Bonjour,
je me permets de vous adresser une synthèse sur l'historique du 2° RIC.
Bien sur, je suis preneur de toute information complémentaire pour améliorer ce texte qui est loin d'être parfait.
HISTORIQUE DU 2° RICLe 2° RIC est une unité de la 4°DIC. C’est une unité d’active composée des unités suivantes :- 2° RIC de Brest ;
- 16° RTS de Montauban ;
- 24° RTS de Perpignan ;
- 12° RAC et 212° RALC ;
- 74° GRDI.
L’encadrement en est :
- Régiment : DE NEGREVAL ;
- I/2° RIC : ?
- II/2° RIC : chef de
bataillon BLOIN ;
- III/2° RIC : ?
L’effectif théorique est le suivant :- 3076 hommes dont 81 officiers, 342 sous-officiers, 317 caporaux, 2359 soldats ;
- 48 mitrailleuses, 113 FM, 9 mortiers de 60, 8 mortiers de 81, 12 canons de 25 AC, 146 lance grenades VB ;
- 287 chevaux, 140 bicyclettes, 42 motos ;
- 9 chenillettes UE, 6 véhicules de liaison, 39 camionnettes, 5 camions ;
- 105 voiturettes, 12 avant-trains, 73 voitures hippomobiles.
La drôle de guerreEn août et septembre 1939, la 4° DIC est engagée dans la région de la Warndt (Moselle : Forbach).
De la mi-novembre au début février, la division a pour mission d’occuper la 2° ligne du secteur d’ERSTEIN (environ 20 km au Sud de Strasbourg) donc dans le secteur de la 5° armée.
Ensuite, la 4° DIC était en arrière du front, dans le cadre des réserves du 2° Groupe d’Armées (3°, 4° et 5° armées).
Le front de la SommeDébut juin, la situation des armées françaises est désespérée. Elles sont seules à poursuivre le combat. Les Hollandais ont capitulé le 15 mai et les Belges le 28. Dunkerque est tombée le 4 juin avec le rembarquement de la majeure partie des troupes anglaises.
L’armée française a perdu l’équivalent d’environ 30 divisions, dont les plus modernes. De plus, une dizaine d’unités doivent être totalement refondues suite aux précédents combats.
Le commandement français tente de créer un nouveau front sur les rives sud de la Somme et de l'Aisne à partir du 15 mai. Le front est constitué par des unités provenant des réserves, retirées des armées tenant la ligne Maginot ou reconstituées tant bien que mal devant l’urgence.
Du 19 mai au 2 juinLa 4° DIC participe donc à la défense de la Somme. Le 19 mai, elle est en cours de débarquement au sud de la Somme (Remiencourt). Elle est couverte au nord par le 74° GRDI.
Jusqu’au 22 mai, la division est en approche sur la Somme.
Elle y est positionnée à partir du 23 mai.
Elle est une unité du 10° CA avec la 16° DI, puis la 24° DI qui rejoindra ultérieurement. Ce corps d’armée est sous les ordres de la 10° armée, nouvellement constituée pour tenir le front de la Somme.
La 4° DIC couvre à elle seule un front de près de 20 kilomètres, soutenue à l'Est par la 7° DINA (1° CA – 7° armée) , à l'Ouest en direction d'Abbeville par la 5° DIC. Cinq divisions d'infanterie métropolitaine (16° et 24° DI à l'Ouest, 19°, 29°, 47° DI à l'Est) et une autre division coloniale (7° DIC à l'Ouest) viennent compléter ce dispositif.
A partir du 30 mai, la 7° DIC, positionnée devant Amiens, sur la gauche de la 4° DIC, est relevée par la 16° DI. C’est le 89° RI de cette division qui jouxte la 4° DIC et plus particulièrement le 2° RIC.
A partir du 20 mai, Amiens est la cible de bombardements aériens menés par la Luftwaffe. Le 26 mai, les Allemands attaquent la ville avec en particulier des 7°, 9° et 10° Panzer divisionen.
3 juin 1940Le 89° RI doit occuper Cagny et Longueau dans la nuit. Le I/2° RIC tiendra la Somme depuis le cimetière de Glisy en liaison avec le 89° RI jusqu’à Blangy inclus (1° compagnie). Le poste de commandement du bataillon est au sud de la route Amiens – Villers-Bretonneux.
Le III/2° RIC maintiendra la 10° compagnie à Boves, et portera la 11° compagnie à l’Est du bois de Gentelle. La 9° compagnie occupe Fouencamp (2 sections), la ferme du Paraclet (1 section) et Cottenchy (1 section). Le poste de commandement du bataillon est à Fouencamp.
Les relèves prévues sont effectuées dans les nuits du 1° au 2 juin et du 2 au 3 juin.
4 juin 1940L’ennemi attaque en force les positions du 89° RI, dont le poste de commandement au Chalet reste en liaison avec celui du 2° RIC toute la journée. L’artillerie du sous-secteur du 2° RIC effectue de nombreux tirs au profit du 89° R.I. L’attaque ennemie progresse, mais éprouve de sérieuses résistances à Saint Fuscien et à Sains.
La liaison étant rompue en fin de journée avec le 89° RI, le lieutenant LEMORDANT effectue, avec son groupe franc, une patrouille pour reprendre contact.
5 juin 1940Les troupes allemandes soient sont parvenus à entrer dans Amiens. Ce jour, l'artillerie française bombarde les faubourgs d'Amiens.
Le commandement français renforce les positions avec la 24° DI qui vient s’intercaler entre la 16° DI et la 4° DIC. C’est le 78° RI de la 24° DI qui doit prendre contact avec le 2° RIC.
La 16 ° DI doit reculer et découvre la gauche du 2° RIC qui est encore en contact avec le 89° R.I. Le 2° RIC doit aussi relever le 24° RTS au niveau de Blangy. Le S/Lieutenant VASSEUR, de la 1° compagnie s’y porte avec sa section.
Ils sont attaqués le soir et le S/Lieutenant VASSEUR est blessé ainsi que 2 hommes de sa section, puis se replient à l’Est de Blangy où doit se faire la liaison avec le 24° RTS.
Le 2° RIC reçoit l’ordre de recueillir et de ravitailler les éléments résiduels du 89° RI qui sont coupés de leur division.
Des chars ennemis se présentent devant Cottenchy. Le commandant du 89° RI, avec ses éléments régimentaires et la 9° compagnie du 2° RIC, assure la défense de la Noye au niveau de Paraclet-Cottenchy. La
Noye est une rivière traversant le nord de l'Oise et le sud de la Somme. Elle coule Nord-Nord-Est avant de se jeter dans l'Avre à Boves.
Le III/2° RIC se porte aussi à Boves, dont il assure la défense face à l’ouest et au nord, en prenant sous ses ordres un bataillon du 89° RI, qui tient Longueau.
Le I/2° RIC est toujours positionné à Glisy où des infiltrations ennemies sont signalées au cimetière.
6 juin 1940La ferme au nord-ouest de Blangy est occupée par un élément de la 1° compagnie, qui signale des infiltrations ennemies dans l’après-midi.
Dans la nuit du 6 au 7 juin, le régiment reçoit l’ordre de se replier au sud de la route Ailly-Moreuil. Le II/2° R.I.C. doit assurer la protection du repli en occupant la Noye du pont se trouvant au nord de Fouencamp jusqu’à Remiencourt, et en faisant sauter les ponts une fois le mouvement terminé.
7 juin 1940 A partir de ce jour, le 2° RIC va subir un recul jusqu’à l’Oise pendant lequel ses forces vont inexorablement s’amenuiser devant la pression allemande.
Le 2° RIC va assumer la protection du recul en retardant l'avance ennemie, ou en se portant au secours d'unités amies, puis sera au tour du 24° RTS d'assurer le repli, à pied de la 4° DIC. La progression s'effectue à travers champs, par unités constituées, par groupes, sous-groupes, ou colonnes hétéroclites. Les routes quant à elles sont encombrées de toutes sortes de véhicules, de convois hippomobiles de cinq divisions, ainsi que de nombreux civils en fuite.
C'est une mission d'arrière garde et de sacrifice, qui mènera le régiment des bords de la Somme à ceux de l'Oise.
La première étape est Ailly-sur-Noye à environ 18 km au Sud d’Amiens.
Les mouvements du I/2° RIC, du III/2° RIC et des éléments du 89° R.I. s’effectuent sans incidents sous la protection du II/2° RIC.
I/2° RICLe I/2° RIC se rassemble au bois d’Ailly, en liaison à gauche avec le 78° RI à Ailly-sur-Noye. A sa droite, occupation de la Briqueterie en liaison avec le III/2° RIC. La 2° compagnie est à Louvrechy.
En cours de journée, le I/2° RIC a la 1° compagnie au Nord de Bigny , la 2° compagnie et le poste de commandement du bataillon à la Carrière de Corcelle, et la 3° compagnie à La Faloise. Cette localité jouxte le Nord du département de l’Oise.
II/2° RICIl couvre le repli du régiment mais la 5° compagnie est accroché, vers 8 heures au Sud-Est de Louvrechy. Le lieutenant ROBERT, blessé, est évacué par le 24° RTS.
A la fin de la matinée, le II/2° RIC est entièrement aux prises avec l’ennemi. Vers 14 heures, le commandant BLOIN rend compte par T.S.F. que le cercle se resserre autour de Remiencourt. Le S/Lieutenant FETIS, de la 7° compagnie, est tué. Une partie de la 5° compagnie atteint Rouvrel, occupé par le 74° GRDI. Une section est faite prisonnière au bois de Manhoutlin. Vers 18 heures, le 74° GRDI abandonne Rouvrel, enlevant ainsi toute possibilité aux éléments de Remiencourt de se replier. Néanmoins, deux sections de la 5° compagnie rejoignent Louvrechy, où se trouve le poste de commandement du régiment.
III/2° RICIl occupe Merville au Bois avec les 9°, 10° compagnies et le poste de commandement du bataillon.
Autres unitésLe Lieutenant LEBAUDY, de la CRE est blessé par un éclat d’obus à Merville au Bois. La division demande d’occuper le cours de la Noye, de Ailly jusqu’à La Falloise, face à l’Ouest, en liaison avec le 78° RI. Le 24° RTS occupe Merville au Bois. Le poste de commandement du régiment est à Chirmont.
Le capitaine ABALLAIN arrive au régiment et prend le commandement des éléments restants du II/2° RIC qui ont rejoint Chirmont, encadrés par les lieutenants VANDENSCHRICK de la 5° compagnie et DUBOIS de la CA 2.
8 juin 1940Ce jour, la 4° DIC est menacée d’encerclement à cause du recul des unités voisines qui ont décroché au sud.
Au matin, la liaison est rétablie avec le 78° RI.
A 11 heures, le commandement de la division prescrit de faire occuper Paillard, pour éviter un débordement par le sud. Deux sections de la 2° compagnie et 1 section de mitrailleuses de la CA 1 sont envoyées sur ce point qui est occupé par l’ennemi avant leur arrivée. A 14 heures, le commandant de la CHR rend compte que l’état-major du 10° CA signale la présence de l’ennemi à Breteuil et sa progression vers le Sud-Est.
A 16 heures, le Lt-Colonel ROUSSEAU va en liaison à la division.
A 17 heures, le 78° RI quitte la Noye et se replie dans le bois de la Faye. Revenant de l’état-major de la division vers 20 heures, le Lt-Colonel ROUSSEAU trouve le chemin barré par l’ennemi à l’entrée sud d’Esclainvillers. Il parvient à rejoindre Chirmont vers 22 heures, avec l’ordre de replier le régiment sur Quinquempoix (I/2° RIC) et Brunvillers (III/2° RIC et poste de commandement). Le mouvement commence aussitôt. L’ennemi a évacué Esclainvillers, mais occupe les environs. Le mouvement s’effectue sans difficulté jusqu’au sud de Coulemelle. Seule, la 2° compagnie, qui voulant éviter Esclainvillers, s’est heurtée à des forces ennemies et a disparu.
9 juin 1940C'est ainsi que le 9 juin, les débris des 24°, 16° RTS et du 2° RIC et d'autres formations n'appartenant pas à la division (10° RTM, 610° Pionniers, 78° RI) sont encerclés dans le secteur compris entre Angivillers et Erquinvillers (Oise). Les hommes sont à bout de force après 15 jours de combats incessants, et une difficile retraite à pied depuis la Somme. A 21h00 le commandant du 2° RIC, réunit tous les officiers des formations présentes dans le secteur et ordonne de forcer le passage vers le sud. Tout le matériel est détruit, les archives brûlées. Les bataillons doivent se fractionner en groupes de 30 à 50 hommes, avec pour chaque groupe un officier et un sous-officier. A 22 heures, les départs s'effectuent dans l'ordre suivant 2° RIC, 16° RTS, 24° RTS et éléments divers.
Après Coulemelle, la seule route disponible est barrée par des convois d’artillerie lourde. Au petit jour, quelques voitures et motos réussissent à se frayer un passage et peuvent arriver au bois de la Merlière, où se trouvent le 16° RTS et des pionniers. Une partie des éléments de la compagnie de commandement et de la CRE atteint Brunvillers où elle ne tarde pas à être en contact avec l’ennemi. Le chef de bataillon REZEAU, chef de la compagnie de commandement, assume le commandement du poste de commandement régimentaire à Brunvillers.
L’artillerie ennemie se montre très active sur la croupe du cimetière et les lisières sud de Sains. Le commandement de la 4° DIC demande aux 2° RIC et le 24° RTS de rejoindre Le Plessier sur St Just. Les reconnaissances des éclaireurs motos indiquent que Crèvecoeur, Maignelay et Ravenel sont libres. Le colonel commandant le 16° RTS décide de profiter de l’occupation de Brunvillers par le 2° RIC pour faire écouler tout ce qui est possible par la route de Maignelay. Le mouvement commence aussitôt sous les feux de l’artillerie ennemie à la sortie de Sains.
Vers 14 heures, il ne reste à Sains que les éléments régimentaires du 2° RIC. L’ordre leur est donné de se porte par Maignelay et Ravenel sur Le Plessier sur Saint Just. Il en est de même pour les éléments se trouvant à Brunvillers.
Le mouvement des éléments régimentaires s’effectue jusqu’à Ravenel où ils sont englobés dans la colonne du 24° RTS qui rejoint Angivillers. Le débouché du Plessier est interdit par l’ennemi. A l’arrivée à Angivillers, vers 15 heures, le 24° RTS trouve le débouché de ce village également interdit vers le sud, l’est et l’ouest. Le I/2° RIC n’est plus en contact avec le régiment. Vers 19 heures, Angivillers commence à être bombardé et mitraillé. Il y a dans le village une grosse partie du 24° RTS, des éléments du 16° RTS et de nombreuses autres unités. D’accord avec le colonel commandant le 24° RTS, le 2° RIC décide d’attendre la nuit pour traverser les lignes allemandes à l’Est d’Angivillers, le gros du 24° RTS agira ensuite en fonction des résultats.
Angivillers se trouve à 20 km de l’Oise.Le départ des éléments du 2° RIC s’effectue à 23 heures (une centaine d’hommes environ dont quelques isolés d’autres unités). Le lieutenant HARDOIN de la CA 3 est tué par éclat d’obus vers 19 h. Le médecin-chef du 2° RIC a de nombreux blessés à soigner. Les voitures demeurent à Angivillers. Le mouvement en direction du sud s’effectue à pied sans grande difficulté au travers des postes allemands même s’il faut noter une grande activité de fusées sur environ 10 km de profondeur.
Le III/2° RIC qui avait pu se décrocher vers 22 heures de Brunvillers tombe dans une forte troupe ennemie au passage de la voie ferrée Maignelay-Saint-Just. Le I/2° RIC qui s’était rassemblé dans le bois de la Morlière et n’avait pu en déboucher pour atteindre Quincampoix se trouve le soir du 9 juin encerclé dans le bois. Un certain nombre d’éléments aux ordres des Capitaines DARCY, Le GUEVEL, FEYLER, essaient de passer au travers. Les Capitaines DARCY et Le GUEVEL sont capturés.
10 juin 1940Ce jour, les unités restantes parviendront à rejoindre l’Oise et le 10° CA.
Vers 3 heures, la colonne arrive à Mainbeville qui est seulement à 10 km de l’Oise. Mais l’ennemi occupe la partie Est et se dirige vers le Sud-Est. Le jour qui se lève et le terrain découvert ne permettent plus de continuer le mouvement. La colonne s’installe dans des boqueteaux au Nord de Mainbeville. A partir de 5 à 6 heures et jusqu’au soir, les troupes allemandes commencent a défiler vers le Sud à une dizaine de mètres de l’entrée du bois. Ces troupes n’ont pas l’air de se couvrir comme des éléments de premier échelon. Vers 19 heures, un soldat allemand d’une unité arrêtée sur le bas côté du chemin, pénètre dans le bois et tombe sur un de nos hommes et la colonne est faite prisonnière. Les troupes allemandes qui s’apprêtaient à cantonner dans le village, manifestent de la surprise de rencontrer un détachement français.
Des groupes isolés parviendront à rejoindre l’Oise pour rejoindre le 10° CA positionné sur la rive gauche de la rivière, au nord de Paris. En particulier la section de commandement de la 10° compagnie.
EpilogueA ce jour, on peut considérer que la 4° DIC, suite aux combats précédent, ne présente plus de valeur combattante.
De la 4° DIC, il ne restait que la valeur d'un bataillon d'infanterie : 200 hommes du 2° RIC, 300 hommes du 16° RTS, 90 hommes du 24° RTS, le II/12° RAC, la 16è batterie du V/212°è RAC, le VI/212° RAC, ainsi que les 90% du 74° GRDI.
Suite à l’offensive allemande et la percée sur la Somme, le 10° CA est détaché de la 10° armée. Les unités sous son commandement sont transférées au 1° CA. Avec le nouveau 25° CA, est constituée une nouvelle armée dite de « Paris » sous les ordres du général HERINGS. Cette armée doit tenir le front de l’Oise au Nord de Paris (25° CA) et la Seine plus à l’Ouest (10° CA).
Le 12 juin, la 4° DIC est sous les ordres du 1°CA (7° armée). Malgré son état, ses éléments dont le 2° RIC furent maintenus en ligne au nord de Paris, puis sur Ris-Orangis, Malesherbes, et enfin La Loire en amont de Brioude.
Le 15 juin, passage de la Seine et le 16 passage de la Loire.
Le 19, franchissement du Cher.
L’effondrement du 2° RIC, comme de nombreuses autres unités, en quelques jours, montrent l’âpreté des combats sur la Somme. Ces combats n’ont fait que retarder brièvement l’avancée des armées allemandes en France. D’un effectif initial d’environ 3000 hommes, les pertes ont été supérieures à 90% en l’espace d’un mois.
Après ces combats, 150 survivants reforment le régiment au sein de l’armée d’armistice le 1er septembre 1940, à Perpignan.
Cordialement.
R SCHERER