406e RADCA

Bonjour tout le monde.

Auriez-vous des infos au sujet du 406e radca ?
Je possède quelques photos d'un arrière grand oncle ayant appartenu à ce régiment mais,  hélas c'est là qu'est l'os, je sais que peu de chose à son sujet.

Je n'arrive pas à distingué les deux insignes et vous ?

Bonjour

voici l'insigne donné pour être celui du Commandement de la DAT de la 7ème région Militaire



Cordialement

bonjour

le 406^ème de DCA est un régiment créé en 1938, ses groupes sont répartis entre le Nord Pas-de-Calais, la Picardie et la Normandie

à la déclaration de guerre les Régiments de DCA cessent d'exister en tant que tels laissant la place à de nombreux Groupes et Batteries autonomes, quelques 93 batteries pour ce régiment

Bien ressemblant l'insigne de la Défense Aérienne du Territoire de la VII^ème Région Militaire (Franche-Comté Haute-Marne & Haut-Rhin) toutefois celle-ci échoit à priori au 403^ème de DCA

le secteur du 406^ème de DCA couvrant les régions du Nord-Ouest mentionnées ci-dessus donc plutôt les DAT des I^ère II^ème III^ème Région Militaire

Salutations
Loïc L.

Bonjour

Tout d'abord merci pour ces réponses, Loïc vous dites, "à la déclaration de guerre les Régiments de DCA cessent d'exister en tant que tels laissant la place à de nombreux Groupes et Batteries autonomes", est-ce que ces groupes autonomes avaient un JMO ?

Bonjour

la réponse est dans les cartons du SHAT [34 N 707 à 711] théoriquement oui ou certains d'entre-eux au moins, mais l'inventaire des Archives ne détaille pas l'état des JMO conservés pour chacun des Groupes ou batteries concernés du 406^ème de DCA

outre quelques batteries évoluant en dehors des Groupes le 406^ème de DCA en 1939-1940 est un ensemble de 26 Groupes
dont 2 Projecteurs (21^ème & 22^ème)
et 24 Groupes de DAT à 3 voire 4 batteries chacun
les 41^ème à 46^ème 
les 61^ème à 69^ème 
les 71, 73, 75, 77 à 80, 82, 83

grosso modo les Groupes de série 40 forment la DAT de la Normandie, série 60 en Nord Pas-de-Calais et 70 en Picardie-Ardennes

Salutations
Loïc L.

Loïc Lilian a écrit:

bonjour

Bien ressemblant l'insigne de la Défense Aérienne du Territoire de la VII^ème Région Militaire (Franche-Comté Haute-Marne & Haut-Rhin) toutefois celle-ci échoit à priori au 403^ème de DCA

le secteur du 406^ème de DCA couvrant les régions du Nord-Ouest mentionnées ci-dessus donc plutôt les DAT des I^ère II^ème III^ème Région Militaire

Salutations
Loïc L.

Bonjour Loic

1ère hypothése :
comme nous avons affaire à une tenue de photographe il se peut que les attributs ne correspondent pas du tout aux insignes de col de l'unité d'affectation de notre militaire, d'où l'insigne du Commandement de la DAT de la 7ème région Militaire.

2ème hypothèse :
Les personnels affectés au commandement de la DAT gardaient peut-être les pattes de col de leur ancienne affectation dont ici le 406.

Pour Mat02 :

savez-vous dans quelle localité se trouve le photographe ayant pris votre première photo ?

Savez-vous où a été fait prisonnier votre arrière grand oncle ?

Cordialement

Bonjour

Concernant la localité du photographe je pencherai pour Laon mais sans certitude quant au lieu ou il a été fait prisonnier je ne n'en n'ai aucune idée. Mais je vais me renseigner au près de ma famille.

en fait Laon était déjà une garnison du temps de paix et la Picardie continue de faire partie du secteur de DAT de ce régiment 

il est bien dommage de ne pas de distinguer de numéro sur les autres photos


autre détail sur lequel je percute sur la première photographie, comme le 406^ème Régiment d'Artillerie n'a pas été créé durant la Grande Guerre puisqu il'a été pour la toute première fois de son histoire en 1938, il n'a donc pas de fourragère  

un souvenir de son ancienne unité peut être...

comme il a été prisonnier il y'aurait peut être des documents à chercher ou demander sa fiche-matricule auprès des Archives Départementales tout simplement en espérant qu'il ne soit pas catalogué comme du "406^ème de DCA" sans plus de précisions sur le n° de sa batterie ou de son groupe




Loïc L.

Bonjour

J'ai appris hier par une tante qui fait l'arbre généalogique de la famille que son dossier est au SHD de Caen donc il faudra patienter pour plus d'infos.

Bonjour,

en complément, je vous conseille la lecture de l'article suivant concernant le 406° RADCA.

Lien : http://basart.artillerie.asso.fr/article.php3?id_article=620

C'est le site associé au musée de l'artillerie de Draguignan, très riche sur l'arme considérée.

Bonne lecture, cordialement

Rémy SCHERER

Bonjour,

Dans les Forces Maritimes du Nord (SHM), la composition du 61ème Groupe :



@+
Alain

Bonjour à tous,

d'abord merci à Capu Rossu pour son intervention.

Il se pourrait que la batterie installée à Malo les Bains soit la 204/406° RADCA et que les autres batteries de Dunkerque soient les 201, 202 et 203° batteries.

Pour Calais, il se pourrait que ce soit la 205° ou la 207° batterie du 406° RADCA.

Pour Boulogne ? (groupe 67 ?).

Encore merci à Capu Rossu, cordialement

Rémy SCHERER

Bonjour,

Selon l'ouvrage de Kauffer et Van Den Bogaert, nous avons :

- 201e batterie à Coudekerque-Branche,
- 202e batterie à Fort Mardyck,
- 203e batterie à Petite Synthe,
- 204e batterie à malo-les-Bains,
- 205e batterie à Calais,
- 207e batterie à Boulogne -sur-Mer.

Cordialement,
Nicolas

Bonjour, à tous,

merci à Nicolas T. pour ces précieuses indications.

Voici un résumé des précédentes interventions :

·         Groupe 61 (75 semi-fixe modèles 33 et 97, capitaine Masson) : batteries 201 (Coudekerque-Branche, lieutenant Lambot), 202 (Fort Mardyck, capitaine Morael), 203 (Petite Synthe, lieutenant Théry), 204 (Malo les Bains, capitaine Debavelaere) et 7° batterie de la Marine (lieutenant de vaisseau Dumas) du 15 novembre 1939 au 3 juin 1940 (DAT Dunkerque)

Bonjour,

Je suis nouveau sur ce forum...ma spécialité c'est plutôt avant 1870, et surtout 1792-1815, comme Loïc Lillian le sait d'un autre forum. Je suis tombé sur ce forum en cherchant le 406e RADCA. En effet, mon grand-père, Raymond Martin, officier vétéran de la grande guerre était capitaine de réserve. Vu sa connaissance du matériel de la 1ère GM, il était affecté dans la DCA utilisant des 75 sur plateforme. En 1939, il rejoignit le 406e RADCA et commandait la 209e batterie. En 1954, à la demande d'un de ses anciens canonniers, il rédigea son journal de marche officiel afin que le 63e groupe soit reconnu comme unité combattante et ses anciens puisse bénéficier des avantages donnés aux anciens combattants. C'est en rangeant les papiers après le décès de mon père que j'ai retrouvé une copie de ce journal de marche.Sa fin est assez émouvante...surtout alors que le film "Dunkerque" s'apprête à sortir sur les écrans. Ce que mon grand-père ne mentionne pas mais qu'il m'avait raconté:

- La coordination entre la chasse anglaise et la défense AA française n'était pas au mieux. À plusieurs reprises mon grand-père avait du faire interrompre le tir de ses hommes car les hurricanes britanniques s'interposaient et risquaient de se faire descendre par sa batterie.

- Lorsque les Allemands ont percé, mon grand-père a dépêché son ordonnance motocycliste chez ma grand-mère. Ils étaient lillois et il avait été mobilisé et affecté "chez lui". Je me souviens avoir vu le billet qu'il avait écrit à toute hâte c'était en gros "Ma chérie, les Boches ont percé, prends les enfants et fuis !". Ils étaient tous deux originaires des Ardennes. Pendant la 1ère GM, lui avait été réfugié vers Paris et ma grand-mère elle avait vu son village incendié...Je ne sais ce que ce billet est devenu. Je ne l'ai pas retrouvé.

- Comme il avait été affecté chez lui, l'armée n'ayant pas assez de moyens pour lui fournir un véhicule, son automobile personnelle avait été mobilisée avec lui ! Celle-ci était d'un beau rouge vif. Inutile de dire qu'alors qu'il évacuait Lille, la voiture n'a pas survécu, lui et son chauffeur n'ayant eu que le temps de se jeter dans un fossé.

Fait prisonnier le 25/5/1940, il fut envoyé en Oflag. Étant vétéran de la 1ère GM (il s'était porté volontaire en 1917 à 19 ans et devant l'hécatombe en officiers, il avait été formé directement comme sous-lieutenant d'artillerie avec seulement son certificat d'études en poche), il fut libéré courant 1941 selon l'ordre d'Hitler qui autorisait ce type d'officiers à rejoindre leurs familles. Ma grand-mère s'était réfugiée à Lourdes. Tous deux étaient très croyants. Ma grand-mère escaladait les marches du sanctuaire à genoux quotidiennement pour prier pour son mari et sa libération. Inutile de dire que quand il revint, elle considéra que la Sainte Vierge avait exaucé ses prières.

Voilà - j'espère avoir amené ma petite pierre à l'histoire du 406e RADCA (j'ignore si le JM de mon grand-père se trouve au SHD...)

Yves Martin