Méharistes du Niger

CARLIER, Marc. Méharistes du Niger: contribution à l'histoire des unités montées à chameau du territoire nigérien, 1900 à1962. Paris, 2000, L'Harmattan, 602 p.

Quand commence la 2e GM, les troupes coloniales comptent 14 Groupes Nomades (10 en AOF, 4 en AEF) qui patrouillent le sud du Sahara. Au Niger, il y avait alors le GN d'Agadez, le GN de N'Guigmi et le GN de Bilma. Cet ouvrage, très bien documenté, raconte l'histoire des unités méharistes du Niger, depuis la conquête française jusqu'à l'indépendance du Niger.

L'auteur amorce son travail par une description du milieu géographique et humain au Niger oriental, suivi d'un aperçu historique sur la conquête française de la région (1890-1901). Le corps de l'ouvrage livre une étude étoffée des unités méharistes à travers leurs incarnations successives:
· sections d'infanterie montées à chameau (1901-1906)
· sections méharistes (1907-1919)
· pelotons méharistes (1919-1926)
· groupes nomades (1927-1962)
Le développement historique de ces unités (politique, administration, emploi) y est tout autant couvert que les aspects plus techniques (organisation, personnels, équipement) ou que leurs opérations.

On y trouve aussi des renseignements sur diverses autres unités montées à chameau ayant existé (groupe de police, goum touareg, groupe de partisans, sections d'artillerie sur bât), de même que sur la garnison permanente du Niger (BTS de Zinder, devenu BTS No 3).

En somme, il s'agit là d'un ouvrage essentiel pour qui s'intéresse aux unités méharistes de l'armée française.

Jean-Guy Rathé

Bonjour,

Voici un sujet bien original sur des unités peu connues.

Merci pour cette présentation.

Cordialement
Eric DENIS

Bonsoir,
les théâtres d'opérations extérieurs reçoivent généralement assez peu de couverture. Il est vrai qu'ils n'ont pas connu beaucoup d'opérations actives en 1939-40.
Les forces militaires qui y étaient déployées - pas toujours aussi exotiques que des unités méharistes - méritent certainement un meilleur éclairage, mais la documentation publiée est plus rare.

Je me suis dit qu'il pouvait être intéressant de souligner ici les contributions utiles à cet égard. C'est bien peu de chose encore, mais c'est un début.

Cordialement,
Jean-Guy