Général Flamant

Bonjour


Dans la série des officiers généraux promus après l'armistice de 1940.


FLAMANT Paul-Marie-Jules.
06/06/46 Général de brigade (06/06/46 à titre posthume avec effet rétroactif au 20/02/44)
Cote S.H.D. (Terre): 13 Yd 503.
Né le 12/12/1891 à Paris 7eme (Seine)
Décédé le 01/04/1944 ("Mort pour la France": fusillé à Karlsruhe Allemagne).
ESM 95eme promotion « de la Moskova » 1910 1913 Infanterie.
Breveté technique
Grades:
25/06/37 lieutenant-colonel. (Décret du 20/06/37 JO du 25/06/37)
25/03/41 colonel.
06/06/46 général de brigade (posthume) avec effet rétroactif au 20/02/44.
Postes:
Avant la mobilisation à l'école de chars à Versailles (A confirmer)
27/08/39-11/07/40 commandant du groupe de bataillons de chars n°514.
30/08/39-15/10/39 commandant du Q.G. de la 6eme armée.
06/12/39-11/07/40 commandant des Chars de combat de l'armée des Alpes.
11/07/40-02/09/40 commandant de l'arrondissement d'Avignon.
30/08/40-02/09/40 commandant des centres de regroupement des démobilisables du Vaucluse.
02/09/40-16/04/41 affecté au 4eme régiment d'infanterie alpine.
16/04/41-18/01/43 commandant militaire du département de l'Aveyron.
18/01/43-19/04/43 en permission.
19/04/43 en congé d'armistice.
24/03/43-01/04/44 arrêté par les Allemands puis déporté pour faits de Résistance.

Un complément

Décorations Françaises:
Légion d'honneur: Chevalier (03/07/30).
Croix de Guerre 14-18 avec 1 étoile de bronze.
Croix de Guerre 39-45 avec 1 palme (posthume) et 1 étoile de vermeil.
Médaille Interalliée de la Victoire.
Médaille Commémorative de la Grande Guerre.

Cordialement
Crosnier

Bonjour,

Quelques rajouts : 

FLAMANT, Paul, Marie, Jules
1891-1944 – Général de brigade (Infanterie)

Né le 12 décembre 1891 à Paris (Seine), il est élève au Prytanée militaire de La Flèche à partir de décembre 1906 il est admis à l’école spéciale militaire en octobre 1910 et effectue son année préparatoire au 35e RI avant de rejoindre Saint-Cyr. Il en sort 185e sur 249 et se voit affecté comme sous-lieutenant au 165e RI en juillet 1913. Blessé le 9 septembre 1914 il est fait prisonnier et emmené en captivité en Allemagne à Fuesberg. Promu capitaine en juin 1916 il est interné en Suisse de juillet à
novembre 1918 puis regagne la France.

Désigné pour suivre un cours au centre d’instruction des chars de combat en janvier 1919 il passe ensuite en avril 1919 au 124e RI. Comme de nombreux d’officiers ayant eu peu d’occasions de combattre durant la Première Guerre mondiale, il est candidat pour rejoindre la Pologne et sert au 21e RCh Polonais d’avril à mai 1919. Commandant du génie divisionnaire au sein de l’armée Haller en France jusque juin 1919 puis en Pologne jusque novembre 1919 il est ensuite détaché dans l’armée
polonaise à partir d’avril 1920.

De retour en France en novembre 1920 il retrouve son régiment le 124e RI. En janvier 1921 il passe au 509e RCC puis est désigné pour suivre le cours supérieur technique de l’artillerie à Paris en octobre 1921. Désigné pour suivre les cours de l’école supérieure d’aéronautique et de construction mécanique en octobre 1922 il en sort diplômé comme ingénieur des constructions mécaniques en juillet 1923 avec le droit au titre d’ingénieur civil de l’aéronautique.

Désigné pour être employé à la section technique des chars de combat en mars 1923 il est ensuite affecté au centre d’études des chars de combat en septembre 1924. En décembre 1927 il rejoint l’école d’application des chars de combat où il sera promu chef de bataillon en décembre 1929. Affecté à la section des chars de l’école de l’infanterie et des chars de combat en avril 1930 il effectue ensuite son temps de commandement au 510e RCC à partir de janvier 1931 et en commande
le 1er bataillon en novembre 1931.

De retour à la section des chars de l’école de l’infanterie et des chars de combat en décembre 1933 il est ensuite nommé professeur au cours des officiers techniciens d’armes de l’école supérieure technique en septembre 1934. Envoyé au centre d’instruction des chars de combat en octobre 1936 il y reçoit ses galons de lieutenant-colonel en juin 1937 désormais au sein de l’école des chars de combats à partir de juillet.

Nommé commandant du groupe de bataillon de chars n°514 en août 1939 il est ensuite commandant des chars de l’armée des Alpes en décembre 1939. L’armistice signé il est placé à la disposition du commandant de la 15e région militaire en juillet 1940 puis nommé commandant de l’arrondissement d’Avignon. En août il reçoit le commandement des centres de regroupement et de démobilisation du Vaucluse puis prend la tête du 3e RI en septembre. Promu colonel en mars 1941 il est nommé commandant militaire du département de l’Aveyron en avril 1941.

Recruté par le réseau Alliance à partir de juin 1942 sous le pseudonyme « U4 », il est placé en congé d’armistice en avril 1943 et se retire à Rodez pour se consacrer à ses activités de résistants. Il est toutefois arrêté pour espionnage par la police allemande le 24 mars 1943 et incarcéré à la prison militaire de Toulouse. Transféré en Allemagne il est fusillé le 1er avril 1944 à Karlsruhe par les autorités allemandes et déclaré mort pour la France. Il sera promu par décret général de brigade à titre posthume en juin 1946.

Source : SHD/GR 13 Yd 503

Cordialement,
Vincent

Bonsoir

Merci pour ce complément qui me permet dans la fiche de corriger une "coquille"

Au lieu de "4eme régiment d'infanterie alpine"  lire "3eme régiment d'infanterie alpine"

Cordialement
Crosnier