unité de tranmission dans le secteur de menton en juin 1940

je recherche des infos sur le 28ème régiment du génie ou de transmission en 1940 sur mentonle lt kohenof et le sergent rougier en dépendé ils assuré les transmissions pou la 58ème DBAF

quel régiment du génie étaits présent dans les ouvrages de la ligne maginot alpine secteur fortifié alpes martime sous secteur corniche (menton) merci encore laurent

Je ne sais pas trop qui était à Menton, mais le SFAM avait les unités du génie suivantes:

450e Régiment de Pionniers
548e Bataillon de Sapeurs Mineurs de Forteresses - celui-là est dissous le 16 mars 40, mais ses compagnies subsistent en tant qu'unités indépendantes, il pourrait y en avoir eu une à Menton
157e Compagnie de Parc du Génie de Forteresse

Pour les trans,

215/81e Compagnie Télégraphique,
215/82e Compagnie de Radiotélégraphie,
834e Groupe de Renforcement
835e Groupe de Renforcement.

Sinon, tu peux organiser une manif' devant chez Armes & Collections pour qu'ils fassent rapidement paraître le 4e volume de leur série sur la Ligne Maginot, lequel est censé couvrir les fortifications des Alpes, si je ne m'abuse... :-)

oui c'est une solution aussi j'ai Alain Honadel au téléphone ce week end, apparemment il faut compter l'année prochaine.
Tu as vu les pattes de collets de la photo, il y a marqué 28 apparemment c'est une unité du génie et tous les régiment du génie qui commencent par 20 sont des transmissions, mais j'arrive pas à comprendre la différence de numéro sur le képi et les pattes de collet.

Ma que numéro sur le képi ? La version 'light' de la photo qui est sur le forum ne me permet pas de distinguer quoi que ce soit.

Sur le 28e, tu as vu l'article de Wikipedia dessus ?

laurent nice a écrit:

...tous les régiment du génie qui commencent par 20 sont des transmissions

Hmmmmmm........
Disons plutôt : tous les régiments ou bataillons du génie dont le numéro se termine par 8 sont des unités de transmissions.
Exemple : 8e, 18e, 28e, 38e génie (transmissions)

Bonne journée

François

Donc le 548e Bataillon de Sapeurs Mineurs de Forteresse n'est pas une unité du génie ?

Louis Capdeboscq a écrit:

Donc le 548e Bataillon de Sapeurs Mineurs de Forteresse n'est pas une unité du génie ?

En voilà, une vraie "colle".

Désolé Louis, je sors mon joker, je botte en touche, je me déclare incompétent pour la forteresse (voir mes amis J.-Y. Mary et A. Hohnadel) et m'en tiens aux unités dont le numéro n'a qu'un ou deux chiffres.

Et puis, j'ai attrapé dans la Ligne Maginot une bétonite aigüe et préfère m'en tenir maintenant aux bonnes odeurs de gaz d'échappement de l'armée motorisée.

François

merci quand même

sur l képi du lieutenant kohenoff il est inscrit 7 et les pattes de collet 28

Sans doute qu'il a servi au 7e Régiment du Génie d'Avignon et qu'il a conservé le képi à la mobilisation.

Salutations
Loïc

oui c'est l'explication

Bonjour,

Le 28° RG est créé le 1er mai 1929 à partir des éléments provenant de la compagnie hors rang du 2° RG, des IV/8° RG et IV/18° RG. Il s'installe à la citadelle de Montpellier.
De 1929 à 1939, le régiment se consacre à la formation des sapeurs télégraphistes et contribue à l'installation des réseaux des transmissions dans les secteurs fortifiés des Alpes et dans les camps au sud de la Loire.
A la déclaration de la guerre de 1939, le 28° RG est dissous. Le centre mobilisateur 28 de Montpellier puis le dépot de guerre du génie n° 28 lui succédent.
Durant la période de mobilisation le CM 28 met sur pied de nombreuses formations télégraphistes, radio et colombophiles.

merci pour l'information

Bonjour à tous,

Une réponse possible ici : https://atf40.1fr1.net/t1817-le-28e-genie-en-corse-en-39-40.

Le "7" sur le képi et "28" sur les pattes de col, tout va bien !

Quant à l'article sur Wikipédia, attention.
Il y a homonymie entre le 28° bataillon du Génie, bataillon de Combat du Génie dissous en 1919 ET le 28° Régiment du Génie créé en 1929.
Explications :
Depuis 1912, tout le monde s'accorde à reconnaître le sous-effectif chronique de l'Arme. On décide donc de créer 4 nouveaux régiment (nous n'en sommes qu'à 8 en 1912).
En 1914 (loi des cadres du 12 mars 1914, de mémoire) sont créés les 9, 10 et 11° régiment du Génie.
Un 12ème régiment doit être mis sur pied avec les 7° et 28° bataillon du Génie. Mais la Grande Guerre ne laissera pas le temps de trouver la ville de garnison qui doit accueillir cette nouvelle unité. Ces deux bataillons partent donc à la guerre comme unité formant corps. Hors, dans le Génie, il n'existe à ce époque que et rien que le niveau compagnie.
Ainsi :
Porte la fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire la compagnie : Cie 28/4, 6 palmes.
Portent la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 les compagnies : Cies 28/54, 28/2, 4 palmes.
Le bataillon n'est pas cité et ne peut prétendre à récupérer quoi ce fût. Quant au régiment...
La règle de numérotation avant guerre est la règle dite "consécutive" (par ordre d'apparition). En 1920, la règle est modifiée :
les numéro de 1 à 29 sont réservé aux régiments avec les terminaux 5, 7, et 8 réservés aux spécialités VF, Pontage et Trans.
les numéros 30 à 39 pour les bataillons de combat
les numéros 40 à 49 pour les bataillons de Trans,
les numéros 50 à 59 pour les bataillons VF.
Ces règles s'appliquent aux unités en métropoles.

Sinon, dans le monde, terminal 1 au Maroc, 2 en Algérie, 3 au Levant, 4 en Tunisie.
l'AFR et le COC ne sont pas concernés.
Si on ajoute et si on mélange tout cela, il est normal de trouver en Algérie :
le 32° bataillon du Génie (3 pour bataillon de Cbt et 2 pour Algérie)
le 45° bataillon du Génie (4 pour bataillon de Trs et 5... parce qu'il y a une compagnie V.F...)

Il y a encore des exceptions amusantes, mais pas tout le même jour...

Cordialement,
Louis Le Bègue.

Juste histoire que le 28° Bataillon du Génie ne sombre pas dans l'oublie. Au fait, le 28° bataillon dissous en 1919 devient le 30° bataillon du Génie,
faisant perdre au passage les fourragères à ses compagnies.
Et comme le numéro 28 ne peut plus être attribuer à une unité de combat...

Bonjour, je suis un ami du fils du lieutenant Kohenoff, qui en découvrant ce site a reconnu son père, donc le lieutenant Kohenoff, c'est l'homme au bérêt à droite sur la photo (et non l'homme au képi!).
Le lieutenant Kohenoff, revenu à la vie civile, a gardé l'habitude de porter ce bérêt jusqu'à la fin de sa vie. Il était d'origine Bulgare et son prénom était Cinto ou Sinto, je ne sais plus (probablement l'équivalent de Hyacinte).

Merci de cette rectification.

Cordialement,

DH