LES SPAHIS DE LA HORGNE (2010)

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Bonjour,

A propos de harnachements et des troupes montées de 1940, voici quelques clichés (en basse définition et en 16/9...) de ce que l'on peut admirer sur les DVD du "Journal de Guerre" de l'ECPA-d

Ici, la Garde Noire du Sultan du Maroc :

Cliché 1 : la Garde Noire au sortir de "Bab ... " ? Je vois bien que c'est une porte (el Bab), mais je ne sais pas de laquelle il s'agit. Noter le superbe timbalier.
Contrairement à la Garde Rouge du Sénégal, le terme "Garde Noire" ne fait aucunement référence à une couleur vestimentaire ; d'ailleurs, la Garde Noire était initialement appelée "Garde Nègre" dans les documents officiels d'avant la Première Guerre mondiale

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Cliché 2 : un exécutant de la fanfare avec son instrument qui me semble être une trompette-cor au vu de ses proportions.

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Cliché 3 : un trompette de la Garde Noire.

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Cliché 4 : emblème de la Garde Noire en 1940 (on trouve des cartes postales très anciennes et colorisées, avec le même emblème).

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Les cartes postales en question, la non colorisée date de 1911 :

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Toujours dans le document de l'ECPA-d, au 2e Régiment de Spahis Marocains, au premier trimestre 1940, dans l'Ardenne française.

Cliché 1 : un trompette du 2e RSM.

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Cliché 2 : un Spahi du 2e RSM et sa monture. On distingue la chaîne de fer qui remplace en 1939 (ou peut-être bien avant...) la corde-longe mise en place en 1922 pour venir s'accrocher à l'anneau du collier d'attache (l'équivalent du licol de la cavalerie métropolitaine). J'ai trouvé une chaîne de ce type il y a quelques mois sur un marché aux puces de province, toute rouillée mais complète. Le temps de me retourner... un "amateur éclairé" s'en était emparé et l'avait emportée ! (arghhh !). Si quelqu'un en connaît les caractéristiques (elle n'est pas spécifique aux Spahis)... qu'il nous en fasse profiter sur ce fil ! Merci d'avance !

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Cliché 3 : une autre vue du même Spahi du 2e RSM.

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Cliché 4 : précisons que les Spahis ont ici chaussé le burnous bleu foncé pour les besoins du film de propagande. Le burnous était surtout utlisisé à cette époque - en dehors des parades - comme "sac de couchage", les pieds au chaud dans la capuche...

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Thierry, bonjour !

Superbe ! ...
Je ne trouve plus de qualificatifs ...
Je dirais ... féériques ... en le pensant ... ! ... Vos planches ... vos commentaires ... vos aquarelles magnifiques ... !

Merci !

Toujours dans le document ECPA-d, quelques images très intéressantes du 1er Régiment de Spahis Algériens, en Algérie (Médea ?) en 1940.

Cliché 1 : un beau porte-fanion non identifié.

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Cliché 2 : le harnachement d'un gradé ou d'un sous-officier avec la "botte" à mousqueton (superbement décrite par Olivier Bellec page 58 du volume II et dont j'ai eu la chance de pouvoir examiner un exemplaire qui "avait connu du service", au musée de Semuy de notre ami Christian Dupont-Fromageot alias camoufle08 !).

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Cliché 3 : à l'abreuvoir, le tapis de feutres (2 blancs et 4 bleus) est maintenu ici par la le surfaix qui sert également à maintenir le paquetage que l'on glissait sous la chemise de selle.

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Cliché 4 : ... pas bouger ! el H'affaf est à l'oeuvre... et son couteau a l'air de bien couper !

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Cliché 5 : nettoyage du feutre blanc en contact avec le cheval.

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Enfin, toujours dans les DVD de l'ECPA-d, deux images insolites de transport de chevaux par camion, mais il ne s'agit pas ici de chevaux de Spahis.

Cordialement,

Thierry Moné

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Merci Thierry encore pour tout cela.

J'ai, suite à votre signalement, commandé et reçu les DVD sur la période 39-40.

Je le déguste à petites doses gourmandes... Les images sont d'une précision que je ne soupçonnais pas.

Et pour les amateurs de grosses cylindrées, blindées ou non, vraiment de quoi écarquiller les yeux !

Bonne journee pour tous.
Pas a pas,et avec une excellente documentation,on arrive a ecrire une des plus belles
histoires.La photo des trois veterans est superbe.Malgre les vicissitudes du temps,ces
Messieurs ont toujours une belle allure :Bon pied,bon oeil.Que Dieu les benisse.
CESAR

Bonsoir Thierry,

C'est un vrai feu d'artifice que vous nous offrez là! Un superbe article et cette série de photos captivantes... Je vous remercie de votre générosité.

Cordialement

Jean-Jacques.

Bonsoir a tous.
Corbleu a l oeil qui ne reagit pas a la beaute de ces images magnifiques.
Genuflexion et courbette a ces spahis de la Horgne qui ont brave l ennemi avec temerite
et ont grave d une facon indelebile leurs noms dans la memoire de l histoire.
GUENOUNI

Voici tout d'abord le dessin au trait du bât pour FM 24/29...
En observant la signature, on serait tenté d'en déduire que la maîtrise du dessin fait partie de la formation des officiers de Spahis...


Voici d'autre part un extrait du Manuel du gradé d'artillerie qui montre la longe en chaîne et le collier d'attache réglementaires qui ressemblent fortement à ce dont est équipé le cheval du spahi montré sur le film.


Par ailleurs, dans l'ouvrage du Colonel Dugué Mac Carthy, une photo montre une chaîne a priori du même type, accrochée au licol réglementaire, sur des chevaux du REC en 1933 d'après la légende.

Cdt,

Didier H.

Bonjour à tous,

Bonjour Didier,

Je venais de rédiger une réponse assez conséquente et, au moment de l'envoi, mon texte a disparu... impossible à récupérer ! Arrghh !

Merci pour ces excellentes précisions relatives au bât porte-FM et à la longe en chaîne de fer. Je reprendrai ma réponse détaillée ultérieurement.

à suivre...

TM

Bonsoir,

Un correspondant m'a fait parvenir il y a quelques jours ce cliché montrant les attributs d'un sous-officier maréchal-ferrant qui avait servi au 1er et au 2e RSM (cliché envoyé par l'intéressé en 1994). Hélas mon correspondant n'a pas noté le nom de cet ancien de La Horgne...

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonsoir messieurs,
les clichés suivants représentent ce qui reste d'un camp militaire connu sous le nom de "Sarige l'Bgar" qui signifie "bassin des bovins", lieu où les spahis s’entreraient au sud de la ville tandis que la caserne était au nord. J'ai, également, appris l’existence passée d'une infirmerie, sur le même site, pour les militaires et leurs familles.
Aujourd'hui, Sarige l'bgar est rattrapé par le développement de la ville. Il se trouve sur une zone touristique et résidentielle de haut standing...

http://i3https://i.servimg.com/u/f39/15/89/68/25/samir_14.jpg9.servimg.com/u/f39/15/89/68/25/samir_14.jpg

...et le bassin que l'on retrouve dans l'appellation de de cette zone "sarige l'bgar"

Quant à la caserne des spahis, elle se trouvait vers le nord au Camp Mangin, anciennement, que l'on appelait aussi Camp Gueliz. Aujourd'hui, c'est un quartier où résident, principalement, des familles de militaires à la retraite. Ce qui m'a surpris c'est que ledit quartier porte le nom de "SBAHIS", et oui "les spahis".

Bonjour à tous,

Merci à Si Merzouki pour ce reportage effectué sur les lieux des anciennes implantations du quartier des Spahis du 2e Marocains à Marrakech (et merci pour les différentes CPA anciennes récupérées sur le Net et envoyées par MP).

Je pense n'avoir jamais vu de clichés du 2e RSM dans ses quartiers de Marrakech avant-guerre... C'est assez surprenant car il existe bien quelques clichés mais qui datent de l'après-guerre et qui sont des cartes postales qui étaient vendues au foyer du 2e RSM (la garde à l'étendard devant la Koutoubia en fait partie, mais il y a également la fanfare dans le quartier vers 1950).

Je vais voir si je peu retrouver le cliché de la fanfare, mais en attendant, et pour ne pas faire attendre plus longtemps Si Guenouni, voici quelques notes (brutes de fonderie) relatives à une correspondance de 1995 et à mon entretien téléphonique avec un vétéran du 2e RSM de 1940, j'ai nommé Monsieur Réné-Emile Riot.

Adjudant-chef (er) René-Emile Riot

Né en 1920.

Maroc 1938 – 1940.

Engagé à Marrakech, au 2e RSM, en 1938.

Les classes, nettoyage du carrelage à la bougie.

Nous apprenions à monter à cheval dans la palmeraie de Marrakech. Nos instructeurs étaient des brigadiers ou brigadiers-chefs français. Au début, j’avais peur des chevaux qui bottaient de tous les côtés et, pour le pansage, j’arrivais toujours par la mangeoire pour m’identifier.

Tous les jours cours de langue arabe par lieutenant Daoudi et le lieutenant Bekaï [futur Premier Ministre du Maroc (Président du Conseil)]

Avant d’embarquer pour la France, je suis passé à Casablanca où l’on m’a fait passer le permis de conduire sur camion et sur char Renault FT (pour une raison que j’ignore).

Belgique et France Mai 1940.

A partir du 10 mai les événements se sont tellement précipités qu'il m'est impossible de donner avec précision des dates et des lieux. Nous ne savions plus très bien ni le jour ni parfois l'heure et il nous était difficile de mémoriser les lieux successifs.

Affaire de la Semoy en Belgique : j’ai vraiment eu la trouille…

Nous manquions de sommeil, le ravitaillement était très irrégulier tant pour nous que pour les chevaux. Tout avait été pillé, nous ne traversions que ruines comme à Poix-Terron. Nous étions constamment traqués, bombardés ou mitraillés. Des femmes, des enfants, des animaux gisaient sur les routes ou leurs abords. Beaucoup de panneaux indiquant les villes ou villages avaient disparu. Enfin, nous n'avons jamais rencontré de ligne de résistance amie pour nous accueillir.

Je faisais partie d'un groupe de protection appartenant au peloton transmissions du 2e Régiment de Spahis Marocains, commandé par l'adjudant Bru (il passera au 3e RSM et sera lieutenant pendant la campagne d’Italie). Il y avait aussi le chef Masson, le maréchal des logis Lanzalavi et le brigadier-chef Hurelle. Les principaux combats auxquels j'ai participé se sont déroulés à Vendresse, La Horgne (Mai), Vandy et Saint-Morel (Juin).

Je me souviens d'un pont près de Charleville dont nous avons franchi plusieurs fois les chicanes dans la même journée pour harceler l'ennemi.

A Vendresse, nous avons pris position sur une crête et lorsque les Allemands sont apparus, nous avons ouvert le feu sur eux mais avons dû nous replier, leur poussée étant trop forte

Au moment des combats de La Horgne, je ne sais plus exactement où je me trouvais dans le dispositif… Nous nous sommes repliés de nuit...

France Juin 1940.

Plus tard, aidés par quelques chars français, nous avons effectué une contre-attaque au cours de laquelle j'ai récupéré une MG avec quelques bandes de cartouches.

Nous sommes alors devenus élément retardateur. A l'aide de chariots, charrues etc., nous montions des barricades clans les villages. La MG nous a rendu de grands services jusqu'à ce que ses munitions fassent défaut. Il ne nous resta alors que quelques FM, mais pour eux, les munitions ne manquaient pas, on en trouvait partout abandonnées par les troupes en retraite.

A un moment, un officier est arrivé demandant deux volontaires pour arrêter une colonne de chars allemands. En quelques minutes, il nous a enseigné l'art et la manière de se servir d'une bouteille d'essence et nous a conseillé de laisser passer les deux ou trois premiers véhicules avant de s'en servir. Avec Dougnon, je me suis porté volontaire pour cette mission.

Déjà à La Horgne, pour nous alléger, notre héroïque colonel Geoffroy nous a demandé de ne conserver que le minimum. Mais notre précarité a été aggravée par la perte de contact avec le train régimentaire que je crois Joudiou avait réussi à rejoindre. Pour nous, cela voulait dire, plus de vétérinaire ni de médecin.

Nous avions à peine le temps et la force de faire notre toilette. Nos vêtements étaient sales et déchirés. Nous étions couverts de blessures diverses ou de furoncles. Les besaces de ceux qui les avaient encore étaient vides.

Nos chevaux, pour leur part, étaient harassés, sales eux aussi et souvent blessés. Marchant presque tous sur la fourchette ils ont montré un courage plus digne que celui de certains hommes. Nous n'osions pas soulever le tapis de selle qui adhérait à la peau. Mon fidèle « Bravo » est resté harnaché des jours et des jours durant, aussi longtemps que moi je gardais mes chaussures aux pieds.

Un dernier souvenir encore : vers la fin, du côté de Neufchâteau, au tout petit matin, je progressais en éclaireur lorsque approchant d'un obstacle, j'ai clairement entendu l'ordre « haut les mains ! ». Par réflexe, je me suis jeté par terre en hurlant « halte mon lieutenant ! ». Cela a permis à l'adjudant Bru et au reste de la patrouille d'éviter en bonne part l'embuscade. Le feu nourri des Allemands ne m'a, par chance, pas atteint. Je sus plus tard que cette affaire eut lieu le 18 juin 1940 !

Fait prisonnier à cette occasion. Dit avoir été sérieusement brutalisé.

Prisonnier 1940 - 1945.

7 février 1942, torturé, envoyé en captivité 6 mois en Autriche. Envoyé en Pologne puis en Ukraine.

1 an en camp de concentration. Evadé, condamné à mort mais bombardements alliés d’avril 1945, s’évade.

Rapatrié le 17 juin 1945.


Services ultérieurs

En 1955, sous les ordres du capitaine Serfati (3e RSM ?).

En Indochine, vedettes du 4e Régiment de Dragons.

Quitte l’armée en 1961 comme adjudant-chef alors qu’il servait au 12e RCA.

Médaille militaire et Croix de guerre 39-45 avec palme (a contacté le lieutenant Bru pour témoignage embuscade du 18 juin 1940).
Officier de la Légion d’honneur.

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour à tous !

Merci à vous, Thierry, pour la transcription de ce superbe témoignage d'un valeureux combattant ...

Je crois que sa campagne de France est bien résumée par : "A partir du 10 mai les événements se sont tellement précipités qu'il m'est impossible de donner avec précision des dates et des lieux. Nous ne savions plus très bien ni le jour ni parfois l'heure et il nous était difficile de mémoriser les lieux successifs."

Je sais bien que l'on sort du cadre d'ATF, mais : " 7 février 1942 torturé", envoyé dans différents camps, "1 an en camp de concentration" ... Je suppose pour différentes tentatives d'évasion ? ...

Cordialement

Bonjour Claude,

Oui, c'est bien cela, pour tentative d'évasion et pour sabotages divers (béton, essence, etc.). Je ne me suis pas étendu sur cette période pour les raisons que vous évoquez. De même, son départ un peu précipité de 1961 serait en rapport (sic) avec les acivités d'une certaine "organisation"... ce qui n'est pas non plus dans le sujet.

Mon correspondant auprès de monsieur Riot a pris une photographie de lui, il y a quelques jours et me l'a envoyée par "snail mail". Je ne sais pas quelle en est la qualité, ne l'ayant pas encore reçue, mais si elle est correcte je la placerai sur le fil.

Cordialement,

Thierry Moné

PS. J"ai encore bien des choses à montrer à propos du 2e RSM et des questions (illustrées) à poser à nos spécialistes... Cela se fera mais progressivement car, comme chacun d'entre nous "I presume", j'ai de nombreux fers au feu !

Bonjour à tous et plus particulièrement à nos amis marocains

En cherchant de l'iconographie dans mon fonds 2e RSM, je suis tombé sur ce document d'avant-guerre. Mon premier réflexe, en voyant la haute stature du Spahi de droite ("tawil" !) a été de penser au grand-père de Si Merzouki... mais je ne crois pas qu'il s'agisse de lui (?). La question reste donc posée : qui est-ce ? Man hasa ?

Si vous avez une idée...

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour,

Un très beau document et l'extrait de journal qui l'accompagne (je ne connais pas le nom du journal... La vigie marocaine peut-être ?)

On notera à gauche les trompettes (je crois me souvenir que chaque escadron avait des droits ouverts pour 6 trompettes) et en bas, le superbe porte-fanion du 2e Escadron avec ses "nouaders" (mèches temporales de cheveux portées par les "chibanis), portant le "Toug" terminé par la "Koura"...

Cordialement,

Thierry Moné

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Bonjour Messieurs,

@ Monsieur Moné, on ne vous remerciera jamais assez pour les efforts que vous faites. 40 pages d'informations précieuses et d’émotions intenses...

La photo suivante, il me semble, représente des spahis participants à la fête du Ramadan (la fin du jeûne) dans l'enceinte du palais royale "Méchouar".