Combats en Bourgogne, juin 1940.

Bonjour, voici quelques recoupements glanés au travers de recherches sur internet, étant donné le peu d'évènements qui se sont déroulés dans ce département c'est toujours intéressant de retracer l'itinéraire de ces unités vraisemblablement parties des environs de Stonne en mai pour se retrouver en juin 400 km plus au Sud, ceci par les petites routes avec la lenteur qu'on connait, l'approvisionnement en carburant, les problèmes mécaniques et les stukas...

http://www.ventsdumorvan.org/pdfs/pdfs/vdm-0416.pdf

http://www.chars-francais.net/2015/index.php/journaux-de-marche/liste-des-journaux?task=view&id=589

http://www.militaria89.net/photo/index.html  

Bonne lecture.

Ce n'était certainement pas des obus de 77, puisque ce calibre n'était plus en service dans la Wehrmacht  en 1940. Simplement du 37, probablement...

BRH a écrit:

Ce n'était certainement pas des obus de 77, puisque ce calibre n'était plus en service dans la Wehrmacht  en 1940. Simplement du 37, probablement...

Bonsoir, il est clair que la toile est truffée de récits qui ne reflètent pas exactement la réalité de l'époque, un peu comme la presse où le traitement est souvent erroné, partial et orienté...
Maintenant il appartient à chacun de faire la part des choses en fonction de ses connaissances, d'en tirer ce qui semble être correct, de préciser ces événements en se documentant, éventuellement en se référant aux reliques du terrain qui constituent le seul témoignage crédible, en se souvenant aussi que les légendes des photos d'époque sont parfois complètement fantaisistes et à vérifier.
Ici il sera très difficile d'éclaircir les circonstances exactes du pilonnage par les allemands mais il est certain que ceux-ci auront plus que probablement positionné des canons anti-char de 3,7 pak 36 afin de stopper cette colonne française se dirigeant vers Saulieu sur cette petite route départementale.

Personnellement j'aurais appris quelque chose, principalement géographiquement et au niveau de la chronologie des faits: c'est comme si je m'étais fait plaisir en lisant un bon bouquin.
Et si vous pouviez compléter ces recherches ce serait encore mieux...

Cordialement et bonne continuation.

La remarque de BRH fait référence au premier lien, qui relate la mort de l'aspirant Bouton, tué dans son H39.

Si il fallait faire un pari sur un calibre qui, à l'intérieur d'un H39, tue sur le coup le chef de char et blesse le pilote de multiples éclats, je ne parierais pas sur le 3,7 Pak.

Il me semble que les allemands ont utilisé des pièces françaises de prise, et disposaient d'autres calibres.

Il est bien question de cette partie du témoignage.
C'est logique: un obus de rupture anti-char doit en être à l'origine.
Qui sait? ils ont utilisés des armes de prise (même françaises puisqu'on est en juin).

Oui, le "il me semble" était de pure forme. Et d'autre part, le titre est "le combat de chars", et l'article mentionne des chars lourds allemands...

Il pourrait donc bien y avoir quelque Panzer IV dont le canon de 75 pourrait être plus facilement confondu avec un 77...

Mais bon, en toute rigueur, "on ne peut pas dire"...

Cordialement,

DH

C'est possible...
En tout les cas le pak 36 doit faire pas mal de dégâts, aussi je vous communique ici le fragment d'un exemplaire qui fut tiré durant la bataille du "molentje" en 44 et que j'ai conservé.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Het_Molentje
http://www.damme-online.com/gb/history/battlemolentje.htm

C'est un 3,7 cm perforant/explosif avec traceur: il est conçu pour perforer et exploser à l'intérieur d'un blindé.
L'exemplaire en question a été retrouvé pratiquement au sommet de la berge du canal côté allemand, il a raté sa cible, probablement un char canadien occupé à couvrir l'infanterie coincée entre les 2 canaux.
Ceci pour info, indépendamment du sujet ouvert, vous m'en excuserez.

Ce type d'obus était-il en service en 1940 ?

Malheureusement, je ne peux pas vous répondre, je ne suis pas assez calé en la matière, il faut un autre avis. 
Je vous communique un élément en plus ayant une corrélation avec des faits précis qui se sont déroulés sur une très petite zone, toute comme l'anéantissement des chars à Saulieu.