LES SPAHIS DE LA HORGNE (2010)

Bonjour à tous,

Les exemplaires des "Spahis de La Horgne" ont finalement atteint le Royaume du Maroc et la famille du désormais célèbre Maréchal des logis-chef Kabbour ben Aomar Zemrani !

Voici un extrait d'un bien sympathique courriel reçu ce matin de Marrakech :

" [...] sans complaisance, l'ouvrage est très beau sur le plan esthétique. Un style d'écriture très agréable. Ce livre d'histoire et un outils didactique avec un souci pédagogique certain. Ainsi, sont mes impressions premières. Je peux dire que ce travail de recherches minutieux est celui d'un auteur sérieux et perfectionniste.

La Horgne, ce village qu'on ne connaissait même pas, est aujourd'hui un lieu qui fait partie de l'histoire de ma famille. Une de mes nièce Ryme, âgée de 17 ans, une lycéenne très brillante, arrière petite-fille de Feu le Mch Kabbour ben Aomar Zemrani, a déjà consulté le blog ATF40, et je suis certain que c'est elle qui va lire votre ouvrage "Les spahis de la Horgne", après moi. Telle que je la connais, elle me bousculera pour finir la lecture le plus tôt possible mais tel qu'elle me connaît, je prendrais le temps qu'il faut.

Ceci pour dire que ce magnifique travail de recherche a atteint l'épouse, les frère, la fille, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants du Mch Kabbour ben Aomar Zemrani, un des vaillants combattants de la Hogne.

Merci pour les documents d'archives sur mon grand-père. Nous étions émus et amusés par la signature de feu Kabbour sur la demande d'autorisation de mariage. Cette même signature dont il nous avait privé lors du procès-verbal pour défaut d'éclairage de sa "machine" en 1936. .

[...] vous nous avez rendu heureux. C'est un très beau cadeau que vous nous avez offert. Sa valeur est inestimable. Au nom de la famille du Mch Kabbour ben Aomar Zemrani, je vous exprime notre reconnaissance et nos meilleurs sentiments.

Samir MERZOUKI (petit fils du Maréchal des logis-chef Kabbour ben Aomar du 2e Régiment de Spahis Marocains)."

Un grand merci à toute la famille de Samir Merzouki de la part de toutes celles et ceux qui ont participé, de près ou de loin, à létude et à la relation de la réalité des opérations de la 3e Brigade de Spahis engagée le 15 mai 1940 à La Horgne.

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

Pour celles et ceux qui voudraient consulter l'ouvrage "Les Spahis de La Horgne", je signale qu'un exemplaire a été gracieusement mis en place dans certaines bibliothèques.

Pour l'instant, les organismes suivants ont été servis :

- BDIC, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, 6 allée de l'Université, 92001 Nanterre Cedex.

- Institut du Monde Arabe, Bibliothèque, 1 rue des Fossés Saint-Bernard, Place Mohammed V, 75236 PARIS Cedex 05.

- Service Historique de la Défense (SHD), Bibliothèque Terre, Vincennes.

- Ecoles de Coëtquidan (Saint-Cyr, EMIA, etc.), DGER, Bibliothèque des études, 5638 GUER Cedex.

- Centre de Documentation de l'Ecole Militaire (CDEM), Ecole Militaire, 87 Avenue de Suffren, Paris.

- Musée de la Cavalerie et centre de documentation de Saumur.

- Les "Gueules Cassées", 20 rue d'Agnesseau, 75008 Paris.

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

En effet, ledit courriel est fort sympathique, et j'ai le sentiment que cet ouvrage a trouvé sa place légitime et enviable chez les descendants de ce fier Spahi.

Cordialement

Jean-Jacques

Bonjour,

Merci à Barthélémy Vieillot de nous avoir fait un montage des panneaux du "Sentier des Spahis de La Horgne", inauguré le 30 mai dernier sur les lieux du fait d'armes du 15 mai 1940. Afin de compléter cette présentation et de permettre aux futurs visiteurs de préparer utilement leur sortie (livre en main !), voici le texte desdits panneaux.

Panneau d’Accueil sur Site

Le Conseil Général des Ardennes, la Communauté de Communes des Crêtes Préardennaises et la Commune de La Horgne, sont heureux de vous accueillir dans ce village.
Le 15 mai 1940, le village de La Horgne est le centre d’un fameux fait d’armes des Spahis français, algériens et marocains. La 3e Brigade de Spahis y affronte un bataillon d’infanterie motorisée renforcé de chars, appartenant à la 1re Panzer-Division allemande, l’une des meilleures unités du général Guderian.
Pendant une dizaine d’heures, le village de La Horgne est le théâtre d’un âpre combat. C’est aujourd’hui dans un village apaisé que nous vous proposons de découvrir cette page de notre histoire, en empruntant le « Sentier des Spahis de La Horgne »…

STATION 1

LE CONTEXTE HISTORIQUE
Le 1er septembre 1939 l'armée allemande envahit la Pologne. Le 3 septembre, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne. La Seconde Guerre mondiale vient de commencer.
Un état de guerre larvée baptisé la Drôle de guerre, s'établit à la frontière pendant 8 mois au cours desquels les belligérants se préparent au choc inévitable. La 3e Brigade de Spahis quitte ses garnisons d’Algérie et du Maroc pour rejoindre le théâtre des opérations dans l’Ardenne française.
Dans la nuit du 9 au 10 mai, l’Allemagne déclenche son offensive à l’ouest contre le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas et la France. L’état-major français se laisse surprendre par la manœuvre allemande qui privilégie une percée au travers d’un massif réputé infranchissable : les Ardennes.

STATION 2 (3 Panneaux)

LES SPAHIS
Dès 1830, l'armée française recrute ses premiers escadrons de Spahis dans la région d’Alger. Mais il faut attendre 1845 pour voir leurs unités structurées en régiments.
Les régiments de Spahis forment une subdivision de la cavalerie légère qui participe à toutes les opérations françaises conduites principalement en Afrique, mais aussi en Asie et même en Europe.
En 1940, l'Armée française comporte huit régiments de Spahis algériens, un régiment de Spahis tunisiens et quatre régiments de Spahis marocains.
Depuis la Première Guerre mondiale, les Spahis se déplacent à cheval et combattent à pied avec des armes à feu individuelles et collectives. Sabres et burnous demeurent sur le harnachement de leurs montures et les charges à cheval du XIXe siècle ne sont plus de mise.

LA 3e BRIGADE DE SPAHIS
La 3e Brigade de Spahis (3e BS) est créée en Afrique du Nord en octobre 1939 par regroupement du 2e Régiment de Spahis Algériens (2e RSA) venant de l’Oranais algérien (PC à Tlemcen) et du 2e Régiment de Spahis Marocains (2e RSM) venant du Sud Marocain (PC à Marrakech).
Chaque régiment comporte quatre escadrons de Spahis à cheval et un escadron d’appui équipé de mitrailleuses et de quatre canons légers antichars. Au total et en théorie, 39 officiers dont 5 Nord-Africains, 117 sous-officiers dont 30% de Nord-Africains, 125 brigadiers dont 50% de Nord-Africains et 977 spahis dont 85% de Nord-Africains.
Débarquée en métropole en décembre 1939, la 3e BS passe l'hiver dans divers cantonnements de la région de Givet. Depuis mars 1940, elle est commandée par le colonel Marc.

LE CARRÉ MILITAIRE
Le carré militaire de La Horgne regroupe des Spahis tombés le 15 mai 1940 dans le secteur de La Horgne et de Poix-Terron. Il comprend 41 tombes, dont 31 appartiennent à des Spahis dûment identifiés : 3 officiers dont les deux chefs de corps (colonel Burnol 2e RSA, colonel Geoffroy 2e RSM) et 28 sous-officiers, gradés et spahis. Dix sépultures appartiennent à des Spahis non identifiés. En 1941, six dépouilles avaient été rendues aux familles en France et en Algérie.
Unis dans le combat, les Spahis le sont demeurés dans la mort et reposent côte à côte sans aucune préséance de grade, d'origine ou de religion. Au dessus du carré militaire flotte en permanence le drapeau tricolore pour lequel ils se sont battus.
Des soldats allemands tombés le 15 mai furent inhumés initialement sur la commune de La Horgne. Ils reposent aujourd’hui au cimetière militaire de Noyers-Pont-Maugis, au sud de Sedan.

STATION 3 (3 panneaux)

LES COMBATS DU 14 ET DU 15 MAI 1940
LE RETABLISSEMENT AU SUD DE LA MEUSE
Le 10 mai 1940, la 3e BS se trouve en Belgique, à hauteur de Saint-Hubert, pour tenter d’établir le contact avec les avant-gardes allemandes. Sous la pression adverse et à l’instar des autres unités françaises, elle mène ensuite un combat retardateur difficile en Belgique et au sud de la Meuse. Le 14 mai, elle subit des pertes dans la région de Vendresse.
Une brèche s’étant formée entre les 2e et 9e Armées françaises, le commandement y achemine une division d’infanterie qui a besoin de temps pour parvenir à destination. C’est dans ce cadre que la 3e BS reçoit sa mission dans la nuit du 14 au 15 mai : elle doit retarder la progression allemande au niveau du village évacué de La Horgne. La 3e BS regroupe la majorité de ses escadrons et installe de nuit son dispositif.

LA MISE EN PLACE DES COMBATTANTS
Le colonel Marc ne perd pas de temps. Le 2e RSA du colonel Burnol occupe une première ligne de défense au nord-est du village, à hauteur de l’église où sera placé le canon de 37 mm du régiment. Le 2e RSM du colonel Geoffroy tient une seconde ligne de défense, à hauteur des bois qui dominent La Horgne à 800 mètres au sud-ouest. Entre ces deux lignes, les deux canons antichars de 25 mm du 2e RSM doivent neutraliser tout blindé cherchant à déborder la première ligne de défense.
Des barricades sont rapidement constituées et les positions de tir sont aménagées. Les chevaux et tous les matériels non indispensables sont renvoyés vers l’arrière afin de ne pas dévoiler le dispositif aux avions de reconnaissance allemands.
En face des Spahis, à hauteur de Singly, le Kampfgruppe du colonel Krüger à du mal à récupérer les unités prévues par la 1re Panzer-Division. Seul le 3e Bataillon de fusiliers motorisés du Major Richter est prêt à démarrer avec ses semi-chenillés.

LE COMBAT DU 15 MAI 1940 A LA HORGNE
Les choses sérieuses commencent en milieu de matinée lorsque le Major Richter aborde en force la position tenue par le 2e RSA à hauteur de l’église. Malgré l’engagement successif de 3 compagnies et de toutes les armes d’appui du 3e Bataillon du 1er Régiment de fusiliers motorisé, la position tient toujours vers midi. Même le chef de corps du régiment, l’impétueux lieutenant-colonel Balck, n’arrivera pas à faire déboucher le 3e Bataillon.
En début d’après-midi, l’artillerie de campagne prend le relais en appliquant des tirs sur les lisières du 2e RSM et l’arrière du village. Une partie de La Horgne est en feu, mais la 3e BS tient toujours. Arrivent alors une trentaine de chars qui tentent d’envelopper la première ligne de défense : ils sont pris à partie par les deux canons antichars judicieusement disposés.
La fin est proche et les Allemands sont confiants… trop sans doute puisque dans un dernier sursaut les Spahis sortent leur canon de 37 mm de l’église et détruisent 2 chars et 4 semi-chenillés qui venaient bien imprudemment de s’arrêter au niveau de la barricade.

STATION 4 (1 Panneau)

ÉPILOGUE
Comme le dira le colonel Marc lors de l’inauguration de 1950 « partout ce sont les chars qui auront le dernier mot ».
Un escadron du 2e RSM tentera bien une tardive contre-attaque dans l’après-midi, mais les chars tiennent en respect les lisières et balayent de leurs mitrailleuses la zone de la Plate-Terre que tentent de traverser les derniers Spahis qui décrochent. Les deux chefs de corps montrent l’exemple en résistant jusqu’à la mort.
De nombreux Spahis réussissent cependant à se replier et à se regrouper le 19 mai près de Reims. La 3e BS est alors jugée apte à poursuivre le combat. Elle s'illustrera à nouveau à Voncq les 9 et 10 juin, mais sera finalement contrainte de déposer les armes le 23 juin à Etreval, au sud de Nancy.
Le combat mené le 15 mai 1940 à La Horgne demeure le plus beau fait d’armes de la 3e Brigade de Spahis. C’est à La Horgne qu’elle a montré tout son professionnalisme, en dépit d’un armement antichar insuffisant et de l’absence totale d’appuis feu terrestres ou aériens.

STATION 5 (1 Panneau)

LE SORT DU VILLAGE DE LA HORGNE
Le 13 Mai 1940, les habitants sont évacués en catastrophe, abandonnant tout, y compris les troupeaux dans les pâtures.
Le 15 mai au soir, le village est aux trois-quarts détruit. L’église, la mairie-école et le tilleul aujourd’hui bicentenaire sont relativement épargnés, du fait de l’imbrication constante des combattants dans ce secteur.
Il fallut attendre octobre 1940 pour voir le retour d’une grande partie des habitants dans les ruines, ainsi que plusieurs familles de réfugiés. Sous l’occupation, les habitants étaient forcés de surveiller le foin destiné aux troupes allemandes cantonnées localement. Ce foin fut brûlé à la Libération.
On reconnaît facilement les fermes et les maisons reconstruites en 1948 grâce aux dommages de guerre. Mais certains bâtiments ne seront pas reconstruits, comme la ferme « Voirin » sur la route de Terron-lès-Poix.
Le village de La Horgne reçut la Croix de guerre 1939-1945 avec une citation à l’ordre de la Brigade en date du 12 février 194

STATION 6 (2 Panneaux)

LE DEVOIR DE MÉMOIRE
LE MÉMORIAL
L’association amicale des Spahis « Le Burnous », créée en 1895, lança en 1949 une souscription pour ériger à La Horgne un monument à la gloire des Spahis.
L'inauguration du mémorial eut lieu le dimanche 14 mai 1950, à l'occasion du dixième anniversaire du fait d’armes. Elle se déroula solennellement en présence du colonel Marc, de monsieur Fourcade, Président de l'Assemblée de l'Union française et de monsieur Pérotin maire de La Horgne.
Les panneaux latéraux consacrés au 2e RSA et au 2e RSM sont ornés de l'insigne de ces unités. Dans la partie inférieure figurent les noms de tous les points du monde où des Spahis sont tombés au service de la France.
L'inscription arabe au centre du monument signifie : « Dans la bénédiction de Dieu »

LES CÉRÉMONIES
Chaque année depuis 1950, le dimanche le plus proche de la date anniversaire du 15 mai, jeunes et anciens Spahis se retrouvent à La Horgne. Ils y rendent naturellement hommage à leurs frères d'armes tombés le 15 mai 1940, mais également à tous les Spahis tombés de par le monde.
C’est l’occasion d’un dépôt de gerbes et d’un moment de recueillement au monument aux morts de la commune et au mémorial de tous les Spahis morts au Champ d’Honneur. L’assistance se dirige ensuite vers le carré militaire du cimetière pour un lever des couleurs et un hommage aux défenseurs de La Horgne.
Depuis les années 60, un détachement en armes est fourni par le 1er Régiment de Spahis, seule unité de spahis encore en service. Sous l’égide des associations et de la commune, ces célébrations s’inscrivent dans les actions de mémoire de la campagne de France de 1940.

STATION 7 (1 panneau)

L'ADVERSAIRE
Le 10 mai 1940, l'armée allemande attaque le Luxembourg, puis la Belgique. Les forces franco-britanniques pénètrent alors en Belgique pour appliquer le plan « Dyle », du nom d’un affluent de l'Escaut. L’état-major français pense y contrer l’axe principal d’attaque de l’adversaire.
Mais l’effort allemand s’exerce là où on ne l’attend pas et les divisions blindées du général Guderian traversent le massif boisé des Ardennes. Le 13 mai, elles percent les défenses françaises de Sedan.
Le 14 mai, Guderian appliquant le « coup de faucille » du plan Manstein infléchit sa marche vers l’ouest, commençant ainsi à refermer la nasse sur le cœur des armées franco-britanniques entre Sedan et Dunkerque. Ce faisant, son axe d’attaque passe alors par La Horgne.
Le 15 mai 1940, c’est par la route de Singly, juste devant vous, que débouchent les avant-gardes de la 1re Panzer-Division.

Voici le texte en langue arabe qui figure sur les panneaux :

[img][/img]

[img][/img]

[img][/img]

Bonjour,

J'ai reçu hier soir un courriel du Directeur du service des Anciens combattants à l'Ambassade de France au Maroc, qui avait réservé plusieurs exemplaires des "Spahis de La Horgne", dès le début de cette aventure. Ces exemplaires sont arrivés à destination et voici l'essentiel dudit courriel :

[...] Je vous adresse mes très chaleureuses et sincères félicitations pour votre remarquable travail sur les spahis de la Horgne. Les exemplaires que j'ai commandés figurent en bonne place dans la bibliothèque du service des anciens combattants de l'Ambassade de France. Cet ouvrage ne peut que renforcer la mémoire historique commune à nos deux pays, une mémoire partagée que j'essaye au quotidien d'entretenir pour consolider les relations franco-marocaines et valoriser la fraternité d'armes qui nous unit. [...]

Suite à cette communication dont j'ai transféré l'intégralité à certains d'entre vous, monsieur Samir Merzouki de Marrakech a décidé de prendre contact avec ce service très actif de notre Ambassade près le Maroc, afin de tenter de retrouver d'autres anciens Spahis Marocains dans sa région.

Si un simple livre pouvait ainsi, grâce au truchement de la plate-forme d'échanges que constitue le forum ATF40, rapprocher les hommes de pays différents autour de la mémoire non travestie d'un passé commun... ce serait quand même là le début d'un beau résultat !

à suivre de très près...

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour à vous,

Ce serait formidable si cette démarche pouvait aboutir ... !!

Cordialement !

Bonjour Thierry,

Nos "admirations", et vive ce "simple" livre ainsi que tout le bien qu'il sème autour de lui!

Cordialement

Jean-Jacques

Bonsoir,

Suite de la Chronique de Marrakech

La lecture des "Spahis de La Horgne" se poursuit au Royaume du Maroc... et Monsieur Samir Mezouki vient d'avoir la surprise de reconnaître son grand-père, en grand format, dans l'ouvrage !

[i]" [...] Décidément, feu mon grand-père n'a pas fini de nous surprendre par ses manifestations à travers vous :

A votre insu, il fait une petite apparition dans votre ouvrage "Les spahis de la Horgne". C'est la petite photo à la page 4 qui annonce le contenu des deux dernières pages dudit ouvrage représentant l'Escadron de Mitrailleuses et Engins (EME) du 2e RSM à Marrakech en 1939.

Par la suite, il vous échappe ou vous taquine, par une prouesse technologique de montage de photo. J'insinue la petite photo, à la page106, montrant deux prisonniers spahis, l'un algérien et l'autre marocain. Sur le cliché initial, le spahi marocain marche côte à côte avec feu mon grand-père.

Histoire de faire durer le plaisir ou le suspense, il fait, à nouveau, à la page192, une apparition en grand-plan, s'il vous plait, avant la fin de l'ouvrage où le deux dernières pages sont consacrées à l'ensemble des spahis de l'Escadron de Mitrailleuses et Engins et qu'il serait moins remarqué au milieu de tout ce beau monde.

C'est mon épouse, Meryem, qui a reconnu mon grand-père sur la photo dans le livre "Les spahis de la Horgne". Il s'agit du plus grand de taille parmi les spahis de la rangée d'en haut à la page 192.

Comme vous pouvez le constater, monsieur Moné, le Mch Kabbour ben Aomar Zemrani, vous a accompagné tout le long de votre laborieux travail de recherches. Je pense qu'il vous apprécie et vous affectionne... [...] "[/i]

Voici la photographie en question (extrait) :

Que de surprises !

Cordialement,

Thierry Moné

[img][/img]

A la demande de Monsieur Samir Merzouki, je rajoute ici la page 192 dans son intégralité, afin que le lecteur de l'ouvrage s'y retrouve plus facilement :

[img][/img]

Une histoire bien sympathique et touchante !

D.

Bonjour,

Je reçois de très intéressants commentaires de la part des lecteurs des "Spahis de La Horgne". Parmi ces commentaires se trouvent de judicieuses remarques qui viennent, comme je le souhaitais dans l'avant-propos de l'ouvrage, corriger des inexactitudes ou des coquilles.

Pour mémoire, voici l'Avant-Propos en question :

En cette année 2010, c’est à dire 70 ans après les faits, il est plus que temps d’en finir avec la légende du « massacre inutile de 700 Indigènes chargeant à cheval les chars allemands le 15 mai 1940 à La Horgne »… Honorer dignement la mémoire de nos Anciens n’implique en aucune façon de se laisser enfermer béatement dans le cadre étroit d’une légende fortement teintée d’obscurantisme.

Honorer dignement la mémoire des Spahis de La Horgne implique tout au contraire d’établir une relation honnête de leur fait d’armes du 15 mai 1940. C’est l’objet de cette étude qui donne la priorité à la réalité des opérations menées par la 3e Brigade de Spahis et par ses adversaires allemands de mai et juin 1940.

A l’instar du « Klotzen, nicht kleckern ! » (1) de Guderian, cette étude applique l’un des principes de la guerre universellement reconnu : la concentration des efforts. Dans un espace et des délais contraints, on ne peut pas prétendre à l’exhaustivité et il faut donc choisir. En l’occurrence, c’est sur le fait d’armes du 15 mai 1940 à La Horgne que se concentrent les efforts. Tout le reste doit contribuer à une meilleure compréhension de cette journée. Consacré à la relation du fait d’armes de La Horgne, le chapitre 2 est donc « encadré » par la relation succincte des opérations de la 3e Brigade de Spahis ayant précédé ou suivi le fait d’armes (chapitres 1 et 3).

Le 4e et dernier chapitre rassemble une série d’études et de compléments qui viennent à l’appui du sujet traité, sans pour autant prétendre, là non plus, à l’exhaustivité (2). Les études techniques montrent le cheminement de la recherche et mettent à la disposition du lecteur ou du chercheur des données collectées, comparées et triées, autorisant différentes lectures des événements.

Ce dossier constitue un « chantier » ouvert à la sagacité des chercheurs professionnels ou amateurs. Il ne demande donc qu’à être complété, discuté ou amendé par celles et ceux qui possèdent la maturité et le discernement nécessaires pour affronter les réalités de notre histoire. Eu égard aux réactions primaires de quelques « traditionalistes » du combat de La Horgne, il n’est peut-être pas inutile de préciser qu’une telle démarche implique, également, le rejet de toute forme de récupération politique, nationaliste ou corporatiste…

Paris, le 15 mai 2010

(1) L’expression favorite du général Guderian en 1940 « Klotzen, nicht kleckern ! » a été mainte fois reprise et son sens premier quelque peu galvaudé. En français, il faut comprendre « faire bloc, ne pas s’éparpiller ». Une autre maxime attribuée à Guderian est d’ailleurs plus explicite : « on porte un coup avec le poing fermé, pas avec les doigts écartés » (« Man schlägt jemanden mit der Faust und nicht mit gespreizten Fingern »). Guderian prônait ainsi l’application à outrance de l’un des principes de la guerre : la concentration des efforts. Dans ce cadre, il convient de définir sur le terrain et dans le temps le point d’application d’un effort principal (Schwerpunkt).

(2) Au niveau stratégique, de nombreux ouvrages apportent déjà au lecteur l’éclairage indispensable. Au niveau du théâtre des opérations, c’est à dire au niveau opératif, l’ouvrage La légende de la Guerre-éclair du colonel (er) Karl-Heinz Frieser fait autorité. Même si tout ne doit pas y être pris pour argent comptant, cette étude constitue de loin le meilleur document actuel sur le sujet. Le lecteur prendra toutefois garde à la traduction française qui assimile de façon abusive le terme opératif au terme opérationnel, source de bien des confusions. En français, en effet, tout ce qui se rapporte aux opérations est plus ou moins « opérationnel ». Ce terme ne saurait donc en aucune façon refléter le niveau opératif situé à mi-chemin des traditionnels niveaux stratégique et tactique.

Je confirme ce que j'ai écrit " Ce dossier constitue un « chantier » ouvert à la sagacité des chercheurs professionnels ou amateurs. Il ne demande donc qu’à être complété, discuté ou amendé ". Je vous propose donc de m'indiquer les points que vous avez pu relever et qui ne sont manifestement pas exacts (dates, détails techniques, coquilles, légende de l'iconographie, etc.).

Pour ma part, je vais faire un bilan de ce que j'ai déjà reçu par courriel ou par courrier et vous en rendre compte dans ce fil. Mon but est de faire progresser le "dossier La Horgne" et non pas de faire croire que tout est parfait dans cette étude. Se lancer dans la recherche implique de prendre un certain nombre de risques, parmi lesquels... celui de se tromper !

Comme je l'ai fait pour le présent message, je propose aux intervenants de titrer leurs billets "Amendements SLH" (pour Amendements proposés pour Les Spahis de La Horgne). De cette façon, il sera plus facile de retrouver ces propositions.

Merci d'avance pour votre participation !

Thierry Moné

Bonjour,

En parallèle, je poursuis un autre "combat" qui est celui de l'information. En effet, la légende de La Horgne a été prise, reprise, recopiée, enjolivée, etc. Au bilan, c'est le plus souvent en toute bonne foi que d'éminents historiens, écrivains ou professionnels de l'histoire ont repris des données complètement erronnées, renforçant d'autant le mythe de La Horgne.

Dans la plupart des cas, une fois informés, ces personnes de bonne foi se rendent à l'évidence et acceptent d'examiner la réalité des faits. Il est donc nécessaire d'accomplir cette démarche informative auprès d'eux.

Quant aux quelques personnes qui demeurent ne variatur dans l'obscurantisme... on ne peut hélas rien faire pour elles. Elles restent persuadées, comme elles me l'ont écrit et l'ont écrit dans leurs bulletins, que ma démarche de mise à plat de la réalité des faits "allait ternir la portée du sacrifice des héros de La Horgne ! " et qu'il fallait tenter de "me ramener à la raison" (sic). Cette "étude" de la réalité des faits vient-elle ternir la mémoire des combattants de La Horgne ? Pour ma part je ne le crois absolument pas, mais je suis preneur de vos réflexions et de vos commentaires à ce sujet...

Je vous rendrai également compte sur ce fil de mes avancées dans ce domaine de l'information. Si vous avez, de votre côté, participé d'une manière ou d'une autre à diffuser l'information (quel que puisse être le niveau de l'auditoire), n'hésitez-pas à en faire part dans ce fil.

Merci pour votre attention et pour votre active participation !

Thierry Moné

Bonjour,

Voici l'extrait d'un courriel envoyé par un jeune docteur en histoire (Paris X, Sorbonne), historien de profession et spécialiste de la Seconde Guerre mondiale :

" [...] Je l'ai lu d'une traitre ce matin. Il s'agit là d'une oeuvre remarquable, rigoureuse, fouillée, qui peut laisser certes de la place à d'éventuelles remarques, mais l'essentiel aura du mal à être contesté. J'imagine la somme de travail pour l'ensemble desrecherches/rédaction/tableaux. Le croisement des sources donne d'excellents résultats que ce soit entre sources franco-françaises ou sources françaises et allemandes. A ce propos grande à été la satisfaction de lire les passages remettant en cause ou nuançant fortement Frieser, car quel que soit la qualité du travail de cet historien, il n'en reste pas moins que son livre est extrêmement "scénarisé" [...] félicitations pour ce travail qui, je l'espère sera lu par le plus grand nombre et contribuera à rétablir les faits historiques."

Cordialement,

Thierry Moné

J'avoue pour ma part , que ma première surprise a été l’épaisseur de l'ouvrage , et sa taille .
Feuilletant rapidement , au sortir de la poste , j'ai compris qu'il s'agissait la d'une oeuvre , pas qu'un bouquin classique .
Le texte , d'une grande qualité , illustrée superbement , donne envie de lire les moindres détails , la moindre annotation .
Thierry Moné , devrais je dire mon colonel , ou mon lieutenant ( son grade actuel dans ce forum - humour) , signe ici un ouvrage qui va rejoindre immédiatement ma collection de l’encyclopédie de l'armée française de H&C , car la rejoint dans le fait que cet ouvrage sera incontournable dans les années a venir .
Certes il ne s'agit la que de deux régiments, mais régiments qui ont servi de propagande ( et il y a bien un tome sur un BCC dans cette même collection ) .
Toutes mes félicitations ,Thierry , je vous avoue que je n'ai que rarement vu d'ouvrages aussi pointus , et je ne manquerai pas , amicalement de vous faire part d’éventuels soucis sur certains points qui me troublent , que nous discuterons en toute amitié , le cas échéant .

Alain

Bonjour Alain, bonjour à tous,

Un grand merci pour votre billet et pour les appréciations portées sur "Les Spahis de La Horgne". Je suis désolé que l'acheminement de votre exemplaire ait pris autant de temps, suite à une erreur de chiffre dans la fin de votre code postal (le bénévole de La Gandoura & CRCL qui a commis l'erreur en recopiant vos coordonnées sur le bordereau de La Poste, a d'ailleurs été fusillé à balles rouillées sur le front des troupes !).

Merci également pour votre participation annoncée à la phase de "critique constructive". Comme vous le dites fort bien, il s'agit de discuter des points de fond et/ou de forme qui peuvent poser problème. J'ai déjà reçu plusieurs courriels de lecteurs et je vais débuter très bientôt la phase de proposition d'amendements. Je précise, à l'intention des quelques "spécialistes du genre", qu'il ne s'agit pas de tirer à boulets rouges sur tout ce qui bouge... jusqu'à en perdre le but premier. Merci aux spécialistes du dénigrement et de la destruction systématique de bien vouloir s'abstenir, leurs interventions ayant peu de chance de faire progresser le "Dossier La Horgne".

Place à ceux qui oeuvrent pour le bien commun et je sais qu'ils sont nombreux !

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

A tout seigneur, tout honneur... la proposition de 1er Amendement (rien à voir avec les amendements de la Constitution américaine... and "the right for bear to be armed") nous vient en droite ligne du berceau des Spahis du 2e Marocains, c'est à dire de Marrakech !

" Au sujet de la photo de l'Escadron de Mitrailleuses et Engins (EME) du 2e RSM dans votre ouvrage, sur laquelle figure feu Mch Kabbour Zemrani. Le cliché est présenté comme étant pris à Marrakech en 1939. Or, selon le dossier militaire de mon grand-père, cette photo ne peut être réalisée qu'entre le 14 décembre 1936 et le 4 novembre 1937 date à laquelle mon grand père fut promu Mdl puis affecté au 3e Escadron. D'autant plus que le Mch Kabbour est, déjà, sur la photo du 3e Escadron à Marrakech en septembre 1939. "

Que dire de plus ? Cette proposition est immédiatement validée : Amendement 001 p 192

A la page 4, en présentant les grandes photographies de groupe des 2e RSA et 2e RSM, j'étais demeuré prudent en précisant simplement "cliché pris avant-guerre". Mais en reprenant un extrait de la photographie de l'EME du 2e RSM à la page 192, j'ai indiqué 1939... bien imprudemment ! Kabbour ben Aomar Zemrani, me rappelle sympathiquement à l'ordre... quelque 73 ou 74 ans après la prise du cliché !

Un grand merci à Samir Merzouki, petit-fils du Maréchal des logis-chef Kabbour ben Aomar Zemrani.

Cordialement,

Thierry Moné

PS : je me demande si Kabbour ben Aomar n'aurait pas fait un bon "Sultan des Tolbas" lors de la fête régimentaire...

Bonjour,

En direct de Marrakech, une intéressante et prometteuse communication de Monsieur Samir Merzouki :

"Je viens de parler, au téléphone, avec monsieur B.Paquelier de l'ambassade de France. Une agréable personne à qui j'ai présenté le projet de recherche, à savoir, la collecte d'informations, au niveau du Maroc, sur les spahis de La Horgne. Monsieur Paquelier en mentionnant la difficulté de tracer des spahis, pour des raisons techniques, en rapport avec le classement des données, mais ceci ne l'a pas empêché de me proposer une rencontre, dès que possible, pour discuter du sujet. Pour ma part, je l'ai invité à Marrakech après qu'il m'ait proposé de le retrouver à Casablanca. Nous avons donc convenu que ce sera la ville de Marrakech. La date n'est pas encore fixée mais il a démontré une disponibilité et un enthousiasme de coopération sans ambiguïté."

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour Thierry,

C'est sympathique à vous, à travers ce fil, de nous montrer qu'un ouvrage d'histoire, n'est pas un "produit" fini, mais qu'il "évolue" sans cesse ... !

Bien cordialement

Bonjour Claude,

Merci pour votre billet. Vous avez parfaitement raison, le problème c'est que peu de "rédacteurs" veulent jouer le jeu... J'ai de nombreux exemples en tête mais je n'en citerai aucun, par peur de leurs réactions épidermiques !

Quand c'est ainsi, pour ma part, je ne rédige aucun billet car c'est peine perdue...Bien des ouvrages récents sur 1940 ne sont que des "copier-coller" de tout ce qui a pu être écrit (ou colporté) sur un sujet.

Cordialement,

Thierry Moné

Effectivement, tout n'est pas nouveau dans les publications de cette année d'anniversaire.

A part celà, je suis content de voir que le dossier La Horgne se poursuit.

Cdt

DH

Effectivement Didier,

C'est le moins que l'on puisse dire car certaines démarches sont très trompeuses, voire scandaleuses !

Quant à la poursuite du dossier La Horgne sous la forme de propositions d'amendements... la démarche est superbement analysée ce matin par Monsieur Samir Merzouki de Marrakech :

" [...] je tenais à vous exprimer ma fascination par votre démarche systémique, intitulée "Amendements SLH". Ceci relève de l'intégrité intellectuelle. Une idée novatrice pour rétablir et valider des faits historiques. Une démarche méthodologique qui permet une certaine dynamique de traitement de l'information. Ceci rend l'ouvrage "vivant" et interactif sur une période passée de l'histoire ...

C'est une dimension que, personnellement, je découvre, du moins, dans le domaine de l'histoire. Vous donnez, vraiment, un sens à une phase de recherche que l'on néglige par ignorance ou par manque de maturité intellectuelle, à savoir, l'après publication... Samir MERZOUKI "

Je précise que n'étant qu'un historien amateur, je n'ai aucune prétention quant à la démarche adoptée. Elle me semble tout simplement logique et intellectuellement honnête. Nous verrons bien si cette démarche légitime s'avère également être utile...

Cordialement,

Thierry Moné

Démarche superbement résumée, analysée, exprimée, ... en effet !

Bonjour à tous,

En plus des propositions d'amendement que je suis en train de trier, j'ai reçu un certain nombre de messages de la part des lecteurs des "Spahis de La Horgne". Il n'est évidemment pas question de les retranscrire tous dans ce fil, mais je crois que certains commentaires ou certaines réflexions méritent d'être partagées. Voici pour commencer un extrait du courriel d'un avocat de Montpellier, très intéressé par la chose militaire et par l'histoire. Je trouve son expertise professionnelle, adaptée à la psychologie des protagonistes de La Horgne, particulièrement intéressante :

" [...] Bien reçu pour moi et déjà lu ce week end (en tout cas pour la première partie, les annexes suivront).
Rien à dire, comme d'habitude : parfait. Mes félicitations.

Du reste, j'ai réfléchi aux raisons pour lesquelles le colonel Mac carthy n'est pas revenu sur les lieux ou s'est fort peu exprimé sur le sujet.

A mon avis, pour avoir croisé le comportement plusieurs fois dans certains dossiers, c'est généralement le sentiment que si l'on vous demande de vous expliquer, c'est parce que l'on met en doute votre attitude.

D'autant que, comme nous le savons, la légende s'était déjà emparée du fait d'arme de La Horgne : or, il est curieusement aussi difficile de rétropédaler dans un sens que dans l'autre, quand la légende s'est mise en route.

Ainsi, s'il est difficile de rétablir la vérité sur l'engagement des troupes françaises en mai juin 40, quand la défaite, finalement, arrange bien les consciences, il l'est tout autant de vouloir rétablir celui d'un fait glorieux, spécialement quand "on" a convenu que, de manière générale, nous avons été au fond du gouffre : il ne faut pas qu'une tête dépasse, dans la défaite comme dans la victoire.

Imaginez-vous qu'un jour, on découvre, qu'en fait, il n'y aurait eu que 300 Mexicains à Camerone ?...

Bref, vous allez quand même avoir les oreilles qui sifflent, mais moins que si vous aviez commis le même ouvrage il y a trente ans. [...]"

Je précise tout de suite que je n'ai absolument AUCUN commentaire à faire à propos du fait d'armes de Camerone !!! (je tiens encore à ma peau...)

J'espère que cet extrait vous aura intéressé et qu'il donnera lieu, à son tour, à quelques commentaires de votre part.

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour,

J'ai également reçu, outre les correspondances de Monsieur Samir Merzouki de Marrakech, un certain nombre de réactions d'acteurs ou de familles d'acteurs de La Horgne. Voici un extrait du courriel du petit-fils du Maréchal des logis Arsène JACQUES de l'Escadron de Mitrailleuses et Engins du 2e Régiment de Spahis Marocains, servant les canons antichars de 25 mm le 15 mai 1940 à La Horgne.

" [...] Une première lecture rapide m'a mis la larme à l'oeil lorsque j'ai découvert les photos de mon grand père ( Arsène Jacques ). Cet exemplaire sera mon livre de chevet pendant un moment. Je le ferais passer en famille et vous apporterai nos émotions. Ce livre est pour moi et ma famille une oeuvre plus que sentimentale. Mon grand père se serait réjoui de le parcourir.

A mon plus grand regret, il n'a pu lui même rédiger ses mémoires ainsi que celle de ses camarades. Il m'a souvent parlé de sa captivité, mais aussi du combat de La horgne où je me suis rendu de son vivant afin de découvrir les lieux.

La mémoire de ces hommes si courageux est désormais gravée dans votre livre. Au nom de ma famille, mon grand père, je tiens à vous remercier et à vous féliciter de votre formidable travail. [...] Florent Galand "

Référence : page 69 de l'ouvrage.

Cordialement,

Thierry Moné

[img][/img]

Bonsoir,

Trois propositions d'amendements en provenance d'Athènes, d'un fidèle lecteur, avocat internationnal.

page 13, colonne de gauche § 1, au lieu de "Sidi-Lahia 1841", lire "Sidi-Iahia 1841". Validé. Amendement 002 p 13.

page 13, § 1, dans les inscriptions, il manque la deuxième : "Isly 1844" . Validé. Amendement 003 p 13. Notons que ces mêmes indications figurent sur la planche consacrée à l'étendard du 2e RSA, page 163, mais cette fois sans erreur et sans manque.

page 25, encadré en haut à gauche, §1, au lieu de "elle franchira la frontière vers 12h 00 le 10 juin", lire "elle franchira la frontière vers 12h 00 le 10 mai". Validé. Amendement 004 p 25.


Merci Maître !

Cordialement,

Thierry Moné