GBM 113 - Ponts Bourguignon - Erreur icono

Bonjour a tous ,
Ayant parcouru l'excellent article de l'ami Louis Capdeboscq ( que je connaissais déjà en partie puisqu'ayant lu les premiers jets , et proposé différentes adjonctions/modifications , il me semble que c’était il y a des siècles ! ) , j'ai été surpris sur la dernière page ( P 52 ) par un cliché qui ne me semblait pas correspondre au matériel présenté . 
En effet , on nous présente au centre de cette page un cliché devant présenter le Bruckenleger IV des forces Allemandes .
En fait , le cliché présente un autre matériel , sur base de châssis de Panzer IV , parfois mal identifié et qualifié , par erreur , de bruckenleger IV ... 
Il s'agit d'un char transporteur d'une passerelle d'infanterie ( de mémoire , ayant une portée jusqu’à une cinquantaine de mètres avec tous les elements connectés) connue sous le nom très bucolique de "Infanterie-Sturmsteg auf Fahrgestell Pz.Kpfw. IV Ausf. C " . Deux exemplaires sont disponibles en mai 40 , aucun autre ne sera fabriqué durant toute la guerre , si je ne me trompe pas .
Le Bruckenleger IV , porteur de ponts pour véhicules et blindés , dispose d'un pont plus court ( 9m environ ) mais surtout plus large , permettant de franchir des petites coupures , a l'instar du FT porte pont Bourguignon , mais pour des masses supérieures ( de mémoire , un Panzer IV de l'époque devait pouvoir passer , donc une capacité de 20-25 tonnes pour le pont ) .
Ci-dessous , un profil basse def de l'engin ( je crois que cette version est postérieure a 1940 , mais représente grosso modo l'allure de l'engin qui aurait du être présenté ) 



Pour faire la distinction ( au niveau photographique )  entre les deux matériels , c'est assez simple , le Bruckenleger IV porte un pont plus large que son châssis , alors que l'infanterie-Strumsteg , dispose d'une passerelle télescopique/assemblable , plus étroite que son propre châssis , pouvant laisser passer un ou deux hommes de front .


Bien sur , cela ne remets nullement en question la qualité de l'article , ni GBM dans son ensemble , mais cette petite erreur iconographique méritait un petit commentaire de ma part , puisque j'ai participé a la partie "franchissement" de GBM , depuis le premier article .


Alain

Bonsoir Alain, bonsoir à tous,

Rien à ajouter à votre intervention, n'ayant aucune compétence en matière germanique. J'assume totalement la responsabilité de l'erreur que vous avez signalée et que je découvre, Louis Capdeboscq n'y étant pour rien.

Le " 100 % armée française " dont GBM s'enorgueillit aura donc été, dans ce numéro 113, un 99,99 %.

Je veillerai désormais à revenir au " zéro Teuton " apprécié de nos lecteurs comme de moi-même, et qui fait la spécificité absolue et unique de notre cher magazine.

Bien cordialement

François

Bonsoir François ,
L'erreur n'est pas bien grave , et je doute que beaucoup d'autres lecteurs s'en soient rendus compte en fait . Si je comprends cette envie de 100% Français dans GBM , il est certains domaines , comme le franchissement , ou un comparatif entre les matériels de diverses nations reste vraiment intéressant ( l'avance des russes dans le domaine est flagrante , par exemple , et mériterait d'autres développements - mais bien sur pas dans GBM ) .

Je ne sais pas si cela a déjà été fait chez H&C ou d'autres éditeurs , mais une étude internationale sur les moyens de franchissements blindés , de façon temporelle et avec de belles photos, me semble un bon sujet , surtout si l’étude déborde un peu de la seconde guerre mondiale , en amont pour montrer les systèmes utilisés pendant la première guerre mondiale ( par exemple les "fascines" métalliques britanniques ),  et en aval pour parler un peu des systèmes développés comme celui de l'AMX-13 porte-pont , dont le système ressemble assez a celui du Covenanter .

Cordialement ,
Alain