Saint Valéry en Caux juin 1940

Bonjour,
Je viens d'apprendre que 1184 soldats français avaient pu etre évacué de Saint Valéry en Caux ou plutot de Veules les Roses du 11 au 13/06/40.
S'agit-il des hommes du colonel De Reboul qui défendaient le secteur.
Est-ce que ces hommes ont été évacués vers l'Angleterre ?
Je remercie d'avance toute personne qui pourra m'éclairer.

D'après RG Nobécourt, Les soldats de 40 dans la première bataille de Normandie, on compte :

- 500 à 600 hommes du 3ème dragons
- restes de 2 pelotons du 5ème cuirs
- restes de l'escadron Boutet du 12ème Chasseurs
- une quarantaine d'hommes du GRDI 23
- groupe Kervandoué du 73ème RA
- quelques dizaines d'hommes du 67ème BCA

plus des isolés des 81ème et 92ème RI

L'essentiel des hommes a été embarqué le 12 début de matinée sur des bâtiments Français : Sauternes, Jeune Hélène, Lucien Gougy, Oranaise et a été débarqué le 13 à Cherbourg.

Quelques uns ont été embarqués sur au moins 1 bâtiment anglais et débarqués à Southampton

Une partie des défenseurs de Veules a été capturée dont le lieutenant-colonel (?) de Reboul. Comportait des éléments des 12 et 18ème chasseurs, 5ème cuirs, 73ème RA...

J'ajoute qu'un caboteur français, le Granville, est coulé devant cette ville par l'artillerie allemande dans le cadre de l'opération d'évacuation justement.

Bonjour,
C'est ausi le cas du patrouilleur auxiliaire Céron, ex-cargo de la compagnie Worms.
Amicalement Pontus

C'est ma foi vrai, je l'avais oublié celui-là, merci ! Il est coulé le 11 juin, a priori plutôt dans un rôle de transport que de patrouilleur (P.21).

dhouliez a écrit:

D'après RG Nobécourt, Les soldats de 40 dans la première bataille de Normandie, on compte :

- 500 à 600 hommes du 3ème dragons
- restes de 2 pelotons du 5ème cuirs
- restes de l'escadron Boutet du 12ème Chasseurs
- une quarantaine d'hommes du GRDI 23
- groupe Kervandoué du 73ème RA
- quelques dizaines d'hommes du 67ème BCA

plus des isolés des 81ème et 92ème RI

L'essentiel des hommes a été embarqué le 12 début de matinée sur des bâtiments Français : Sauternes, Jeune Hélène, Lucien Gougy, Oranaise et a été débarqué le 13 à Cherbourg.

Quelques uns ont été embarqués sur au moins 1 bâtiment anglais et débarqués à Southampton

Une partie des défenseurs de Veules a été capturée dont le lieutenant-colonel (?) de Reboul. Comportait des éléments des 12 et 18ème chasseurs, 5ème cuirs, 73ème RA...

Bonjour,

D'après les JMO du 3e Régiment de Dragons Portés il reste encore debout à St-Valéry-En-Caux moins de 50 Dragons avec 4 officiers (dont 2 blessés) et environ une centaine de chasseurs du 18e Régiment...

Rappelons que le 3e RDP comptait environ 1500 hommes au 1er décembre 1939 (date de sa création) et à peine 150 le 12 juin 1940...

Sources : JMO du 3e RDP - 23 mai au 12 juin 1940

Pontus a écrit:

Bonjour,
C'est ausi le cas du patrouilleur auxiliaire Céron, ex-cargo de la compagnie Worms.
Amicalement Pontus

Bonsoir,

le patrouilleur Cérons c'est échoué. Il est tiré à bout portant par des 88 allemands. Il mettra hors service deux pièces ennemies avant de succomber à l'explosion de ses grenades anti-sous-marine.

Cordialement

Louis Capdeboscq a écrit:

J'ajoute qu'un caboteur français, le Granville, est coulé devant cette ville par l'artillerie allemande dans le cadre de l'opération d'évacuation justement.

Bonsoir,

le 13 juin, ignorant la chutte de Saint-Valéry, le cargo armé le Granville se fait assommer par l'artillerie allemandes qui le laissent approcher à 700 mètres avant d'ouvrir le feu sur lui.

Cordialement

Bonsoir,

La résistance de Saint-Valéry permis l'évacuation du Havre qui ne fut contrariée que par la Luftwaffe. Elle a permis le remorquage de quelques chasseurs en construction à Fécamp et dans les chantiers de la basse Seine, ainsi que le sous-marin La-Créole, lancé le 8 juin au Havre. Par contre les bombes de la Luftwaffe détruisirent une demi-douzaine de transports dont la Niobé qui était pleine encore des munitions chargées pour Dunkerque. Son explosion provoqua la mort de plus de 800 marins, soldats, ouvriers, femmes et enfants. il n'y eu que 11 rescapés.

Rommel y annoncera quand même 46 000 prisonniers.

Cordialement

Bonjour à tous,

Le compte n'est pas bon!
1184 h évacués a Saint Valéry en Caux?
D'après GUF tome 3 :
- 2e DLC 500 à 600 h sont évacués sur Bayonne (confirmé par Lee Sharp)
- 31e DIA 39 off 63 s-off et 631 h des soutients sont évacués sur la 16e RM le 21/06.
- 40 DIA forme 3 Cie de F.V. sont évacués sur Bayonne le 21/06/40 (confirmé par Lee Sharp)
Soit 1600 à 1800 hommes.
Il y a une erreur quelques part!

Cordialement

Armel GRIGNON

Bonsoir,

Voici un écrit, de décembre 1940 de André-Paul ANTOINE, sur le combat de Saint-Valéry-en-Caux :

entrée en ligne sur la Somme pour réduction de la tête de pont d'Abbeville, la 2ème Division Légère de Cavalerie a pris part à plusieurs attaques meurtrières. nos cavaliers, au prix de fortes pertes, ont réussi à prendre pied dans les faubourgs de la ville et se maintiennent dans ses environs immédiats.
Le 5 juin, c'est la seconde offensive allemande. Submergé sous la masse du choc ennemi, le front français craque et fléchit. C'est la retraite. Le 9 juin l'ennemi est à Rouen. La 2ème DCL qui se trouve très au nord de la Seine, se dirige vers le havre pour franchir le fleuve.
Mais en route la nouvelle arrive que l'ennemi l'y a précédé. Il occupe Bellecombre, Tôtes, Yerville. Toutes les troupes françaises qui se trouvent encore au nord du fleuve sont cernées. La division anglaise, l'unique force britannique encore en ligne, tente de se frayer un passage à Cany-Barville. elle est repoussée. Il faut faire face en même temps au nord, au sud et à l'est. L'ennemi arrive dans toutes les directions.
Il reste un espoir de salut : embarquer les troupes à Saint-Valéry-en-Caux. L'opération va être tentée. La 2ème Division Légère de Cavalerie, commandée par le Général BERNIQUET est désignée pour protéger l'opération en défendant les crètes en avant de la petite ville. La consigne est simple : mourir sur place. sans hésiter la 2ème Division de Cavalerie Légère s'y prépare. Nous sommes le 10 juin au soir.
toute la nuit du 10 et la matinée du 11 sont employées à fortifier la position. la Division occupe la dernière ligne de hauteurs en avant de la ville. Cette ligne protège le rivage. Si l'ennemi la franchit il tirera à vue sur les navires qui embarquent les troupes. Il tiendra sous son feu toute la côte et l'embarquement deviendra impossible. installée un peu en arrière de la crète la 2ème Division Légère de cavalerie qui compte plus que 500 hommes attend l'ennemi pour livrer son dernier combat. Mitrailleuses, fusil-mitrailleurs et quelques canons de 25 rescapés de la retraite, c'est tout ce dont dispose le général BERNIQUET pour arrêter l'ennemi.
En fin de matinée, l'aviation allemandes, profitant du ciel magnifiquement pur, bombarde Saint-Valéry et mitraille les cavaliers, qui reçoivent sans broncher l'averse de projectiles. A 15h00 l'infanterie ennemie apparaît. Le contact est pris.
Immédiatement l'artillerie allemande ouvre sur les faibles position françaises un feu d'enfer. utilisant chaque pierre, chaque haie, l'infanterie progresse en tiraillant. Les cavaliers français ouvrent un feu aussi nourri que possible. peu à peu la pression ennemie s'accentue. Avec une précision mathématique, le fourmillement de l'infanterie adverse gagne du terrain. Après une heure de combat, des éléments ennemis atteignent la crête. ils y installent aussitôt des mitrailleuses qui balaient à présent toutle terrain. La situation semble désespérée. Il est 15h30.
Le Général BERNIQUETdécide de contre-attaquer. Il faut à tout prix rejeter l'ennemi de la crête. Appuyés par leurs derniers obus, Cuirassiers et Dragons se lancent en avant, atteignent la crête, arrivent au corps à corps. Surpris par ce sursaut désespéré, l'ennemi lâche prise et repasse la cr^te, laissant aux mains des dragons ses mitrailleuses. Il est 16h00.
Mais le succès a couté cher. Le Général BERNIQUET a été mortellement blessé. L'effectif de la division est à présent réduit à quelques hommes.
A 18h00, l'ennemi qui veut en finir, lance une attaque en masse. Utilisant les munitions des blessés et des morts, les cavaliers de la 2ème Division résistent. Les mitrailleuses tirent leurs dernières bandes. L'ennemi est repoussé.
Complètement encerclés, sans ravitaillement, sans vivres, sans aucun espoir de se dégager, les survivants de la 2ème Division Légère tiendront encore toute la nuit. Ils ne seront pris qu'au milieu de la matinée le lendemain, quand ils auront épuisé toute les possibilités de défense.
A 10h00, les troupes allemandes entrent dans Saint-Valéry-en-Caux. Les troupes françaises sont embarquées depuis la veille. Le sacrifice de la 2ème Division de Cavalerie n'a pas été consenti en vain.

Cordialement

Ce récit me serre le coeur

Bonjour,

Je cherche des renseignements sur l'opération menée par le Granville le 12-13 juin 1940 à St Valéry en Caux (équipage, commandement, ...). Il aurait appareillé de Brest le 11 ou 12 juin.
Merci.

Bonjour
Mon pere a été fait prisonnier le 30 juin 1940 a Saint Valery en Caux avec le 22eme RIC . Avez vous des documents ou des liens pour ce regiment dans cette bataille
Merci par avance
Cordialement Gerard

Bonsoir,

Cela m'intéresse également pour l'escadron Boutet du 12e chasseurs...
Merci et cordialement, Hervé.

gerard974 a écrit:

Bonjour
Mon pere a été fait prisonnier le 30 juin 1940 a Saint Valery en Caux avec le 22eme RIC . Avez vous des documents ou des liens pour ce regiment dans cette bataille
Merci par avance
Cordialement Gerard

Bonjour
Personne pour un petit renseignement ou un debut de piste ??
Cordialement Gerard

bonjour
Je vois qu'il n'y a pas grand monde qui a de l'interet pour ce regiment le 22eme RIC.
Tant pis pour moi je vais chercher d'une autre maniere
Gerard

Le problème n'est pas d'avoir de l'intérêt, c'est d'avoir des renseignements à fournir, et accessoirement du temps pour les retrouver !

Deux pistes :
"Les soldats de 40 dans la première bataille de Normandie" (RG Nobécourt)
Le récent ouvrage de Paul Gaujac sur les troupes coloniales.

le premier est certainement le plus fourni, et on y trouve un index des noms (de famille, de régiments, de lieux) qui facilite ce type de recherche.

Cdt,

DH

Bonjour
Merci bien d'avoir pris deux minutes pour repondre
Cordialement Gerard

agrignon a écrit:

Bonjour à tous,

Le compte n'est pas bon!
1184 h évacués a Saint Valéry en Caux?
D'après GUF tome 3 :
- 2e DLC 500 à 600 h sont évacués sur Bayonne (confirmé par Lee Sharp)
- 31e DIA 39 off 63 s-off et 631 h des soutients sont évacués sur la 16e RM le 21/06.
- 40 DIA forme 3 Cie de F.V. sont évacués sur Bayonne le 21/06/40 (confirmé par Lee Sharp)
Soit 1600 à 1800 hommes.
Il y a une erreur quelques part!

Cordialement

Armel GRIGNON

Bonjour
Le compte peut être bon si l'on considère que les TC (Trains de Combat des DI) à peu près motorisés, ont été évacués immédiatement après les combats de la Somme (5, 6, 7 et 8 juin) selon les itinéraires directs initialement prévus vers le sud et ont pu passer la Seine aux Andelys et rejoindre l'arrière sans faire le détour par St-Valéry. C'est la percée des 5ème, 7ème Panzers et 21ème IDMot qui atteignent Rouen le 9 et bifurquent vers Fécamp, qui va couper la route aux troupes retraitant à pied (31éme, 40ème et restes 5ème DIC) et aux DLC assurant la couverture et les obliger ainsi à obliquer à l'ouest vers la mer, pris dans une nasse.
La séparation de ces TC de leurs unités organiques peut expliquer le manque de munitions dont souffriront les combattants lors de cette retraite.
Les éléments de ces TC, regroupés au sud de la Seine puis de la Loire, s'ajoutent à ceux évacués de St-Valéry vers Cherbourg pour établir le total administratif à la date de l'armistice.
Bonne journée.

gerard974 a écrit:

Bonjour
Mon pere a été fait prisonnier le 30 juin 1940 a Saint Valery en Caux avec le 22eme RIC . Avez vous des documents ou des liens pour ce regiment dans cette bataille
Merci par avance
Cordialement Gerard

Bonjour
Le 30 juin, c'est un peu tard: l'armistice était en vigueur depuis le 25, et les combats à St-Valéry ont cessé le 12. Si la date est exacte, on ne peut que supposer que votre père avait réussi à se cacher dans la région entre le 12 et le 30 juin. Blessé?

Sans avoir de nom, il est très difficile de vous aider. Ce que l'on extrait du livre de Nobécourt est que le 22ème RIC est cité treize fois entre la Somme et St-Valéry, qu'il a assuré une belle défense à Manneville Es Plains (entre St-Valéry et Veules les Roses) et qu'il lui restait 13 officiers et 250 sous-officiers et hommes lors de sa capture (12/06).
Quant aux Journaux de Marche et d'Opérations, il est peu probable qu'ils soient riches d'enseignements à ce sujet à ces dates: les responsables de leur tenue à jour avaient d'autres soucis que de gratter du papier chaque soir, quand ils n'étaient pas morts.

Avez-vous d'autres éléments personnels ou familiaux?
Cordialement

Hervé Toulotte a écrit:

Bonsoir,

Cela m'intéresse également pour l'escadron Boutet du 12e chasseurs...
Merci et cordialement, Hervé.

bonsoir
Suite à d'autres messages perso, j'ai compris que vous ne disposiez pas du livre clé à ce sujet.
Dans celui-ci, le nom de 'Boutet' (CNE) n'apparait que lors de l'embarquement. Par contre, le 12 RCCh est cité neuf fois, ce qui permettra de reconstituer grossièrement son itinéraire, travail que de toute façon j'avais l'intention de faire. Monument commémoratif au Château d'Ermenouville, 10 Km sud de St-Valéry.
Gardons le contact, je vous tiens au courant.
Cordialement

avz94 a écrit:

Bonsoir,

La résistance de Saint-Valéry permis l'évacuation du Havre qui ne fut contrariée que par la Luftwaffe. Elle a permis le remorquage de quelques chasseurs en construction à Fécamp et dans les chantiers de la basse Seine, ainsi que le sous-marin La-Créole, lancé le 8 juin au Havre. Par contre les bombes de la Luftwaffe détruisirent une demi-douzaine de transports dont la Niobé qui était pleine encore des munitions chargées pour Dunkerque. Son explosion provoqua la mort de plus de 800 marins, soldats, ouvriers, femmes et enfants. il n'y eu que 11 rescapés.

Rommel y annoncera quand même 46 000 prisonniers.

Cordialement

Bonsoir.

Semble peu compatible avec les dates:

- l'ordre municipal d'évacuer le Havre a été donné le 8 juin, alors que personne ne savait encore que la poche se refermerait à St-Valéry.
- la résistance de Fécamp a cessé le 11 juin, et a retardé de 24 heures les opérations allemandes à St-Valéry.
- les premières troupes alliées à arriver à St-Valéry (51 HD) ne s'y sont installées que le 9 juin au soir, car la route vers le Havre leur était déjà coupée. L'arrivée des troupes françaises dans la zone de St-Valéry n'a eu lieu qu'à partir du 10 le soir également, pour les plus proches.
- les combats à St-Valéry et dans la zone n'ont commencé que le 10 au soir et se sont terminés le 12 au soir, à peu près à l'heure où la brigade von Senger entrait dans Le Havre.
- la brigade autonome von Senger était au Havre le 12 au soir, après avoir atteint Rouen le 9, Yvetot le 10 et Lillebonne le 11 dans la foulée des Panzers et à leur rythme, sans se soucier de St-Valéry qui était l'objectif d'autres unités.

Ce qui a pu retarder l'arrivée des Allemands au Havre n'est pas la résistance à St-Valéry, mais l'ensemble des combats retardateurs livrés entre la Somme et la Seine par les unités en retraite. Les Allemands avaient pour objectif Le Havre pour le 9 juin: ils sont arrivés dans la banlieue à Rouen dans la nuit du 8 au 9.

agrignon a écrit:

Bonjour à tous,

Le compte n'est pas bon!
1184 h évacués a Saint Valéry en Caux?
D'après GUF tome 3 :
- 2e DLC 500 à 600 h sont évacués sur Bayonne (confirmé par Lee Sharp)
- 31e DIA 39 off 63 s-off et 631 h des soutients sont évacués sur la 16e RM le 21/06.
- 40 DIA forme 3 Cie de F.V. sont évacués sur Bayonne le 21/06/40 (confirmé par Lee Sharp)
Soit 1600 à 1800 hommes.
Il y a une erreur quelques part!

Cordialement

Armel GRIGNON

Bonsoir encore.
Après vérification, il apparait que les éléments lourds des DLC ont également passé la Seine sur des bacs entre Rouen et le Havre. Ce qui représente plusieurs centaines d'hommes.
D'autre part, de nombreux isolés (plusieurs centaines sur les 45000 hommes partant de la Somme, individuels ou en groupe) ont pu passer la Seine sur des moyens de fortune, certains ayant été démobilisés début juillet à Montpellier.
Cordialement

Bernard Dodane a écrit:

gerard974 a écrit:

Bonjour
Mon pere a été fait prisonnier le 30 juin 1940 a Saint Valery en Caux avec le 22eme RIC . Avez vous des documents ou des liens pour ce regiment dans cette bataille
Merci par avance
Cordialement Gerard

Bonjour
Le 30 juin, c'est un peu tard: l'armistice était en vigueur depuis le 25, et les combats à St-Valéry ont cessé le 12. Si la date est exacte, on ne peut que supposer que votre père avait réussi à se cacher dans la région entre le 12 et le 30 juin. Blessé?

Sans avoir de nom, il est très difficile de vous aider. Ce que l'on extrait du livre de Nobécourt est que le 22ème RIC est cité treize fois entre la Somme et St-Valéry, qu'il a assuré une belle défense à Manneville Es Plains (entre St-Valéry et Veules les Roses) et qu'il lui restait 13 officiers et 250 sous-officiers et hommes lors de sa capture (12/06).
Quant aux Journaux de Marche et d'Opérations, il est peu probable qu'ils soient riches d'enseignements à ce sujet à ces dates: les responsables de leur tenue à jour avaient d'autres soucis que de gratter du papier chaque soir, quand ils n'étaient pas morts.

Avez-vous d'autres éléments personnels ou familiaux?
Cordialement

Bonjour
Desolé pour le retard ,mais j'ai eu quelques problemes qui m'ont empeché de continuer .Ce n'est pas le 30 mais le 12 que mon pere a été fait prisonnier ,et je viens de commander le livre de M. Nobecourt
tout les elements que je possede sont personnels sur sa carriere. Si vous etes interessé delagegerard(AT)hotmail.com
cordialement Gerard