation :

Art. 8. — A la tête de chacune des régions militaires du territoire est placé un officier général, assisté d'un état-major et de directeurs ou chefs de services ; il exerce à la fois le commandement des troupes et le commandement territorial.
Son autorité s'étend à toutes les troupes, formations et établissements stationnés sur le territoire de la région, à l'exception des établissements spéciaux dépendant directement du ministre de la guerre.
L'officier général commandant une région militaire en temps de paix peut être désigné pour exercer en temps de guerre le commandement d'un corps d'armée; il est remplacé à la tête de la région, au moment de son départ pour les armées, par un officier général désigné et préparé à cet effet dès le temps de paix.

Art. 9. — Le commandement des troupes comprend toutes les questions concernant l'instruction el l'emploi des troupes, l'administration intérieure des corps de troupe, la discipline, l'hygiène, les affectations, les mutations et l'avancement du personnel.

Art. 10. — Le commandement territorial comprend toutes les questions concernant :
a) La discipline générale, le service de garnison, la justice militaire (le général commandant la région exerçant, à cet égard, les pouvoirs dévolus par la loi et le code de justice militaire au général commandant la circonscription), et le service de la' gendarmerie;
b) Le service de recrutement, l'administration des hommes des réserves et des affectés spéciaux et la préparation militaire;
c) La préparation de la mobilisation ;
d) Le contrôle de l'utilisation des effectifs dans les établissements militaires, même si ceux-ci, en vertu de l'article 8 ci-dessus, dépendent directement du ministre :
e) L'organisation défensive, du territoire contre les attaques aériennes et terrestres.


En temps de guerre

Art. 43. — Les commandants de région désignés exercent le commandement du territoire dans les conditions fixées aux articles 8 et 10 de la présente loi. Ils disposent des organes territoriaux dont l'organisation pour le temps de paix est réglée par les dispositions du titre II et dont le maintien sur place à la mobilisation est prévu.
Les décrets rendus sur la proposition des ministres de la guerre et de la marine déterminent la portion du territoire national comprise, dans la « zone des armées » et l'étendue des attributions territoriales dévolues dans cette zone au commandant en chef ou à ses délégués.
En territoire étranger, le commandant en chef concentre tous les pouvoirs civils et militaires au nom du Gouvernement français : il les exerce dans les conditions fixées par les conventions internationales conclues en la matière.

La carte que vous avez utilisée est théorique dans le sens où la reconstitution des 10e et 12e RM a été trop tardive pour être effective lors de la mobilisation et après.

Citation :

DECRET du 10 Sept. 1939
Relatif au commandement territorial.
(J.O. du  21 sept. P. 11624)

Le Président de la République française,
Vu l'article B de la loi du 13 juillet 1927 relative à l'organisation générale de l'armée; Vu la loi du 11 juillet 1938 relative à l'organisation générale de la nation pour le temps de guerre; Vu le décret du 9 juin 1938 portant organisation générale des ravitaillements pour le temps de guerre;
Vu le décret du 30 janvier 1939 relatif à l'organisation générale de la défense passive; Vu le décret du 13 juillet 1939 fixant les attributions du général inspecteur de la défense passive et des généraux et vice-amiraux commandant les régions militaires et maritimes ; Sur le rapport du président du conseil, ministre de la défense nationale et de la guerre,
Décrète:

Art. 1er. — Les conditions dans lesquelles s'exerce en temps de guerre le commandement territorial, respectivement sous l'autorité directe du ministre de la défense nationale et de la guerre et sous l'autorité du général commandant en chef des forces terrestres sont fixées conformément aux dispositions des articles ci-après.

TITRE Ier
Zone des armées.

Art. 2. - Dans la zone des armées, les généraux commandant les régions sont nommés par le ministre et conservent sous son autorité directe toutes leurs attributions relatives:
a) Aux dépôts et centres d'organisation;
b) A la réunion, par le ravitaillement national, des ressources soit spécialement réservées à cet effet soit en excédent des besoins des armées;
c) Aux questions de territoire;
Recrutement, administration des officiers et des hommes des réserves, appel des classes, conseils de révision, commissions de réforme; Examen des demandes de pensions, gratifications, secours, casernement; d) Au pouvoir judiciaire sur les troupes et services placés sous leurs ordres et sur les établissements spéciaux de leur territoire.

Les attributions relatives aux autres questions, ordre et sécurité du territoire, police et discipline générales, garde des voies de communications et des points importants du territoire, défense antiaérienne active et passive, transmissions, exploitation des ressources locales pour la satisfaction des besoins des armées en dehors des ressources dont l'emploi est réservé, appartiennent au commandant en chef et par délégation:
Dans la zone de l'avant: aux commandants des grandes unités ;
Dans les zones d'étapes d'armée et dans la zone des étapes de grand quartier général: aux directeurs des étapes.

Art. 3. — En principe, dans la zone d'étapes du grand quartier général, les généraux commandant les régions exercent les attributions dévolues aux directeurs des étapes, suivant les instructions qu'ils reçoivent du commandant en chef.

TITRE II
Zone de l'intérieur.

Art. 4. — Dans la zone de l'intérieur, les généraux commandant les régions exercent leurs attributions sous l'autorité directe du ministre de la défense nationale et de la guerre dans les conditions précisées aux articles 8, 10 et 43 de la loi du 13 juillet 1927 sur l'organisation générale de. l'armée.
Toutefois, l'utilisation des unités d'instruction de réserve générale, est réglée par leurs soins de telle manière qu'elles restent constamment en situation d'être dirigées sans retard sur les armées. C'est seulement en cas de troubles ou d'attaques ennemies qu'ils peuvent s'affranchir de cette condition. Dans cette éventualité, ils rendent compte sans délai au ministre qui en informe le commandant en chef.
En outre, les éléments des armées stationnés momentanément sur leur territoire, les organes du service des chemins de fer et des étapes et, pour les régions côtières les éléments mis à la disposition des autorités maritimes pour la défense du littoral ne relèvent d'eux que pour la discipline générale, le service de garnison et la justice militaire.
Cette restriction ne s'applique pas aux unités en cours de mobilisation, qui restent entièrement sous leurs ordres jusqu'à leur départ en concentration.

Art. 5. - Le président du conseil, ministre de la défense nationale et de la guerre, est chargé de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 10 septembre 1939.

Je pense que la dernière modification effective date de 1935 :

VIIe RÉGION
Chef-lieu: Besançon.

Comprend : 1° les départements du Doubs, du Jura, le la Haute-Marne, du Haut-Rhin et de la Haute-Saône ;
2° Dans le département du Bas-Rhin: le canton de Markolsheim, situé dans l'arrondissement de Sélestat ;
3° Le territoire de Belfort.

Subdivisions :
1re : Doubs, moins les cantons de Montbéliard, Saint-Hippolyte, Pont-de-Roide, Audincourt, Hérimoncourt
2e : Jura
3e : Haute-Marne
4e : Haute-Saône
5e : Territoire de Belfort et, dans le Doubs
cantons de Montbéliard, Saint-Hippolyte, Pont-de-Roide, Audincourt, Hérimoncourt
6e : Haut Rhin : arrondissement de Thann, Mulhouse, Altkirch
7e : Haut-Rhin : arrondissements de Colmar, Ribeauvillé et Guebwiller
Bas-Rhin: le canton de Markolsheim

Bonsoir DH,

Un énorme MERCI.

Là pour avoir des explications, des détails et des commentaires, je suis servi.

La principale activité était quand même bien la recrutement et ce qui coule de source avec, dont les Centres Mobilisateurs.

Concernant les Groupes de Subdivision, j'ai à peu près compris, mais c'est moins clair pour moi, mais l'explication m'est suffisante.

A noter que jusqu'en 1929 pour le BR de Belfort, les listes alphabétiques comprennent aussi celles du Pays de Montbéliard y compris un peu de Haute-Saône. Mais à partir de 1930, ce n'est plus le cas.

C'est bien plus clair pour moi, encore merci.

Bonsoir,

Pour continuer sur la 7e Région Militaire, je vois qu'en août 1939, c'était le Général CHAMPON qui en était le Commandant. Le 03/09/1939 il devint le Commandant du 7e Corps d'Armée.

Qui fut nommé comme commandant de la 7e Région Militaire à ce moment (ou peu après...) ?

Merci.

C'est le général Daille, à partir du 3 septembre jusqu'au 17 juin, date à laquelle il est remplacé par le général Durrmeyer.

Merci DH
Décidément je vous mets à rude épreuve en ce moment.
Bonne soirée, je pense que ce sera tout pour ce soir...

Bonjour,

A la réflexion j'ai un doute sur la date de fin de commandement bien tardive du général Daille, puisqu'il prend le commandement du 45e CAF...

DH

Bonjour DH,

Ah! là, désolé, je n'ai pas la réponse.

Mais ce qui m'intéressait c'était ce qui se passa début septembre 1939.

ET je suis désolé, mais j'ai vu après avoir lu la réponse hier soir, qu'il y avait un fil de discussion sur les régions militaires... Pardon mais j'aurai pu trouver la réponse.

Par contre je suis surpris qu'il n'y ait aucun fil de discussion dans les généraux classés par ordre alphabétique concernant le général à l'époque (Forum allant de 1919-1940) :
Jean de Lattre de Tassigny...
J'ai regardé à plusieurs fois et je ne l'ai pas trouvé... Je vais créer un fil à son sujet pour demander si possible une biographie sommaire de ses commandement an 1939-1940.

Bonsoir,

Dans l'étude sur les commandants des régions militaires

https://atf40.1fr1.net/t11309-les-generaux-commandants-de-region-militaire

J'ai remis en question sur le général Durrmeyer,nommé commandant le 17 juin a-t-il
pris le commandement de la 7e région militaire quand l'armée allemande entre à Besançon
le 16 juin 1940.
La période de commande du général Daille, du 09/01/1939 au 16/06/1940, n'est pas confirmé
non plus.

Cordialement,

Marcos.

Doutes et remords... ?

Bon j'attendrais les confirmations...

Merci d'avoir signalé de potentielles information erronées.

Ce que je cherche à savoir c'est qui remplaça le Général CHAMPON aux commandes de la 7e Région Militaire quand celui-ci devint le Commandant du 7e CA. Merci.

Bonsoir Philippe,

Le général de corps d'armée à titre temporaire Marius Daille, en 03/09/1939, remplacé
le général Champon en charge de la 7eme région militaire.

Cordialement,

Marcos.

Bonjour Marcos,

Donc pour le 03/09/1939 je peux garder l'information que c'est le Général Daille qui pris les rennes de la 7e Région Militaire.

Impeccable.

Merci.

Bonsoir,

Apparemment le général Marius Daille a cumulé le commandement de la 7e région militaire avec
commandement du corps d'armée du Jura (15/12/39) qui deviendra 45eme corps d'armée de
forteresse.

Cordialement,

Marcos.

Bonsoir Marcos !


Oui, c'est bien cela :

02/09/1939 au 20/06/1940 7ème RM
02/09/1939 au 15/01/1940 : Corps d'Armée du Jura
15/01/1940 au 20/06/1940 : XXXXV Corps d'Armée de Forteresse

(20/06/1940 à 07/02/1941 : internement en Suisse)

(Source : Generals.dk)


Bien cordialement !

Bonjour

La loi du 13 juin 1927, relative à l'organisation générale de l'armée préconisait la diminution des subdivisions pour arriver à terme à un département correspondant à une subdivision.
A la veille de la mobilisation, malgré les efforts de réorganisation depuis 1927 (par exemple la seine inférieure avec les subdivisions du Havre et de Rouen qui passe à une subdivision, ou les deux départements de la 1er région (Nord et Pas de Calais) qui passe fin 1938, début 1939 à un découpage de 7 à 6 subdivisions), l'objectif d'organisation (90 départements = 90 subdivisons ) ést loin d'être atteint.
De plus si les nouvelles 10eme et 12eme régions avaient été mises effectivement en place, la situation aurait été passablement aggravée. (Par exemple le département du Bas Rhin se serait vu éclaté entre deux subdivisions dans la 10eme région, une dans la 7eme région et une dans la 20eme région : Un record je pense !!!!)

Pour en revenir à la 7eme région, dans son message du samedi 4 avril 2020 17 05 Houliez pense que pour la 7eme région, la dernière modification effective date de 1935. En effet tout comme les 6eme et 20eme région, il est probable en ce qui concerne le découpage territorial de la 7eme région, que le décret du 14 avril 1939 ne doit pas être pris en considération compte tenu de l'existence papier de la 10eme et 12eme région.

A propos des groupes de subdivisions, dont le nombre et la composition sont plus difficiles à obtenir (ne faisant pas l'objet d'un décret), la tendance depuis 1927 est d'en réduire le nombre. Dans les régions essentiellement de l'intérieur, un seul groupe subsiste (par exemple 5eme, 16eme, 17eme région,...). C'est moins vrai pour les régions frontières, mais pour ne pas multiplier les commandements, les groupes de subdivisions de ces régions sont couplés soit :
-avec un secteur fortifié (Exemple les trois groupes de subdivisions de la 1ere région avec SF flandres, Escaut, etc.)
-avec une région fortifiée (Exemple GS de Metz avec RF de Metz)
-avec une division (Exemple GS Nice avec DIA/SF alpes Maritimes)

En ce qui concerne la 7eme région, il semble sauf erreur que celle ci comporte deux groupes de subdivisions avant la mobilisation (Celui de Besançon et celui de Belfort couplé avec la RF de Belfort)
Après la mobilisation, il semblerait que le GS de Besançon se trouve dégroupé en deux GS.

A suivre un petit point sur les commandant de la 7eme région

Le général de division CHAMPON Pierre Louis Célestin Michel, commandant de la 5eme division d'infanterie, est nommé commandant de la 7eme région le 25/05/39. Il en prendra effectivement le commandement le 10/07/39, date à laquelle il prend rang et appellation de général de corps d'armée.
A la mobilisation, il prend le commandement du 7eme corps d'armée et cède le commandement de la 7eme région du 03/09/39 au 16/06/40, au général de division (Général de corps d'armée le 01/12/39 à titre temporaire) DAILLE Marius qui était directeur du centre d'études tactiques interarmes, adjoint au général inspecteur général des centres d'enseignement militaires et adjoint au directeur du collège des hautes études de défense nationale.

Le général DAILLE cumulera à partir du 15/12/39 avec le commandement de la 7eme région, le commandement du corps d'armée du Jura qui deviendra le 15/01/40, 45eme corps d'armée de Forteresse.
Il semblerait qu'avant de se faire interner en Suisse avec le 45eme CAF, il a cédé la 7eme région (du moins la partie non encore submergée par les allemands) au général de division de la 2eme section DURRMEYER Robert Jean Antoine.
Celui ci (après avoir été réactivé à la mobilisation avait été remis en 2eme section le 26/09/39) est réactivé de nouveau et prend le commandement de la 7eme région militaire du 17/06/40 au 03/07/40, date à laquelle il est remis en 2eme section.
Il cède le commandement de la région (réduite) à Bourg en Bresse, au général de corps d'armée des troupes coloniales NOEL Onésime Paul (ex commandant du 17eme corps d'armée) jusqu'au 20/08/40.
Après se sera le 7eme division militaire de l'armée d'Armistice (mais ceci est un autre histoire)

Cordialement
Crosnier

PS; Tout ce qui précède n'est pas parole d'évangiles. Il y a certainement des erreurs et imprécisions.

Bonjour CROSNIER,

Avec plaisir je constate que les documents vous intéresse.

Un petit détail le CA du Jura (je n'ai pas cherché si l'appellation CA était réellement justifié ou simplement une "extension" de l'appelation CA car son commandant était aussi Commandant de RM...)
Le 12 ou le 15/01(je ne suis pas à 3 jours près) ce qui semble sûr c'est que ce commandement est attribué pour le 45e CA (tout court) pas CAF, ce n'est que le 16/03/1940 que le 45e CA deviendra 45e CAF. Pour ce détail grâce à Jean-François qui a déniché des documents en Suisse, nous en avons la certitude, voir ci-dessous. Ainsi les EOCA sont alors attribués au 45e CAF.

La chronologie des Marches et Opération du 45e CA ou CAF ou Jura (tout se suit) ci-dessous joint ne rentre pas dans le détail entre CA ou CAF, mais c'est un document travaillé après 1945 donc sujet à interprétation voire mauvaise interprétation...

De même la RFB est parfois appelée 44e CAF avant le 16/03/1940, mais ce ne sera officielle que le 16/03/1940.

Autre petit complément concernant les Subdivisions et GS explicité plus haut dans ce fil avec PJ :

En 1939-1940 en 7e RM il y a 3 GS et une Subdivision indépendante appelé aussi GS... alors qu'elle est seule...

GS de Besançon
- Subdivision de Besançon (Doubs)
- Subdivision de Lons-le-Saunier (Jura)

GS de Chaumont
- Subdivision de Chaumont (Haute-Marne)
- Subdivision de Vesoul (Haute-Saône)

GS de Belfort
- Subdivision de Belfort (TdB)
- Subdivision de Mulhouse (Haut du Haut-Rhin)

GS de Colmar
- Subdivision de Colmar (Bas du Haut-Rhin)

En justificatif ci-dessus les documents d'époque avec ces dénominations... Mais pour Colmar je reste dubitatif sur la réalité d'un GS alors qu'il n'y a qu'une seule Subdivision...

Crosnier a écrit:

Bonjour

(Par exemple le département du Bas Rhin se serait vu éclaté entre deux subdivisions dans la 10eme région, une dans la 7eme région et une dans la 20eme région : Un record je pense !!!!)

Pour en revenir à la 7eme région, dans son message du samedi 4 avril 2020 17 05 Houliez pense que pour la 7eme région, la dernière modification effective date de 1935. En effet tout comme les 6eme et 20eme région, il est probable en ce qui concerne le découpage territorial de la 7eme région, que le décret du 14 avril 1939 ne doit pas être pris en considération compte tenu de l'existence papier de la 10eme et 12eme région.

C'est encore moa...

Je pense à une faute de frappe, car le 7e RM n'est pas concernée par les découpages de RM ou de Subdivision vers le Bas-Rhin... Si oui merci de préciser où exactement...