PRIMAUGUET ?

Bonjour,

Je tente de retrouver le nom du bâtiment sur lequel se trouvaient mon père et son frère jumeau en 1939 (2e classe, 2e C.G.). Ils furent faits prisonniers sans avoir combattu, leur bâtiment n'ayant pas pu prendre la mer, car celle-ci n'était pas assez haute. Par contre le bâtiment anglais plus léger, avait pû prendre le large, mais avait refusé de laisser monter les marins français.

Je sais qu'ils ont été conduits dans un camp de prisonniers à St Lô au frontstag 131. Mon oncle y est décédé en 1940, et mon père s'en est évadé en 1941.
Pourriez-vous me donner le nom de leur bâtiment et celui du bâtiment anglais ?
j'ai toujours cru qu'il s'agissait du Primauguet, mais je vois qu'il a continué à servir la France, ce qui me parait en contradiction avec l'arrestation de l'équipage ?

Merci pour votre aide.

Bonjour,

Il pourrait s'agir du Sauterne, échoué à Veules-les-Roses à côté de Saint-Valéry-en-Caux, et qui avait récupéré l'équipage du patrouilleur auxiliaire Cérons, le 11 juin.

Avez vous plus de détails sur le lieu de la capture, la date ou le type de bâtiment ?

Cordialement

DH

Bonsoir,
Concernant le bâtiment, j'ai toujours entendu dire que mon oncle et mon père se trouvaient sur un porte avion, mais je confonds peut être, ce sont des souvenirs d'enfance. Je n'ai jamais entendu que deux noms : Jeanne d'Arc, lors de leur service militaire, et le Primauguet pour la seconde guerre, mais maintenant que je me suis un peu documentée sur le net, je comprends que c'est impossible, et que j'ai dû mal comprendre ?
Mais si mon père m'avait parlé du Sauterne, j'aurais retenu le nom.
Si non, pour la date de la capture, et le lieu, j'ai écrit à l'adresse que vous donnez sur votre site, pour avoir des précisions. Dès que je les aurais, je vous les communiquerai.
Merci beaucoup, et bonne soirée.

Dominique

Bon, d'après une autre source, le Sauternes s'est échappé et seul le Céron(s) est resté échoué, avec une partie de l'équipage capturé.

Pour le moment je n'ai pas trouvé d'autre récit du même type, qui ne devrait pas concerner un grand port, comme Cherbourg ou Le Havre.

Cordialement,

DH

Merci pour votre aide. Une question : auriez-vous entendu parler d'un bâtiment de guerre anglais qui aurait quitté un port Français après avoir refusé d'embarquer l'équipage du bâtiment français trop lourd pour prendre la mer ? mon père avait un très profond ressentiment, considérant que le décès de son frère avait, d'une cerrtaine façon, été provoqué par ce manque de solidarité entre alliés ?

Merci !

Bonjour,

Pour autant que je me souvienne, ce sont les marins de Cherbourg que l'on a enfermé à St Lo. Il me semble qu'il existait un arraisonneur-dragueur ou une vedette de patrouille du nom de Primauguet.
Je vais vérifier dans ma documentation pour confirmer.

Amicalement Pontus

Merci !

Bonjour,

Après vérification, il n'y a pas d'arraisonneur ou de vedette nommé Primauguet, c'est bien dommage...
Si votre père et votre oncle étaient au frontstalag St Lo, ils ont été capturés à Cherbourg ou à défaut dans le Cotentin entre le 17 et le 22 juin 1940.
Deux interrogations tout de même, la mésentente avec les Anglais qui ressemble plus à une annecdote de l'évacuation de Dunkerque, lors des opérations Cycle et d'Aerial (évacuation des port de la Manche et de l'Atlantique) les Anglais ont mis moins de mauvaise volonté à embarquer nos matelots.
Le manque d'eau pour prendre la mer m'intrigue aussi, cela n'aurait pu se produire à Cherbourg mais peut être d'un petit port proche.
Je connais trois navires de surface (mais il y en a certainement d'autres) qui n'ont pu quitter Cherbourg, pour des raisons techniques : le mouilleur de mines Ingénieur Reibel, la vedette Jeanne Pascal et le Cargo Dalila de l'UIM.

amicalement Pontus

A défaut de Cherbourg, peut-être Caen, voire Granville ? Les Britanniques ont rembarqué en catastrophe eux aussi, et il y a certainement eu des scènes - moins qu'à Dunkerque mais quand même - où des Français se sont vus refuser l'accès à des embarcations déjà surchargées...