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| 147e RIF | |
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147RIF Aspirant
Nombre de messages : 289 Age : 46 Localisation : Donchery Date d'inscription : 11/08/2010
| Sujet: 147e RIF Ven 13 Aoû 2010 - 17:52 | |
| Bonjour, Voici ce que j'ai glané sur le Capitaine Dormeuil sur le JMO du 147 RIF : 1939 – Le 147° Régiment d’infanterie de forteresse est formé administrativement. Il est commandé par le Lt Colonel PINAUD et comprend 3 bataillons d’infanterie de forteresse : Le 1 er Bataillon, commandé par le Chef de B on de réserve BREISTROFFER ; Le 2 e par le Capitaine (active) CARRIBOU Le 3 e par le Chef de B on (active) CROUSSE. L’ordre de bataille, à cette date est le suivant ; Lt Colonel PINAUD (active) : Comt le Régiment Chef de Bataillon (R) COLLET : Chef d’Etat major Capitaine (A) BELINGARD : Officier adjoint Lieutenant (R) G. STACKLER : Renseignement Lieutenant (R) DORMEUIL : Officier adjoint S/Lieutenant (R) SALES : Officier de liaison Médecin Comt (A) TEXIER : Chef du service de santé Vétérinaire Lieut t (R) AUBLIN : vétérinaire Entre le 23 août 1939 et le 12 mai 1940, l’encadrement du Régiment subit les modifications suivantes : 1°). Etat major du Régiment et Compagnie de commandement : Le Capitaine HEFF prend, le 25.3.1940 le commandement de la 10° C.M. Le Lieutenant DORMEUIL promu capitaine le 25.3.1940 prend à cette date le commandement de la C.D.C. Le 10 mai 1940, l’encadrement du Régiment est le suivant : [/size][/font] Lt Colonel PINAUD (A) : Comt le Régiment Com t (R) COLLET : Chef d’E.M. Capitaine (A) BELINGARD : Officier adjoint Lieutenant (R) G. STACKLER : Renseignement S/Lieutenant (R) SALES : Officier de liaison Médecin Comt (A) TEXIER Vétérinaire Lieut t (R) AUBLIN Compagnie de Commandement Capitaine (R) DORMEUIL : Comt la Cie Pharmacien Lt (R) DECLEF Dentiste Lt (R) FRAY Le régiment est regroupé, il y manque encore quelques isolés qui rejoindront les jours suivants. Au cours de la bataille de Sedan ( 13, 14 et 15 mai), le Régiment a subi les pertes connues suivantes : Unités
| Officiers | S/Officiers | Cap et soldats | tués | bles | Disp | tués | bles | Disp | tués | bles | Disp | CDC |
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| 1 |
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| 1 | 8 | 1er Bat |
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| 4 |
| 1 | 34 | 3 | - | 205 | 2e Bat |
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| 6 | 3 | 2 | 53 | 4 | 7 | 332 | 3e Bat |
| 1 | 9 |
| 1 | 32 | 5 | 8 | 326 | 15e Cie |
|
| 1 |
| 1 | 3 | 1 |
| 25 | Total | - | 1 | 21 | 3 | 5 | 122 | 13 | 16 | 946 |
Soit au total 22 officiers - 30 % de l’effectif 130 sous officiers - 38 % - d – 975 C x et soldats - 40 % - d – Officiers blessés : Capitaine Gonthier Officiers disparus : Capitaines Dormeuil, Cordier, Heff Lieutenants Lecuru, Depaquit, L ?????, de la Gastine, Devie, Taton, Martin, Meunier, Camillier, Gerardin, David, Laridan, Bienfait, Pucel, Gwinner, Bourgeois, Poinsignon, Bonany. Officiers évacués pour maladie (11/23 mai) Lieutenants Serret, Perrier, Lamamy Bonne lecture, Séb |
| | | 147RIF Aspirant
Nombre de messages : 289 Age : 46 Localisation : Donchery Date d'inscription : 11/08/2010
| Sujet: Re: 147e RIF Jeu 31 Jan 2013 - 11:07 | |
| Bonjour, Juste un petit message pour vous donner l'adresse du site du 147Rif que je suis en train de remplir... Le but est de mettre les témoignages par équipage de Blockhaus. http://blockhausdonchery.e-monsite.com/ Il y a encore quelques erreurs mais on y travaille Bonne journée Sébastien |
| | | Claude Girod Général de Brigade
Nombre de messages : 2855 Age : 73 Localisation : Jura Date d'inscription : 20/06/2010
| Sujet: Re: 147e RIF Jeu 31 Jan 2013 - 11:14 | |
| Bonjour Sébastien !
Je n'ai fait que le "survoler", mais ce site est très intéressant ! ... Félicitations !
Cordialement ! |
| | | 147RIF Aspirant
Nombre de messages : 289 Age : 46 Localisation : Donchery Date d'inscription : 11/08/2010
| Sujet: Re: 147e RIF Jeu 31 Jan 2013 - 22:45 | |
| Bonsoir à tous, Bonsoir M. Girod, Merci de votre gentillesse... Je fais ça à vrai dire pour laisser un témoignage de nos soldats locaux, qui ont souffert, durant la guerre et après... Je visite des gens qui ont gardés des traces et des témoignages... Une grande partie du site est tiré des travaux d'Alain Adam que j'ai repris et cité et de l'ATF40, Vincennes... (Jacques Sacré, Pierre et Françoise Roger et Barthélémy Vieillot). Les témoignages photos etc, viennent de ces rencontres... J'attends de le compléter et de l'enrichir, mais beaucoup de témoignages méritent mieux qu'une page sur un site internet... à mon sens... La prochaine page j'aurais une pensée pour vous Bonne soirée, Sébastien |
| | | RSCHERER Colonel
Nombre de messages : 1195 Age : 61 Localisation : PERPIGNAN (NEFIACH) Date d'inscription : 05/01/2013
| Sujet: Re: 147e RIF Dim 1 Juin 2014 - 19:00 | |
| Bonjour,
je me permets d'intervenir pour poser une question concernant le lieutenant colonel Pinaud.
Les restes du 147° RIF ont servi à la création du 59° RI en juin 1940.
Le lieutenant colonel Pinaud est-il resté à la tête de l'ex 147° RIF, c'est à dire, commandait-il le nouveau 59° RI ?
Merci d'avance, cordialement
Rémy SCHERER |
| | | Nessie Caporal
Nombre de messages : 33 Age : 41 Localisation : Los Angeles Date d'inscription : 26/06/2016
| Sujet: Lieutenant MICHARD Henri Lun 4 Juil 2016 - 1:01 | |
| Peu édité par Dominique Lormier de son livre « Comme Des Lions » mais la suite se trouve par le lieutenant Henri Michard, ayant servi sous le 2e bataillon du 147e Régiment d'infanterie forteresse, comme inspecteur primaire à Vouziers. ______ Le lieutenant Michard raconte son épouvantable expérience : « Les fracas des explosions maintenant domine tout. Plus aucune autre sensation n'existe. Bruit hallucinant de la torpille dont le sifflement grossit, s'approche, se prolonge. On se sent personnellement visé ; on attend, les muscles raidis. L'éclatement est une délivrance. Mais une autre, deux autres, dix autres... Les sifflements s'entrecroisent en un lacis sans déchirure ; les explosions se fondent en un bruit de tonnerre continu. Lorsque son intensité diminue un instant, on entend les respirations haletantes. Nous sommes là, immobiles, silencieux, le dos courbé, tassés sur nous-mêmes, la bouche ouverte pour ne pas avoir le tympan crevé. L'abri oscille. Les bombes sont de tous les calibres. Les petites sont lâchées par paquet. Les grosses ne sifflent pas. En tombant, elles imitent à s'y méprendre le grondement d'un train qui approche. Par deux fois, j'ai de véritables hallucinations auditives. Je suis dans une gare ; un train arrive... Le fracas de l'explosion secoue ma torpeur et me ramène brutalement à la réalité. Les Stukas se joignent aux bombardiers lourds. Le bruit de sirène de l'avion qui pique vrille l'oreille et la met à nu. Il vous prend l'envie de hurler i. » i Archives militaires françaises. _________ Le texte complet se trouve au lien lequel je vous présente : http://blockhausdonchery.e-monsite.com/pages/temoignages/l-enfer-rapport-de-henri-michard-lieutenant-au-ii-147-rif-inspecteur-a-vouziers.html _________ À part de celui-ci, pourquoi il utilise « pique vrille l'oreille ». Il me semble mal conjugué, car je ne ai trouvé ce forme utilisant ce combinaison sur Google. L'une des rares mots que je n'ai jamais pu traduire. Merci. _________ Son biographie, tombant en 2002 : http://enfantsenjustice.fr/spip.php?article115 |
| | | Loïc Lilian Membre ATF40
Nombre de messages : 2812 Localisation : Riom AUVERGNE & Bourbonnais Date d'inscription : 26/08/2006
| Sujet: Re: 147e RIF Lun 4 Juil 2016 - 2:10 | |
| bonjour Noël
c'est ici une référence à la fameuse sirène des stukas vriller c'est faire des vrilles mais surtout c'est percer avec une vrille (gimlet)
le bruit de la sirène du stuka en piqué est tellement perçant qu'il emploie ce verbe pour accentuer l'image de l'agression auditive pénétrant dans les oreilles des gens au sol
la phrase doit s'entendre comme le bruit de sirène / du stuka qui pique (me/nous) vrille l'oreille (tellement c'est désagréable et perçant)
now how to translate a such metaphor in Etatsunien aï donte nô... |
| | | Nessie Caporal
Nombre de messages : 33 Age : 41 Localisation : Los Angeles Date d'inscription : 26/06/2016
| Sujet: Re: 147e RIF Lun 4 Juil 2016 - 3:39 | |
| - Loïc Lilian a écrit:
- bonjour Noël
c'est ici une référence à la fameuse sirène des stukas vriller c'est faire des vrilles mais surtout c'est percer avec une vrille (gimlet)
le bruit de la sirène du stuka en piqué est tellement perçant qu'il emploie ce verbe pour accentuer l'image de l'agression auditive pénétrant dans les oreilles des gens au sol
la phrase doit s'entendre comme le bruit de sirène / du stuka qui pique (me/nous) vrille l'oreille (tellement c'est désagréable et perçant)
now how to translate a such metaphor in Etatsunien aï donte nô... Bonjour Loïc, Des remerciements ! Excellent ! Parce que de votre aide, cet section est terminée. J'ai travaillé par intermittence depuis novembre. Quand le chapitre trois sera fini, je enverrai au comité d'une douzaine de membres choisi par moi. Vous êtres invité également. Si vous voulez vous joindre, envoyez moi un message. Le même pour tous de ce forum ! Il n'existe aucun fonction, car il y a déjà beaucoup des gens qui tous leurs contributions en ce projet. Voici la traduction. En premier, j'ai cru de faire cette méthode suivante : « partir en vrille » = “to spin out of control," substituer « l'oreille » sous la place d' « en », donc utilisant « pique » comme arme. Le résultat aurait été “to pike the ear out of control,” par méthode de séparation, non divers de “faire + infinitive + sujet,” or “to have + [sujet] + [infinitive, moins “to”].” Évidemment, cette méthode avait été d'une hypothèse faute. Il fallu d'avoir deux virgules entre « qui pique ». Je pense que je suffit de la stupidité. La solution se trouve sous mes yeux le temps entier ! _______ The French soldiers of the 55e Division d'Infanterie, mainly exposed to this Hell, are aged reservists, poorly equipped, and little prepared inasmuch as to psychologically confront unremitting and mass bombing of the Luftwaffe. Lieutenant [Henri] Michard relates his dreadful experience: 1 “The roars of explosions dominate everything. No other sensation exists. Hallucinatory noise from the torpedo whose whistling gets louder, draws closer, persists. 2 [We generally] feel personally targeted; [we generally] await, the muscles stiffen. The bursting is a deliverance from death. But another, two others, ten others… The whistlings intersect in a web without tear; the explosions merge in a continuous noise of thunder. When its intensity decreases a split second, panting respirations are heard. We are there, stationary, silent, the back bent, boxed in over ourselves, the mouth open so as to not have the pierced eardrum. The defensive cover oscillates. The bombs are of all the calibers. The small [ones] are dropped by bundle. The big [ones] do not whistle. Upon falling, they mimic inasmuch as to be mistaken the rumbling of a train which draws near there. Twice, I have some genuine auditory hallucinations. I am inside a station; a train arrives… The roars from the explosion rattles my torpor and brutally brings me back to reality. The Stukas accompanies the heavy bombers. The siren noise from the airplane – which dives – bores into the ear and strips down the nerves. It gives you the urge to howl.” i
1 Lieutenant Michard (1908-2002) serves under the 2 e Bataillon of the 147 e Régiment d'Infanterie Fortresse (Fortress Infantry Regiment), acting as inspecteur primaire à Vouziers (primary inspector at Vouziers). 2 Torpille has been used in the French military language as of at least 1923, and it can refer to metallic bombs launched on ground objectifs by either trenched heavy equipment or airplane. i French military archives. |
| | | Fabi1 Lieutenant-Colonel
Nombre de messages : 917 Age : 39 Localisation : Marne Date d'inscription : 05/11/2008
| Sujet: Re: 147e RIF Lun 4 Juil 2016 - 19:50 | |
| Oui c'est l'avion qui pique = il plonge, il fonce vers le sol ! (dive bomber = bombardier en piqué) Ici, "piquer" n'a pas le sens de percer (comme un insecte qui pique la peau) mais de prendre de l'angle vers le sol pour perdre de l'altitude et placer la bombe avec une relativement bonne précision.
"Vriller les oreilles" on dit plus précisément les tympans ! On peut aussi le prendre dans le sens de fausser, déformer, tordre, torsader, pas forcément que ça provoque un déchirement mais presque. Le sens est bien que c'est très désagréable. On dira que la sirène est particulièrement stridante ou hurlante (perçante c'est vrai mais le mot doit ajouter de la confusion lors des traductions ^^).
Ce témoignage est probablement l'un des plus célèbre en France sur l'action psychologique perçue au sol de l'action des stukas. |
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