LES SPAHIS DE LA HORGNE (2010)

joël ferret a écrit:

le fanion du chef de corps, peut faire (ou fait) parti des emblèmes lorsque le régiment est dépourvu d'étendard!


source: un certain Mr T. M. dans "les burnous bleu sur les chemins du devoir"

Bonsoir,

Merci à tous les intervenants pour leurs bien sympathiques appréciations !

Bravo Joël pour la réponse 100% exacte au "quizz" des emblèmes... (vous avez, je le constate, une excellente documentation de base !)

Cordialement,

Thierry Moné

Bonsoir Si Guenouni,

Je progresse petit à petit dans les recherches concernant votre père et... si j'en crois ma source, généralement sure, je pense que votre père avait un tatouage sur l'épaule gauche.

Cordialement,

Thierry Moné

BONSOIR MR THIERRY
BRAVO 100% BONNE REPONSE
QUAND J ETAIS PETIT 9 /10 ANS J ACCOMPAGNAIS MON PERE AU BAIN MAURE,ET C EST LA QUE J AI REMARQUE CE TATOUAGE.CE QUI EST DROLE C EST QUE LORSQUE JE SUIS DEVENU ADULTE ,J AI IMITE MON PERE ET J AI MOI AUSSI TATOUE MON EPAULE GAUCHE.

Bonsoir,

Je vous propose un petit complément d'information sur l'origine du Tough des Spahis.

"Le Toug, signe de ralliement des spahis

Le toug(1) désigne initialement un emblème très particulier, utilisé principalement par les Ottomans. Selon la légende, le drapeau d’une armée ottomane ayant été pris par les chrétiens au beau milieu d’une bataille, son chef aurait prestement tranché la queue d’un cheval et l’aurait accrochée à l’extrémité d’une lance, en signe de ralliement. Cette explication constitue l’une de celles avancées par Manesson Mallet dans son ouvrage Les travaux de Mars ou l’art de la guerre, paru en 1684. Si l’origine du toug demeure incertaine et liée à la légende, son usage est en revanche patent, dès le XVe siècle. Manesson Mallet le confirme d’ailleurs en précisant que le grand seigneur ottoman a droit à sept tougs, les grands vizirs à trois, les pachas non vizirs à deux et les beys à un seul. Il précise que les trois principaux pachas de l’empire ont droit à trois tougs, du fait de leur rang de vizir ; il s’agit des pachas de Bagdad, du Caire et de Buda (Budapest).

Les tougs, véritables symboles du pouvoir, figuraient même sur la toughra (2), le sceau des sultans ottomans. Du fait de l’instauration de l’arabe en tant que langue officielle de l’empire islamique à la fin du VIIe siècle, les Persans et les Turcs l’adoptèrent et utilisèrent sa graphie pour leur propre langue. Cette graphie devint un art, comme en témoigne l’exemple de toughra d’un sultan ottoman (C1.03), qui dénote la maîtrise du calligraphe et la qualité de ses calames. La toughra surlignée en rouge, met en évidence les trois hampes verticales des tougs stylisés qui entrent dans sa composition, avec les queues de cheval enlacées. De la même façon, on retrouvera ces trois tougs dans une autre toughra, découpée cette fois dans une plaque d’argent (C1.04).

Le toug des origines était donc constitué d’une hampe assortie de crins de cheval et terminée par un bouton de cuivre plus ou moins décoré (C1.02). Toutefois, à la même époque, le toug voisinait avec des drapeaux et des étendards dont la hampe ne comportait pas de queue de cheval et se terminait le plus souvent par un croissant (hilal) surmontant une sphère (koura), sensés symboliser l’islam dominant le monde. Bien plus tard, au moment de la conquête de l’Algérie, les cavaliers en général, les spahis en particulier, ont mêlé tougs et étendards ottomans à leurs fanions traditionnels, donnant naissance à ces signes de ralliement et de commandement si particuliers que sont demeurés les tougs des spahis de l’armée française. Ainsi, de nos jours, le toug ne désigne plus uniquement la simple hampe à queue de cheval des origines, mais également un fanion monté sur une hampe munie d’une queue de cheval et terminée par une sphère surmontée d’un croissant (C1.05). Dans ce croissant, les spahis marocains ont logiquement rajouté une étoile chérifienne (C1.06) (3). Les trois premiers emblèmes des Spahis du 1er Marocains sont donc bien des tougs, mais on utilisera le terme de fanion pour en désigner la partie flottante.

Par tradition, les crins des tougs d’unités de spahis sont généralement noirs pour rappeler la robe de la jument du Prophète. Par tradition toujours, des crins gris viennent les remplacer sur le toug d’un escadron dont le chef a été tué à la tête de ses spahis (4)."


(1) Le mot toug se rencontre également orthographié tough, tûg ou encore tug.

(2) Le mot toughra veut dire « signe » ; en l’occurrence, la toughra du sultan est tout à la fois un sceau et une signature.

(3) Au début de l’existence des spahis marocains, l’étoile comporte souvent six branches, s’apparentant au sceau de Salomon ; par la suite, c’est l’étoile à cinq branches qui sera adoptée et que l’on retrouve aujourd’hui au centre du pavillon marocain.

(4) Au 1er Régiment de Spahis (1er RS), c’est le cas pour trois escadrons : 1er (capitaine Balet, Skumbi 1917), 2e (capitaine Grellet, Pogradèts 1917) et 5e (capitaine Rolland, Skumbi 1917). Cette tradition n’a pas été appliquée au toug du chef de corps, qui comportait des crins clairs ou foncés au gré de la fantaisie de son propriétaire.

Texte et planche extraits de l'ouvrage "Les Burnous Bleus dans les Balkans" copyright Thierry Moné 2008, pages 180 et 181.

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Bonsoir Si Guenouni,

Ce que ne dit pas ma "source", c'est ce que représentait le tatouage sur l'épaule gauche du maréchal des logis Ahmed ben Abbou ...

Mais voici un extrait du Journal Officiel de l'Etat Français en date du 5 décembre 1941.

Il s'agit de l'inscription au tableau spécial de la Médaille Militaire, pour prendre date du 14 août 1941. Les nomminations comportent l'attribution de la Croix de guerre avec palme. Fait à Vichy, le 21 octobre 1941. Signé Général Huntziger.

On notera l'erreur de date dans le texte du JO : 25 mai 1940 au lieu de 15 mai 1940.

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A propos du Tough, il me semble me souvenir que les "Krakus", cavaliers recrutés à l'époque du Grand Duché de Varsovie dans la région de Cracovie (d'où leur nom) et destinés à devenir les "cosaques de la Grande Armée" manœuvraient au Tough.

Peut être par imitation des Tatares ou autres cavaliers irréguliers ayant pas mal sillonné ces régions.

GANDOURA & CRCL =CALOT ROUGE ET CROIX DE LORRAINE.CELA SIGNIFIE QUOI? JE VOUDRAIS PLUS DE PRECISIONS SVP.

BONSOIR MR THIERRY
LE TATOUAGE NE REPRESENTAIT PAS SUREMENT UNE PERSONNE,UN ANIMAL OU UN NOM ,MAIS IL A UNE FORME GEOMETRIQUE,PETIT FORMAT:GENRE DE DEUX DROITES PERPENDICULAIRES AVEC UN POINT DANS CHAQUE ANGLE DROIT.

Bonsoir Messieurs,

@ SI Moné,
Déjà, une information intéressante concernant feu Ahmed Benabbou. Il était à la tête d'un groupe lors de la bataille de La Horgne. Peut-être qu'il était Sous-Officier-Adjoint (SOA) comme son ami Kabbour Zemrani.
Lors de sa capture, selon Mr Guennouni, le Mdl Benabbou était seul et grièvement blessé.
Probablement, qu'il faisait partie du groupe du Lt Mc Carthy ,dispersé par la puissance de l'offensive de l'armée allemande.

@ SI Guennouni, je vous propose une petite escapade dans la région de Demnat, lors d'une fin de semaine, pour retrouver les proches de feu le spahi Mohamed Ben Aomar.

Cordialement,

Bonjour à tous,

Que de questions restées pour l'instant sans réponse, que d'hypothèses intéressantes ! Je vais essayer de répondre à certaines de vos attentes dans la semaine, mais il faut que j'étudie certains documents et je n'en ai pas encore eu le temps, ayant de nombreux fers au feu.

Quelques précisions cependant :

1. Je confirme que le maréchal des logis Ahmed ben Abbou était seul au moment de sa capture car il semble bien qu'il soit resté trois jours sur le terrain de La Horgne, laissé pour mort, avant d'être rélevé et évacué par les Allemands (en cours de vérification).

2. La Gandoura & CRCL est une appellation relativement récente qui trouve son explication dans le regroupement de deux amicales. La Gandoura regroupe depuis une vingtaine d'années les anciens ayant servi au sein du 1er Régiment de Spahis (ex-1er RSM jusqu'à 1957, aujourd'hui stationné à Valence). Calot rouge et Croix de Lorraine est l'amicale des anciens du 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (ceux de la France libre et de la France combattante). CRCL ayant de plus en plus de difficultés pour assurer son fonctionnement du fait de l'âge respectable de ses membres, une convention de partenariat a été signée entre les deux entités pour fusionner les structures. Les statuts ont été revus à cette occasion et la nouvelle amicale accueille non seulement des anciens des Spahis du 1er Marocains, mais également leurs descendants ou tout autre personne intéressée par la geste des Spahis, après examen de la candidature. L'amicale a d'ailleurs montré son esprit d'ouverture à l'occasion de la publication de l'ouvrage "Les Spahis de La Horgne" qui concerne les Spahis du 2e Algériens et du 2e Marocains.

3. Je souligne la découverte de deux autres Spahis du 2e Marocains de 1940, mentionnés dans le Journal Officiel du 5 décembre 1941 (voir extrait plus haut dans le fil). Ces deux Spahis du 2e RSM ont donc reçu, à l'instar du Mdl Ahmed ben Abbou, la Médaille militaire assortie d'une Croix de guerre avec palme :

- Spahi Mohamed ben Ayed

- Maréchal des logis Abdallah ben Bouzikri.

à suivre !

Thierry Moné

BONJOUR MR. THIERRY
MERCI POUR CES ECLAIRCISSEMENTS ET BRAVO POUR VOUS ET VOTRE INTARISSABLE
SOURCE.MON PERE M A RACONTE QU IL EST RESTE 3 JOURS BAIGNANT DANS SON SANG,ENTRE VIE ET TREPAS DANS UNE SORTE DE FORET.IL A MEME ESSAYE DE SE SUICIDER A L AIDE DE SON CEINTURON,PREFERANT LA MORT QU A LA REDDITION AUX
ALLEMANDS [VOIR L UN DE MES DERNIERS BILLETS].
BONJOUR MR. MERZOUKI
D ABORD BONNE ET HEUREUSE ANNEE 1432.
J AI DEJA CONTACTE LE NEVEU DE MA FEMME QUI CONNAIT TRES BIEN OUAOUDANOUST.
JE L AI PRIE DE NOUS LOCALISER LE DOUAR D AIT NEMZOU ET DE FAIRE UNE PETITE
PROSPECTION SUR MOHAMED BEN OMAR POUR NOUS PREPARER LE TERRAIN.
A BIENTOT.

BONSOIR MESSIEURS
VOICI LES TRIBULATIONS DU MDL SOUS LIEUTENANT AHMED BENABBOU APRES SA
BLESSURE A LA HORGNE.C EST UN RECIT QUI N EST NI FRELATE,NI REVISITE.
LA VERACITE DES ALLEGATIONS DE MON PERE EST ASSUREE:
RADIOSCOPIE:
A LA PREMIERE LUEUR DU 3e JOUR, DEUX ALLEMANDS AVEC UN CHIEN ONT TROUVE MON PERE DANS UN PIETRE ETAT:
-J AI CRU QU ILS VONT MONTRER UN AIR BELLIQUEUX OU RACISTE ENVERS MOI, J AI
ALORS ANTICIPE ET J AI LEUR FAIT LE GESTE DE M ACHEVER.LE SOLDAT GRADE A
REFUSE CATEGORIQUEMENT.IL S APPROCHA DE MOI,AUSCULTA MA JAMBE,PUIS AVEC UN COUTEAU,IL A DECHIRE MON PANTALON POUR VOIR SI LE SANG GICLE ENCORE.
HEUREUSEMENT LE SANG S EST COAGULE.AVEC LES LAMBEAUX DE MON PANTALON,IL A FAIT UNE SORTE DE PANSEMENT ET NON PAS UN GARROT.IL M A VERSE D UN PETIT BIDON
UN CAFE BIEN CHAUD PUIS IL M A ALLUME UNE CIGARETTE.CINQ MINUTES PLUS TARD,
IL A APPELE DEUX DE SES SUBALTERNES;QUI M ONT TRANSPORTE DANS UN BRANCARD.
JE N OUBLIERAI JAMAIS CE GESTE NOBLE D UN ENNEMI. A SUIVRE.............

Bonsoir Messieurs,

@ SI Guennouni, tous mes meilleurs souhaits en ce nouvel an 1432.
Le récit sur les circonstances de capture de feu votre père est très émouvant.
J'ai hâte de lire la suite...

PS: Dès que vous aurez des nouvelles de votre beau-frère, n'hésitez pas à me contacter.

Cordialement,

BONJOUR MESSIEURS
VOICI LA SUITE DU RECIT EMOUVANT ET ABRACADABRANT DU MDL AHMED BENABBOU:
MON PERE DISAIT:EST CE UNE AUBAINE OU UNE CALAMITE D ETRE TOMBE ENTRE LES
MAINS DES ALLEMANDS? JE SERAI SOURNOIS ET MENTEUR SI JE DIS QUE J AI ETE
DENIGRE OU MALTRAITE?.AU CONTRAIRE,J ETAIS ACCEUILLI PAR LES ALLEMANDS COMME
UN PREUX ET VAILLANT CHEVALIER.ILS ETAIENT STUPEFAITS ET ABASOURDIS PAR NOTRE
BRAVOURE.NOUS AVONS DEFENDU NOS POSITIONS AVEC PUGNACITE PENDANT PLUSIEURS HEURES ET L ENNEMI A SUBI DES PERTES IMPORTANTES EN COMPARAISON
AVEC NOTRE EFFECTIF MINIME ET NOS ARMES DERISOIRES.
APRES DES SOINS D URGENCE ET UNE MOBILISATION DE MA JAMBE,JE FUS REMIS AUX AUTORITES FRANCAISES PAR L INTERMEDIAIRE DE LA CROIX ROUGE.
AVANT D ETRE OPERE DANS UN HOPITAL FRANCAIS,JE FUS EXPOSE A DES JOURNALISTES QUI ONT PHOTOGRAPHIE MA JAMBE.
-DES JOURNAUX ONT PUBLIE LES PHOTOS DE MA JAMBE ME DISAIT FIEREMENT MON PERE.
DES QUESTIONS POUR MR THIERRY:
-POURRIEZ-VOUS AUTHENTIFIER LES ASSERTIONS DE MON PERE??
-PEUT-ON TROUVER LES PHOTOS AUX ARCHIVES??
-DANS QUEL HOPITAL A-T-IL ETE OPERE??
-POURQUOI LES PHOTOS SONT-ELLES APPARUES DANS LES JOURNAUX??
J ATTENDS UNE REPONSE QUI ETANCHERA MA CURIOSITE.

Bonjour à tous,

Bonjour Si Guenouni et Si Merzouki et, avant toute chose, bonne année 1432 !

Merci pour la relation de tous ces souvenirs qui nous donnent des renseignements peu connus sur "l'après" combat de La Horgne. Il faut continuer de nous relater ces souvenirs qui donnent une dimension très humaine au fait d'armes de La Horgne et qui contribuent grandement à nous faire comprendre la portée de ce "coup d'arrêt temporaire" très bien exécuté malgré l'absence totale d'appuis d'artillerie et/ou aériens.

Les questions posées dans le dernier billet sont très intéressantes. Reste à trouver une publication allemande illustrée, montrant la photographie de votre père à la jambe blessée... Si cette photographie existe et que votre père a vu sa publication, il devrait être possible de remettre la main dessus (pas sur l'original, mais sur le journal en question).

Je lance donc un appel aux nombreux lecteurs du Forum ATF40 en général, à ceux de ce fil en particulier, pour tenter de dénicher ledit journal de cette époque qui contiendrait ce ou ces clichés. Afin de fixer plus précisément le cadre temps, je vous livre quelques dates importantes. Le maréchal des logis Ahmed ben Abbou a été blessé grièvement le 15 mai 1940 à La Horgne. Fait prisonnier le 18 mai 1940 par les Allemands, il est rapatrié en France le 13 novembre 1940 et rejoint le 4e Régiment de Spahis Marocains au Maroc, le 27 juin 1941.

Les clichés pris avant ou après l'opération chirurgicale, devraient logiquement dater de la fin du mois de mai 1940.

Bonne chasse !

Cordialement,

Thierry Moné

BONSOIR TOUT LE MONDE
TOUT CE QUE J AI ECRIT SUR MON PERE S EST AVERE JUSTE.IL M AFFIRMAIT AVOIR VU
LA PHOTO DE SA JAMBE DANS UN JOURNAL ET IL EN ETAIT FIER.
IL A PASSE 6 MOIS CHEZ LES ALLEMANDS:DE MAI 40 A NOVEMBRE 40.CELA VEUT DIRE
FORCEMENT QU IL A ETE OPERE CHEZ L ENNEMI.IL NE POURRA PAS RESTER 6 MOIS LE
FEMUR FRACASSE.IL A VAICU LE RESTE DE SA VIE AVEC UNE PLAQUE A LA JAMBE.
L HYPOTHESE DE L OPERATION EN FRANCE EST ECARTEE.CELA SIGNIFIE EGALEMENT
QUE LES PHOTOS ONT ETE PRISES EN ALLEMAGNE.
UNE QUESTION PERTINANTE S IMPOSE:
LES JOURNALISTES FRANCAIS POUVAIENT PHOTOGRAPHIER LEURS BLESSES CHEZ
L ENNEMI ET VICE VERSA???

Bonsoir Si Guenouni,

Vous avez parfaitement raison, l'opération chirurgicale n'a pu avoir lieu que chez les Allemands !

Par contre, il ne faut pas trop compter sur des photographies prises par les Français en Allemagne... Reste la possibilité de photographies de propagande allemandes montrant leur dévouement pour les blessés. C'est l'hypothèse la plus probable. Si quelqu'un possède les numéros de Signal de l'époque, il serait également utile d'y jeter un oeil.

J'ai modifié en conséquence la demande de recherche de mon précédent billet.

Cordialement,

Thierry Moné

Je vais regarder ce que j'ai dans mes "signals" mais sans grand espoir .

Alain

Les miens ne sont pas chez moi, mais je pense que dimanche je pourrai jeter un oeil.

Si je comprends bien il faut chercher dans les numéros entre juillet et fin 1940.

Je ne pense pas que l'édition française de Signal ait démarré plus tôt..

Ou alors d'autres pays francophones comme la Suisse ont peut être reçu une version en langue française plus tôt?

Merci Alain, merci Laurent !

Je compte aussi sur les familiers des revues du type "Der Wehrmacht" et autres revues spécialisées. Il y a également les actualités hebdomadaires cinématographique allemandes ("Die Woche"), mais il faut vraiment bien connaître ce type de fonds pour s'y retrouver.

Reste le fonds de Pathé-Gaumont-Archives du côté français, mais la recherche me paraît fort compliquée dans le cas présent. Barthélémy Vieillot aura peut-être un avis sur la question en sa qualité de monteur professionnel et de réalisateur de films.

Autre piste, le retour du Mdl Ahmed ben Abbou (écrit aussi Ahmed ben Habbou) fait peut-être partie d'un reportage sur le retour de blessés dans un journal français aux alentours du 11 novembre 1941 (double propagande franco-allemande ?).

à suivre donc,

Thierry Moné

Nota : que l'on ne s'y trompe pas, rendre un blessé qui a été grièvement atteint constitue une opération "gagnant-gagnant" pour l'adversaire. Non seulement ce geste montrait à tous "l'humanité" allemande (ce qui était politiquement utile), non seulement il était sans risque d'un point de vue militaire puisque ce type de blessé ne pouvait pas reprendre les armes, mais surtout, ce geste permettait de "libérer un lit" dans les structures médicales allemandes en période de guerre et de passer le "problème" aux autorités françaises.

Bonjour à tous !
Bonjour Thierry !

Tout à fait d'accord avec votre "nota" ! ...
Cordialement !

Bonsoir,

J'a visionné aujourd'hui le film documentaite "L'Oeil de Vichy" qui présente une sélection des actualités françaises pendant l'occupation, mais n'y ai point trouvé de séquence sur le retour des blessés...

à suivre,

Thierry Moné

Bonsoir à tous,

J'ai reçu la semaine dernière une paire d'enveloppes acquises sur un site bien connu des amateurs de cartes postales anciennes. Ces deux enveloppes n'intéressaient visiblement personne et la "lutte" fut brêve...

Il s'agit d'enveloppes postées en 1938 et 1939 à Marrakech, par le Chef d'escadrons de Seroux qui servait alors au sein des Spahis du 2e Marocains. C'est le cachet à la "Marianne", le cachet à date et l'inscription "2e Régiment de Spahis Marocains" qui avaient attiré mon attention.

Quelle ne fut pas ma surprise de trouver une missive dans l'une des enveloppes (écrite et envoyée le 2 mai 1938). J'ai compris que le père écrivait à son fils, en pension au lycée Gouraud de Rabat... Ce qui est plus insolite, c'est cet extrait de ladite lettre qui fait référence à l'action d'Hitler sur le dérèglement de la météorologie :

" [...] Je ne sais pas quel temps tu as à Rabat... Ici c'est extraordinaire et on hésite à faire du feu. Hitler a tout changé (l'Antechrist) et le Maroc devient le Groenland. [...]"

Il n'y a pas à dire, on savait y faire à cette époque ! Il ne serait pas venu à l'idée du chef d'escadrons de Seroux d'accuser la Météorologie nationale... Hitler pouvait beaucoup plus facilement être tenu pour responsable !

Bonne soirée,

Thierry Moné

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