Capitaine Sauvage de Brantés François (3e D.L.M.)

Bonjour,

voici une photo du Capitaine Sauvage (Comte) de Brantés François Marie Joseph Abel Henri sortie dans la presse (Adam) en novembre 1929, alors qu'il était Lieutenant au 11ème régiment de Cuirassiers. Né le 24-12-1899 à Paris, décédé le 08-05-1944 à Melk. Officier de Cavalerie origine Saint-Cyr; Sous-Lieutenant le 01-09-1920, Lieutenant le 01-09-1922, Capitaine le 25-12-1932, Chef d'Escadron le 25-12-1940. Passe au 23ème Régiment de Spahis Marocains (1922 - 1925), puis au 11ème Régiment de Cuirassiers (1926 - 1929), puis à l’École Supérieur de Guerre (1930 - 1931), à l'état-major de l'Armée (1932 - 1934), puis au 3ème groupe d'Autos-Mitrailleuses (1935), puis de nouveau à l'état-major de l'Armée (2ème Bureau) (1936). On trouve un Capitaine Sauvage de Brantés Attaché Militaire Adjoint à Londres en janvier 1939 s'agit-il du même officier ? Le 21-06-1940 il est affecté à la 3ème D.L.M.



25-01-1936




Cordialement

Bonjour,
C'est bien celui qui a été adjoint à l'attaché militaire à Londres.
Pour la suite de sa carrière, voici un extrait de la biographie disponible sur le site non-officiel de l'Ecole supérieure de guerre (avec l'autorisation de l'auteur): 
"Le 12 décembre 1937, il est désigné comme adjoint au général Lelong, attaché militaire auprès de l’ambassade de France à Londres.
Après la mobilisation, il assume à la fois les fonctions d’officier d’état-major à la mission militaire française, la liaison au War Office où un bureau lui a été installé, la traduction des discussions du comité d’études interallié. En 1940, il est la cheville ouvrière, du côté français, de la préparation de l’opération de Norvège, au cours des nombreuses, longues et difficiles réunions tenues au War Office.
Rentré en France le 15 juin 1940, il est affecté dans un état-major de région rapidement capturé par l’ennemi - son dossier ne dit pas lequel ; évadé aussitôt, il rejoint les lignes françaises où il est affecté à la 3e division légère mécanique.
Le 28 juin 1940, il est cité à l’ordre du corps de cavalerie : « Faisant partie d’un état-major régional qui a été occupé par l’ennemi – s’est échappé individuellement – a regagné et dans des conditions difficiles les troupes engagées – mis subitement à la tête d’un état-major d’une division légère mécanique de cavalerie, y a montré de suite dans un calme imperturbable des qualités d’ordre et de commandement qui en font un chef de premier plan. »
Le 12 août 1940, il est mis à la disposition du général commandant la 9e région ; affecté au 2e bureau de son état-major, il est chargé des questions relatives aux rapports avec les autorités allemandes. Le 12 novembre, il rejoint l’état-major du 2e groupe de divisions militaires où il remplit les fonctions de chef d’état-major du commandement de la cavalerie à Royat. Il est promu au grade de chef d'escadrons le 25 novembre 1940.
Le 5 mai 1941, il est nommé attaché militaire de France près la légation du Portugal. Ayant cessé ses fonctions le 23 septembre 1942, il arrive au 2e bureau de l’état-major de l’armée, à Vichy, le 2 octobre. Affecté au 2e régiment de hussards à Tarbes le 7 octobre 1942, il prend le commandement du 2e groupe d’escadrons qu’il n’exerce que quelques jours. Envoyé en permission renouvelable de trente jours le 28 novembre 1942, à la dissolution de l’armée d’armistice, il est mis en congé d’armistice le 1er mars 1943 ; il se retire alors à Authon. Le 15 novembre 1943, il est placé dans la position dite de non-disponibilité.
Entré dans la résistance comme membre de l’Organisation de résistance de l’armée le 3 septembre 1943, il devient chef du service des renseignements et du 2e bureau de l’état-major du délégué régional de la région 5. Arrêté par les Allemands sur dénonciation le 21 janvier 1944, il est incarcéré à Fresnes ; malgré les sévices graves dont il est l’objet, il ne révèle rien de son organisation. Il fait partie du convoi du 6 avril 1944 qui quitte Compiègne à destination de Mauthausen.
Le lieutenant-colonel (à titre posthume) Sauvage de Brantès est décédé des suites de mauvais traitements le 8 mai 1944 au camp de Melk, commando de Mauthausen (Autriche).
Il est fait officier de la Légion d’honneur et cité à titre posthume à l’ordre de l’armée : Officier supérieur animé du plus vif esprit patriotique et d’une grande élévation moral. Chef du 2e bureau de la 5e région de l’ORA a mis en place fin 1943 un système complexe ayant pour but la surveillance et la destruction des convois militaires allemands sur la ligne Paris-Châteauroux. Ne s’est pas laissé détourner de sa mission par les arrestations intervenues à Orléans et Vierzon. Victime à son tour d’une dénonciation d’agent provocateur a été arrêté, durement maltraité à la prison de Fresnes puis déporté en Allemagne.
Cordialement.
A

Bonsoir Alexandre,

merci pour les informations.

Cordialement