3e Régiment de dragons portés

Bonjour à tous,
Je suis à la recherche d'un historique, récit ou JMO sur le 3ème RDP  (ou au minimum son parcours précis au sein de la 12 DLC) pendant la drôle de guerre et au cours de la campagne de France.
Merci de l'aide
Nicolas

Bonjour,

Une correction : le 3e RDP est subordonné à la 2e Division Légère de Cavalerie (il n'y a jamais eu de 12e DLC), au sein de la 12e Brigade Légère Mécanique.

De mémoire, le 3e BDP, subordonné à une des trois divisions de cavalerie à la mobilisation, a été transformé en régiment à deux bataillons au cours de la "Drôle de Guerre". En février-mars 1940, lors de la transformation des DC en divisions légères puis en divisions légères de cavalerie, il devient le régiment d'infanterie portée d'une de ces divisions (2e DL puis 2e DLC). Il combat avec elle dans les Ardennes en mai 1940.

Mais je n'ai pas mes notes avec moi et certains membres distingués du forum seront plus à même de vous apporter des précisions.

Loïc

Quelques précisions : le 3e BDP était le bataillon d'infanterie portée de la 2e Division de Cavalerie. Il a été transformé en régiment à deux bataillons lors de la réforme des grandes unités de cavalerie en février-mars 1940. Affecté à la 2e Division Légère (devenue 2e Division Légère de Cavalerie en mars 1940), il participe aux combats de la division en mai-juin 1940 (le 10 mai 1940, elle est avec la 5e DLC subordonnée à la IIe Armée et prend part aux reconnaissances et aux actions retardatrices menées face aux Panzer Divisionen dans les Ardennes au nord et à l'est de la Meuse).

Il vous sera sans doute plus facile de trouver des informations sur les combats auxquels la division a participé, sachant que le régiment a combattu sous son autorité.

Loïc Bonal

Bonjour,
Sur les combats du 3ème RDP dans la bataille d'Abbeville j'ai trouvé quelques éléments intéressants sur le lien suivant :
http://rheuh.free.fr/comptesrenduscis/pdf/patri13.pdf
Il n' y a pas que les éléments sur le 3ème RDP qui y sont intéressants d'ailleurs.
Je recherche bien sûr des éléments sur sa participation aux combats en Belgique (a priori vers Etalle et Allon contre la Pz5) puis plus au sud est de Sedan (Raucourt la Besace contre la Pz10)
Merci
Nicolas

Une petite info en passant : le 3e BDP est créé par le décret du 16 octobre 1928 sur les bataillons de dragons portés, avec quatre homologues (1er, 2e, 4e et 5e BDP), au profit de chacune des cinq divisions de cavalerie existantes.

Loïc Bonal

Schaeffelse , ne perds pas patience, notre collegue, qui est documenté , via les GUF tome III , sur la cavalerie blindée ( Eric Denis ) a en ce moment de graves problemes de connexion , et n'est pas en mesure de participer .
J'imagine que des que cela lui sera possible , il te proposera un petit historique "maison" du parcours de l'unité .

J'en profite pour passer une Nieme annonce au sujet du tome III sur les historiques succincts des grandes unités françaises ... Si l'un de vous désire s'en debarasser , je suis preneur

Schaeffelse a écrit:

Bonjour à tous,
Je suis à la recherche d'un historique, récit ou JMO sur le 3ème RDP (ou au minimum son parcours précis au sein de la 12 DLC) pendant la drôle de guerre et au cours de la campagne de France.
Merci de l'aide
Nicolas

Bonjour Nicolas,

Je suis peut-être en mesure de t'aider car très prochainement une personne (dont je tairais le nom) doit me prêter les JMO (les originaux) du 3e RDP du 1er décembre 1939 à juin 1940...
Je te recontacte dès que je les ai... Entre-temps je te propose de visiter notre site...

J'en profite également pour poser une question qui me "turlupine" : à partir du 1er décembre 1939 le 3e RDP a-t-il uniquement été équipé d'AMR-33 provenant du 2e RAM ou y avait-il également quelques exemplaires d'AMR-35 ?

bourbon a écrit:

J'en profite également pour poser une question qui me "turlupine" : à partir du 1er décembre 1939 le 3e RDP a-t-il uniquement été équipé d'AMR-33 provenant du 2e RAM ou y avait-il également quelques exemplaires d'AMR-35 ?

Bonjour Bourbon,

A ma connaissance, les quatre pelotons AMR du 3e RDP sont obtenus par transfert, le 10 novembre 1939, puis fractionnement du 1er escadron du 2e RAM, entièrement doté d'AMR 33 (voir Les Automitrailleuses de reconnaissance Tome 1 H&C 2005, pages 50 et 61).
Je ne vois pas de raison que s'y soient glissées une ou plusieurs AMR 35.
Mais si vous posez la question, c'est peut-être que vous avez un indice contraire. Un témoignage inédit ? Une rare photo ? Je serais curieux de le connaître car j'ai un sérieux faible pour les AMR de tous millésimes...

Cordialement

François

Bonjour M. Vauvillier,


Au regret de vous décevoir je ne possède aucun autre document que vous n'ayez déjà présenté dans vos (excellents) ouvrages sur les AMR 33 et 35  
Par contre vous présentez page 24 du tome 2 une AMR-35 (n° 87365) ayant pu équiper le 2e GAM, mais sans donner trop d'informations supplémentaires...
Donc de la à supposer qu'il y en ait eu d'autres...

Dès que je serais en possession des copies des JMO du 3e BDP/RDP en 1939-1940 j'en saurais peut-être un peu plus !

Je ne manquerai pas de vous en tenir informé...

Merci Bourbon,

Au-delà des AMR, il sera très intéressant d'approfondir la question des dotations en véhicules du 3e BDP/RDP dès que vous aurez copie des JMO.
Sur la question de l'AMR 35 n° 87 365 qui est en effet passée avant-guerre au 2e GAM (cf photo Tome 2 page 28 ; peut-être en compagnie d'une ou deux autres non photographiées, je ne sais), l'explication est à rechercher par analogie avec ce qui est écrit sur la même page 28 du Tome 2 : en sus des dotations homogènes, au moins une quinzaine d'AMR 35 a été saupoudrée pendant quelques mois dans les corps de troupe d'active " à fins d'essais ou de présentations techniques ". J'ai retrouvé ce renseignement dans les archives techniques Renault faisant état de divers incidents mécaniques survenus sur les voitures citées (mais pas la 87 365, justement). Et, de temps à autre, une photo d'avant-guerre, ressortant par hasard chez les Anciens (celle de la 87 365 est dans ce cas), vient confirmer ces apparitions fugitives.
Mais, dans tous les cas que j'ai pu identifier, il s'agit d'une situation notablement antérieure à la guerre. Sauf information nouvelle toujours possible, les départs en opérations se sont faits fin août-début septembre 1939 sur la base de dotations homogènes : tout AMR 33 ou tout AMR 35 selon les corps.

Cordialement

François

Bonsoir,

Après avoir lu, relu et re-relu les documents il n'y a malheureusement rien de nouveau que je puisse vous apprendre !

Les JMO débutent le 23 mai 1940 pour s'achever le 12 juin à SAINT-VALERY-EN-CAUX et aucune allusion à des pertes d'AMR-33 ne s'y trouve...
Il faudrait posséder ceux du 2e RAM pour en savoir plus !

Quand aux mémoires ce sont ceux des hommes du 5e escadron, entièrement décimé à ERONDELLE le 5 juin 1940 et sommairement les déplacements vers St-Valry-En-Caux et Veules-Les-Roses.

Désolé de n'avoir pu vous aider davantage...

Bonsoir Bourbon,

Merci d'être intervenu à nouveau.
Les nouvelles ne sont pas concluantes, malheureusement. Nous savons tous la difficulté d'avancer sur ces questions, ce qui rend nos recherches d'autant plus intéressantes et ne saurait en aucun cas nous décourager.

Cordialement

François

Bonjour à tous,

Je ne sais pas si le sujet est toujours d'actualité. Mais voici des liens vers les articles d'André Cossigny

La guerre de 1939-1940 telle que nous l’avons connue au 3ème R.D.P.

http://www.valleeducousin.fr/spip.php?article261
http://www.valleeducousin.fr/spip.php?article266
http://www.valleeducousin.fr/spip.php?article273
http://www.valleeducousin.fr/spip.php?article279
http://www.valleeducousin.fr/spip.php?article288

Si cela peut aider

cordialement

Merci beaucoup.

Justement récemment nous parlions du père de Jean Pierre Coffe... Pierre Victor Coffe, du 3e RDP est tué le 5 juin à Pont-Rémy.

Bonjour
effectivement

http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=1399651&largeur=1680&hauteur=1050
Cordialement

Je dispose du carnet de route de mon oncle (à l'époque brigadier au 3e R.D.P., 2e bataillon, 5e escadron) et de toutes ses lettres, assez bien renseignés sur les opérations, depuis le départ de Lunéville le 23 août 1939 jusqu'à l'embarquement à Veules-les-Roses, pour Poole en Gde-Bretagne, le 12 juin 1940. Si ça peut aider...

Bonjour,

En effet ce type de documents pourrait très probablement éclairer le difficile parcours de cette belle unité, même s'ils ne concernent que le bataillon de votre oncle.

Avez vous une copie numérique?

Numérisation en cours. Je suis en train de la retravailler. Pour vous en donner une idée, dites-moi quel jour ou période vous intéresse plus particulièrement, je vous enverrai un pdf.

Voici une photo dans l'album de mon oncle intitulée "14 juillet à Rabat". Qui pourrait m'en préciser l'année ? 1941, 1942 ou 1943 ?
https://i.servimg.com/u/f86/15/15/40/32/nono0810.jpg

Il me semble que c'est l'amiral Darlan qui passe les troupes en revue (au fond des tirailleurs marocains, au milieu des chasseurs d'Afrique, au premier plan des zouaves).

Les indices : la silhouette et les 5 étoiles.

Cela éliminerait donc 1943.

Cordialement,

DH

(je séparerai ces messages du sujet quand j'aurais trouvé dans quelle rubrique les placer).

oups... pour revenir au sujet : début octobre 1938, dans la cour du château de Lunéville

https://i.servimg.com/u/f86/15/15/40/32/escadr10.jpg

Né en 1890, René de REBOUL contracte dès 1911 un engagement volontaire pour servir au 15e régiment de Chasseurs.
Admis à l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 1912 (Promotion de Montmirail) il en sort en 1914 et choisi la Cavalerie.
Dès le début des hostilités en août 1914 il sera affecté au 18e régiment de Chasseurs à Cheval au sein duquel il sera cité à trois reprises à l'ordre de la Division.
Après la guerre il servira dans différents états-majors de division avant de devenir instructeur à Saint-Cyr en 1923, avec le grade de capitaine. Il occupera la même fonction à l'école de Saumur entre 1924 et 1928.
En 1928 il part pour le Maroc et sert jusqu'en 1931 au 2e régiment de Spahis Marocains où il sera engagé dans des opérations de pacification dans la région de Marrakech. Il sera par la suite affecté au commandement de la Cavalerie du Maroc de 1931 à 1933.
En 1933 il effectue un premier séjour au 3e bataillon de Dragons Portés, puis passe au 8e régiment de Dragons avant de revenir au 3e BDP comme Chef d'escadrons et dont il prendra le commandement le 22 janvier 1936.
Parti en campagne dans la région du Doubs à la tête du 3e BDP il gardera son commandement lorsque, le 1er décembre 1939, celui-ci est transformé en 3e régiment de Dragons Portés.
Il mènera son unité sans faille jusqu'à l'ultime combat du 12 juin 1940 à Veules-Les- Roses qui lui vaudra une citation à l'ordre de l'Armée. Sur les 1500 hommes qui composaient son régiment 1350 manqueront à l’appel...
Fait prisonnier par les Allemands, le lieutenant-colonel René de REBOUL sera promu Colonel en 1941 et rapatrié sanitaire en 1943. Devenu Général de Brigade le 1er janvier 1945, il recevra le commandement de la Subdivision du Mans.
Il est dégagé des cadres le 1er octobre 1946 et placé dans la deuxième section des cadres de l'Etat-Major Général. Père de neuf enfants, le Général de REBOUL s'éteindra le 24 mai 1968 à Loiré (Maine-et-Loire)

dhouliez a écrit:

Il me semble que c'est l'amiral Darlan qui passe les troupes en revue (au fond des tirailleurs  marocains, au milieu des chasseurs d'Afrique, au premier plan des zouaves).

Les indices : la silhouette et les 5 étoiles.

Cela éliminerait donc 1943.

Cordialement,

DH

(je séparerai ces messages du sujet quand j'aurais trouvé dans quelle rubrique les placer).

Bonjour,
On reconnait sur la photo accompagnant effectivement l'amiral François Darlan, le général d'armées Charles Noguès, résident général du protectorat au Maroc depuis 1936 et commandant en chef du théâtre d'opérations d'Afrique du Nord en 1939, mais l'indice le plus utile est donné par la présence du général Alphonse Juin qui est ici général de corps d'Armée (4 étoiles). Or il a été promu à ce grade et commandant en chef des forces en Afrique du Nord le 21 novembre 1941 alors qu'il était adjoint au général Noguès (commandant supérieur des troupes du Maroc) depuis le 16 juillet 1941. Outre la ressemblance, pour confirmer l'identité du général Juin on relèvera le fait qu'il est le seul à tenir son sabre avec son bras droit dont il a perdu en partie l'usage par blessure en mars 1915 et ce qui lui permettait de saluer de sa main gauche. Conclusion : 14 juillet 1942.
Amitiés

Bonjour à tous,

Avec quelques camarades, nous avons le projet de monter des tenues du 3° RDP et plus précisément un groupe autour d'un canon antichar de 25 mm. J'ai quelques questions concernant l'équipement/armement :

Les servants avaient-ils reçu l'équipement modifié 34 ?
Les tireurs et chargeurs étaient-ils armés d'un PA comme j'ai pu le voir pour les unités hippomobiles ou d'une arme longue ?
Les armes longues sont des fusil MAS 36 ? Quid des pistolets : Ruby ou PA 35 ?

Cordi@lement

Bonjour,

voici un article de février 1941 à l'occasion de la remise de la croix de Guerre à l'Etandard du 3ème RDP pour les actions menées au cours de la campagne de 1940. La cérémonie se déroule à Montpellier.



Cordialement