Etendard du 11ème RACLH

Bonne et heureuse année à tous et à toutes!

Depuis plusieurs mois, je suis à la recherche de renseignements concernant l'étendard du 11ème régiment d'artillerie coloniale.
Crée en 1929 par changement d'appellation du 1er RAC puis du 111ème RAC à Lorient, le régiment détient alors l'étendard du 1er RAC décoré de la légion d'honneur par le président de la république en 1910. Seules, les inscriptions de numéros ont été modifiées.
En 1940 et comme le veut la tradition dans l’artillerie de Marine, l’étendard du régiment est détenu par son dépôt d’artillerie coloniale, le n°31 de Lorient, alors que le régiment se bat sur la Moselle (secteur de Thionville jusqu'au 20 mai 1940 environ) puis depuis l’Aisne jusque dans la région d'Epinal avant d’être dissout le 22 juin 1940 .

Le 18 juin 1940 à la veille de la prise de la ville de Lorient par les Allemands, et alors que les hommes du dépôt 31, aux ordres de l'amiral PENFENTENYO, se battent encore et tombent aux cinq chemins de Guidel (56), un des anciens chefs de corps dont l’histoire n’a malheureusement pas retenu le nom, « dérobe » l’étendard au dépôt et le cache jusqu’en 1945 où il est à nouveau remis aux autorités militaires.

Je cherche désespérément des témoignages de cet épisode dont l'histoire du régiment n'a conservé que des traces partielles.
Ses anciens chef de corps sont:
- colonel JACQUIN (1929-30)
- Colonel LE MEUT (1930-31)
- Colonel VIAUT (1931-33)
- Colonel DARROS (1934-35)
- Colonel LABORDE (1937-39)

Je lance ce message comme une bouteille à la mer pour savoir si quelqu'un a entendu parler de cette affaire. Bien entendu, les archives officielles ont déjà été sondées sans résultats.

Merci à tous
Cordialement
Loïc

Bonjour Monsieur
Je viens de découvrir (3ans après)votre interrogation au sujet de ce qu'il est advenu de l'étendard du 11éme RAC à Lorient en 1940 . J'ai le plaisir de répondre à votre message car c'est notre grand-père le colonel DUHAUTOIS qui l'a sauvegardé chez lui avec l'aide de notre grand-mère Anna Duhautois ( chef du réseau JONQUE) et de ses 2 fils Henri et André ( mon pére ) . Le sauvetage fut plus rocambolesque et dangereux qu'énoncé . Je possède la photocopie de la lettre qu'a envoyé notre grand-père à ses supérieurs.
Je reste à votre disposition pour plus de renseignement
Cordialement
Mme Brosseau-Duhautois