Général Guillemet

Bonjour

Ci après la fiche 39 45 mise à jour du général GUILLEMET

GUILLEMET Alfred Casimir Eugène
*Colonel artillerie coloniale active
*Général de brigade des troupes coloniales 1ere section (13/03/40)
Cote S.H.A.T : 13 Yd 1 087.
Né le 01/07/1884 à Paris (Seine)
Décédé le 20/03/1955 à Paris (Seine)
EP 05-07 Artillerie Coloniale.
GRADES :
Colonel artillerie coloniale (25/06/35)
Général de brigade des troupes coloniales 1ere section (13/03/40)
Général de division des troupes coloniales 1ere section (20/11/41)
Général de division des troupes coloniales 2eme section (01/07/43)
POSTES :
Affecté à l'inspection générale de l'artillerie du 01/10/38 au 05/09/39
Commandant de l'artillerie de la 5eme division d'infanterie nord-africaine du 05/09/39 au 22/06/40

Commandant du groupe de subdivisions de Bordeaux (Bordeaux, La Rochelle, Mont-de-Marsan, Pau et Tarbes du 22/06/40 au 03/07/40

Commandant de l'artillerie de la 18eme région du 03/07/40 au 11/07/40
En réserve de commandement à la 18eme région du 11/07/40 au 13/08/40

Commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique Orientale Française du 13/08/40 (effectif 13/11/40) au 05/11/42

Commandant en chef des Forces terrestres, aériennes et maritimes de Madagascar du 04/05/42 au 05/11/42

En captivité du 05/11/42 au ??/ ??/45

Captif des britanniques ???????

Contrairement au gouverneur de Madagascar de l'époque, il semblerait que le général GUILLEMET n'ai pas eu de déboires à la Libération suite à l'affaire de Madagascar ???? .

Quelques décorations

Légion d'honneur:

Chevalier (25/10/15), Officier (29/12/32), Commandeur (15/07/42 avec effet rétroactif au 30/06/42).

Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes.

Croix de Guerre 39-40 avec 3 palmes.

Médaille Interalliée de la Victoire.

Médaille Commémorative de la Grande Guerre.

Médaille Coloniale avec agrafe "A.E.F.".

Décoration Etrangère importante:

Tunisie: Officier du Nicham Iftikhar.

Cordialement
Crosnier

Sujet: Re: Général Guillemet Jeu 20 Oct 2022 - 12:36

Bonjour,

voici un portrait du Général Guillemet en novembre 1949

Pour répondre à la question suivante :

Crosnier a écrit:: Contrairement au gouverneur de Madagascar de l'époque, il semblerait que le général GUILLEMET n'ai pas eu de déboires à la Libération suite à l'affaire de Madagascar ???? .

Cordialement

Invité

Bonjour,

Pour compléter, je vous prie de trouver ci-dessous un extrait d’une biographie du général Guillemet :

Après avoir commandé le groupe de subdivisions de Bordeaux puis l'artillerie de la 18e région, le général Guillemet est placé en réserve de commandement le 11 juillet 1940, puis désigné, le 13 août, pour être commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique orientale française. Il rejoint son poste à Tananarive le 13 novembre après un voyage à bord de l’hydravion Ville de Saint-Pierre. Très apprécié du gouverneur général Cayla, il est promu général de division le 20 novembre 1941.

Le 5 janvier 1942, il est placé dans la position de congé d’activité, mais le 27 février 1942, son remplacement s’avérant difficile, cette décision est annulée et il est maintenu à son poste. Le 5 mai suivant, il est nommé commandant en chef des forces terrestres, aériennes et maritimes de Madagascar. Lors du débarquement des Britanniques à Diego-Suarez le 5 mai 1942, il ne peut pas faire grand-chose, faute de moyens ; sa réaction se limite à quelques patrouilles aériennes qui se heurtent à des forces nettement supérieures. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le 30 juin 1942.

Loin de se rendre quand les Britanniques donnent l'assaut sur le reste de l'île le 10 septembre 1942, enclenchant un mouvement de tenaille sur Tananarive, il mène un combat de guérilla tout en battant en retraite sur toute la longueur de l'île, pendant une campagne qui dure 56 jours. Le 19 octobre 1942, M. Anet, gouverneur général de Madagascar télégraphie encore que « les opérations de Madagascar ont souligné à nouveau ses qualités de discipline et de loyalisme. » Le 9 novembre 1942, il est cité à l’ordre de la Nation par le maréchal Pétain : « Ayant reçu la haute mission de lutter sans espoir de vaincre, disposant de moyens infimes eu égard à ceux que l’adversaire lui opposait, a été le digne chef d’une poignée de héros qu’il a soutenus de son exemple au cours d’une magnifique résistance de près de deux mois. »

Fait prisonnier le 5 novembre 1942 à Ambalavao, il est emmené en captivité au camp 356, à Eldoret, au Kenya. Le 8 septembre 1943, il est placé dans la section de réserve à compter du 1er juillet 1943. Le 24 décembre 1943, il est admis au bénéfice de la loi de dégagement des cadres à compter du 1er janvier 1943.

Libéré par les Anglais au début de 1944, il s’installe à Casablanca où il fait l’objet d’une inculpation devant le tribunal d’Alger pour « destruction de matériel de guerre et d’approvisionnement en temps de guerre », à Madagascar. Rentré en France après la libération, il s’installe à Paris où il est jugé le 5 novembre 1949 par le tribunal militaire permanent et reconnu non coupable de ces chefs d’accusation.

Cordialement.

A