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 Les français rembarqués: l'après Dunkerque.

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Louis Capdeboscq
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Louis Capdeboscq


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MessageSujet: Re: Les français rembarqués: l'après Dunkerque.   Les français rembarqués: l'après Dunkerque. - Page 2 EmptyJeu 2 Sep 2010 - 21:46

Et comme tout cela n'a plus rien à voir avec l'objet du fil, j'aimerais que toute discussion supplémentaire sur les Anglais et leur perfidie, réelle ou imaginée, ait lieu ailleurs.

EDIT - ménage fait: les messages sur la participation britannique ont été transférés vers ce fil:

https://atf40.1fr1.net/grande-bretagne-f52/albion-perfide-ou-pas-t2307.htm


Dernière édition par Louis Capdeboscq le Sam 4 Sep 2010 - 9:12, édité 2 fois
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Nicolas Aubin
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MessageSujet: Re: Les français rembarqués: l'après Dunkerque.   Les français rembarqués: l'après Dunkerque. - Page 2 EmptyVen 3 Sep 2010 - 19:17

Concernant l'activité communiste durant la période 39/40... que de légendes et contrevérités ont circulé depuis les faits.

Il faut déjà savoir à quel communiste on a à faire en 1939/1940. Il y a 3 familles de militants communistes :
Les vieux qui ont rejoint le mvmt entre 1917 et 1923 qui ont presque tous été exclus à la fin des années vingt qd le parti a été bolchevisé et stalinisé. Ils ont gardé leur foi dans le communisme, sont pacifistes mais ont rejeté le modèle stalinien. Ce st des communistes qui ne st pas du PC.
Les cadres triés sur le volet et formés aux écoles du parti aux débuts des années trente qui sont pour la plupart fidèles à Moscou et le resteront en 1939
La masse qui a adhéré au PC à l'occasion du front populaire et du changement de politique du PC en 1934 : pol dites "pain, paix et liberté" dont deux piliers étaient l'antifascisme et le patriotisme. Le communiste y était présenté comme le seul défenseur de la France à une époque où la plupart des partis multipliaient les courbettes devant Hitler. L'Humanité en 1938 est l'un des rares journaux à avoir condamné Munich. cette pol avait permi un essor rapide des effectifs du PC. Une multiplication par 10 (de 28000 à 300 000) mais ces militants sont loin d'être stalinisés.

La signature du Pacte germano-soviétique, la mobilisation puis l'interdiction du parti le 26 septembre 1939 laissent le PC atonne. La plupart des militants de 1935/36 n'acceptent pas le changement de ligne imposé par staline et déchirent leur carte du parti ou votent avec leur pied coupant le contact avec leurs cadres à l'occasipon de la mobilisation. Dans ces conditions on estime à moins de 5 000 le nombre de communistes ACTIFS en FRANCE durant la Drôle de guerre. Il s'est complétement évaporé. En Seine-Inférieure que j'ai précisément étudiée, on en compte moins de 200 d'autant plus que la répression policière est efficace en octobre 39 et surtout en mars/avril 40. Des dizaines d'hommes et des femmes sont arrétés et enfermés dans des camps dits "de concentration" (c'est le terme employé par la police.. en fait des colonies de vacances ou des casernes transformées en prison) uniquement par ce qu'ils ont été membres du PC avant son interdiction.

Même si le PC fait preuve d'une capacité à se reconstituer dans la clandestinité remarquable, son impact reste négligeable durant toute la Drôle de guerre. Que peut-on faire avec 5 000 personnes dont la plupart n'ont qu'un contact épisodique avec la direction, doit se cacher ou se trouve en compagnies disciplinaires ? Bien sûr, on trouve des tracts pacifistes, l'Humanité reparait de manière clandestine. La police a recensé 50 cas de propagande communiste durant la Drôle de guerre sur le département de la seine-Inférieure, autant dire rien. Nous sommes donc loin des sabotages massifs dont on parle. Qu'il y ait eu des cas individuels, c'est certains cependant. En outre le manque de contact avec le centre amène les sections de province à agir de manière autonome et parfois en contradiction avec les consignes de Moscou (il suffit d'étudier les tracts communistes distribués à Rouen pour voir que la tonalité antifasciste demeure alors que Staline a ordonné de ne pas vexer son nouvel ami teuton).

A l'échelle de la direction nationale, le PCF s’engage effectivement dans la lutte contre la guerre mais sans tomber dans une véritable action de défaitisme révolutionnaire. Une seule exception à cette ligne, lorsque les bruits d’une intervention militaire contre l’URSS, alors engagée en Finlande, se font de plus en plus insistants, le discours communiste se radicalise et menace le gouvernement de mutineries chez les soldats qui pourraient être amenés à combattre l’Armée rouge.

Voici la conclusion de mon mémoire de maîtrise sur l'action communiste dans les usines de Seine-Inférieure durant la drôle de guerre :
"En définitive, ce qui frappe à la lecture de ces rapports (ceux de la police), c’est la faiblesse de l’action communiste. En dehors de l’usine, elle est purement et simplement inexistante. Même en son sein, elle doit s’appuyer sur les revendications ouvrières pour obtenir un quelconque écho et encore son action ne préoccupe pas outre mesure les commissaires ou le préfet pourtant peu suspects de minimiser la propagande communiste.
La situation psychologique désabusée du monde ouvrier est, due moins à l’activité communiste, qu’aux retenues sur les salaires, qu’à la hausse du coût de la vie, qu’à la perte de crédit d’une CGT vidée de son essence et surtout qu’à l’incertitude qu’éprouvent bien des Français d’être engagés dans une guerre nécessaire et juste d’autant qu’elle frappe pour l’instant plus les camarades communistes que l’Allemagne.

Quelle est la situation des communistes de Seine-Inférieure en mai 40 ?
Dire qu’elle est difficile est un euphémisme. Depuis le mois de mars 40, la situation se dégrade régulièrement. Le PC se retrouve privé de ses têtes pensantes (Lucien Vallée et André Pican) et de ses membres les plus actifs (Paul Lemarchand). Malgré une incontestable fidélité, la répression a privé le Parti de ses militants les plus expérimentés ou les mieux formés politiquement, il est contraint de s’appuyer alors sur les femmes et les jeunes (Germaine Pican, Lucie Guérin, Jeanne Déziré,...) et un peu moins sur les « vieux gardiens » de la tradition communiste (Edmond Parisse)
Sur le plan géographique, le PC est réduit à ses vieux bastions de la région rouennaise, quelques noyaux au Havre, quelques militants à Dieppe et pour le reste : le désert.
Son action lors de la Drôle de Guerre s’apparente à une parabole ; de nulle en septembre-octobre, elle connaît une apogée en décembre-janvier puis s’effondre. Un chant du cygne en mars annonce sa quasi disparition en mai 40. Son activité syndicale n’a pas obtenu les résultats escomptés, les ouvriers restent pour leur très grande majorité sourd aux sirènes communistes. Il faut reconnaître qu’en ce domaine, le Parti n’a pas dépassé le stade des velléités, malgré la précoce et naturelle insistance de la direction. L’action syndicale constitue donc un échec momentané ; mais pouvait-il en être autrement dans ce contexte et avec les moyens à la disposition d’un Parti, alors réduit à un groupuscule (90% de défection), clandestin et sévèrement réprimé ?
Sur le plan interne, la clandestinité a offert à la direction régionale, une autonomie jusque là inconnue. On constate néanmoins une unité profonde entre la ligne politique du Centre et celle de Seine-Inférieure. Les divergences de discours trouvent pour cause plus un manque de directives et d’exemples, dû aux difficiles communications qu’à un choix autonomiste de Lucien Vallée ou d’André Pican. La variable régionale fut limitée par l’unité de culture des militants nourris des mêmes références historiques et des mêmes modèles et, surtout, à la fidélité du noyau dirigeant (on imagine mal, les personnes qui ont admis le tournant d’octobre 39, remettre en question, ensuite, la ligne politique officielle). On peut toutefois constater une culture antifasciste sous-jacente qui réapparaît dès que les communistes locaux se retrouvent isolés. Dans l’esprit de certains, il semble que de la guerre doit déboucher, à la fois la chute du fascisme hitlérien mais, aussi, celle des démocraties bourgeoises et l’avènement du pouvoir du « peuple » sous le contrôle de la grande soeur soviétique. Mais, en mai 40, le temps n’est plus à la préparation de la révolution, le Parti est moribond, il se terre dans ses derniers retranchements."


Dans ces condition j'ai bien du mal à croire cette histoire de menace communiste aux portes de la caserne.. c'est confondre le chasseur et le chassé.

Pour ceux que cela interesse la question a été traitée de manière précise dans la revue Communisme animée par Stéphane Courtois et Philippe Buton et voici une courte bibliographie qui commence à dater

AZEMA, Jean-Pierre. Le parti communiste à l'épreuve des années noires. XXè Siècle, 1984, n°2, p. 77/82.
AZEMA, Jean-Pierre, PROST, Antoine, RIOUX, Jean-Pierre (dir.). Le PCF des années sombres (1938-1941). P. : Seuil, 1986.
AZEMA, Jean-Pierre, PROST, Antoine, RIOUX, Jean-Pierre (dir.). Les communistes de Munich à Chateaubriand 1938-1941. P. : Presse de la fondation nationale des sciences politiques, 1987.
BECKER, Jean-Jacques. Histoire de l'anticommunisme en France T. 1 1917-1940. P. : Ol. Orban, 1987.
BECKER, Jean-Jacques. Le PCF de Munich à la fin de 1941. (A propos d'un colloque). Communisme, 1984, n°5, p. 146/158.
BOURGEOIS, Guillaume. Communistes et anticommunistes pendant la Drôle de guerre. Thèse de doctorat, Paris X, 1983
BOURSIER, Jean-Yves. La politique du PCF 1939-1945. P. : L'Harmattan, 1992.
BUTON, Philippe. Les effectifs du PCF (1920-1984). Communisme, 1985, n°7, p. 5/13.
BUTON, Philippe. Le parti, la guerre et la Révolution 1939-1940. Communisme, 1993, n°32-34, p. 41/66.
COURTOIS, Stéphane. Le PCF dans la guerre. P. : Ramsay, 1980.
COURTOIS, Stéphane. La politique du PCF et ses aspects syndicaux 1939-1944. Thèse de doctorat, Paris X, 1978.
DREYFUS, Michel. Histoire de la CGT. P. : éd. complexe, 1995.
FAUVET, Jacques. Histoire du PCF (1920-1976). P. : Fayard, 1977.
MAITRON, Jean, PENNETIER, Claude (dir.). Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français. 4è partie 1914-1939. T.16 à 43. P. : Les éditions ouvrières, 1981-1993.
NARINSKI, Mikhaïl. Le Komintern et le PCF 1939-1941. Communisme, 1993, n°32-34, p.11/29.
ROBRIEUX, Philippe. Histoire intérieure du parti communiste. T.1, 1920-1945. P. : Fayard, 1980.
ROSSI, Amilcare. Les communistes français pendant la Drôle de guerre. P. : Ed. d'histoire et d'art et les éd. albatros, 1972.
SANTAMARIA, Yves. Le parti, la France et la guerre. De la paix de Moscou à l'armistice de Rethondes, mars-juin 1940. Communisme, 1993, n°32-34, p. 67/83.

J'ai aussi publié quelques articles sur cette question :
• "Le chaînon manquant. Les cadres intermédiaires du PCF en Basse Seine durant l'entre deux guerres", Communisme , n°69, 2002, pp. 89-100.
• " Archives privées et phénomène communiste : l'exemple du manuscrit d'André Pican, instituteur et cadre du PCF", Trames, n°8, 2000, pp 147-159.
• " Le "peuple communiste" en Basse-Seine : dénombrement et étude de l’encadrement des militants communistes, 1920-1939", Annales de Normandie, 50é année, n°4, 2000, pp. 547-567.
• "Le manuscrit Pican", Communisme, n°55-56, 1998, pp. 137-182.
• "Centre et périphérie. Les communistes en Seine-Inférieure pendant la Drôle de guerre", Communisme, n°53-54, 1998, pp. 93-118.

Cordialement
Nicolas
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MessageSujet: Re: Les français rembarqués: l'après Dunkerque.   Les français rembarqués: l'après Dunkerque. - Page 2 EmptyMar 7 Sep 2010 - 21:26

(note de modération : la recherche d'informations à propose du colonel Poupel fait maintenant l'objet d'un sujet propre ici : https://atf40.1fr1.net/questions-diverses-f14/recherche-d-informations-sur-le-colonel-poupel-t2319.htm?sid=73e301e9bff7afa5132e5174fc96d032 )

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Cordialement
Eric Denis
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MessageSujet: Re: Les français rembarqués: l'après Dunkerque.   Les français rembarqués: l'après Dunkerque. - Page 2 EmptyMar 14 Sep 2010 - 15:04

Bonjour,

Pontus a écrit:
Des soldats français ont effectivement reçu des éléments d'habillement Anglais, c'est en tout cas ce qu'indique le lieutenant Colonel Clogenson qui était chargé du ré équipement, en Normandie, des rescapés de Dunkerque.

merci pour ce renseignement! Dans quel document ou ouvrage peut-on trouver ce témoignage?

Pontus a écrit:

Quant au désarmement des soldats, j'ai lu a de nombreuse reprise que c'était conforme à une clause de contrat d'assurance des navires marchands britanniques.
Amicalement
Pontus

C'est quand même dingue, comme raison, en pleine situation de crise!
Pour un gain de place ou pour faciliter les embarquements, pourquoi pas, même si je me dis que les armes "individuelles" ne prennent pas tant de place...

Merci pour toutes vos réponses, ça éclairci un peu cet épisode encore obscur pour moi...

bien cordialement,

Steph
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Louis Capdeboscq
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MessageSujet: Re: Les français rembarqués: l'après Dunkerque.   Les français rembarqués: l'après Dunkerque. - Page 2 EmptyMar 14 Sep 2010 - 19:17

steph62RI a écrit:
merci pour ce renseignement! Dans quel document ou ouvrage peut-on trouver ce témoignage?

Rapport du chef d'escadrons Clogenson, chargé de la mise en place des camps dans lesquels ont été regroupés en Normandie les rapatriés de Dunkerque. Le rapport est cité dans je ne sais plus quel bouquin, on le trouve au SHD sous la cote 1K192 (de mémoire - en tout cas il s'agit des archives de particuliers, ça se trouve facilement sur l'index) et je l'ai retranscrit au format Word il y a quelques années.

Voici un extrait (c'est moi qui souligne):

A la date du 10 juin, il faut compter la présence d'éléments de 17 divisions dans les zones de regroupements. Il y a très peu d'officiers, ce qui prouve qu'ils ont été tués, blessés ou capturés. Les présents sont désemparés, recrus de fatigue: beaucoup ont fait naufrage, certains plusieurs fois, presque tous ont été torpillés ou bombardés au large de Dunkerque. Leurs tenues sont hétéroclites: mi-anglaises et mi-françaises; ils sont sans armes, sans munitions, celles-ci ayant été enlevées par les Anglais, ce qui est paraît-il réglementaire dans la Navy. Mais les Britanniques refusent de les rendre. A l'époque, je suis intervenu auprès de la mission de liaison franco-britannique pour les récupérer. C'est un échec. Dans le fond, les Anglais étaient tellement démunis qu'ils ont bien fait de les garder. Après la guerre, ayant séjourné en Angleterre de 1946 à 1959, je me suis intéressé à ce problème et j'ai appris avec stupeur que quelques formations de la Home Guard avaient été armées de piques, comme au temps d'Henri VIII !

A leur retour en France, les rescapés ne trouvent aucune organisation digne de ce nom et ils ne peuvent s'empêcher de faire la comparaison avec la Grande-Bretagne où tout semblait prévu, leurs déplacements avec haltes s'étant effectués en wagons de voyageurs, tandis qu'en France ils ont été jetés dans les wagons à bestiaux traditionnels, sans ravitaillement. Les voilà maintenant par milliers dans des villages, sans matériel, sans moyens de transport, sans campement.

Heureusement se produit alors le miracle français du système D: les plus énergiques, la plupart du temps les plus jeunes, sans souci de grade et de hiérarchie s'improvisent chefs de cantonnement, assurent le logement, la nourriture, donnent à l'ensemble un aspect plus militaire, plus discipliné.


steph62RI a écrit:
C'est quand même dingue, comme raison, en pleine situation de crise!
Pour un gain de place ou pour faciliter les embarquements, pourquoi pas, même si je me dis que les armes "individuelles" ne prennent pas tant de place...

Ce n'est pas forcément idiot: des fantassins en armes prennent un peu plus de place, sont un peu moins agiles, et surtout peuvent s'avérer plus difficiles à maîtriser. Rappelons-nous qu'il s'agit souvent d'une foule d'individus venus d'unités éparses et au bord de la panique. Les bagarres ne sont pas rares, et je comprends qu'un équipage marchand - réduit, donc, et peu armé - n'ait pas voulu avoir à gérer une foule en armes.

Si tel était le raisonnement, il est plutôt logique de privilégier le bon embarquement de personnels même au prix d'un armement individuel qu'on peut toujours remplacer plus tard. Les fusils, après tout, ce n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus rare, et ce n'est pas non plus ce qui fait le gros de la puissance de feu d'une armée !
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MessageSujet: Re: Les français rembarqués: l'après Dunkerque.   Les français rembarqués: l'après Dunkerque. - Page 2 EmptyVen 21 Fév 2014 - 23:45

bonsoir
mieux qu'un long discours voici un doc de cet époque:
https://i.servimg.com/u/f57/18/75/44/06/2007_016.JPG
https://i.servimg.com/u/f57/18/75/44/06/2007_017.JPG

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MessageSujet: Re: Les français rembarqués: l'après Dunkerque.   Les français rembarqués: l'après Dunkerque. - Page 2 EmptySam 22 Fév 2014 - 4:10

Bonjour,

Merci pour ce document-témoignage, mais la seconde image (page) n'est pas valide, semble-t-il ...
Cordialement
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MessageSujet: Re: Les français rembarqués: l'après Dunkerque.   Les français rembarqués: l'après Dunkerque. - Page 2 EmptySam 22 Fév 2014 - 10:26

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MessageSujet: Re: Les français rembarqués: l'après Dunkerque.   Les français rembarqués: l'après Dunkerque. - Page 2 EmptySam 22 Fév 2014 - 18:24

Merci !
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