Les carnets d'Albert Sellier : Une année de guerre avec mon Unic - 31ème RI

Encore un petit oubli de ma part... le travail de Bernard Le Mens était encore plus complet. Avec toutes mes excuses. DH




A propos de la camionnette UNIC, il y a une différence entre le dessin de Albert Sellier au début de son cahier et la photo contenue dans celui-ci. Cela ne semble pas être le même véhicule.
J’ai donc fais également quelques recherches sur Internet concernant les camions UNIC fabriqués avant 1939, et j’ai trouvé les photos ci-dessous qui semblent ressembler au dessin du cahier.

Camionnette UNIC 9MA à plateau (1931)	Camionnette UNIC L7 à ridelle (1927)

Les immatriculations du camion de la photo du cahier : 921-B-58 (immatriculé après 1950) et celle du camion de guerre : 2818 F7(immatriculé avant 1928), étant différentes, le camion de guerre utilisé par Albert Sellier est sans doute très proche du modèle UNIC L7 ci-dessus.

Rueil, le 31 mai 2013

Bonjour,

J'avais raté ce fil ! quelle erreur !

Merci à tous ceux qui ont fait que ce témoignage nous soit accessible..

Il me reste à le lire,et je m'en réjouis déjà.

Bonjour à tous,

Quel bonheur! Je désespérais de trouver un témoignage sur le 31e RI où servit mon grand père (Cf. post 31e RI - 45e DI du 29 Avr 2012). Nul doute que je vais éplucher chacun des épisodes relatés ici.

Merci beaucoup pour ce texte et ses illustrations que j'ai déjà aspiré afin de les imprimer ...

Nota. je retrouve l'épisode de l'attaque de l'aviation "italienne" (ce que me raconte encore ma grand mère avec conviction) en juin et qui vit la disparition du beau-frère de mon aïeul, André Roux, à Corribert dans la Marne.

Bonjour à tous,

A propos du modèle de camion léger (ou camionnette) Unic d'Albert Sellier, le type montré par le dessin d'époque au début des carnets est, à mon avis, antérieur aux deux montrés en couleurs en tant que véhicules de collection.
Un détail caractéristique est constitué par son auvent bombé, qui fait très "années vingt". Le véhicule a peut-être été mis sur pneumatiques basse pression au cours de sa carrière civile. Son identification précise sera à approfondir.

En tout cas, la photo noir et blanc de plein face publiée en tête des carnets n'a rien à voir avec la camionnette Unic d'Albert Sellier en 39-40. Il s'agit d'une camionnette Peugeot DMA (ou Q3A plus légère), modèles commercialisés dans les années 1945-50.

Cordialement à tous

François

Bonjour,

si j'en crois ce récit, ils n'étaient plus que 120 du 31ème RI le 6 juillet et le 10 ils étaient regroupés à Saint-Germain les Belles. L'officier de plus haut grade étant le commandant Mathey. Je retrouve le nom de cet officier dans une citation attribuée à mon grand père le 8 juillet :

Extrait de l’Ordre du régiment n°19 en date du 8 juillet 1940

Le chef de Bataillon A Mathey, commandant le 31ème RI, cite à l’ordre du régiment :

Le sergent chef LOUIS-CALIXTE Hervé de la CDT du 31ème RI « a assumé avec sang froid et régularité la mission qui lui a été confiée au corps, souvent dans des conditions difficiles et sous de violents bombardements ».

Signé A Mathey

(Ne comporte pas l’attribution de la croix de guerre).

Notre ami Sellier semble quitter Saint-Germain le 23 août. Il embarque avec lui 21 hommes "heureux de rentrer chez eux", tous nivernais... peut-être mon aïeul faisait-il partie de cette troupe! Il fut quant à lui démobilisé le 10 août mais je ne sais pas quand il rejoint Nevers. Y-a-t-il une liste des 21 ?

Cordialement

Bonjour,

En réponse à Bruno LOUIS-CALIXTE, je suis désolé, mais à part les quelques noms cités dans le carnet de Albert Sellier, il n'y a pas de liste des 22 nivernais qui étaient avec lui.

Cordialement

Merci pour cette réponse

Bruno

bonjour
je viens de lire ce témoignage, merci pour sa mise en ligne. Mon père était affecté au 31é RI à la mobilisation générale, je peux donc visualiser un peu son parcours.
Revenu en Bretagne pour une permission début mai 1940, il n'a pas pu rejoindre son régiment le 17 mai. D'après un courrier il a rejoint Cosne sur loire, puis est descendu vers le sud. Démobilisé le 31 août 1940 vers Limoges ?, j'aimerai connaître les différents lieux de démobilisation de la Haute Vienne, ou des pistes pour les trouver. Sont-ils consignés dans les mairies ?
merci beaucoup pour vos réponses
MLM