66e GRDI

Bonsoir,

Il semble que des éléments du 66e GRDI et notamment les pelotons de motos étaient d'origine normande.
Ne connaissant pas les évènements auquels ce groupe a pris pris, quelqu'un pourrait-il me renseigner ?
Merci. Cordialement, Hervé.

Bonsoir Hervé,

Si je n'avais pas été aviateur dans mon jeune temps mais cavalier, je me serais dit : " Mais que font donc les GRDI dans la Biffe ? "
Même s'ils sont élément organique d'une DI, les GR sont de purs cavaliers à l'écusson bleu foncé.

Fabuleux sujet au demeurant, à replacer d'urgence dans la section (euh, je veux dire peloton) Cavalerie.

Bien cordialement

François

Bonsoir François,

Toutes mes excuses, effectivement, j'étais encore en 14 !
Le modérateur pourra peut-être déplacer le sujet ?
Cordialement, Hervé.

C'est chose faite .

Bonjour Alain et merci ! Cordialement, Hervé.

Après recherche, le 66ème GRDI est l'élément de cavalerie de la 53ème DI, unité de réserve B de la 3ème région militaire (normandie)
le GRDI est mis sur pied le 3/9/1939 par le CMC 3 de Saint Lo et le 7ème régiment de Chasseurs.

Donc normal qu'il y ai des bretons dans cette affaire!!!!!
David

Bonjour David,

Merci d'avoir donné ce 1er élément, je cherche également et vous tiens informé de l'avancement...
Cordialement, Hervé.

Bonsoir

entre septembre 39 et avril 40 le GR se trouve sur les frontières du nord puis les Ardennes.

entre le 10 mai et le 5 juin il participe à la bataille de la Meuse.

du 6 juin au 11 juin il est sur le front de l'Aisne.

Entre le 12 juin et le 24 juin il résiste sur la Marne, puis repli vers l'Yonne et capture dans la nièvre pour les escadron motorisés; puis repli sur l'Aube et dispersées et capturées entre Troyes et Auxerre pour les unités à cheval.

Cordialement

Bonjour à tous,

J'arrive un peu après la bataille, mais voici à toutes fins utiles quelques maigres renseignements concernant le 66e GRDI placé très temporairement sous le commandement du colonel Olivier Marc commandant la 3e Brigade de Spahis (2e Algériens et 2e Marocains) :


" [...] En toute logique, le colonel Marc demande à la 9^e Armée l’autorisation d’abandonner la ligne de la Semois et de se rétablir sur la Meuse. Sans réponse et menacé d’être contourné de nuit à hauteur de Sugny, le colonel Marc décide de passer la Meuse le 12 mai au matin et de faire route vers le point de regroupement prévu par l’ordre d’opérations, à hauteur de Poix-Terron. Le chef de la 3^e BS parvient enfin à entrer en contact téléphonique avec le PC du 41 CA et rend compte des dispositions prises par lui. Mais le général Libaud, commandant le 41^e CA, estime que la 3^e BS a décroché prématurément et il envoie sur place le capitaine d’Origny (EM 41^e CA) accompagné du lieutenant Arditti (EM 9^e Armée) pour ordonner à la 3^e BS de s’établir en couverture sur la ligne Gespunsart – Vrigne (cf. carte 03 page 25) et de se rétablir ensuite si possible à hauteur de la Semois. Vers 9h 30, les deux officiers sont rejoints à Boulzicourt (7 km au sud de Mézières) par les colonel Burnol et Geoffroy. Le colonel Marc explique alors le détail de la situation au général Libaud par téléphone et ce dernier consent à supprimer le volet du rétablissement éventuel sur la Semois. Les ordres sont donnés aux deux régiments de Spahis qui retraversent la Meuse et qui occupent la position prévue entre 16h 00 et 19h 00 le 12 mai. Un peu plus tard, l’Escadron Maître rejoint le 2^e RSM. Le 66^e GRDI (53^e DI) est placé sous le commandement de la 3^e BS. Des ordres complémentaires arrivent et précisent qu’en cas de poussée trop forte de l’ennemi, la 3^e BS et le 66^e GRDI passeront aux ordres de la 102^e Division d’infanterie de forteresse (102^e DIF) afin de renforcer la tête de pont de Mézières. En début de nuit les reconnaissances allemandes accrochent le dispositif de la 3^e BS à Rollimpont, Gespunsart et Neufmanil. L’ordre de décrochage arrive et, vers 3h 30 du matin le 13 mai, la 3^e BS rompt sans grande difficulté le contact. Mais le général Libaud modifie à nouveau les ordres de la 3^e BS, lui imposant de laisser à la défense de la tête de pont un escadron monté et deux groupes antichars de canons de 25 mm (soit 4 pièces, c’est à dire la moitié de la capacité antichar de la brigade). C’est le 2^e RSA qui laisse son 4^e Eon (Cne Desprès) et ses 4 canons antichars à la porte Saint-Laurent, à la disposition du commandant de la tête de pont.

Le 13 mai 1940, les unités de la 3^e BS parviennent aux abords du point de regroupement de Poix-Terron dans la matinée et adoptent un dispositif de bivouacs dispersés en raison du bombardement aérien de la localité en général, de sa gare en particulier. En fin de journée, des troupes prises de panique et des véhicules débouchent dans Poix-Terron en essayant de forcer le passage. Les colonel Burnol et Geoffroy organisent rapidement un véritable maintien de l’ordre en établissant des barricades et en renvoyant les fuyards vers leurs unités. Vers minuit, la situation est maîtrisée et un calme tout relatif règne à nouveau. "

Extrait de l'ouvrage Les Spahis de La Horgne, sortie prévue début octobre prochain.

Bonne journée !  

Thierry Moné

Bonsoir,

Merci à Thierry pour ces éléments de réponse, je ne peux malheureusement pas donner suite immédiatement, je compte le faire courant juillet.
Cordialement, Hervé.

Bonjour à tous,
voici la Citroën Traction 11 large de l'infirmerie du 66e GRDI. C'est un modèle 1936 et dans le contexte de la mobilisation toutes les parties brillantes ont reçu un coup de pinceau noir y compris le pare choc avant à peine visible.
Avec une gourde et deux quarts, je vous adresse tous mes meilleurs voeux
(photo : source FB)

Bonsoir,

Bien jolie voiture. Si ce n'est les pneus semblant bien usés, elle à l'air flambant neuve.

mon correspondant FB me fait suivre 3 photos du même lot daté de mai 1940.
Nous y retrouvons nos infirmiers qui prennent la pose aux cotés d'un Citroën type 23 N° C108630.
Les pinceaux et pots de peintures reflètent la mise en oeuvre des dernières consignes de camouflage.
L'ambiance reste joyeuse mais pour peu de temps !

Merci pour ce partage

en plus du camouflage nos peintres n'ont pas oublié de reproduire un domino (6-6) extrait de la symbolique de leur insigne
http://grca.free.fr/historique_grdi/66_grdi.htm

Salutations
Loïc L.

Bonjour,

voici un side-car de réquisition affecté au 66ème Groupe de Reconnaissance de Division d'Infanterie



Cordialement

Bonjour Alain,
Merci pour ce nouveau partage.
Cet attelage porte encore, semble-t-il, son immat civile.

Bonjour à tous,

merci à avz94 pour cette illustration.

Je m'y connais peu en motocyclettes mais l'engin présent serait-il de marque Gnome et Rhône ?

Cordialement.

Rémy SCHERER

Bonjour,

on remarque que très peu d'homme ont les pattes de collet sur leur vareuse,

amicalement

RV

RSCHERER a écrit:

Bonjour à tous,

merci à avz94 pour cette illustration.

Je m'y connais peu en motocyclettes mais l'engin présent serait-il de marque Gnome et Rhône ?

Cordialement.

Rémy SCHERER

Oui, il s'agit bien d'une Gnome et Rhone, mais je ne connais pas le type

500cv2 ou 750x peut être vu le cache culbuteurs.