52e RAMD, Soldat Léon Bonnet

Capu Rossu a écrit:

Bonsoir,

Ne vous formalisez pas pour ce contre-temps, j'attendrai que vous puissiez le faire.

@+
Alain

C'est dommage car nous Partons vers l'Est et les terrains d'action de son régiments lundi prochain !

En effet nous consacrons cette année nos vacances à un pèlerinage sur les traces du soldat Léon Bonnet

l’essentiel du parcourt portera sur ses étapes en Allemagne. 

Nous aurions bien aimer avoir un peu plus de précision sur son parcourt en France !

Grace aux renseignements en notre Possession et aux infos données ici par Loïc Lillian, AVZ94, et vous méme

nous avons de quoi aller voir les lieux du début de la guerre , à l'automne 39:

- Au sud de Nancy là ou le régiment débarquât à Pont Saint Vincent et les petites localités avoisinantes -Blainville - Puligny - Veintrey - Vezelise 

- Nous avons aussi grâce à vous des infos sur les derniers mois et la fin de la campagne de France dans la pleine d'Alsace et les monts des vosges,

entre Erstein et St Dié des Vosges.

Nous aurons encore d'autres discutions pour tenter d'élucider certains mystères .

Cordialement - Jipé

Capu Rossu a écrit:

Bonsoir,

Ne vous formalisez pas pour ce contre-temps, j'attendrai que vous puissiez le faire.

@+
Alain

Merci pour les infos que vous nous avez transmis je vais décrypter tout ça.

De notre coté nous étions allé au SHD de Vincennes il y a quelques temps pour rechercher les journaux de Marche du 52è

il semble que tous furent détruits (brûlés) lors de la capture des troupes les 21 22 juin 40.

il existe donc une vingtaine de feuillets manuscrits en 3 ou 4 pochettes rédigés après coup (en 1945 dixit l'un)  

par des gradés sur la base de leurs souvenirs !

nous avions Photographié ces documents !

L'un est du au Capitain Canel commandant du 5è Groupe - sur le coup rien nous avait paru très clair mais à la lecture de vos infos certaine choses deviennent plus évidentes!

Il parle de la constitution du groupe non pas à Périgueux mais dans une petite bourgade à 9 km plus à l'est: Antonne !

Ce qui me semble curieux ... pas de caserne mais une grande zone plane qui est devenue depuis l'aéroport de Périgueux (ceci est une simple supposition)

Pas beaucoup d'infos sur Périgueux La caserne Daumesnile (très vaste) à changer d’affectation et héberge le Cirfa. 

internet semble bien amnésique si l'on fait une recherche Périgueux+Artillerie ???

Jipé

bonsoir

intéressante info, le V^ème Groupe a donc bien été formé à Périgueux
oui Daumesnil semble bien être celle dévolue à l'Artillerie (il y'a aussi à Périgueux plusieurs casernes)
http://cavaliers.blindes.free.fr/villegarnison/perigueux.html

Antonne ne me surprend pas du tout, dans mon précédent message j'allais rajouter qu'ils avaient de la chance d'être encasernés à Angoulême ou Périgueux à la Mobilisation car faute de places (4 à 5 millions de mobilisés tout de même) certains autres régiments ont été rassemblés à la périphérie ou dans les villages environnants des villes de garnison ... comme quoi...


coquille du Dr Roger Cardinaud : ce n'est pas une "compagnie" de ravitaillement mais une colonne de ravitaillement (en munitions)
Salutations
Loïc

Je suppose que c'est une page extraite du livre dont vous parliez tout en haut de la page ???

pouvez vous en donner les ref ... sait-on jamais s'il est encore disponible ...


Jipé

en effet, page"échantillon" trouvée sur quelque site de vente en ligne de livres d'occasion ou anciens

j'ai bien fini par localiser un exemplaire dans une bibliothèque de ma région mais je crois que cela va être un peu compliqué pour le consulter en ce moment aussi je ne peux en dire plus sur l'intérêt du contenu
plutôt que l'achat essayez d'éplucher les catalogues en ligne des bibliothèques des grandes villes prés de chez vous, vous aurez peut être plus de chance, on ne sait jamais, surtout si le livre au final n'en vaut pas la peine et n'apporte pas grand chose de plus
 
Médecin en captivité mémoires août 1939-septembre 1943
Roger Cardinaud 1910-1990
chez Rumeur des âges


Salutations
Loïc

Loïc Lilian a écrit:

en effet, page"échantillon" trouvée sur quelque site de vente en ligne de livres d'occasion ou anciens

j'ai bien fini par localiser un exemplaire dans une bibliothèque de ma région mais je crois que cela va être un peu compliqué pour le consulter en ce moment aussi je ne peux en dire plus sur l'intérêt du contenu
plutôt que l'achat essayez d'éplucher les catalogues en ligne des bibliothèques des grandes villes prés de chez vous, vous aurez peut être plus de chance, on ne sait jamais, surtout si le livre au final n'en vaut pas la peine et n'apporte pas grand chose de plus
 
Médecin en captivité mémoires août 1939-septembre 1943
Roger Cardinaud 1910-1990
chez Rumeur des âges


Salutations
Loïc

Je vais effectivement chercher sur les Médiathèques du Mans voir dans un cercle régional

J'en cherche déjà un autre sur le Stalag XIII a : La Cage Entr'ouverte de lucien Morgat !


cordialement - Jipé

Bonjour,

nous voila de retour d'un long périple jusqu’à l'Est de l’Allemagne en passant par la Lorraine et l’Alsace sur les pas du soldat Léon Bonnet .

Tout en essayant de percevoir son périple nous avons pu élucider certains points obscures sur cette période.

- sa détention à Sulzbach (Stalag XIII) mais c'est peut étre HS ici ?

- Celle de fin Janvier à début Juin 40 en Alsace puisque nous avons retrouvé la famille qui l’hébergea à Sremersheim. Leur accueil fut formidable. Ils nous on bien confirmé que sur cette période toutes les fermes du village hébergeaient des soldats de son régiment cantonné à Erstein. 

- La période fin novembre 39 - janvier 40 reste encore mystérieuse ???  


- Le moment de l'arrivé en Lorraine en Septembre 39 pose des questions depuis que nous avons découvert et parcouru les lieux ... j'ai du mal à imaginer un régiment complet (2500 hommes + 2500 Chevaux + le matériel) dans la région de Pont St Vincent / Vezelise qui est pour le moins vallonnée ! mais je suppose que les régiments ne restaient pas regroupés ?

- tout comme son voyage de mobilisation ... Le Mans / Périgueux une carte postale le situe à Pithiviers le 17 septembre ???


D'autres questions apparaissent :

- quel était le type d’attelage des fameux canons de 155 je trouve tellement de photo de 14/18 que j'ai des doutes ? 
- Comment se faisait les cantonnements en 39 toute (doc visuelle me serait utile) ??? 
- comment furent transféré les prisonniers aprés leur capture ???

Si notre devoir de mémoire vis à vis de sa fille est accompli il nous reste encore beaucoup de choses à éclaircir pour en faire une présentation futur.

amicalement Jipé

 / 

Bonjour;

Première réponse sur les attelages :

Les canons de 155 Court sont attelés à 8 chevaux à la Daumont, c'est-à-dire qu'il y a 4 paires de chevaux, et dans chaque paire, le cheval de gauche porte un cavalier qui dirige son cheval (le porteur) et celui de droite (le sous-verge).

C'est le même type d'attelage qu'à la guerre précédente.

Le cantonnement se fait le plus souvent dans les villages, en séparant les unités selon les capacités d'hébergement.

Cordialement,

DH

dhouliez a écrit:

Bonjour;

Première réponse sur les attelages :

Les canons de 155 Court sont attelés à 8 chevaux à la Daumont, c'est-à-dire qu'il y a 4 paires de chevaux, et dans chaque paire, le cheval de gauche porte un cavalier qui dirige son cheval (le porteur) et celui de droite (le sous-verge).

C'est le même type d'attelage qu'à la guerre précédente.

Le cantonnement se fait le plus souvent dans les villages, en séparant les unités selon les capacités d'hébergement.

Cordialement,

DH

Merci .

Donc on est toujours équipé des grandes roues bois cerclées ?

Jipé

Oui :

https://atf40.1fr1.net/t2447-canon-de-155-c-mle-1917

Trouvé sur Ebay.

bonjour

le 52^ème RA c'est même un peu plus que 2500 hommes, avec sa batterie antichars on atteint l'effectif théorique de 3141 hommes et ~2600 chevaux

Pour le cantonnement il faut tenir compte, d'une part qu'il y'a quelque chose de particulier qui se produit en Alsace-Moselle : une partie substantielle de la population a été évacuée en septembre 1939, je ne sais pas si c'est le cas des localités en question
 
d'autre part malgré tout cela peut aller assez vite dans les zones rurales pour loger la troupe, entre granges, écuries, fermes, pour peu qu'il y'ait un grand bâtiment collectif, un château...

un petit village de 200 habitants peut se retrouver noyé au milieu de 700 soldats

Boulay qui comptait une population civile de 2760 âmes, y compris les mobilisés, hébergeait près de 8000 soldats de la 3^ème Armée dans ses 479 maisons
La Drôle de Guerre en Moselle 1939-1940
Henri Hiegel


- tout comme son voyage de mobilisation ... Le Mans / Périgueux une carte postale le situe à Pithiviers le 17 septembre ???

en partant de Périgueux le 15 septembre--->Lorraine (~17 septembre) Pithiviers peut être sur le trajet même si j'aurais songé à un itinéraire plus au sud, mais enfin, n'étant pas régulateur des chemins de fer avec prés de 5 millions de mobilisés dont la moitié à acheminer principalement dans le Nord et l'Est et les évacués à gérer pour le trajet inverse...

Salut.

Effectivement les "itinéraires bis" / les détournements et itinéraires équivalents étaient nombreux à cette époque où le maillage du chemin de fer était encore à son maximum et optimisé lors de la grande guerre. Donc tout est possible en trajets via des localités excentrées par rapport à Un itinéraire possible plus direct sur la carte.
Probable aussi est un passage par la grande ou la petite ceinture de Paris (rocades ferroviaires) du fait du caractère en étoile de nos artères principales autour de Paris. Pour faire simple... envoi du trains vers Paris... Qui se fait redistribuer vers le réseau concerné.

Pour les trajets des PG, de très éprouvantes marches, parfois des segments en camion ou en chemin de fer... Principalement en célèbre petit wagon couvert, c'était le lot fréquent des armées en campagne de cette époque mais la différence énorme est l'état sanitaire, d'hygiène, de fatigue, d'entassement, sans parler de la brutalité fréquente des troupes chargées de leur accompagnement, le tout mal nourri et en buvant peu, un véritable calvaire.
Pour plus de détails, il ne faudrait pas moins que les mémoires d'un compagnon d'infortune de sa colonne. on peut en attendant lire les nombreux livres de prisonniers qui retracent leur malheureuse seconde guerre mondiale en tant que prisonnier de guerre.

Loïc Lilian a écrit:

bonjour

le 52^ème RA c'est même un peu plus que 2500 hommes, avec sa batterie antichars on atteint l'effectif théorique de 3141 hommes et ~2600 chevaux

Pour le cantonnement il faut tenir compte, d'une part qu'il y'a quelque chose de particulier qui se produit en Alsace-Moselle : une partie substantielle de la population a été évacuée en septembre 1939, je ne sais pas si c'est le cas des localités en question
 
d'autre part malgré tout cela peut aller assez vite dans les zones rurales pour loger la troupe, entre granges, écuries, fermes, pour peu qu'il y'ait un grand bâtiment collectif, un château...

un petit village de 200 habitants peut se retrouver noyé au milieu de 700 soldats

Boulay qui comptait une population civile de 2760 âmes, y compris les mobilisés, hébergeait près de 8000 soldats de la 3^ème Armée dans ses 479 maisons
La Drôle de Guerre en Moselle 1939-1940
Henri Hiegel


- tout comme sont voyage de mobilisation ... Le Mans / Périgueux une carte postale le situe à Pithiviers le 17 septembre ???

en partant de Périgueux le 15 septembre--->Lorraine (~17 septembre) Pithiviers peut être sur le trajet même si j'aurais songé à un itinéraire plus au sud, mais enfin, n'étant pas régulateur des chemins de fer avec prés de 5 millions de mobilisés dont la moitié à acheminer principalement dans le Nord et l'Est et les évacués à gérer pour le trajet inverse...

Bonjour,

La carte postale de Pithiviers est tamponnées du 17-09-39 elle mentionne le 52ème RA donc ce doit être après la formation entre Périgueux et Angoulème.

Alors que sur une autre carte avant, il parlais de "la grande pagaille" en arrivant à Périguex il notait un 41ème 201è batterie ... ?

sur une autre carte postale il parle d'étre passer par TOURS en allant vers Périgueux .

Puis une autre mentionne qu'il a effectivement changer d'affectation (et sur tous ses autres courriers après) il parlera du 52ème RAMD qu'il décrit comme bataillon de 3éme réserve formé de quarantenaires qu'il va falloir former.


Effectivement c'est pas le trajet le plus court mais j'imagine que le grand nombre de trains allant vers le Nord/Est n'a pas rendu les choses simples.

A ce sujet combien a-t-il fallu de trains pour faire voyager 2500 (et+) hommes et autant de chevaux + le matériel ? ? ? vue les puissances des locos de l'époque certainement 4 ou 5 ??? je n'ai aucunes infos à ce sujet mais un ami travaille aux archives SNCF au Mans je vais donc "le mettre" sur cette piste !


 et 

amicalement Jipé

'Déjà lu il me semble dans des manuels militaires le nombre de train nécessaires pour trimbaler une division selon sa composition. Il y avait des trains types, des formation de rames (composées de wagons et parfois de voitures voyageurs, 3ème classe surtout) standards devant convenir au transport d'un genre d'unité.

un petit rappel, le petit couvert type auquel les allemands feront accomplir les plus obscures besognes était fréquemment marqué pour "8chevaux en long ou 40 hommes" 40 hommes étant son chargement normal de troupiers, sur la paille ou des bancs.
Ces chiffres permettent déjà de se faire une idée du nombre de wagons nécessaires au transport des quantités citées plus haut !

Les wagons de l'époque étaient plus petits et légers, ces genres de chargements plus quantitatifs que lourds, ce ne sont pas des blindés lourds ou des pondéreux, les rames de plusieurs dizaines de wagons, je pense à 40/50, ne devaient pas être rares... Voici aussi ce qui peut faire préférer un itinéraire moins direct, le profil de la ligne, des déclivités moins importantes, pour permettre des trains plus lourds et ainsi réduire le nombres de trains.
Rappelons aussi que la puissance des locomotives à vapeur n'était pas non plus ridicules, que les trains de marchandises standard roulaient moins vite (30 à 40km/h Max) et que les wagons étaient accrochés les tampons non appuyés, de sorte que le décollage du train se faisait wagon par wagon et pas d'un bloc. Une conduite extrêmement douce était alors requise pour éviter les à coups violents.

la mention "41^ème RA" n'est pas curieuse puisqu'il s'agit du corps d'active qui était à Périgueux, le n° de la batterie est plus une de celles du Dépôt qui reçoit et administre le personnel, donc une affectation toute provisoire avant d'être versé dans son corps définitif
dans ces jours de mobilisation, Périgueux forme avec l'afflux des réservistes plusieurs Groupes d'Artillerie Lourde, pas seulement le V/52^ème RAMD

Concernant les transports par VF des unités d'artillerie divisionnaire :

Il faut
1 train pour transporter l'EM et la batterie hors-rang
3 trains pour transporter un groupe de 75
4 trains pour transporter un groupe de 155.

Il faut donc 14 trains (à 50 wagons) pour transporter un RAMD.

dhouliez a écrit:

Concernant les transports par VF des unités d'artillerie divisionnaire :

Il faut
1 train pour transporter l'EM et la batterie hors-rang
3 trains pour transporter un groupe de 75
4 trains pour transporter un groupe de 155.

Il faut donc 14 trains (à 50 wagons) pour transporter un RAMD.

Ouffffffffff !!! 14 trains !!!!

J'ai vu la gare (actuelle) de Pond St Vincent la semaine dernière ... je n'ose pas imaginer le temps qu'il à fallu pour débarquer tout le monde ...



Peut ètre d'époque ???

Bonjour à tous,


Toujours dans ma quête d'infos sur la vie du 52 éme RAMD au début de cette guerre et avant de passer aux étapes suivantes ...

Je cherche des infos visuelles (à défaut de témoignages) sur l'embarquement de la troupe et du matériel dans les centres de mobilisation en septembre 39.

force est de constater que si en 14 nos p'tis gars sont partis la fleur au fusil (je n'aime pas cette expression) 

ils avaient aussi (souvent) l'appareil photo en bandoulière... par contre en 39 des docs sont plus rares !



- J'ai donc trouvé ces 4 vues de "14-18" Mais les choses étaient elles trés différentes en 39 ???

le matériel Roulant SNCF avait évolué (mais lors de la mobilisation n'est-on pas aller rechercher de l'ancien pour faire le nombre ???)





 (C) bien sur pour ces photos trouvées sur le net.

Jipé

Merci surtout aux cartes postales de 14/18 favorisées par l'époque et le conflit... Plus long qu'espéré.
en principe en 39 le nombre d'appareils photo au sein des soldats français devait être plus élevé qu'à la guerre précédente, reste que les allemands semblent être mieux équipés pour ça. Du reste les prises de vues perso n'étaient elle en principe pas interdites?

comme différences principales pour ces embarquements, les uniformes, surtout si on a à faire à des photos coté début de la grande guerre.
Le reste reste très proche voire identique et permet de se faire une très bonne idée.

côté matériel roulant, esthétiquement même avec du matériel dernier cri on est resté très proche et beaucoup de matériel devait dater du précédent conflit et même d'avant, même en service commercial classique. La durée de vie se chiffraient en nombreuses dizaines d'années car les révisions importantes et même les rénovations complètes sont normales dans ce domaine.

Bonsoir,

Fabi a écrit:

Du reste les prises de vues perso n'étaient elle en principe pas interdites?

Pour la partie Marine, je peux confirmer qu'une censure stricte était instaurée. Elle était bien sûr plus respectée dans les endroits ou sur les bâtiments où on pouvait rencontrer des porteurs d'étoiles. que dans ceux éloignés de ceux-ci.
De plus, la pratique de la photo n'était pas très répandue car les appareils n'avaient pas la facilité d'emploi et l'encombrement de nos 24 x 36 d'avant l'ère du numérique ( je ne compare même pas avec les appareils numériques ni n'évoque les smart et i machin). L'appareil photo pour un non-professionnel était un luxe même pour le corps des officiers. Ce qui fait l'absence de clichés sur la période 39 -40
Donc ou on a la chance de tomber sur un reportage du SCA ou sur des clichés fais par un passionné de photos, car il y en avait quand même un petit nombre qui ont bravé parfois les interdits de la censure.

@+
Alain

Capu Rossu a écrit:

Bonsoir,

Fabi a écrit:

Du reste les prises de vues perso n'étaient elle en principe pas interdites?

Pour la partie Marine, je peux confirmer qu'une censure stricte était instaurée. Elle était bien sûr plus respectée dans les endroits ou sur les bâtiments où on pouvait rencontrer des porteurs d'étoiles. que dans ceux éloignés de ceux-ci.
De plus, la pratique de la photo n'était pas très répandue car les appareils n'avaient pas la facilité d'emploi et l'encombrement de nos 24 x 36 d'avant l'ère du numérique ( je ne compare même pas avec les appareils numériques ni n'évoque les smart et i machin). L'appareil photo pour un non-professionnel était un luxe même pour le corps des officiers. Ce qui fait l'absence de clichés sur la période 39 -40
Donc ou on a la chance de tomber sur un reportage du SCA ou sur des clichés fais par un passionné de photos, car il y en avait quand même un petit nombre qui ont bravé parfois les interdits de la censure.

@+
Alain

Bien sur, mais je ne pensait pas forcément à ces photos des instants de guerre mais de celles avant ou juste avant !

par exemple les gares pleines de soldats partants rejoindre leur affectations ne sont pas trés nombreuses (ou ne circulent pas beaucoup sur le net)

Pour les photo de matériel il y a aussi je suppose, eu aussi des défilés en 1937/38 ou l'on était fier de montrer son matériel "dernier cri"

Jipé

(Alors là pour ceux qui veulent quelques trops rares et ici encore trop courtes images vidéo, en couleur !, du défilé du 14 juillet 1938.... En voici :
http://www.archiv-akh.de/filme?utf-8=✓&q=Spahi#3

Vidéo 575, trouvée grâce au mot clé "spahi"

On a parlé de ce formidable site ici : 
https://atf40.1fr1.net/t8294-nombreuses-images-allemandes-sur-1940   .)

pour redonner vie à de braves soldats Français en chair et en os et restituer l'atmosphère de l'époque, par exemple voir un régiment d'artillerie hippomobile arrivé en cantonnement, vous avez aussi l'ECPAD qui a mis en ligne les Journaux de Guerre de 1939-1940, le ton lyrique grandiloquent et lénifiant du commentateur tellement caractéristique de cette période et naturellement compréhensible en situation de guerre ne gâche en rien la beauté et l'intérêt des images  

http://www.ecpad.fr/tag/journal-de-guerre/page/4/

par exemple le n°4 Journal de Guerre du 9 octobre 1939
http://www.ecpad.fr/journal-de-guerre-4-semaine-du-1er-octobre-1939/

première partie dans les Alpes, à partir de la 7^mn14^sec en Alsace, plusieurs images d'évacuation des animaux du zoo, objets liturgiques des églises, temples, synagogues, avec les aumôniers militaires des 3 cultes catholique, luthérien et juif etc...

de 12'06" à 12'50" quelques prises de vue d'un régiment d'artillerie hippomobile arrivant en cantonnement dans une rue d'un village sous le regard des enfants


pour les amateurs de chars et de matériels il y'aussi le B1 Rapide du 8^ème BCC qui passe rapidement (~17'47") avec des chars sur une rame de train, ainsi que les camions Latil TAR remorquant leurs pièces d'artillerie, il y'a beaucoup de choses à voir dans ces Journaux filmés

Salutations
Loïc

Loïc Lilian a écrit:

pour redonner vie à de braves soldats Français en chair et en os et restituer l'atmosphère de l'époque, par exemple voir un régiment d'artillerie hippomobile arrivé en cantonnement, vous avez aussi l'ECPAD qui a mis en ligne les Journaux de Guerre de 1939-1940, le ton lyrique grandiloquent et lénifiant du commentateur tellement caractéristique de cette période et naturellement compréhensible en situation de guerre ne gâche en rien la beauté et l'intérêt des images  

http://www.ecpad.fr/tag/journal-de-guerre/page/4/

par exemple le n°4 Journal de Guerre du 9 octobre 1939
http://www.ecpad.fr/journal-de-guerre-4-semaine-du-1er-octobre-1939/

première partie dans les Alpes, à partir de la 7^mn14^sec en Alsace, plusieurs images d'évacuation des animaux du zoo, objets liturgiques des églises, temples, synagogues, avec les aumôniers militaires des 3 cultes catholique, luthérien et juif etc...

de 12'06" à 12'50" quelques prises de vue d'un régiment d'artillerie hippomobile arrivant en cantonnement dans une rue d'un village sous le regard des enfants


pour les amateurs de chars et de matériels il y'aussi le B1 Rapide du 8^ème BCC qui passe rapidement (~17'47") avec des chars sur une rame de train, ainsi que les camions Latil TAR remorquant leurs pièces d'artillerie, il y'a beaucoup de choses à voir dans ces Journaux filmés

Salutations
Loïc

Merci pour ce lien ... j'ai des heures de visionnage devant moi !!!

Jipé