13e RI

Bonjour,
Je viens vers vous dans la cadre d'une recherche portant sur mon grand-oncle, décédé le 1er janvier 1946 d'une tuberculose contractée pendant sa captivité, au stalag XII D (il travaillait dans des mines).
J'ai collecté pas mal de documents familiaux et administratifs mais malheureusement, la division des archives des victimes des conflits contemporains n'a pas été en mesure de retrouver les registres du XII D qui m'auraient indiqué le jour et le lieu où il a été fait prisonnier. Ces registres sont manquants.
J'ai prévu de contacter les services du CICR qui conservent peut-être des infos le concernant. Ces services sont actuellement fermés jusqu'au 25 mai.
Je sais cependant que mon grand-oncle a été mobilisé au sein du 13e RIM de Nevers (régiment mentionné sur toutes les pièces administratives le concernant y compris celles relatives à son décès), ce qui me renvoie, pour la campagne de France, à la 9e DIM de la VIIe armée (le 10 mai 1940).
J'ai lu les posts relevant de la 9e DIM sur le site et trouvé sur le net quelques informations sur les combats du Cateau et du Catillon. Si la 9e DIM est bien mentionnée (on évoque le 95e RIM de Bourges), ce n'est toutefois jamais le cas du 13e RIM. D'où ma question: puis-je néanmoins considérer que le 13e RIM fut toujours partie prenante des opérations de la 9e DIM (et donc qu'il fut aux côtés du 95e RIM au Cateau et au Catillon) pendant la première partie de la campagne de France ?
Je vous pose cette question car j'effectue - d'abord - ce travail documentaire pour le fils de mon grand-oncle. Né en juillet 1939, il n'a vu son père qu'un seule fois, à Bordeaux, à l'âge de 4 ou 5 ans, « livide comme un mort, très maigre ». Il ne sait pratiquement rien de son histoire pendant la dernière guerre mondiale. Vous imagiez bien l'émotion qui est la sienne au fil de nos discussions téléphoniques...
Avant de lui transmettre des informations (lettres de stalags échangés avec mon grand-père au III D/Berlin, courriers familiaux relatant l'exode de la famille, photos et autres docs qu'il n'a jamais vus (!), récits de captivité au XII D), j'aimerai m'entourer de précautions relatives à son régiment.
D'où ma question : l'un d'entre vous dispose t'il d'informations sur le 13e RIM ? Ou, à défaut, peut-il m'orienter vers des livres et autres docs qui pourraient m'éclairer ?
En vous remerciant pour votre aide.
Bien cordialement.
Christophe.

Mon grand-oncle : Robert Barreau, né le 27/01/1915 à Triguères (Loiret).
soldat, 13e RIM. Stalag XII D (mat. 4890). Rapatrié d'Allemagne le 13 mars 1942.

Bonjour,

Il n'y a pas de RIM dans l'armée française de 1940. Ce sont des RI. Le fait qu'il soit motorisés ne change rien à leur appellation officielle.

Pour les combats, le 13e RI n'a pas été séparé de la 9e DIM.

Le 18 au matin, il tient le canal de la Sambre à l'Oise de Ors (à peu près) à Vénerolles.

Le régiment est capturé le 20 mai.

Cordialement,
DH

Bonjour,

Pour préciser la réponse de Didier, l'appellation "RIM" n'existe pas en 1940, en revanche, il existe plusieurs types de RI, comme par exemple les RI type Nord-est (les plus nombreux) ou les RI type motorisé (ceux de la 9e DIM).

Ensuite, savoir où votre grand-oncle a été capturé est une question bien difficile à traiter, sans la moindre idée d'une zone géographique ou d'une date. Un Ri compte environ 3 000 hommes et différentes unités constitutives. Un soldat peut avoir été capturé isolément ou avec tout ou partie de son unité.

Je vous remercie pour ces précisions (et la remarque concernant le régiment).
Au gré de mes lectures, je pourrai dorénavant contextualiser ces journées des 18 et 20 mai.
Bien cordialement.
Christophe.

Nous sommes parfaitement d'accord pour la date et le lieu de sa capture. Pour mon grand-père, les docs du stalag III D et ceux du CICR furent, il y a quelques années, d'une grande utilité (Hautbourdin, 28 mai), confirmant ainsi son témoignage. Pour mon grand-oncle, il y a cette inconnue. Sauf à récupérer des infos venant de Suisse, nul ne saura jamais quand il a été fait prisonnier... ce qui n'enlève rien, par contre à l'histoire de son régiment.
Cordialement
Christophe Barreau