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| Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) | |
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avz94 Membre ATF40
Nombre de messages : 10685 Age : 63 Localisation : PARIS Date d'inscription : 30/09/2007
| Sujet: Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) Mer 21 Fév 2024 - 0:35 | |
| Bonsoir, voici une photo du Lieutenant Féret Alexandre Hubert Jacques Charles sorties dans la presse (Le Sport Universel Illustré) en avril 1935, alors qu'il était au 9ème Régiment de Spahis Algériens. Officier de Cavalerie né le 03-12-1906 à Bayonne, décédé le 14-05-1940 à vendresse. Sous-Lieutenant le 01-10-1927, Lieutenant le 01-10-1929, Capitaine ?-?-1938. Passe au 3ème Régiment de Hussards (1928), puis au 9ème Régiment de Spahis Algériens (1929 - 1936). En 1939-1940, il est au 2ème Régiment de Spahis Algériens. Cordialement |
| | | Thierry Moné Général d'Armée
Nombre de messages : 6494 Age : 71 Localisation : Irlande Date d'inscription : 05/04/2009
| Sujet: Re: Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) Mer 21 Fév 2024 - 8:52 | |
| Bonjour Alain, Une bien intéressante photographie que je ne connaissais pas ! Cordialement, |
| | | Thierry Moné Général d'Armée
Nombre de messages : 6494 Age : 71 Localisation : Irlande Date d'inscription : 05/04/2009
| Sujet: Re: Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) Mer 21 Fév 2024 - 9:12 | |
| Le capitaine Alexandre Féret commandait le 3 e Escadron des Spahis du 2e Algériens quand il a été tué lors des combats de Vendresse. Il était marié et sans enfants. Extrait de ma thèse de doctorat sur La Horgne : "Sans doute du fait de leur intérêt commun très marqué pour le cheval et les courses, le capitaine Hubert Féret et le vétérinaire-capitaine Marcel Barthès étaient très amis. Le 28 août 1940, le vétérinaire-capitaine Barthès, alors interné à Triengen en Suisse, composa ce long poème qu’il dédicaça à son ami tombé au feu le 14 mai 1940 à Vendresse. Initialement intitulé « La France parle ! » et contenant quelques allusions peu amènes relatives à l’attitude de « certains », ce long poème fut amendé par son auteur et c’est donc la version finale qui figure ci-après. Ralliement (« La France parle ! ») A mon Ami, le capitaine FéretMort au champ d’honneur, Le 13 mai 1940.M. B… Pourquoi donc morts pour rien ? Pourquoi France finie ?Ne prononce jamais ces paroles d’impie,Car tu n’as pas compris et je vais te prouverQue ton sot désespoir est le plus grand danger.Depuis mille ans, la France était fière et sereine,Solidement bâtie sur ses rocs et ses plaines.Ses rois, ses empereurs et ses républicainsL’avaient unifiée, agrandie de leurs mains,Car, tous, ils l’aimaient tant, qu’ils la voulaient plus belleEt qu’ils lassaient souvent un sort vraiment rebelleAfin que la Patrie, leur mère, Dieu l'aidant,Joue toujours dans le monde, un rôle triomphant.La France, par ses fils toujours rendue plus forte,Du concert des nations dirigeait la cohorte.Ses savants, ses penseurs, légistes, générauxNe donnaient que des enseignements mondiaux.Mais tant de gloire, à tant de splendeur ajoutée,Provoquait, bien souvent, une envie forcenéeChez des voisins jaloux, méchants ou affamésQui se disaient félons : maintenant ou jamais.Les fils de France, alors, couraient prendre leurs armesLe sang coulait à flots ; que de deuils, que de larmes.Mais la Patrie sauvée, presque vide de sang,Reprenait son chemin d’un rythme aussi puissant.Et si, par grand malheur, l'armée était défaite,C’était une occasion de faire place netteEt de recommencer plus vigoureusement.Car on aimait sa terre, on faisait des enfants.Ceux-là, trente ans plus tard, avaient la grande chanceDe laver cet affront et de venger leur France.Chacun aimait son Dieu, sa Patrie, ses amis,Et les Français avaient toujours commun avis.Mais vint la zizanie ; et son esprit rebelleFit naître, entre Français, l’envie la plus mortelle.Les Fils de France alors furent bien moins unisEt, bientôt, l’ennemi se ruait sur Paris.Quinze cent mille morts payèrent cette guerre— Cette guerre que tous appelaient la dernière... —La Victoire, une fois de plus, vola vers nous...Nous en usâmes mal, nos espoirs furent fous,Et la France toujours plus grande et libérale,Laissa se gangréner l’unité nationale.Bientôt de toutes parts, nous vinrent des proscrits :Des savants, des aigris, des saints et des bandits ;Bons ou mauvais, tarés, géniaux, en cohorte,Aux bannis de partout, nous ouvrions notre porte.Et la France au grand cœur, en sus de ses enfants,Nourrissait ceux d’autrui fort copieusement...Alors, chacun se prit de l’amour du négoce,Et ce fut le veau d’or, la partouze, la noce.Chacun politiqua puis choisit son parti ;Le bistrot devint roi, l’on but, l’on se vendit.Trafics et concussions, pots-de-vin et chantage,Tout réuni venait accélérer l’orage...Scandale, escroqueries, louches tripots, procès,Le pus s’accumulait lentement dans l’abcès...Ce fut le Six Février, Place de la Concorde,Que, du violon français, cassa la bonne corde.La France tressaillit... et, déjà, les StukasFaisaient leur plein d’essence et ne lésinaient pas.Et, tout à coup, ce fut l’effroyable tuerie,L’exode, la ruée et la France meurtrie...Submergés, bousculés, surpris et mal armésLuttant à cinq contre un, que pouvaient les Français ?...Ils ont sauvé l’honneur ceux qui, sur notre terre,Ont répandu leur sang pour défendre leur Mère.Et la France a compris, voyant tomber ses fils,Que les temps de facilités sont bien finis.D’autres fils sont restés, d’autres naîtront, fidèles.Elle compte sur eux, et tous seront fiers d’elle.Vous êtes de ceux-là. N’écoutez pas le glas.Mille ans d’histoire, en quelques jours, ne sombrent pasIl revivra bientôt le temps de l’épopée.Gardez-vous bien surtout que rouille votre épée.Pour l’instant, aimez-vous, travaillez en silence,Egaux dans le devoir, frères dans l’espérance.Tuez le ver rongeur de la désunion.Faites tous ralliement autour de la nation.De la gloire d’antan conservez l’étincelleCar si le feu, demain, jaillit, ce sera d’elle.Guidés par nos grands morts, servons avec orgueilNotre France, plus belle en ses voiles de deuil.Tous unis, nous verrons, le grand jour des revanches.Sur des lauriers poudreux, verdir de jeunes branches. Triengen (Suisse)." |
| | | Claude Girod Général de Brigade
Nombre de messages : 2855 Age : 73 Localisation : Jura Date d'inscription : 20/06/2010
| Sujet: Re: Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) Mer 21 Fév 2024 - 9:15 | |
| Bonjour à tous ! Sur ce cliché, cet officier devait sans doute participer à une épreuve hippique (saut d'obstacles ? cross ? concours complet ? ...) à voir le pied très enfoncé dans l'étrier. Bien cordialement !
PS : avec la publication concomitante de Thierry, cette observation "tombe un peu à l'eau" ... |
| | | avz94 Membre ATF40
Nombre de messages : 10685 Age : 63 Localisation : PARIS Date d'inscription : 30/09/2007
| Sujet: Re: Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) Mer 21 Fév 2024 - 11:50 | |
| Bonjour Thierry, merci pour le complément d'information. Bonjour claude, pour être plus exact sur l'épreuve hippique : Cordialement |
| | | Thierry Moné Général d'Armée
Nombre de messages : 6494 Age : 71 Localisation : Irlande Date d'inscription : 05/04/2009
| Sujet: Re: Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) Mer 21 Fév 2024 - 13:39 | |
| Le texte du journaliste est un poil bancal (normal pour un sabre de cavalerie Mle 1822 mod 86 !) : j'ai cru, l'espace d'un instant que le lieutenant Féret montait le commandant Bossut... de l'Artillerie Spéciale, mais quand même ! Cordialement, |
| | | Claude Girod Général de Brigade
Nombre de messages : 2855 Age : 73 Localisation : Jura Date d'inscription : 20/06/2010
| Sujet: Re: Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) Mer 21 Fév 2024 - 14:31 | |
| Hmpf ! Effectivement, la lecture du texte surprend un peu ... Mécène, hongre, alezan, 8 ans ... est l'objet de beaucoup de termes mis en apposition ... Et l'honneur des deux officiers est sauf . Le style du journaliste est grammaticalement correct mais prête à contusion Bien cordialement ! |
| | | dhouliez Admin
Nombre de messages : 9113 Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) Mer 21 Fév 2024 - 20:17 | |
| Bonsoir, Le prix Commandant Louis Bossut a été créé au plus tard en 1921 pour honorer la mémoire d'un grand cavalier de concours d'avant la guerre. C'est une course de steeple réservée aux militaires, sur l'hippodrome d'Auteuil, courue au mois de Mars. Pour ceux qui ne sont pas habitués, "par Sans-le-sou et Vériné" indique les origines du cheval : le père s'appelait Sans-le-sou et la mère Vériné... Il ne faut pas trop se plaindre de la rédaction, parce que généralement, il n'est pas écrit "appartenant à untel", mais simplement "à untel"... Une relation humoristique de la réunion de courses à Auteuil parue dans l'Oeuvre du 1er avril 1935 : Cordialement, DH |
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| Sujet: Re: Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) | |
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| | | | Lieutenant Féret Alexandre (2e RSA) | |
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