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 117e RI 05/06/1940

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DanTGN
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MessageSujet: 117e RI 05/06/1940    117e RI 05/06/1940  EmptyMar 11 Mar 2014 - 16:22

J'ai besoin d'une information sur 117e RI a eu besoin de savoir les positions de ses bataillons.

étaient-ILS devant 41e RI, entre 41e RI et 22e RMVE ou à la gauche de 22e RMVE ?

Merci pour l'aide
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RSCHERER
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MessageSujet: Re: 117e RI 05/06/1940    117e RI 05/06/1940  EmptyMar 11 Mar 2014 - 17:01

Bonjour,

sur le 117 RI, voilà le peu que j'ai trouvé :

"Tôt dans le petit matin du 6 juin 1940, le 117e Régiment d'Infanterie complétement encerclé dans Pressoir (Nord de Chaulnes) succombe devant l'assaut irrésistible des Allemands.
"De bonne heure, quelques coups de feu rappellent que l'ennemi est aux lisières du point d'appui. Très vite, la cadence du tir s'accélère, pour devenir endiablée. Les chars et les mitrailleuses allemandes tirent de tous côtés, de plein fouet, car il y en a partout."
"La situation s'aggrave à 6 heures. A ce moment, en effet, un projectile incendiaire met le feu à l'extrémité de la grange où sont à l'abri les chenillettes, les munitions, le camion chargé d'essence. Tout ne va pas tarder à sauter, avec les hommes qui sont autour de ce matériel explosible.
Pendant quelques minutes encore l'ennemi continue de tirer, en se rapprochant. Enfin le feu cesse. Un officier allemand surgit de derrière la haie voisine.
Il n'y a plus de 117e. Il est 6 h. 30
."
"Au moment où disparaissait le 117e, un petit groupe d'hommes conduit par l'adjudant Chantrel, le sergent observateur Fouqueray (prêtre) et le sergent Biziou (séminariste), échappe à l'ennemi, et se replie sur un petit bois, derrière Pressoir.
Ils y tiennent encore un peu de temps. Mais ils se rendent compte que tout est fini ; une partie du groupe décide de partir. Biziou refuse et reste dans le bois avec l'adjudant et quelques hommes. Ils s'y défendent.
Le sergent Fouqueray et Jacques Monthion s'en vont, sous les balles des chars. Mais n'étant pas d'accord sur la route à suivre, ils se séparent. Monthion arrive le soir du 6 à Méharicourt, et rejoint la C.H.R. du 117e, demeurée libre. Fouqueray, après bien des péripéties, traverse les lignes allemandes, arrive au Mans, et un peu plus tard retrouve les restes de la 19e Division."



Il faudrait localiser la localité de Pressoir par rapport aux autres unités de la 19° DI.

En espérant vous avoir aidé, cordialement

Rémy SCHERER
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MessageSujet: Re: 117e RI 05/06/1940    117e RI 05/06/1940  EmptyMar 11 Mar 2014 - 17:21

Bonjour,

voilà des éléments sur le 41 ° RI avec des indications sur le 117° RI.

Le régiment, dont la garnison est à Rennes, sert au sein de la 19°DI sur la Sarre, sur le Somme et sur l'Oise. À l'époque, le régiment est un régiment d'active de type "nord-est" à trois bataillons. Début mai 1940, le 41e RI est stationné à Dietwiller au sud de Mulhouse, pour défendre le Rhin entre Neuf-Brisach et Kembs. Il est commandé par le lieutenant-colonel Camille Loichot depuis le 9 avril 1940.
Le 15 mai, le 41e RI reçoit l’ordre de se tenir prêt pour faire mouvement. Le 19 mai, le régiment débarque à Ressons sous Matz, puis par camion et à pied, il remonte vers le Nord, et arrive dans la région du Santerre, au sud de la rivière Somme. Il stationne à Estrées et dans ses environs. Le PC du régiment est à Vermandovillers.
La mission générale initiale était de tenter le passage de la Somme dans le cadre d’une offensive visant à relier les armées alliées du Nord. Devant l’impossibilité de monter une telle offensive, la mission devient défensive, et donc d’empêcher les Allemands de franchir la Somme et de progresser vers Paris. Mais les Allemands ont déjà établi des têtes de pont d’infanterie sur la Somme entre Amiens et Péronne et au sud de Péronne.
Dans la première phase de la bataille fin mai, le 41e RI est séparé en deux, le II/41e RI participant aux attaques à l’aile droite de la 19e DI et les deux autres bataillons couvrant l’aile gauche de la division. Les trois bataillons seront regroupés à la gauche de la division pour les combats de début juin.
Les combats commencent le 23 mai à la droite de la division par l’attaque de Villers Carbonnel par le II/41e appuyé par quelques chars de la 4e DCr nouvellement créée. Le village est pris mais une contre-attaque allemande contraint à l’abandonner le lendemain.
Le 26 mai les combats s’engagent sur la partie Nord du front de la 19e DI avec l’attaque d’Assevillers par le I/41e. Les trois compagnies progressent en terrain découvert après une courte préparation d’artillerie. La progression est rapidement arrêtée et le I/41e se retire sur sa position de départ vers Estrées Dénicourt.
Le 27 mai, pas de combats d’infanterie, mais échanges de tirs d’artillerie. Le 28 mai préparation des positions et tirs d’artillerie. Le 29 mai, des tentatives d’infiltrations allemandes sont repoussées. Le 31 mai, organisation des défenses. Le général Lenclud remplace le général Toussaint à la tête de la 19e D.I.
Le 1er juin, le village de Fay tenu par le III/41e est attaqué, mais résiste. Les 2, 3 et 4 juin, pas de combats. Le 5 juin l’offensive allemande vers le Sud commence sur le front de la Somme. Dans le secteur de la 19e D.I. l’attaque principale avec des blindés part d'Assevillers, se dirige plein Sud et pèse principalement sur le 117° RI qui est écrasé en deux jours.
Le 41e RI occupe alors les positions suivantes :

  • I/41e à Foucaucourt en Santerre au centre
  • II/41e à Herleville à gauche
  • III/41e à Fay et Soyecourt à droite
  • PC à Vermandovillers

L’offensive allemande commence vers 4h30 par l’attaque de Fay, tenu par la 10e compagnie du III/41e. Bien que progressivement encerclée, la 10e compagnie va tenir pendant trois jours face aux Allemands. A Foucaucourt, les Allemands attaquent par le Nord Ouest où ils sont arrêtés par le tir des mitrailleuses, puis font une tentative de contournement par l’Ouest en direction du Sud. Le bataillon commence à manquer de munitions, il faut aller en chercher au PC du bataillon à Vermandovillers.
A Herleville, les 5e et 6e compagnies du II/41e subissent également les attaques des Allemands qui s’infiltrent par un ravin situé au Nord du village. L’artillerie du 10e RAD et du 304e RA qui est positionnée au sud-est près du Bois Etoilé fait l’objet d’une tentative d’encerclement. Les servants du 10e RAD défendent efficacement leurs pièces mais les pièces du 304° RA sont prises par les Allemands. Prévenu, le PC du régiment envoie l’adjudant Tardiveau qui s’est porté volontaire pour une contre-attaque. Il équipe deux chenillettes de ravitaillement de fusils mitrailleurs et avec trois hommes il se porte à l’attaque. Surpris, les Allemands décrochent, les pièces d’artillerie sont reprises. L’adjudant Tardiveau poursuit sa route vers Herleville et met en déroute d’autres Allemands. Au total 216 prisonniers allemands seront faits dans ce secteur. Soyécourt tenu par le III/41e est aussi attaqué mais résiste également.
Le 6 juin, les unités allemandes dépassent le 41e RI. En effet, le 117e RI, son voisin de droite est détruit par les unités blindées allemandes. Sur le front du 41e RI, le PC du régiment à Vermandovillers fait l’objet de tirs d’artillerie allemands. Le clocher de l’église est détruit. De Vermandovillers, on voit les colonnes blindées allemandes se diriger vers le Sud en dépassant le village. De la même façon, Soyécourt tenu par le III/41e subit aussi des tirs d’artillerie qui détruisent également le clocher. La 10e Compagnie continue à tenir Fay. Le I/41e continue à tenir Herleville et repousse trois attaques allemandes durant la journée. Il commence à manquer de vivres et de munitions. Afin d’échapper à l’encerclement allemand, l’artillerie du III/10e RAD qui soutenait le 41e RI se retire vers Lihons. Les troupes s’attendent à une contre attaque française ; une tentative d’attaque de chars a bien été faite le 6 juin au nord de Roye, mais elle échoue. Le commandement de la 6e armée décide de la retraite de la 19e DI.
Le 7 juin, à 2 heures 15, l’ordre de repli parvient au PC du régiment à Vermandovillers. Des instructions sont immédiatement transmises aux trois bataillons du régiment. Le repli devra s’effectuer en direction du Sud Ouest, en prenant appui sur la 7e DINA qui replie en bon ordre. Le PC du régiment se replie en passant par Rosières.
Le I/41e quitte Foucaucourt en direction de Rosières, mais les Allemands viennent de s’y établir. La 1re compagnie tente de passer en force mais n’y parvient pas et les sections se dispersent pour tenter le passage des lignes allemandes. La 4e section est capturée près de Beaufort. Des Waffen SS abattent les prisonniers à la mitrailleuse ; il y a 30 tués, deux blessés qui mourront plus tard, et seulement deux survivants. Les 2e et 3e compagnies constatent que Rosières est occupé et se replient sur Lions. Les Allemands passent à l’attaque du village. Les deux compagnies se dispersent alors pour tenter une percée vers le Sud par petits groupes. La plupart seront capturés.
Le II/41e réussit en revanche son repli jusqu’à Davesnecourt près de Montdidier où il retrouve le PC du régiment. Au III/41e, la 9e compagnie suit le II/41e dans sa retraite. La 10e compagnie reste encerclée à Fay. Par défaut de munitions, la compagnie doit se rendre ; il reste une centaine d’hommes valides, mais environ 50 blessés.
Le 8 juin, la marche vers le sud continue. Le régiment arrive le 9 juin au matin à Pont Sainte Maxence sur l’Oise. Le 10 juin, des camions arrivent enfin pour transporter le régiment. Passant par Senlis et Chantilly, le 41e RI arrive à Précy sur Oise. Il reste environ 400 hommes du 2e bataillon et 180 hommes du 3e bataillon, plus des hommes de la CHR, de la CRE et de la CDAC. Le 11 juin les 6e et 7e compagnies qui sont installées sur la rive Sud de l’Oise entre Boran et Précy sur Oise font l’objet d’une attaque allemande. Le 12 juin au soir, ordre est donné de se replier pour aller tenir l’Ourcq au Nord de Paris. Les fantassins du 41e RI partent à pied. À Gonesse, ils embarquent sur des camions qui les conduisent finalement à Noisy le Grand sur la Marne.
Le 13 juin, Paris est déclaré ville ouverte et toute possibilité de résistance près de Paris s’évanouit. Le 14 juin, le 41e RI doit donc se replier sur la Seine en amont de Paris, vers Corbeil. Le 15 juin, le repli se poursuit par des voies différentes pour le II/41e et le III/41e. Celui-ci embarque dans un train à La Ferté Alais et débarque vers Gien, pour rejoindre à pied le reste du régiment au Nord de Romorantin, vers Neung sous Beuvron. Le 18 juin, ordre de départ vers le Sud est à nouveau donné. Le lieutenant-colonel Loichot remonte en voiture vers La Ferté Saint Aubin pour aller chercher la 5e compagnie qui avait été laissée dans cette ville pour former un bouchon contre les Allemands. Il est capturé par les Allemands au sud de La Ferté Saint Aubin. Le commandant Jan, du III/41e prend alors le commandement du 41e RI.
Le 20 juin, les restes du 41e RI tiennent la rive sud du Cher au sud de Romorantin. Mais devant la pression allemande et en l’absence de défense organisée, le 41e RI doit se replier à nouveau. Les restes du régiment se regroupent sur les bords du Lot, à l’est de Cahors. L’effectif est réduit à 17 officiers, 63 sous-officiers, et 446 hommes de troupe. A la mi-juillet, les unités constituant la 19e DI dont le 41e RI se regroupent au sud de Limoges pour procéder à la dissolution de la division et à la démobilisation des hommes.
Le 41e RI sera reconstitué à Brive le 28 août 1940 pour faire partie de l'Armée d'Armistice.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/41e_r%C3%A9giment_d%27infanterie

Cordialement

Rémy SCHERER
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MessageSujet: Captivité en France en 1940   117e RI 05/06/1940  EmptyDim 12 Avr 2020 - 16:47

Bonjour 

Mon père, Marcel Gautier, était soldat de 2ème classe au 117 ème RI.

Il est blessé et fait prisonnier à Estrée-Deniécourt le 5 juin. Il a reçu un éclat d'obus dans la poitrine, qu'il a d'ailleurs conservé à la grande surprise des opérateurs de rayons X qui s'étonnaient toujours de cette tâche incongrue. 

Il va être soigné dans un hôpital de Saint Quentin.

J'essaie de reconstituer son parcours entre la date de sa blessure et sa libération : le 21/03/1941 (selon sa FM).
Il m'a raconté qu'il a tenté de prolonger au maximum son séjour hospitalier pour éviter de partir en captivité outre Rhin.

Voici ci-dessous une photo prise pendant sa détention. Il est en 2ème position debout à partir de la gauche, à côté du soldat allemand.

Les questions que je soumets à votre attention :

- Sait-on quel hôpital a pu accueillir les blessés français à St Quentin ?

- Est-il possible d'identifier le lieu de détention de la photo, malgré le peu de détails identifiables ?

- Est-il resté sur St Quentin ou pourrait-il s'agir d'un frontstalag. Le plus proche est le N° 204 qui est localisé à Péronne entre juillet et décembre 40 et à Amiens après cette dernière date ?

- Comment est déterminé l'orientation des prisonniers restés en France après l'armistice, entre le départ en captivité en Allemagne et la libération comme dans le cas de mon père ?

Je vous remercie d'avance pour l'attention portée à ces questions



117e RI 05/06/1940  Marcel10
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MessageSujet: Re: 117e RI 05/06/1940    117e RI 05/06/1940  EmptyDim 12 Avr 2020 - 17:00

tet2lar a écrit:
Il est en 2ème position debout à partir de la gauche, à côté du soldat allemand.
Bonjour,

"Soldat allemand", est-ce certain?
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MessageSujet: Re: 117e RI 05/06/1940    117e RI 05/06/1940  EmptyDim 12 Avr 2020 - 17:08

Bréhon a écrit:
tet2lar a écrit:
Il est en 2ème position debout à partir de la gauche, à côté du soldat allemand.
Bonjour,

"Soldat allemand", est-ce certain?

Je l'ai supposé parce qu'il est le seul à avoir gardé un ceinturon, mais je peux me tromper.
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bbl56
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MessageSujet: Re: 117e RI 05/06/1940    117e RI 05/06/1940  EmptyLun 13 Avr 2020 - 14:20

Aucun insigne allemand, en particulier pas d'aigle de poitrine, et un bonnet de police qui a l'air assez français avec ses deux cornes, je ne pense pas qu'il soit Allemand. De plus, le ceinturon allemand de troupe se ferme avec une boucle bien reconnaissable.


Dernière édition par bbl56 le Lun 13 Avr 2020 - 15:45, édité 1 fois
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Bréhon
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MessageSujet: Re: 117e RI 05/06/1940    117e RI 05/06/1940  EmptyLun 13 Avr 2020 - 14:41

Bonjour,

De la tête jusqu'aux pieds, je ne vois rien d'allemand dans sa tenue. D'où mon interrogation.
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MessageSujet: Re: 117e RI 05/06/1940    117e RI 05/06/1940  EmptySam 30 Mai 2020 - 11:56

tet2lar a écrit:
Bonjour 

Mon père, Marcel Gautier, était soldat de 2ème classe au 117 ème RI.

Il est blessé et fait prisonnier à Estrée-Deniécourt le 5 juin. Il a reçu un éclat d'obus dans la poitrine, qu'il a d'ailleurs conservé à la grande surprise des opérateurs de rayons X qui s'étonnaient toujours de cette tâche incongrue. 

Il va être soigné dans un hôpital de Saint Quentin.

J'essaie de reconstituer son parcours entre la date de sa blessure et sa libération : le 21/03/1941 (selon sa FM).
Il m'a raconté qu'il a tenté de prolonger au maximum son séjour hospitalier pour éviter de partir en captivité outre Rhin.

Voici ci-dessous une photo prise pendant sa détention. Il est en 2ème position debout à partir de la gauche, à côté du soldat allemand.

Les questions que je soumets à votre attention :

- Sait-on quel hôpital a pu accueillir les blessés français à St Quentin ?

- Est-il possible d'identifier le lieu de détention de la photo, malgré le peu de détails identifiables ?

- Est-il resté sur St Quentin ou pourrait-il s'agir d'un frontstalag. Le plus proche est le N° 204 qui est localisé à Péronne entre juillet et décembre 40 et à Amiens après cette dernière date ?

- Comment est déterminé l'orientation des prisonniers restés en France après l'armistice, entre le départ en captivité en Allemagne et la libération comme dans le cas de mon père ?

Je vous remercie d'avance pour l'attention portée à ces questions



117e RI 05/06/1940  Marcel10

Ayant récupéré une copie des papiers militaires de mon père, je peux ainsi désormais répondre à mes questions. Ceci évitera aux contributeurs de chercher inutilement.

- Sait-on quel hôpital a pu accueillir les blessés français à St Quentin ? Pour lui, il s'agit de l'annexe de la Charité, établissement religieux dépendant de l'hôpital français installé dans le lycée Henri Martin.


- Est-il possible d'identifier le lieu de détention de la photo, malgré le peu de détails identifiables ?
- Est-il resté sur St Quentin ou pourrait-il s'agir d'un frontstalag. Le plus proche est le N° 204 qui est localisé à Péronne entre juillet et décembre 40 et à Amiens après cette dernière date ?

 Il s'agit du frontstalag 192 de la Fère.


- Comment est déterminé l'orientation des prisonniers restés en France après l'armistice, entre le départ en captivité en Allemagne et la libération comme dans le cas de mon père ? Le motif le concernant est : Aîné de 4 frères.


Je reste bien entendu à l'écoute de vos remarques.
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