LES SPAHIS DE LA HORGNE (2010)

Bonsoir messieurs,

Dans le même esprit, je pose une question à propos du lieu où mon grand-père, feu le Mch kabbour ben Aomar Zemrani s'est fait capturer par les Allemands.
Son dossier militaire indique, et je cite:
"fait prisonnier le 15.5.40 en Belgique."

Bonjour à tous, que vous soyez d'un côté ou d'un autre le la "Mare Nostrum"

En écrivant cela, je viens de me rendre compte que le Maroc et la France (métropolitaine) ont tous deux une façade méditerranéenne et une façade atlantique... encore un point commun !

Je donne quelques réponses rapides aux billets précédents :

@ Eric Denis,

Merci pour cette réponse dans laquelle tout est dit. Quant à Dunkerque, c'était bien entendu un sujet de conversation à cette époque mais l'itinéraire de la 3e BS n'allait pas du tout dans cette direction.

@ à Si Guenouni,

La représentation dont vous parlez est sans doute celle de la médaille militaire et le centre au visage de femme devrait être la représentation de la "République" et non pas Jeanne d'Arc. Je suis sur une piste sérieuse à propos de votre père et je vous tiendrai au courant des résultats, qu'elle aboutisse ou non.

Merci pour l'histoire du "Gamla" (à la place de Gamelin), c'est particulièrement intéressant... et drôle !

@ à Si Merzouki,

Les documents de l'époque comportent "parfois" des erreurs, surtout quand ils ont été rédigés dans l'urgence et en l'absence de journaux de marche. C'est le cas pour les unités de la 3e Brigade de Spahis dont les archives régimentaires ont été détruites après La Horgne. A Caen (BAVCC) ou aux Archives nationales à Paris, de nombreuses fiches individuelles placent le combat de La Horgne le 16 mai au lieu du 15. Il suffit qu'un maréchal des logis comptable ("al Kitàb", le livre certes, mais aussi le surnom du comptable) se trompe pour que son erreur soit reproduite en chaîne... La référence à la Belgique est une erreur manifeste. Il n'y avait plus de Spahis de la 3e BS le 15 mai en Belgique, à l'exception d'un Spahi du 2e RSM tué par une balle de mitrailleuse tirée par un avion allemand, le 11 mai 1940, près de Saint-Hubert. Nos amis belges lui ont d'ailleurs élévé une stèle en forrêt, dont je vous montrerai une image à l'occasion. Elle a été longtemps la stèle du "Marocain inconnu" ou du "Marocain seulement connu de Dieu", mais un ancien du 2e RSM d'Indochine, feu le colonel Loiselet, a retrouvé son nom après des recherches personnelles. Il s'agissait d'un Spahi que connaissaient sans doute votre grand-père et le père de Si Guenouni, puisqu'il servait dans le même escadron qu'eux (3e Escadron du 2e RSM) : le Spahi Mohammed ben Aomar, Mle C 4629, âgé de 20 ans).

Cordialement,

Thierry Moné

... 20 ans ... !!

Oui, 20 ans, voir "Les Spahis de La Horgne", page 142, liste chronologique, le n°10, Mohamed ben Aomar, né en 1920.

TM

Comme promis, quelques clichés pris en Belgique, près de la ville de Saint-Hubert, là où fut tué le Spahi Mohamed ben Aomar du 3e Escadron (lieutenant Dugué Mac Carthy) du 2e Régiment de Spahis Marocains (colonel Geoffroy).

L'accès au site, le long d'une route qui traverse la forêt. Remarquez les porte-drapeaux belges des Chasseurs ardennais avec leur bérêt caractéristique.

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Les enfants belges de Saint-Hubert viennent chaque année rendre hommage à celui qui est venu de si loin pour tenter de les aider... en présence des autorités (bourgmestre belge et maire français de La Horgne), les enfant lisent des poèmes ou des textes qu'ils ont rédigés en classe, en vue de cette commémoration. La "Paix" demeure le maître-mot de ces interventions fort bien préparées par les enfants sous la direction de leur corps enseignant.

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Sur la stèle, on peut lire :

Ici est tombé
le 11 mai 1940
En servant la France
Au secours de la Belgique
et ici fut inhumé
UN SPAHI MAROCAIN
connu de Dieu

Il fut le premier à
donner sa vie parmi les cavaliers
du 2e RSM et du 2e RSA
de la 3e Brigade du Colonel Marc

En 1999, fut rajouté le bandeau (juste sous les trois couleurs)
qui précise que le Spahi avait été identifié
comme étant
MOHAMED BEN ASMAR

Il y a eu, vraisemblablement un petit problème de déchiffrement (Asmar au lieu de Aomar). Après vérification effectuée dans le cadre des recherches des "Spahis de La Horgne", il s'agit du Spahi MOHAMED BEN AOMAR.

Thierry Moné

Copyright : les deux premiers clichés ont été pris par votre serviteur, le troisième (ci-dessous) par notre ami Barthélémy Vieillot.

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Très belles images, Thierry ! Merci !

Merci SI Moné, ces photos sont émouvantes.

Re-bonsoir messieurs,

@ MONSIEUR Moné,

Permettez-moi, de revenir à la page n°21 de ce blog, au sujet du cliché 09.40, les spahis à Alep en 1938.

A propos de l'uniforme des spahis du 1e RSM que l'on voit sur la photo; je le trouve diffèrent, de celui du 2e RSM de la même époque, particulièrement, l'accessoire en cuir, "ceinture" au tour de la taille et pardessus les épaules, dont j'ignore le terme juste.

Qu'en pensez-vous?

Bonsoir Monsieur Merzouki,

Excellente remarque, bravo pour votre sens de l'observation. Si vous reprenez mes interventions relatives à la Fête du Sultan des Tolbas, vous remarquerez que j'ai associé les Tirailleurs Marocains à cette tradition.

Les hommes dont vous avez remarqué les cartouchières, portent également des bandes moletières et arborent une "rezza" montée sans chéchia et plus plate que celle des Spahis. Ce sont des fantassins, des Tirailleurs Marocains en l'occurrence.

Les Spahis ont une tenue caractéristique. En tant que cavaliers, ils portent des houseaux spéciaux aux Spahis, un saroual et une vareuse qui peuvent être en drap de laine kaki ou en toile beige, une gandoura beige est portée en fonction de la situation. La cartouchière des Spahis est également caractéristique, mais tous ne la portent pas (conducteurs de mules par exemple).

Cordialement,

Thierry Moné

Merci pour ces précisions, Monsieur Moné

Bonjour,

Ce billet pour vous rendre compte du résultat (probable) de mes démarches visant à diffuser les résultats de l'étude des Spahis de La Horgne.

Si tout se passe comme prévu, on devrait trouver mention des "Spahis de La Horgne" dans au moins 3 revues du "Monde combattant":

- La revue "Les Gueules Cassées" (Union des Blessés de la Face et de la Tête) qui devrait inclure un court article afin de signaler à ses lecteurs l'existence de l'étude et les différences relevées entre mythe et réalité des faits (fera suite à un article du n° 315, relatif à La Horgne, article qui reprenait le mythe dans sa quasi-intégralité). Parution prévue en décembre (dans la boîte à lettre des destinataires début janvier). L'article "déclencheur" peut être consulté en ligne :
http://www.gueules-cassees.asso.fr/gueules_images/revues/315/index.htm#/11

- La revue "Le Casoar" (Saint-Cyrienne) qui devrait inclure tout ou partie d'un article que j'ai envoyé en réaction à une mention du fait d'armes de La Horgne dans leur dernier numéro (reprenant les pertes et la charge à cheval, propres au mythe).

- La revue "La Charte" (Fondation Nationale André Maginot) qui tire à 220 000 exemplaires. Après plusieurs navettes, la décision est tombée cette semaine : première de couverture, un article illustré de 10 pages et une courte fiche sur l'ouvrage en indiquant les coordonnées de la librairie A & C. Il s'agit du numéro de novembre-décembre 2010, impression en décembre et arrivée prévisible dans les boîtes à lettres des très nombreux desrinataires début janvier 2011.

Cordialement,

Thierry Moné

c'est donc avec plaisir que je lirai l'article de la chartre!

BONSOIR MESSSIEURS
Je m excuse si je chante toujours la meme antienne.C est necessaire.A l age de 15ans,j essaiyais de consigner par ecrits les recits oraux de mon pere.Je faisais fonction d un ecrivain en herbe.J avais la conviction que c etait un patrimoine qu il fallait immortaliser
par ecrit.Les noms de KABBOUR,BRIK BEN AHMED,BRIK BEN MOHAMED[JE contacterai
ulterieurement les enfants de ces 2 spahis pour plus de precisions]et tenez-vous bien un
certain MOHAMED BEN SI OMAR.Mon pere disait de ce dernier qu il etait le plus jeune de
nous tous.Iletait grand,beau et bien race.Iletait de la region de GHOUJDAMA,disait mon pere.Ne serait ce pas LE MAROCAIN SEULEMENT CONNU DE DIEU.?
N.B VOUS avez pu remarquer que je n utilise pas les accents dans mes billets
car je suis un neophyte en informatique.

Le difficile,ce nest pas de donner,mais de ne pas tout donner.[COLETTE].
CHAPEAU BAS,MONSIEUR THIERRY.Vous avez tout donne pour la memoire de ces hommes
de la HORGNE.Vous maniez avec maestria ce forum.
Grace aux efforts conjugues de tous,quelque soit la longueur de la nuit,le jour finira par
arriver,disait un dicton bien de chez nous
GUENOUNI

Bonjour Si Guenouni

Grâce à l'action et aux connaissances de nos amis marocains en général, des vôtres et de celles de Si Merzouki en particulier, nous sommes en train de ramener à la vie une génération de Spahis Marocains de 1940 !

L'hypothèse que vous avancez au sujet du Spahi Marocain seulement "connu de Dieu" me semble très intéressante. Je vais apporter des éléments qui permettront peut-être d'en avoir le coeur net. Il s'agit de la fiche trouvée sur les micro-films des Archives Nationales de Paris. Le problème principal de l'exploitation de cette fiche réside dans le déchiffrement : les caractères qont très difficiles à lire. Mais l'origine du Spahi Mohamed ben Aomar (ou Mohammed ben Aomar, quelqu'un ayant rajouté un "m" au dessus du nom sur la fiche), est indiquée : on distingue clairement la mention de "Marrakech" et d'autres mentions se rapportant (je suppose) à la tribu, fraction, etc... Je vais placer cette fiche sur ce fil et vous pourrez peut-être y trouver des références qui vous sont familières...

à suivre...

Thierry Moné

Voici la fiche en question, photographiée sur l'écran du lecteur de micro-film aux Archives Nationales.
Contrairement à la plupart des autres fiches trouvées aux Archives Nationales, je n'ai pas réussi à trouver son pendant aux archives de Caen (BAVCC).

TM

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Je pense que chacun aura mesuré avec cette fiche, le difficile travail d'exploitation des archives de ce type... Voici deux extraits retravaillés et inversés de la même fiche. Je suis preneur de toute proposition relative aux termes que je n'ai pas réussi à déchiffrer.

Pour ma part, je lis :
né en 1920 au douar dit Namzou (ou bien Aït Namzou ?)
Arrondissement G.......a (*) Marrakech.

(*) Serait-ce "Gultana" ou alors Goundafa ? Référence, billet de Si Guenouni : "un certain MOHAMED BEN SI OMAR. Mon pere disait de ce dernier qu il etait le plus jeune de nous tous. Il etait grand, beau et bien race. Il etait de la region de GOUNDAFA, disait mon pere. Ne serait ce pas LE MAROCAIN SEULEMENT CONNU DE DIEU ?

Je pense que messieurs Guenouni et Merzouki seront les seuls à pouvoir établir une relation entre ces divers lieux...

TM

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Voici le second extrait.

Il s'agit peut-être de la mère de ce jeune Spahi (20 ans) tué à l'ennemi ?

Je lis :

mère M ...................... bent Youssef......


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Bonsoir MR.thierry
MERCI POUR CES EFFORTS CONSIDERABLES.
Pour le 1e extrait,je lis
NE LE 1920 A DOUAR AIT NAMZOU
OUAOUDANOUST.........[Le mot que vous avez lu ARRONDISSEMENT]
REMARQUE
OUAOUDANOUST est une region de DEMNATE qui etait sous la CAYADAT DE MARRAKECH ,ce qui coincidait avec le recit de feu mon pere.
Pour le 2e extrait
GENRE DE MORT:TUE A L ENNEMI
MOI,Mme FATMA BENT YOUSSEF.............QUE LA NAISSANCE
NB
OUAOUDANOUST faisait bien partie de la tribu de GHOUJDAMA ce qui confirmait les dires de mon pere.

Bonsoir Si Guenouni

Vous venez de d'apporter une brillante démonstration de ce à quoi peut aboutir le travail de groupe en général, en international en l'occurrence ! Bravo ! Grâce à ces recherches en commun, la prochaine commémoration (mai 2011), au pied de la stèle de l'ex-inconnu Marocain de la Forêt de Saint-Hubert, sera complétée par ces souvenirs plus précis du jeune Mohamed ben Aomar. Que voila une belle avancée !

Un grand merci pour vos lumières et votre connaissance précise du secteur !

Mais ce n'est qu'un début. Je suis bien certain que nous allons progresser sur d'autres pistes en cours...

Cordialement,

Thierry Moné

Bonsoir Si Merzouki

Une autre avancée, concernant cette fois le Maréchal des logis-chef Kabbour ben Aomar ben Kabbour...

En essayant de trouver la fonction exacte de notre maréchal des logis-chef au sein du 3e Escadron du lieutenant Dugué Mac Carthy, j'ai relu certains témoignages des acteurs de La Horgne et je pense avoir trouvé la solution et, du même coup les circonstances exactes de sa capture les armes à la main. C'est intentionnellement que j'ai fait figurer en entier son nom, avec la finale "fils de Kaddour"...

Sur le fameux cliché de groupe du 3e Escadron (Ltn Mac Carthy), on remarque que le Mch Kabbour ben Aomar ben Kaddour s'est placé juste derrière un lieutenant marocain en chéchia (avec deux galons dorés). Ce lieutenant, chef de peloton, est le lieutenant Hassan Bennis.

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Dans les années 50, le chef d'escadrons (commandant) Hassan Bennis, alors Caïd de Oued Zem, a fait une communication à son ancienne école de Dar el Beïda, expliquant ce qu'il avait vécu une quinzaine d'années plus tôt à La Horgne. Le lieutenant Hassan Bennis mentionne son sous-officier adjoint (SOA, le numéro 2 dans un peloton de cavalerie) en le nommant "Kaddour"... La photographie, les dates et le grade font que l'on peut raisonnablement penser qu'il fait là référence au Mch Kabbour ben Aomar ben Kaddour, son sous-officier adjoint (erreur de retranscription, souvenir déjà un peu lointain, appellation par la dernière partie du patronyme...?).

Voici ce que j'ai relevé dans le témoignage du lieutenant (on disait "Caïd mia" durant la Première Guerre mondiale, appellation qui s'apparentait à celle du "centurion" romain puisque "mia" veut dire "cent"; le "chef de cent hommes".) Hassan Bennis, qui relate la contre-attaque avortée du 3e Escadron du 2e RSM à La Horgne, en fin d'après-midi :

" Je suis en tête avec Mac Carthy [...] Couvert par une patrouille détaché de mon peloton, Mac Carthy s'engage sous bois, à ma droite, pour essayer de les retrouver [les Spahis de son escadron, dispersés par le violent feu allemand]. En ce moment, j'aperçois à une trentaine de mètres à ma gauche, des fantassins amis [208e Régiment d'Infanterie] qui décrochaient... Je leur crie de s'arrêter mais le lieutenant qui commande cette section me dit qu'il ne pouvait plus contenir la pression des fantassins allemands. Je le mis au courant de la nouvelle mission et pour le renforcer, je lui détache un groupe de mon peloton.

Je fais serrer mon deuxième groupe de combat et je l'installe devant cette ligne de thalweg qui monte vers nous [secteur à l'est du cimetière de La Horgne, cf. page 51 des "Spahis de La Horgne"], en attendant le retour de Mac Carthy. La mitraille fait rage et le son semble de plus en plus rapproché. L'attente de Mac Carthy se prolonge. Les autres pelotons qui étaient arrêtés dans le sillage de la tête se sont mis à se replier. Mon sous-officier qui commandait le groupe installé à ma gauche en renfort des fantassins, me faisait des signes désespérés pour me dire de décrocher et Mac Carthy ne revenait pas.

Que faire ? Pouvais-je partir et abandonner Mac Carthy ? Je ne vois pas de danger immédiat, je fais signe à Kaddour, mon sous-officier, de tenir et, en désespoir, je crie de toute ma force : Mac Carthy !... Alors que j'espérais voir surgir Mac Carthy de la direction qu'il avait prise, ce fut une auto-chenillette allemande [SdKfz 251] qui surgit à moins de vingt mètres d'un rideau d'arbres à ma gauche !

Portière ouverte, deux Allemands, grenades en mains, plus la mitrailleuse braquée sur nous, m'intimèrent l'ordre de me rendre. Je suis debout, mon Fusil-Mitrailleur est placé dans une direction opposée à eux, je n'avais aucune alternative que d'obtempérer. Ils auraient pu vider un chargeur de leur mitrailleuse pour nous réduire et continier leur avance. Ils ne l'ont pas fait.

Je fus désarmé avec les quatre hommes qui étaient avec moi et ramené à moins de 50 mètres en arrière. Là, je suis tombé sur une colonne de chars. J'en ai compté 8 qui avaient progressé par ce chemin qui aboutit tout près de l'endroit où je me trouvais et dont je ne soupçonnais pas l'existence si proche.

Je fus présenté à un colonel allemand qui me dit ;"vos hommes sont très tenaces".

Cordialement,

Thierry Moné

Bonsoir Messieurs,

Bravo pour cette réussite historique.

Comme contribution à ces découvertes, et particulièrement, sur feu le spahi Mohamed ben Aomar, j'ajouterai qu'il est originaire des: Oultana, tribus Amazigh aux alentours de Demnat.

Cordialement,

BONJOUR MR THIERRY.
En reponse a votre billet du MARDI 23 NOVEMBRE 2010,d abord mes condoleances pour le 5e spahi FRANCAIS encore en vie qui etait au sein du 1e escadron du capitaine MAITRE.
Etes-vous toujours en contact avec ce valeureux spahi ou le moment n est pas encore
favorable a cause du deces de sa femme?