Appellation d'unité

Bonjour,

est-ce que quelqu'un saurait déchiffrer cette appellation d'unité ?

Pi. Sperr. Kol. 643

Cette unité est rattachée à la ID 73 au moment de l'offensive au Luxembourg.

Merci de Vos réponses.
Yann

il me semble lire pionniers , et colonne , mais seul un véritable averti comme alain , en dira plus .

Bonjour à tous

En théorie : Pionier-Sperr-Kolonne 643.
J'essaie de la retrouver...
Cordialement.

Voici comment sont symbolisées les Pionier-Sperr-Kolonnen.
J'ai souligné en rouge la 634. Extrait d'un répertoire des Heerespioniere au 15.01.40.
Sans doute la mise sur pied de la 643 est postérieure à cette date ( ou il y a inversion des deux derniers chiffres )
Ces unités sont théoriquement chargées de la mise en place ou de la démolition des obstacles routiers aux frontières.
Cordialement.

@Alain Verwicht

Bonjour Alain,

Intéressant fil qui montre l'adaptation allemande de "l'outil". On parlerait sans doute aujourd'hui d'unités du Génie spécialisées dans l'aide à la mobilité (dégagement des obstacles) et dans la contre-mobilité (mise en place des obstacles).

Cordialement,

Thierry Moné

PS. Pourquoi un point après le mot Sperr ? Est-ce logique ?

Bonjour Thierry
Logique, non, mais avec une autre abréviation en suivant, pourquoi pas ?
Il n'est pas rare de trouver des abréviations différentes pour les mêmes appellations.
Le principal étant d'y '' retrouver ses petits ''
Cordialement.

Bonjour Alain,

merci pour votre réponse qui, au vu des circonstances du 10 mai 40 est parfaitement claire.

En effet, ce n'est que logique que des détachements de "destruction" aient été joints aux divisions de premier échelon pour éliminer les obstacles de la ligne Schuster sur la frontière germano-luxembourgeoise.

Cordialement
Yann

Bonjour Yann,

Sans vouloir pinailler, je crois que détachement de "destruction" n'est pas le terme aopproprié. Le terme "Sperr" est dans ce cas relatif aux barricades et abattis qu'il fallait dégager et je pense que l'arme principale de ces détachements était la scie passe-partout, la scie à chaïne (tronçonneuse), le gappin (pour déplacer une barricade à distance en faisant exploser ses piègeages), etc... d'où la notion d'aide à la mobilité.

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

J'ai employé le terme "destruction" à dessein en faisant l'analogie avec les détachements français chargés du "pétardage" des portes blindées de la ligne Schuster avant l'entrée au Luxembourg de la 3e DLC.

Au vu du plan de ces portes, il fallait certainement plus que des scies ou des grappins pour forcer le passage. A moins que ces détachement allemands aient pu mettre en oeuvre des rampes pour passer au-dessus des dites barrières ?

Ci-dessous, le plan d'une porte de la ligne Schuster côté frontière française avec les emplacements prévus pour le pétardage. Il faut savoir qu'une fois que le dispositif d'ancrage des portes est actionné, il est impossible de les déverrouiller.

Cordialement
Yann

Bonsoir,

Il me semble que de nombreuses photographies montrent effectivement le passage au Luxemboug à l'aide de rampes qui passent au dessus de certains obstacles...

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

à Alain Verwicht,

J'ai trouvé un site qui récapitule l'ordre de bataille de la 16e Armee (XXIII AK) au 10 mai 40 et il semble bien que vous ayez raison au sujet du n° d'unité.

En effet, il s'agit bien des unités numérotées 613, 622 et 634. Ma première source comporte donc bien une inversion des deux derniers chiffres.

Merci encore de votre aide.
Cordialement
Yann

Bonjour Yann
Avec plaisir.
Ce sont les archives qui ont toujours raison; je ne fais qu'essayer de les exploiter au mieux...
Cordialement.