Général Petibon

Par décision du 23/01/35 (JO du 25/01/35), le chef de bataillon d'infanterie PETIBON Jean Louis Paul Marie, breveté d'état major, hors cadres (Etat major), stagiaire au cabinet du général, chef d'état major général de l'armée, est affecté à l'état major du général, chef d'état major général de l'armée, vice président du conseil supérieur de la guerre.

Par décret du 22/12/36 (JO du 25/12/36), il est nommé lieutenant colonel d'infanterie, rang du 25/12/36.

Par décret du 01/09/39 (JO du 15/09/39), il est nommé colonel d'infanterie, rang du 01/09/39.

02/09/39-19/05/40 chef d'état-major du commandant en chef des Forces terrestres (Gamelin).
26/05/40-29/06/40 commandant de l'infanterie de la 20eme division d'infanterie
29/06/40-02/10/40 en captivité.
15/12/40 en congé d'armistice.
01/09/42-30/11/42 commandant du 15eme régiment d'infanterie.
1942 entre dans la Résistance.
30/11/42 démobilisé.
01/12/42-01/03/43 en permission.
01/03/43-15/03/44 en non-disponibilité.

Un complément

Décorations

Légion d'honneur: Chevalier (23/10/15), Officier (30/12/30), Commandeur (31/12/39).
Croix de Guerre 14-18 avec 3 palmes et 3 étoiles de vermeil.
Croix de Guerre 39-40 avec 2 palmes et 1 étoile de vermeil.
Médaille Interalliée de la Victoire.
Médaille Commémorative de la Grande Guerre.

Cordialement
Crosnier

Depuis avant hier, j'essaye dans mon "Bazard" de mettre la main sur le livre de Max Schiavon " Gamelin :  la tragédie de l'ambition."

Mission accomplie ce matin !!!)!

Je cite

Roland de Margerie (journal 1939 1940), a tracé de lui (Petibon) un portait féroce....

"Profondément vaniteux, obsédé de grades et de décorations, tyrannique avec les petits, insinuant auprès des grands, il a le cerveau étroit, et résout volontiers par l'autorité  les problèmes qui dépassent son entendement. Il n'atteint au caractère que par la manque de sincérité. Plus les questions sont petites et plus elles le passionnent. Il se réfugie instinctivement dans l'insignifiant".

C'est ce que dans un langage moderne "on appelle se faire tailler un costume" ou "se faire habiller pour l'hiver".

Max Schiavon poursuit

"De fait, si ces capacités militaires passées sont certaines, il n'est pas le confident que dont Gamelin aurait eu besoin, car manquant d'envergure et approuvant  toutes ses prises de position. Sur certaines question, comme celle de l'emploi des chars, il a même été son mauvais génie"

La parole est à la défense.

Cordialement

Crosnier