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 Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant

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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyMer 5 Sep 2007 - 16:39

Condensé de lecture crée a l'adresse suivante :
http://www.atf40.fr/ATF40/divers/victoire.html
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Eric Denis
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Eric Denis


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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyMer 5 Sep 2007 - 17:02

Bonjour,

Très bonne idée, c'est bien plus simple de suivre la trame.

Cordialement
Eric DENIS

_________________
Cordialement
Eric Denis
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyMer 5 Sep 2007 - 18:59

Réponse à Gerald,
Vu les documents officiels (fac-similés de correspondance du GQG et de Reynaud) dont je dispose au sujet de la Norvège, je peux simplement vous dire qu'entre britanniques et français "il y avait de l'eau dans le gaz!"
Cordialement
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyMer 5 Sep 2007 - 19:04

Il faut que j'ajoute, fin avril 40 et l'eau était très, très lourde!
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Stéphane Ferrard
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyVen 7 Sep 2007 - 19:31

Vingtième partie (2ème partie)
La recette Pétain
« Si, et comme nous le souhaitons tous, nous « jouons » Escaut (NDA : approbation unanime de l’assemblée), nous pourrions récupérer une « masse de manœuvre » composée des 7 DI motorisées qui, comme à l’été 1918, nous permettraient de colmater une poche dès les premières heures en attendant les « gros ». (NDA : applaudissements dans l’assemblée) - dit le général Georges – Le groupement cuirassé pourra alors, en partant d’une base de départ solide qui assurera sa sûreté, contre-attaquer massivement pour rejeter l’ennemi sur ses positions initiales. D’après le général Delestraint et en fonction des transmissions radio électriques encore « mal assurées » entre les unités du groupement, il serait nécessaire de créer avec les 3ème et 4ème DCR un second groupement cuirassé dont il propose qu’il soit commandé par le général de Gaulle (NDA : il vient juste d’être nommé général à titre temporaire). Cette solution me paraît bonne car, elle nous permettrait d’augmenter notre « jeu de manœuvre » en matière de grandes unités blindés. De son coté, le général Prioux (NDA : patron du Corps de Cavalerie), réclame en cas d’Escaut, la 3ème DLM « devenue sans objet pour la 7ème Armée ». Toutefois, le général Prioux se refuse à engager son Corps de Cavalerie pour « donner la main aux Belges » sans un appui aérien convenable (NDA : Dans la réalité, le général Prioux se refusa à se porter sur le canal Albert pour cette cause, préférant « tomber en défensive » sur les avancées de Gembloux soit Tongres, Tirlemont). Se tournant vers le général Vuillemin, le général Georges lui dit : « Que peut-on faire pour Prioux ? …….Mon général ! » En fait, Vuillemin resta sans voix quelques secondes avant de réaliser que son heure était venue : Reconstituer la division aérienne de 1918 ! Il n’attendait que cela et les terriens lui offraient sur un plateau ! Se grattant la gorge, le général Vuillemin répondit enfin : « Mon général, sans l’action énergique du Maréchal Pétain, nous aurions perdu la seconde bataille de la Marne, car c’est lui qui a permis d’organiser tout le dispositif : 1ère division aérienne, puis, infanterie transportée par la route et enfin, concentration de chars (NDA : 600) pour l’offensive de Villers Cotterêts avec l’appui de la 1ère DAé. Voici effectivement la recette gagnante comme en 18 ! » L’évocation du maréchal Pétain, du grand chef, fit frémir l’assemblée. (NDA : Alors ambassadeur de France à Madrid). Puis, comme encouragé par ses propres paroles, le général Vuillemin lança : « En l’état, la recette Pétain/Foch est la meilleure ! » puis, au comble de l’émotion : « Nous allons reprendre le combat, là où nous l’avons laissé en 18, c'est-à-dire avec nos méthodes d’alors pour foutre une nouvelle raclée aux boches par la concentration des moyens ! ». Le général Giraud interpella alors le général Vuillemin : « C’est bien beau tout cela, mais où sont vos 1000 appareils de 1918 ? » (NDA : le général Giraud voit très bien qu’à travers la DAé, l’armée de l’air risque, à terme, d’acquérir son indépendance d’emploi au détriment de la coopération avec l’armée de terre d’ailleurs il dira en sortant : « Vuillemin avec ses avions, nous fait le même coup que le petit de Gaulle avec ses chars ! »). Vuillemin répondit : « Nos appareils de bombardement actuels volent plus haut et beaucoup plus vite que nos Bréguet XIV et surtout emportent des charges de bombes bien supérieures (NDA : Bg. XIV, environ 300 kg, 400 pour les Bréguet 693, plus pour les bombardiers américains et encore plus pour les LeO 45). Donc, avec moins d’appareils, le tonnage déversé sera identique, sinon supérieur et avec une possibilité d’agir en noria beaucoup plus rapide mais aussi de décoller de plus loin pour échapper aux coups de l’aviation ennemie. Pour mettre sur pied cette DAé, nous pourrions sur le plan administratif et du travail des états majors, fusionner les 1ère et 2ème DAé (NDA : ce qui fut effectivement le cas le 10 mai 1940, il existait alors 3 DAé certes sans commune mesure avec celle de 1918, mais Vuillemin préparait l’avenir….). Je ferai une proposition chiffrée dans quelques jours des moyens capables de reformer la 1ère DAé au plus vite. » . Le général Georges dit alors : « Vous prévoyez de couvrir la marche en Belgique du CC avec toute une DAé ? » Le général Vuillemin répondit : « Avec tout ou partie, cela dépendra des forces ennemies mais avec une concentration aussi importante de nos blindés, on peut s’attendre à une vigoureuse action allemande tant sur terre que dans l’air ». Le général Giraud lui dit alors : « Mais si vous engagez tous vos moyens en appui du CC et que l’ennemi agit aussi ailleurs, dans les Ardennes ou en Suisse, vous devrez vous couper en morceaux ! ». Le général Vuillemin, généralement d’un caractère effacé et respectueux des « grands chefs » lui répliqua : « Si en 18 on s’était coupé en morceaux, les boches l’auraient emporté. Seule une action massive, destinée à prendre la maîtrise de l’air en un secteur du front peut emporter le décision, nous le savons depuis cette époque que l’on semble avoir trop oubliée ! Et puis, la DAé, bien située, pourra agir d’un seul coup d’aile sur n’importe quel point du front. Pensez aussi au réconfort moral de nos troupes survolées par nos escadrilles et de les voir bombarder l’ennemi ! » Le Général Georges mit un terme à la réunion en concluant : « Messieurs, nous n’avons pas perdu notre temps. Reste à persuader réellement les politiques de « jouer » Escaut, mais je crois qu’ils sont assez mûrs. »
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Archibald
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyJeu 13 Sep 2007 - 15:27

La suite! We demand la suite please! Smile

J'ai une AdA 1943 sur le feu, mais a condition que la métropole résiste en 1940...
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Stéphane Ferrard
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyJeu 13 Sep 2007 - 18:18

La suite au prochain numéro (début de semaine prochaine)
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Stéphane Ferrard
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyMer 19 Sep 2007 - 9:11

Vingt et unième partie
L’IPS N° 3
Le 22 mai, le général Georges diffusa son instruction personnelle et secrète (IPS) n° 3 qui reprenait l’IPS n° 7 du général Gamelin, c'est-à-dire la manœuvre Escaut avec quelques modifications : (NDA : pour rédiger cette partie, nous nous sommes très largement inspirés du plan E 1 (1937) qui, dans un premier temps donna naissance à la manœuvre Escaut, les modifications que nous lui avons apportées sont en italique).

Cadre général :
Le plan dispose les armées en tenant compte de trois hypothèses :
- Invasion de la Belgique et de la Hollande en vue d’envahir le nord et le nord-est de la France par un renouvellement plus ou moins approximatif de la manœuvre de 1914.
- Attaque des lignes fortifiées du Rhin et de la Lorraine
- Invasion de la Suisse pour couper nos forces en deux et lier l’action des armées allemandes et italiennes.
Actuellement et fonction des éléments dont nous disposons à cette heure, nous pouvons prendre en considération le cas A1, c'est-à-dire une action simultanée de l’Allemagne et de l’Italie contre nous et l’hypothèse H qui envisage une violation de la Suisse par les Allemands et les Italiens.
En conséquence :
- Constatant que la Belgique ne pourra faire appel à nous qu’en cas d’agression, c'est-à-dire trop tard pour que nous nous portions à son secours sauf à prendre le risque inconsidéré de livrer une bataille de rencontre
: Dès que nous serons autorisés à pénétrer en Belgique, la manœuvre consistera à redresser l’aile gauche du dispositif en prenant, comme pivot le môle de Condé pour l’établir sur la position de l’Escaut de Tournai à Audenarde, en liaison vers la tête de pont de Gand, avec les troupes de défense du réduit belge d’Anvers-Gand, la liaison sera assurée par la DLM britannique accompagnée de grandes unités motorisées britanniques. On s’assurera en même temps les débouchés est de l’Escaut en tenant les hauteurs de Renaix et de Mont Saint Aubert, tandis que l’ensemble du dispositif sera couvert à l’est de la position de l’Escaut et sur la Meuse en amont de Namur par le corps de cavalerie renforcé de bataillons de mitrailleurs motorisés et appuyé par l’aviation qui assurera aussi sa protection contre les attaques aériennes ennemies. Si les conditions sont favorables, le corps de cavalerie pourra, si son chef en décide ainsi, agir en contre attaques au profit des forces belges du canal Albert. Si l’ennemi avait subi un échec initial contre le dispositif belge, nous pourrions être amenés à porter notre front, soit sur la position de résistance belge du canal Albert et de la Meuse de Liège à Namur, soit sur la position Anvers-Namur. Dans ce cas, le mouvement serait effectué par la 7ème Armée, la 1ère Armée passant en réserve. Escaut sera menée par le BEF et le 16ème CA. L’action aéroportée sur l’île de Walcheren est annulée car des forces hollandaises l’occupent déjà (NDA : motif conforme à la réalité). En cas d’attaque de la Hollande, le BEF sera chargé du recueil des forces hollandaises.
- L’hypothèse d’un puissant raid blindé allemand à travers les Ardennes en direction principale de Sedan, outre les mesures déjà prises, maintiendra dans les grands camps le groupement cuirassé. Si ce raid était avéré, le groupement se porterait de nuit sur la zone Mont Dieu/Stonne, pour être en mesure de couvrir l’aile gauche de notre système fortifié en cas de rupture de la LPR de la 2ème Armée. La 3ème DCR sera gardée en réserve dans le cadre de l’hypothèse H (invasion de la Suisse). La 4ème DCR servira à alimenter la bataille en cas de besoin.-
Hypothèse Suisse Groupe d’armées 3 : En cas d’invasion de la Suisse, le GA intervient aussitôt pour souder ses forces à celle de l’armée suisse, étayer cette armée, la relever sur la position fédérale de défense jusqu’à l’Aar de Brugg. Elle doit au moins bloquer toute offensive ennemie en barrant le faisceau de communications du couloir de l’Aar, empêcher le débordement par le sud de la Haute-Alsace et couvrir Berne.
- Dans l’hypothèse d’une offensive italienne sur Menton, l’Armée des Alpes sera renforcée en moyens en provenance de Norvège et de l’Intérieur (chars)
- En Tunisie, le général Weygand en coopération avec les britanniques, est chargé de la préparation et de l’exécution de la manœuvre en tenaille destinée à nous assurer le contrôle complet de la rive sud Méditerranée en chassant les italiens de Libye. La variante à cette offensive est l’action contre la Sardaigne en liaison avec la Marine. Une action contre la Sicile n’est pas envisageable actuellement faute de moyens. Elle ne pourra être montée qu’après la prise de contrôle de la Libye.


L’IPS du général Georges fut acceptée par les gouvernements britanniques et français le 25 mai.
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyVen 28 Sep 2007 - 10:25

Vingt deuxième partie
Le mois de gagner ne fut pas de trop pour l’Armée de l’air
Pour établir la situation des moyens de l’Armée de l’air au 1er juin 1940, après un mois sans combat sauf pour la chasse et la reconnaissance, nous sommes partis du total des appareils existants au 10 mai 1940, y compris ceux pris en compte par l’EAA 301. Pour les avions livrés en mai, nous nous sommes basés sur les prévisions de production pour ce mois. Ceci dans un souci d’équilibre pour serrer au plus près la réalité. Ceux-ci, d’ailleurs, correspondent statistiquement aux appareils livrés par l’EAA 301 aux formations combattantes entre les 10 et 28 mai 1940. L’idée directrice est basée sur la volonté du commandement de l’armée de l’air à rendre « bons de guerre » un maximum d’appareils en fonction des équipages « transformés ». Le général Vuillemin écrivait au début de 1940 : « Sauf en ce qui concerne la chasse, dont l’augmentation est à entreprendre le plus tôt possible, il ne peut être question de créer de nouveaux groupes d’assaut et d’observation avant que la transformation des groupes existants ne soit terminée. »
Nous verrons apparaître, bien sûr, de nouvelles unités à partir du mois de juin mais elles ne figureront pas à l’ordre de bataille au moment de l’offensive germano-italienne. Par ailleurs nous avons surtout tenu compte des équipages disponibles et transformés sur avions modernes. Fin mai la situation s’est améliorée, principalement pour les appareils d’origine américaine (bombardement/reconnaissance et éclaireurs) mais pour le reste, si le nombre d’avions en ligne n’a guère augmenté, le nombre de « bons de guerre » a lui nettement progressé sous l’impulsion des autorités (Coup de gueule de Paul Reynaud, voir notre 18ème partie) mais l’arrière est encore encombré de centaines d’avions non « bons de guerre » pour diverses raisons.

Situation au 1er juin 1940 (Uchronique)
Bombardement :
Note : chaque escadre (EB) est à deux groupes (GB) de 12 ou 18 appareils.

Bombardement moderne :

LéO 45 B4 : 96 (4 EB à 24 appareils : 11, 12, 23, 31)
Amiot 351/354 B4 : 24 (EB 34, missions de nuit uniquement)
Martin 167 B3 : 108 (3 EB à 36 appareils : 39, 62, 63)
DB 7 B3 : 36 (EB 32)
Bréguet 693 AB2 : 54 (3 groupes à 18 appareils dont deux à EB 54 et GAB 1/51)
Total : 282 tous bons de guerre

Bombardement de nuit ancien :

MB 210 : 48 (EB 19, 25)
Amiot 143 : 48 (EB 21, 38)
Farman 221/222 : 21 (EB 15)
Total: 117 dont 99 bons de guerre

Note : la 19ème EB en cours de transformation sur LéO 45 non encore bons de guerre a une double dotation avec 24 MB 210 pour des missions de guerre et 24 LéO 45 pour transformation des équipages.

Unités en cours de transformation au 1er juin 1940

Unités Type d’appareils Bonne de guerre pour le :
EB 19 LéO 45 20 juin
EB 21 Amiot 354 15 juin
GAB I/51 Bréguet 693 12 juin
EAB 35 Bréguet 693/695 25 juin

Note : les II/51 GAB et les 2 groupes de la 35ème EAB sont sur Bréguet 691 et P 633 B2 pour l’instruction et ont reçu plusieurs Bréguet 693.

Production réalisée en mai: (chiffres prévisionnels que nous adoptons pour faire la « balance » entre les appareils non encore pris en compte par l’EAA 301 au 10 mai et ils étaient nombreux et ceux qui l’auraient été au 1er juin).

Attention fiction évaluée au plus près de la réalité pour les sorties d’usine (en gras, les sorties réelles, entre parenthèses les prévisions de production.)

Types d’appareils Sorties au 30 04 40 « Produits en mai » Sorties au 31 05 40
LéO 45 360 95 455
Amiot 351 54 22 76
Bréguet 691 et + 233 75 308
GM 167 109 59 168
DB 7 24 21 45
Farman 223.3 - 8 8
Totaux : 791 280 1060
(NDA : Nous ne pouvons être que surpris par l’énorme différence entre « avions sortis d’usine », même en ne retenant que la date historique et fatidique du 10 mai 1940, et le nombre de « bons de guerre » en unité (grâcement augmentée par nos soins et une volonté politique, hélas bien imaginaire), à l’aide du « mois supplémentaire » obtenu dans cette Uchronique. Cette différence avait été notée par le GQGA qui le 17 février 1940 alerta le Ministre de l’Air en « acceptant que les cadences de production soient réduites momentanément à la condition que les moyens industriels soient employés à mettre en état les avions déjà sortis et inutilisables. » C’est très certainement ce qui se serait rapidement produit car, dans la réalité, le bombardement ne pouvait espérer plus de 500 équipages avant la mi-1941. C’est pourquoi, le général Vuillemin encourageait le bombardement léger (B3) et d’assaut (B 2) car moins « gourmands » en équipage que les B 4, sans parler des B 5 !)

Reconnaissance/Observation

Situation au 1er juin 1940 (Uchronique)
Avions modernes
Potez 637 : 19 (GR II/52)
Potez 63/11 : 428 (GR I/52, II/39, ER 14, 22, 35, 36, 52, 55 + GAO)
MB 174 : 27 (ER 33)
GM 167 A3 : 12 (GR 1/61)

Total : 486 tous bons de guerre

Avions anciens
MB 131 : 25 (répartis entre les GR)
ANF 115/117 : 87 (GAO)
Total : 112 tous bons de guerre

Types d’appareils Sorties au 30 04 40 « Produits en mai » Sorties au 31 05 40
Potez 63/11 602 90 692
MB 174 50 7 57
Totaux : 652 97 749

Comme pour le bombardement, on notera la différence considérable entre les sorties d’usine et le nombre d’appareils « bons de guerre ». Pour l’observation (moins pour la reconnaissance) outre le manque d’équipements divers sur Potez 63-11 (hélices tripales, radio, installation oxygène, etc.) le problème était que la plupart des pilotes venaient de la réserve et n’avaient volé que sur avions anciens à train fixes comme le Bréguet 27 et, au mieux, sur ANF Les Mureaux. Il fallait donc les former sur avions modernes avant de les « lâcher ». Comme pour le bombardement, le manque d’avions d’instruction avec double commande fut un gros handicap.

Chasse :
Situation au 1er juin 1940 (Uchronique)


Chaque groupe est à 34 appareils à deux escadrilles « renforcées » de 15 appareils et 15 pilotes + 3 appareils en volant et 1 pour le chef de groupe. L’afflux de pilotes polonais, tchèques et français observé au cours du mois de mai a permis l’augmentation des effectifs du personnel navigant. L’idée, à terme, était de disposer de groupes à 3 escadrilles (une en alerte, une à disposition et une au repos, soit sur une cinquantaine d’appareils, 24 à pied d’œuvre mais en permanence.

D 520 : 102 (GC I, II et III/3)
MB 152 : 306 (GC I, II et III/1 ; I, II/8 ; II, III/9; II, III/10)
H 75: 136 (GC I,II/4; I,II/5)
MS 406 (1) 204 (GC I,II/2; I,II,III/6; III/7)
Potez 631 40 (4 ECN de la 13ème escadre)
Total : 788 Tous bons de guerre

(1) Le Ministre de l’Air, Laurent Eynac, avait fait pousser dans les groupes les derniers MS 406 à hélice Ratier électrique et canon de 20 mm HS 404 suite à la demande de son ami Maurice Arnoux, célèbre pilote. Dans la réalité, cette demande effectivement exprimée le 23 mai sur le terrain d’Orly où stationnait le GC III/7 se concrétisa par l’envoi d’appareils quasiment HS. L’arrière, profitant de ses appareils neufs, avait répondu à l’appel du ministre en envoyant aux formations combattantes les MS 406 dont il ne voulait plus ! Cette bêtise criminelle coûta certainement la vie à Maurice Arnoux, abattu le 6 juin 1940 sur son MS 406 « à bout de souffle » mais aussi à d’autres pilotes.

En cours de transformation :
GC II/7 de MS 406 sur D 520 bon de guerre le 5 juin
GC III/2 de MS 406 sur Curtiss H 75 bon de guerre le 5 juin
GC III/6 de MS 406 sur D 520 bon de guerre le 11 juin
Le GC III/7 de MS 406 sur D 520 bon de guerre le 18 juin

En cours d’équipement et de formation
GC I/145 sur Caudron 714 (Polonais) bon de guerre le 5 juin

Types d’appareils Sorties au 30 04 40 « Produits en mai » Sorties au 31 05 40
D 520 (1) 43 103 146
Curtiss H-75 (2) 200 66 266
MB 152 (3) 363 108 471 (4)
Totaux : 606 277 883
Note : La SNCAC a commencé la transformation de 500 MS 406 en MS 410 (commandés en février 1940) dont 5 exemplaires sont livrés au 31 05 40 ainsi que 150 ensembles « aile ». Nous attribuons ces MS 410 aux unités outre-mer comme les MB 152 à moteur 14N25 au fur et à mesure de leur remplacement par des MB 152 à moteur 14N49, puis MB 155 à partir de la mi-juin. Il n’est pas prévu de transformations nouvelles sur MB 152/155 avant la 2ème quinzaine de juin (GC 1/1) par manque d’appareils qui sont affectés en priorité aux unités équipées de MB 152 à moteur 14N25. L’afflux des MB 152 est la conséquence de l’abandon de modifications visant à porter la vitesse de ceux-ci à 520 km/h et ceci suite à l’annonce de la livraison des premiers MB 155 à partir du 15 juin.



(1) Il s’agit des chiffres réels des D 520 bons de guerre livrés aux unités et non de la production effective: 228 au 10 mai 40 et 437 au 25 juin. Parmi ceux-ci, comptent les D 520 déjà livrés et mis au standard bon de guerre par la chaîne de rattrapage entre fin avril et début juin.
(2) Chiffres réels des appareils pris en compte par l’AAF
(3) Chiffres réels des appareils pris en compte par l’AAF dont 165 avec moteur 14N49 et 195 avec moteur 14N25
(4) Plus 140 MB 151 (affectés aux écoles, à l’Aéronavale ou exportés)
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyVen 28 Sep 2007 - 10:27

Vingt troisième partie
1ère division aérienne (Réserve GQG AIR)Le renforcement par prélèvement sur les autres grands commandements aériens ne fut pas sans rencontrer de nombreuses difficultés. En plus pour organiser et gérer une telle masse d’appareils la 2ème DAé fusionna avec la 1ère (Fusion effectuée réellement le 10 mai 1940). Heureusement, les difficultés furent surmontées grâce à la volonté et le dynamisme du général Escudier (NDA : personnage réel) son patron : « Enthousiaste à l’idée de voir sa DAé devenir le fer de lance de l’Armée de l’air et placée sous les ordres directs du général Vuillemin. Ce dernier vînt à mon Etat-Major le 29 mai pour nous faire une conférence sur ce qu’avait été la 1ère DAé en 1918. Enfin, on regroupait nos moyens pour frapper vite et fort. Mon Etat-major travailla jour et nuit pour mettre sur pieds cette grande unité aérienne. Ceci, malgré les protestations des terriens qui voyaient d’un mauvais œil le fait que le bombardement se regroupe et donc, ne soit plus à la disposition des Armées terrestres. Le plus dur fut de récupérer 6 groupes de chasse dont 2 équipés de D 520. Nous ne pûmes en obtenir un troisième car la grande priorité était alors le remplacement des MS 406 dans les groupes affectés au ZOA. Par contre, alors que nous aurions préféré les quatre groupes volant sur Curtiss H 75, nous reçûmes quatre groupes dotés de MB 152 dont, d’ailleurs, les deux canons de 20 mm étaient bien plus efficaces contre les bombardiers que les 6 mitrailleuses des H 75. Le principe de base de la 1ère DA2 n’était pas d’être un réservoir de moyens mais bien de constituer une force aérienne capable d’intervenir massivement dans la bataille et ainsi d’obtenir localement la maîtrise de l’air. Les moyens de la DAé, principalement en chasse, seraient aussi renforcés par les groupes affectés aux différentes armées. Dès la fin mai et début juin, nos unités s’entraînèrent à évoluer en formations massives et, le 6 juin, (date effective à laquelle la 1ère DAé fut déclarée bonne de guerre) depuis le terrain de Briare, je pus assister au défilé en formation de combat du groupement 6 au complet escorté par une moitié des chasseurs du groupement 25 soit au total environ 200 appareils qui furent suivis par les groupements 1 et 18, eux-mêmes escortés par la seconde moitié du groupement 25 pour environ 200 appareils. Les Bréguet surgirent au ras des toits surprenant tous les spectateurs par la fugacité de leur passage dans le grondement assourdissant de leurs moteurs. Ce défilé de 400 appareils en formations massives ne manqua pas d’impressionner tout le monde y compris l’Air Marshal Barratt patron de la BAFF. Ce dernier me dit : « Avec un tel outil, les Allemands n’ont qu’a bien se tenir », je lui répondit que des dispositifs comme ceci, ils pouvaient en mettre 5 à 6 fois plus en l’air. Avec un sourire l’AM Barratt me dit : « J’ai l’impression que vous allez jouer les pompiers sur l’ensemble du front, vous pouvez compter sur moi pour vous aider à éteindre l’incendie. Je vais vous faire envoyer un officier de liaison pour mieux coordonner nos moyens. » Le général Vuillemin qui était à coté de nous dit à l’AM Barratt : « Alors vous voyez, avec la 1ère DAé, nous pourrons répondre à plusieurs cas de figure. Dans un premier temps, nos groupes de chasse pourront intervenir massivement contre une puissante attaque aérienne allemande où, si le besoin s’en fait sentir, assurer une permanence au-dessus d’un secteur du front avec le renfort des groupes de chasse qui y sont affectés. Mais les chasseurs auront aussi à escorter nos bombardiers en formations massives soit comme nous venons de le voir, soit, et en fonction des missions, escorter les unités de bombardement vertical ou d’attaque en vol rasant. Pensez pour nos LéO 45, un groupe, outre sa protection de chasse, dispose de 12 canons de 20 mm en défense arrière, les chasseurs allemands qui pourraient passer à travers le dispositif de notre chasse se retrouveront face à plusieurs dizaines de canons de 20 mm. Ils seront bien reçus ! »
Bien sûr, ce défilé ne passa pas inaperçu et Berlin fut rapidement informé « d’une démonstration de force de l’Armée de l’air sur l’axe Briare/Orléans regroupant plusieurs centaines de bombardiers escortés d’autant de chasseurs. »

Unités de la 1ère DAé au 1er juin 1940 (Situation administrative à la date de création effective)
Chasse :

Groupement 25 :
GC I et II/3 sur D 520
GC I et II/8, II et III/9 sur MB 152
Total : 6 groupes (204 appareils)

Bombardement de jour:

Moyen
Groupement 6
EB 11,12, 23,31 sur LéO 45
Total : 8 groupes (96 appareils)

Léger
Groupement 1
EB 39 sur GM 167 F
EB 32 sur DB 7
Total : 4 groupes (72 appareils)

Bombardement d’assaut
Groupement 18
EB 54 et Gp AB 1/51
Total : 3 groupes (54 appareils)

Bombardement de nuit :

Groupement 9
EB 34 sur Amiot 354

Groupement 10
EB 21 et 28 sur Amiot 143

Total : 6 groupes (72 appareils)

Reconnaissance :
ER 33 sur MB 174
Total : 2 groupes (27 appareils)


Soit :
Chasseurs : 204
Bombardement/assaut de jour: 222
Bombardement de nuit : 72
Reconnaissance : 27
Total : 525
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Archibald
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptySam 29 Sep 2007 - 13:09

Stéphane Ferrard a écrit:
Vingt troisième partie
1ère division aérienne (Réserve GQG AIR)

...Enthousiaste à l’idée de voir sa DAé devenir le fer de lance de l’Armée de l’air et placée sous les ordres directs du général Vuillemin. Ce dernier vînt à mon Etat-Major le 29 mai pour nous faire une conférence sur ce qu’avait été la 1ère DAé en 1918. Enfin, on regroupait nos moyens pour frapper vite et fort. Mon Etat-major travailla jour et nuit pour mettre sur pieds cette grande unité aérienne.

...Le plus dur fut de récupérer 6 groupes de chasse dont 2 équipés de D 520. Nous ne pûmes en obtenir un troisième car la grande priorité était alors le remplacement des MS 406 dans les groupes affectés au ZOA. Par contre, alors que nous aurions préféré les quatre groupes volant sur Curtiss H 75, nous reçûmes quatre groupes dotés de MB 152 dont, d’ailleurs, les deux canons de 20 mm étaient bien plus efficaces contre les bombardiers que les 6 mitrailleuses des H 75.

...Depuis le terrain de Briare, je pus assister au défilé en formation de combat du groupement 6 au complet escorté par une moitié des chasseurs du groupement 25 soit au total environ 200 appareils qui furent suivis par les groupements 1 et 18, eux-mêmes escortés par la seconde moitié du groupement 25 pour environ 200 appareils.
Les Bréguet surgirent au ras des toits surprenant tous les spectateurs par la fugacité de leur passage dans le grondement assourdissant de leurs moteurs.

...Pensez pour nos LéO 45, un groupe, outre sa protection de chasse, dispose de 12 canons de 20 mm en défense arrière, les chasseurs allemands qui pourraient passer à travers le dispositif de notre chasse se retrouveront face à plusieurs dizaines de canons de 20 mm. Ils seront bien reçus ! »

Dommage pour les Bloch au lieu des Curtiss, mais je suppose que l'armement en lui meme est peut etre plus important que les perfs, surtout quand on sait que ce sont les Dewoitines qui iront au contact des 109s, pas les Bloch.
La conjugaison du passage sur les LeO 451 et cette présence des
Bloch 152 en escorte me laisse supposer que les chasseurs allemands qui traverseront l'écran des Dewoitines tomberont au milieu d'un véritable enfer d'obus de 20 mm... ca va faire mal!

Une grosse bagarre genre 6 Mars 1944 peut etre, avec des chasseurs allemands essayant de toucher les bombardiers au milieu des l'escorte et des tirs croisés...

Effectivement (pour reprendre un commentaire posté il y a un mois quand j'avait exposé ma variante de la division aerienne) nos deux scenarios sont assez similaires dans leur principe général Smile
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptySam 29 Sep 2007 - 19:20

Archibald,
Il est assez normal que nos "vues" sur la DAé se rejoignent à partir du moment où nous partons d'éléments existants ou du moins, à dispo plus ou moins proche. Pour les MB 152, mis à part le fait de la puissance de feu effective de 20 mm X 2, il y a aussi l'afflux de ces derniers. Les D 520 en couverture haute, les MB 152 en patrouilles basses ou en escorte des bombardiers, ça va fumer, du moins si les fabrications de munitions de 20 mm suivent!
Cordialement
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyDim 30 Sep 2007 - 9:04

Petite suggestion : je vois que des Bloch 174 sont affectés a une unité de reconnaissance. Fort bien! Mais il y avait aussi la version de bombardement, le MB-175. Je viens de revoir les sources web existantes, et il semble que l'appareil
- a volé en Decembre 1939
- a succédé au MB-174 sur les chaines au mois de mai
- seul 25 appareils ont été construits avant l'armistice.
De plus, il semblerait que des Bloch 176 (a moteurs américains) sont restés inachevés faute de moteurs en nombre suffisant.

Je me demande si, avec un point de divergence mi mars, et les mesures energiques de Reynaud (partie 18) on ne pourrait pas avoir plus de MB-175 en ligne au 15 Juin.

Mettons que la ligne des MB-174 s'arrete au 30 eme appareil (suffisament pour equiper l'escadrille précité), puis que certains MB-176 soient produit avec des moteurs 14N.

En bref, je pense que l'on doit pouvoir disposer de plus de Bloch de bombardement léger un 15 juin.

Je pense que je vais ouvrir un fil de discussion sur le sujet soit dans la section "histoire parallèle" soit dans AAF.
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyDim 30 Sep 2007 - 11:02

Le MB 174 était un A3 pour la reco stratégique, dont les fabrications prirent beaucoup de retard ainsi, dans la réalité, il n'existait que 39 MB 174 réceptionnés au 10 mai 40 sur les 50 livrés. Comme, contrairement à d'autres appareils, l'EAA 301 ne disposait que d'un seul MB 174 (en réparation) à cette date, je me suis contenté de reprendre le chiffre conforme à la réalité avec 27 appareils à la DAé au 10 mai. Toujours dans la réalité seuls 7 MB 175 sont sortis en mai (à vérifier mais dans mon contexte ça n'a guère d'importance) Les véritables fabrications ne devaient démarrer qu'en juin (22 appareils de prévu) avec l'arrivée des premiers MB 175 A3/B3 à moteurs GR 14N, ( 22 prévus en juin). Au moins un MB 176 tête de série fut évacué en juin.
Au 28 mai il avait été commandé:
MB 174: 50 (tous sortis d'usine au 1er mai 40)
MB 175: 65 (une douzaine sortie en juin)
MB 176: 1072 (1 tête de série)
Les MB 175 de juin serviront donc à combler les pertes des GR et en ce qui concerne le bombardement léger (MB 175/176 A3/B3) , leur arrivée en unités est plutôt à l'horizon juillet. C'est pour celà que je ne les ai pas pris en compte au 1er juin. Dans ma Uchronique, l'augmentation du nombre d'appareils en unités est liée à celui de ceux enfin mis au standard "bons de guerre" et non à une augmentation ou une accélération des constructions
Cordialement
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyLun 1 Oct 2007 - 16:37

Archibald a écrit:
Je me demande si, avec un point de divergence mi mars, et les mesures energiques de Reynaud (partie 18 ) on ne pourrait pas avoir plus de MB-175 en ligne au 15 Juin.

Tout le monde peut ouvrir un nouveau fil dans la section AAF, je vais moi-même y mettre les questions que m'inspirent les chiffres sur les appareils disponibles afin de ne pas encombrer cet espace ci.

Sur le Bloch 175, on ne peut pas en avoir plus en ligne parce que les choix de production ont déjà été faits des mois auparavant et que "c'est dans le tube". Les difficultés auxquelles se heurte la France dans le démarrage de la production aéronautique sont le résultat de toute un série de facteurs datant de bien avant mars 1940. A cette date, le problème est à peu près correctement identifié et traité. Que les choses ne soient pas encore résolues est inévitable, mais la seule chose dont l'industrie aéronautique n'ait pas besoin c'est de coups de gueule, d'où qu'ils viennent.

Guy La Chambre est un ministre très capable, qui est confronté depuis des mois aux critiques (souvent justifiées) de députés qui veulent sa peau (et finiront par l'avoir) et s'appuient sur des rapports d'unités de combat. Si la France ne ressemble pas à l'industrie aéronautique américaine de 1944 dès le début de l'été 1940, c'est une fois de plus parce qu'il y a des délais incompressibles: même La Genèse fait état d'un certain temps pour créer la Terre...

Donc non seulement il ne peut pas y avoir davantage de Bloch 175, mais en plus je ne suis même pas persuadé que ce soit souhaitable. Avec 5 programmes en cours d'avions modernes qui lancent des bombes d'une manière ou d'une autre (Bréguet 693, Glenn-Martin, Douglas, Lioré, Amiot 351/354), l'armée de l'Air n'a pas vraiment besoin d'une nouvelle machine à éparpiller une poignée de bombes de 50kg sur un objectif truffé de Flak, mais bien davantage d'un vrai moyen de reconnaissance stratégique, ce que n'est pas le Potez 63-11. Ces derniers, bien que modernes, sont trop lents pour échapper à la chasse adverse et après l'hécatombe de Mureaux du début de la guerre les GR et GAO vont subir une saignée de Potez en mai et juin 1940.
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyLun 15 Oct 2007 - 22:18

Le feuilleton s'interrompt ? Dommage, la suite semblait prometteuse...

Ce n'est que partie remise, j'espère !
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyVen 19 Oct 2007 - 18:46

Tout à fait, actuellement mon travail me prend tout mon temps, mais la suite arrivera rapidement. A très bientôt.
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyVen 19 Oct 2007 - 19:01

Louis,
En ce qui concerne les avions de Marcel Bloch, les tracasseries de l'Administration de l'Air (services techniques) furent une des causes majeures du retard dans le programme du MB 170, le manque de moteurs aussi (qui toucha entre autre le Bréguet 690). C'était le "bon temps" où on se délectait de querelles stériles en oubliant qu'il y avait le feu à la baraque. D'où le coup de gueule de Reynaud dans ma Uchronique, dans la réalité ce fut E. Daladier qui mena une chasse aux sorcières vis à vis des communistes et des sabotages en usine. Cordialement
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyVen 16 Nov 2007 - 10:56

Stéphane, je me refuse à chercher la petite bête sur la production aéronautique surtout ici (cf. fil dédié dans la section idoine si la question vous branche) pour ne pas vous distraire.

Bon, qu'est-ce qui leur arrive à ces Allemands ? Depuis qu'ils ont décidé d'impliquer les Italiens, ils se sont mis au domani matina ? Je ne voyais pas trop Adolf faire son coming out pour se vautrer dans les délices de Capoue, ça c'est de l'uchronie !

Je vote pour que François patiente quant à vos prochains articles dans GBM (très bons, par ailleurs, le coup de l'influence du Génie contre celui de l'Infanterie dans la conception des chars ça m'éclaire beaucoup sur certains trucs) et que le feuilleton reprenne, non mais !
"Le Bon Dieu me le pardonne,
Mais chacun pour soi...
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyJeu 31 Jan 2008 - 17:07

Bonjour,

D'après les dernières infos reçus de SF, la suite de ce captivant récit devrait venir d'ici peu.

Cordialement
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptySam 2 Fév 2008 - 8:52

Formidable! Quel suspense...
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptySam 15 Mar 2008 - 23:33

Bonjour à tous,

Il semble que SF fasse durer le suspens ici aussi! Avec l'affaire du G1, vous commencez à jouer avec nos nerfs Stéphane!

Euh, alors, faut il aussi attendre GBM 83 pour avoir la suite de notre "victoire en rêvant"?

Cordialement
Eric DENIS

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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyDim 16 Mar 2008 - 9:03

Il va surtout falloir attendre la sortie de ma nouvelle revue bimestrielle "Police et Secours" qui sera en kiosque à la fin de ce mois. Ce projet, maintenant devenu réalité m'a grandement accaparé depuis 6 mois (entre autres choses). Mais en attendant, je vais vous envoyer une partie d'une autre Uchronique écrite voici dix ans, différente de "La Victoire en rêvant" et où, le général Petsch (nom de jeune fille de ma grand-mère maternelle) a remplacé le général Gamelin depuis 1937. A l'époque, j'avais saisi les textes sur disquettes et je n'ai pu en récupérer sur CD qu'une partie. C'était en fait un véritable roman "Les mémoires du général Petsch, maréchal de France" couvrant la période 1914-1940, le général Petsch ne put jamais terminer ses mémoires car il fut victime d'un accident cardio-vasculaire dans les bras de sa jeune nièce qu'il hébergeait depuis le décès de son épouse........
Cordialement
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françois vauvillier
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptyDim 16 Mar 2008 - 20:11

J'adore.
Ma parole, on s'est donné le mot ! Ce que fait le chef d'escadron Petsch (fictivement) à la fin de l'été 1914, c'est EXACTEMENT ce que fera le capitaine Renaud (réellement), sur ordre du ministre et suggestion du général commandant en chef, en avril 1915 sur camion Saurer type B puis en mai sur tracteur léger Jeffery. D'abord expérimentale, à Vincennes, l'affaire devient opérationnelle à la fin de mai 1915.
Et ce sera dans GBM 82, dans le cadre de mon article sur le tracteur Jeffery.

Sérieusement, je le déclare solennellement ici, je découvre le texte de Stéphane à l'instant même.
Mais, d'un autre côté, nous avons une base documentaire qui est, nécessairement, la même. il n'y a qu'une seule Histoire. Ceci explique cela.

Bonne soirée, et vivement la suite des aventures du futur maréchal Petsch, personnage haut en couleurs qui s'est tout de suite attiré la popularité.

François
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MessageSujet: Re: Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant   Uchronie - France 40: la Victoire en rêvant - Page 5 EmptySam 22 Mar 2008 - 12:58

Well done ! C'est passionnant... Mais ça ne s'est pas passé ainsi, hélas ! Crying or Very sad

il n'en demeure pas moins que cette uchronie fait apparaître ce qu'aurait pu faire un commandement déterminé et plus énergique !
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