Ouvrage d'infanterie de Castès Ruine (Sospel)

Bonsoir,

voici des photos de l'ouvrage d'infanterie de Castès Ruine prises en août 2014 :

Position de l'ouvrage sur une carte :




Voici le casernement :

Les tranchées vues du dessus:







Les tranchées vues de l'intérieur :

Les cuves pour armes d'infanterie :









Blockhauss pour FM :

Cheminée de ventilation de l'ouvrage :



Cheminée de ventilation de l'ouvrage vue du bloc 6 :



Accés au bloc 6 :

Entrée principale du bloc 1 :








Entrée principale du bloc 2 :

bloc 6 vue de la Cheminée de ventilation de l'ouvrage :



Le bloc 6 souvent considéré comme une tourelle de FM :










Reste de l'insigne de l'ouvrage de Castès Ruines :




Cordialement

Bonjour,
Nouveau ici, je n'avais pas tout de suite trouvé comment laisser un commentaire à l'intervenant: avz94, suite à son message du samedi 13 septembre 2014 à 2.

C'était simplement pour signaler ici la narration, très vivante et documentée au premier plan, de la construction en 1930 au moins d'une partie de cet ouvrage à Castès-Ruines. Ceci se trouve dans les mémoires De Raymond Abellio. Il s'agit de Georges Soulès, plus connu sous son nom d'écrivain Raymond Abellio (Toulouse 1907- Nice 1986). Entre autres ouvrages, il a laissé trois tomes de ses mémoires, ayant pour titre commun -ma Dernière Mémoire. Il s'agit ici du deuxième tome intitulé -les Militants- 1927-1939 (Éditions Gallimard, 1975, 316 pages). Les pages 66 à 77 de ce 2ème tome comportent la narration faite par un écrivain de grande qualité du déroulement de ce chantier l'été de 1930 et son rôle de chef de chantier pour la construction, donc en 1930, d'une casemate proche de la frontière, en un lieu nommé Castès-Ruines, dominant la vallée de la Bévéra, non loin de Sospel et de l'entrée du tunnel de Fontan-Saorge sur la ligne Nice-Coni.
Donc Raymond Abellio né, à Toulouse, polytechnicien, puis ingénieur des Ponts et Chaussées fit aussi une carrière politique à partir du début des années 30 jusqu'à 1944 (carrière assez agitée).Il fut aussi secrétaire d'État au commerce sous le Front-Populaire. À l'automne 1944, inquiété à la Libération, il dut entrer dans la clandestinité, finalement il trouva refuge en Suisse jusqu'en 1951 où il put revenir en France. Là, il fut acquitté et blanchi car, s'il avait joué des rôles assez importants dans les milieux collaborationnistes sans toutefois trahir ni dénoncer quiconque, ses options politiques tendaient à chercher l'unité d'action (bien sûr action secrète en ces circonstances) entre la Résistance et Vichy, mais surtout deux généraux de la Résistance témoignèrent qu'ils reçurent de Georges Soulès, alias Raymond Abellio, des renseignements de grande importance et l'un de ces deux généraux indiqua que, dans les circonstances d'alors, il souhaitait que G. Soulès (donc alias R. Abellio) restât en poste vu l'importance des renseignements transmis par ce dernier à la Résistance.
Dans le même temps, durant l'immédiat après-guerre Raymond Abellio devint un écrivain qui reçut plusieurs prix littéraires pour des romans à thème et s'intéressa beaucoup à l'ésotérisme et ses différentes branches et publia sur ces sujets.

Bonsoir,

merci pour ces informations.

Cordialement