6e GAA (temps de paix)

Effectivement , Kauffer n'indique pas de mobilisation pour la 20e batterie mais une 142e Bie en AFN . Les archives du SHD confirment que la 20e n'a pas eété mobilisée .

Bonjour,
je me permets d'apporter une précision quant à l'affectation de la 15e Batterie du 6e Groupe de Repérage. Un état des stationnements des unités de la 22e DI (Corps d'Armée Colonial / IIIe Armée) au 22 octobre 1939 fait apparaître cette batterie en cantonnement dans le village de Volkrange, à proximité de Thionville.

Concernant le 6e Groupe de Repérage, l'insigne était-il un 6 avec 2 têtes de chef indiens à cette époque ? Merci de vos réponses éventuelles.

Cordialement.

Bonsoir

voici deux photos montrant des personnels du 6ème GAA, en novembre 1939, à la cérémonie de ravivage de la flamme à l'Arc de Triomphe à Paris :









Cordialement

Bonjour,

Bien que le sujet est ancien , ci-joint un peu de couleur pour documenter ce fil notamment sur les pattes de Col à 3 soutaches.







Et pour répondre à Yann , l'insigne du 6iéme GAA représentant les 2 têtes d'indiens a été adopté en 1936

Bien Cordialement
Eric

Bonjour Eric,

Merci pour l'information. J'ai pu acquérir entre temps (ma question datait de 3 ans !   ) les 2 insignes : celui du 6e GAA que vous présentez sur la vareuse et celui du 6e GR avec les 2 indiens.

Si mes souvenirs de jeunesse ne me trompent pas, il me semble que le 6e Groupe de Repérage (ou était-ce le 6e RA ?) était stationné en partie à l'ancien casernement de Sûreté d'Hettange-Grande dans les années 70.

Cordialement
Yann

Bonsoir

voici l'insigne du 6ème Groupe Autonome d'Artillerie avant 1939 :





Cordialement

Yann Zanella a écrit:

Bonjour,
je me permets d'apporter une précision quant à l'affectation de la 15e Batterie du 6e Groupe de Repérage. Un état des stationnements des unités de la 22e DI (Corps d'Armée Colonial / IIIe Armée) au 22 octobre 1939 fait apparaître cette batterie en cantonnement dans le village de Volkrange, à proximité de Thionville.

je la trouve aussi dans des "postes échelonnés entre Charleville et Sedan", à Rumigny auprés du XLIe CAF

un témoignage tiré des mémoires de guerre (avec des dessins en couleur originaux) d'un soldat versé en mai 1940 dans la 8e Batterie de Repérage à Sigolsheim prés de de Colmar dans le secteur de la 8e Armée

http://francois.rozier.pagesperso-orange.fr/rouzierallege/1983.htm

Batterie	Secteur Localisation
1ère
2ème
3ème
4ème
5ème
6ème
7ème
8ème	8ème Armée Sigolsheim
9ème	XVIème CA
10ème
11ème
12ème
13ème	devant Thionville
14ème
15ème	Volkrange
16ème
17ème
18ème	XVIIIème CA
19ème
21ème	RF Metz Bazailles puis Remenoncourt
22ème	RF Metz
23ème	RF Lauter
24ème	RF Lauter
142ème	Afrique du Nord

avz94 a écrit:

Bonsoir

voici l'insigne du 6ème Groupe Autonome d'Artillerie avant 1939 :





Cordialement

Bonjour,

En recherchant de vieilles cartes postales de Lemberg en Moselle, mon village natal, sur delcampe.fr, je suis tombé sur celle que je joins à ce message. Il apparaît que ce régiment était stationné dans ce village au début de la seconde guerre mondiale. Dommage que l'auteur n'a pas daté sa carte. Si quelqu'un a des précisions à ce sujet je suis preneur. Je sais que des soldats français logeaient dans la maison de mes grands-parents et que ma famille avait gardé un contact avec l'un d'entre eux. Il était revenu nous visiter avec sa famille au début des années 60. Ils vivaient à Paris.
Cordialement.

Petite contribution sur ce post concernant le 6e GAA.
Une note du 3e Bureau du SF Thionville, datée du 12 novembre 1939, indique l'installation de la 12e batterie de repérage entre Cattenom et Basse-Rentgen.

bonjour

le site BAS'ART étant une source documentaire sur l'Artillerie tout à fait intéressante
ils ont mis en ligne un travail sur les Batteries de Repérage
http://basart.artillerie.asso.fr/rubrique.php3?id_rubrique=165
plus particulièrement sur 1939-1940
http://basart.artillerie.asso.fr/rubrique.php3?id_rubrique=263

avec même les localisations des différentes batteries


Salutations
Loïc L.

bonjour
je viens de trouver ce forum et ce sujet car mon père était en 1939 au 6e groupe de repérage à Saint-Cloud et je suis en train de travailler sur mes archives familiales (principalement des photos) sur cette unité
il se trouve également (par hasard) que j'ai fait mon service militaire en 1961 dans l'artillerie dans le repérage (batterie de repérage du 32e RA) ! ! ! et j'ai suivi 4 mois de formation à Hettange Grande quartier occupé à cette époque par le 3e groupe du 25e RA qui assurait la formation pour le repérage à l'époque équipé de radars
alors à bientôt
Cordialement
Jean

bonjour

à se rappeler que le Groupe éclate comme on l'a vu en 24 batteries de repérage autonomes en septembre 1939, donc diverses unités formant corps qui n'ont pas le même parcours
en outre selon BAS'ART deux Batteries d'instruction, les 93^ème & 99^ème, alors que dans ce fil nous aussi avons l'exemple d'une 92^ème Batterie de Repérage organique du Centre d'Organisation d'ALVF & Repérage du camp de Mailly

Francis Ambrière, Prix Goncourt 1940 (rétroactif) pour Les Grandes Vacances en 1946, relate son expérience de prisonnier de guerre en évoquant tout d'abord sa drôle de guerre dans un court chapitre la guerre des eunuques  (titre-hommage à un un prisonnier de guerre qui s'est suicidé témoignant de leur frustration et amertume commune d'avoir été capturé sans la fierté d'avoir eu à combattre)

bien qu'il ne le précise à aucun moment son unité semble être la 22^ème Batterie de Repérage où il est rappelé comme maréchal-des-logis (32 ans) le 24 août 1939 à Moulins-lès-Metz

les événements comblèrent d'abord notre attente où nous fîmes la campagne de la Sarre allemande avec la 4^ème Armée (...) nous foulions le sol allemand et nous étions ceux qui allions vaincre Hitler, et cela seul eût entretenu notre flamme. Certes il y'avait déjà des choses que nous avions peine à comprendre. Je suppliais chaque jour au téléphone qu'on fît détruire par notre artillerie l'observatoire de Sarrebrück qui possédait sur nos positions l'avantage de l'altitude...à la fin on me pria sèchement d'abandonner ma rengaine.

puis c'est le repli 

notre batterie s'installa en terre française devant la Bliess, nous apercevions le terrain conquis et rendu que les troupes allemandes réintégraient paisiblement, l'arme à la bretelle, tandis que nous remâchions notre déception (...)
De notre nouveau poste nous contrôlions une immense aire de champs, de forêts et de collines. Observer ce terrain désert où se tapissait l'ennemi fut d'octobre à mai notre tâche dérisoire et obstinée. 
Deux par deux, à tour de rôle, nous ne cessions de guetter (...) nous formions ainsi trois équipes qui se succédaient de six heures en six heures. Six heures d'observation, douze heures pour les besognes ménagères du poste, la lecture et le sommeil (...)

Routine rarement prise en défaut dont la monotonie est seulement brisée par quelques patrouilles ou camions allemands qui se rendant assez vite compte d'être à terrain découvert se soustraient à la vue de nos observateurs d'artillerie nous signalions le tout pour suivre les ordres loin d'être convaincus que ce fût très utile

Notre seule besogne efficace était de surprendre pendant les duels d'artillerie, de jour les fumées, de nuit les lueurs des bouches à feu adverses. Alors les postes s'animaient (...) sur 30 km de front cinq ou six équipes fraternelles travaillaient solidairement dans le calme, avec promptitude et précision, et notre plaisir était grand quand nous entendions du Central pousser une exclamation satisfaite parce qu'enfin la position de la batterie ennemie était repérée.

Le 16 juin, 24 heures après que nous eûmes, sur ordre, évacué nos positions de la Sarre, je fus envoyé à Géroménil non loin d'Epinal pour y déposer notre matériel.
(...) Hélas! Nous ne tînmes pas les positions de Géroménil. Le lendemain il fallut réembarquer nos appareils et entreprendre dans les Vosges une course chaque jour écourtée, dans le cercle chaque jour rétréci que nous laissait l'adversaire. Ce temps fut celui de ma pire honte (...)

Arme de luxe, arme scientifique faite pour fonctionner dans un réseau subtil de liaisons et de correspondances, notre batterie de repérage, coupée du haut commandement, coupée de l'artillerie pour laquelle elle fournissait le plus clair de son travail, demeurait sans but et sans emploi. Notre repos forcé faisait l'indignation des villages qui en étaient témoins. Le capitaine courait les routes à la recherche hypothétique d'un état-major évanoui. Les lieutenants divisés tiraient des plans puérils. C'étaient uniquement des officiers de réserve la plupart agrégés de physique ou de mathématiques, braves hommes et sans doute hommes braves si l'occasion s'était offerte, mais incapables de la provoquer, excellents pour opérer un relèvement calculé ou résoudre dans le calme d'un abri bien clos quelque difficile problème sur la carte, quant au reste, timides, incertains, dépourvus à un point rare d'autorité sur leur troupe (...) un seul possédait ces vertus, le lieutenant Mas

En attendant les ordres dont il était clair qu'ils ne viendraient plus, nous nous employions à tuer les heures. Nous fûmes cantonnés deux jours à Nayemont-les-Fosses.
A quelques-uns dont mon camarade Ithurbide, nous avions demandé qu'on nous laissât rejoindre l'infanterie. Réponse: "votre place est ici" (...)

Or réduits à nous-mêmes nous n'étions pas armés. Comme sous-officier je possédais un revolver modèle 1872, énorme engin inopérant avec six balles de plomb pour toutes réserves. Les "deuxième classe" ne disposaient que de leurs poings.
Quant à l'armement collectif de la batterie, il consistait, pour un effectif d'environ 200 hommes, en trois vieux fusils-mitrailleurs modèle Saint Etienne qui s'enrayaient immanquablement à la quatrième balle.

Etival Le 19 juin, une rumeur courut dans la batterie, les allemands étaient tout prés et notre capitaine, faute d'instructions, méditait de nous rendre à l'ennemi (...) sur les 200 que nous étions la plupart étaient suffisamment abattus pour se résigner à cette dégradation, les autres se réunirent sur la place pour se concerter (...) quand le capitaine aura traité avec les allemands nous considérerons qu'il n'est plus libre, qu'en conséquence il ne représente plus l'autorité militaire française et nous refuserons de lui obéir,
C'est à cette conversation que nous dûmes d'éviter 48 heures plus tard une reddition déshonorante. Mais avant d'en finir il nous restait encore à avaler plusieurs couleuvres.

le 20 juin à Nayemont le sort nous ménageait une dernière humiliation. Nous nous apprêtions à gagner les granges où nous cantonnions quand une compagnie d'infanterie pénétra dans Nayemont. Elle sortait de combat et venait prendre position pour recommencer le lendemain matin.
Dans ce cas, dit notre capitaine, nous allons vous céder le terrain. Nous ne pourrions que vous embarrasser.
Et il nous fallut partir sous l'oeil blasé de nos camarades fantassins, trop las, trop fiers aussi peut être pour protester contre cet abandon.

Notre colonne s'en alla donc sur les routes et tomba dans les faubourgs de Saint Dié à l'instant où les allemands entraient par l'autre extrémité.
Il fallut faire demi-tour dans une cohue épouvantable de chevaux, de camions militaires et civils, et finalement nous échouâmes à Etival que nous avions quitté l'avant-veille.
La capitaine nous conduisit vers les bois de la Pierre d'Appel fit arrêter la colonne et distribuer ce qui restait de vivres "Maintenant, mes amis à la grâce de Dieu et chacun pour soi!"

La batterie se dispersa et notre matériel demeura intact au bord de la route, à la disposition des allemands qui n'eurent que la peine de le ramasser. Il y'avait là 40 camionnettes en état de marche, 3 voitures de tourisme toutes neuves et une prodigieuse quantité d'excellents instruments d'optique. Personne n'eut l'idée d'y mettre le feu afin de priver l'ennemi de ce butin, nous y songions avec remords dans le coin de forêt où nous nous tenions quand des rafales éclatèrent...


Salutations
Loïc L.

françois vauvillier a écrit:

Bonsoir,

Voici l'explication : le 6e groupe autonome d'artillerie de Saint-Cloud (armée active du temps de paix) est justement un groupe de repérage.

Cordialement

François

Bonsoir

voici une petit carte postale datant de 1935 - 1936 du 6ème GAA de Saint-Cloud



Cordialement

Yann Zanella a écrit:

Bonjour,
je me permets d'apporter une précision quant à l'affectation de la 15e Batterie du 6e Groupe de Repérage. Un état des stationnements des unités de la 22e DI (Corps d'Armée Colonial / IIIe Armée) au 22 octobre 1939 fait apparaître cette batterie en cantonnement dans le village de Volkrange, à proximité de Thionville.

Concernant le 6e Groupe de Repérage, l'insigne était-il un 6 avec 2 têtes de chef indiens à cette époque ? Merci de vos réponses éventuelles.

Cordialement.

Bonjour,

voici le parcours de la 15ème Batterie de Repérage








Et l'emplacement des poste sur certaines bases :









Q = Postes S.R.S

p = Postes S.R.O.T.

Cordialement

beau et original document sur le fond comme sur la forme, son trait a un peu trop rajeuni Hitler par contre 
si Volkrange correspond à l'automne 1939, les Ardennes c'est plutôt le printemps 1940 où on la trouve dans le sillage du XLI^ème Corps d'Armée de Forteresse
naturellement de Troyes jusqu'à Lézignan par la Bourgogne et l'Auvergne c'est juin 1940...

Bonsoir Loïc,

très bonne analyse. Voici les différentes dates de la mise à disposition aux différentes unités :

Le 02 septembre 1939 formation de la 15ème Batterie de repérage cantonnée à BELLEVUE en Seine et Oise sous les ordre du Capitaine BRUZEAU.

Le 26/09, la Batterie est mise à disposition de la IIIème Armée.

Le 04/10, la Batterie est mise à disposition du Corps d'Armée Colonial par la IIIème Armée jusqu'au 28 octobre.

Le 28/10, la Batterie est mise à disposition du IVème Corps d'Armée de la IXème Armée jusqu'au 12 janvier.

Le 15/01, la Batterie est mise à disposition du XLIème Corps d'Armée de Forteresse jusqu'au 11 mai.

Le 11/05, la batterie est mise à la disposition du IIème Corps d'Armée jusqu'au 13 mai.

Le 13/05, la Batterie est mise du nouveau à la disposition du XLIème Corps d'Armée de forteresse jusqu'au 15 mai.

Le 15/05, la Batterie est remise à la disposition de la IXème Armée par le XLIème CAF. Elle reçois l'ordre de se rendre au PRA 9 à La FERE.

Le 20/05, le Capitaine PIONNIER, adjoint du Commandant BOURDIAUX s'installe à ARCIS-SUR-AUBE pour s'occuper de la réorganisation des Batterie de Repérage.

Le 23/05, la Batterie reçoit l'ordre de la RGA de réorganiser la section de commandement et la S.R.O.T. pour le 25 mai. La S.R.S. sera laissée en subsistance à la 10ème Batterie.

Le 25/05, l'ordre du 23 mai est annulé, la Batterie doit être reconstituée au complet pour le 29 mai. Le Lieutenant GIRARD est parti à SAINT-CLOUD pour rechercher du matériel technique neuf.

Le 27/05, la Batterie est mise à disposition de la VIème Armée.

Le 28/05, l'Armée affecte la Batterie au XXIIIème Corps d'Armée.

Le 06/06, le XXIIIème Corps d'Armée passe à la IVème Armée et la Batterie reste à la disposition du Corps d'Armée et passe aussi à la IVème Armée.

16/06, le XXIIIème Corps d'Armée remet la Batterie à la disposition de la IVème Armée.

le 19/06, la IVème Armée remet la Batterie à la disposition de la RGA.

Cordialement

bonsoir

voici des personnels de la 10ème batterie Section Topographique en 1939 au Mont Dauphin



Cordialement

Bonjour à tous,

Tout d'abord, meilleurs voeux 2018 !
Que cette année soit riche en recherches historiques, c'est aussi l'occasion de remercier les contributeurs de ce fil ; c'est Romain qui m'a rappelé le lien et je découvre ce matin les derniers messages que je n'avais pas vu (après mon déménagement).
Merci donc !
Cordialement, Hervé.

Avec plaisir

Bonsoir,

voici une photo en date de 1937 de la 4ème Batterie du Groupe de Repérage du 6ème groupe Autonome  d'Artillerie



Cordialement

Autre pièce à verser au dossier de notre fil

sorti aux Editions Lamarque le témoignagne d'un soldat de la 8^ème Batterie que j'avais d'ailleurs signalé plus haut en septembre 2012 alors présenté sur un site web qui est aujourd'hui disparu


Journal de Guerre de Jacques Rozier 1940-1941

Sur la route nationale qui mène à Vesoul, c'est un encombrement inextricable de voitures hétéroclites . des camions, des camionnettes, des voitures hippos, à pied des hommes de toutes armes, sans ordre et exténués. Maintenant nous comprenons qu'il s'agit bien d'un repli et presque d'une retraite ". Jacques Rozier, originaire de Theneuil en Indre-et-Loire, est ouvrier fraiseur-outilleur aux usines Citroën de 1936 à novembre 1939.
Il est appelé sous les drapeaux le 15 novembre 1939 et sera démobilisé le 13 janvier 1941. Simple troufion emporté par la débâcle, il raconte avec des mots simples sa formation au camp de Mailly, sa guerre en Alsace (mai-juin 1940), puis sa traversée de la France dans un camion de blanchisserie. Son témoignage pointe l'incurie de l'encadrement militaire, la faiblesse de l'armement et la désorganisation générale.
Ce jeune homme de 22 ans fait preuve d'une grande maturité dans sa perception du pays en cette année 1940. La fuite vers le sud s'achève avec la défaite de la France et sa maladie. Une métaphore involontaire qui résume l'inexorable effondrement du pays et de ses citoyens. Il livre son récit sous la forme d'un carnet de voyage : un journal illustré par de remarquables dessins figuratifs.



recension sur
http://guerres-et-conflits.over-blog.com/2021/07/temoignage-sur-la-defaite.html

Bonjour,

Je reviens sur ce vieux sujet, car sur le site de l'ECPA je trouve cette photographie qui m'interpelle à plus d'un titre (il y a d'autres photographie sur le même sujet)



Sur ce fanion on reconnait aisément l'insigne qui servira au 6e RA des années 70 qui était spécialisé dans le repérage. Il a repris un insigne utilisé par le 6e GAA qui était fort différant de celui proposé un peu plus haut dans la discussion.

A priori sur ce fanion le deuxième insigne évoquerait plutôt un rattachement avec une grande unité de montagne...
Or d'après les constructions avoisinantes, nous sommes plus dans les corons du Nord que près de chalets alpins... Mais beaucoup de chasseurs alpins se sont retrouvés sans skis en 1940 sur la Somme, la Marne, la Loire, voire peut-être la Garonne...

J'ajoute aussi une autre photographie où apparait un général qui pourrait peut-être, si quelqu'un le reconnait, donner quelques indices sur le lieu, et les unités...



Et pour encore plus semer les embrouilles... Ces photographies sont rattachées, par l'ECPA, à la 8e Armée !!! Armée qui n'a jamais mis les pieds dans le Nord de la France...

Merci pour vos suggestions pour essayer de démêler les fils de cet écheveau...

Bonjour à tous,

j'ai retrouvé quelques élements concernant ces unités (en partie issus du site Basart mentionné plus haut.

• le 03/09 : les batteries 1 et 2.
  
• le 07/09 : les batteries 3 à 8.
  
• le 09/09 : les batteries 9 à 12.
  
• le 16/09 : les batteries 13 à 15.
  
• le 17/09 : les batteries 16 à 19.
  
  

Localisation au 10 mai 1940

Batterie	Secteur Localisation
1ère	3° armée (Boismont, Meurthe et Moselle). Capturée à Verdun.
2ème	5° armée (Grafenstaden, Bas-Rhin) puis 1° armée. Repliée dans le Tarn.
3ème	9° armée (Fourmies, Nord) puis 6° armée. Repliée dans le Tarn.
4ème	4° armée (Sarre-Union, Bas-Rhin). Capturée en juin.
5ème	3° armée (Metzervisse, Moselle). Capturée à Charmes (Vosges).
6ème	Réserve GQG (Valenciennes, Marne) puis 6° armée. Repliée dans le Tarn.
7ème	5° armée (Bitche, Moselle). Repliée en Dordogne.
8ème	8ème Armée (Sigolsheim, Haut-Rhin). Repliée dans le Tarn.
9ème	7° armée (16° corps d’armée ; Grand-Sec-Bois, Nord). Unité capturée à Dunkerque.
10ème	1° armée (Limont-Fontaine, Nord). Repliée dans le Tarn.
11ème	1° armée (Venecies, Nord). Unité capturée en partie à Dunkerque.
12ème	2° armée (Authe, Ardennes). Repliée dans le Tarn.
13ème	3° armée (Audun le Roman, Meurthe et Moselle) ; Repliée dans les Hautes-Pyrénées.
14ème	4° armée (Munster, Haut-Rhin). Repliée dans les Hautes-Pyrénées.
15ème	9° armée (41° corps d'armée de Forteresse, Volkrange) puis 4° armée (23° corps d’armée). Repliée dans les Hautes-Pyrénées.
16ème	4° armée (Herrenwald, Moselle) ; Repli2e dans les Hautes-Pyrénées.
17ème	3° armée (Amzeling, Moselle). Une partie (1/4) repliée en Dordogne, le reste capturé à Charmes (Vosges).
18ème	2° armée (18° corps d’armée; Baalon, Ardennes). Repliée dans le Tarn.
19ème	Réserve GQG (Mailly, Aube). Repliée dans les Pyrénées-Atlantiques.
21ème	3° armée (RF Metz; Boulay, Moselle). Capturée en Moselle.
22ème	4° armée (RF Metz; Raville, Moselle). Capturée dans les Vosges.
23ème	5° armée (RF Lauter ; Lemberg, Moselle) puis 2° armée. Repliée dans les Pyrénées-Atlantiques.
24ème	5° armée (RF Lauter ; Reimerswiller,Bas-Rhin). Capturée à Neufbrisach.
141ème	Afrique du Nord

 
Toute observation sera la bienvenue.

Cordialement.

Rémy SCHERER

Beau fanion à double allégeance

L'insigne à symbolique montagne peut être aussi l'isard des Pyrénées

je me demande si on ne devine pas une inscription à peine visible

Citation :

Et pour encore plus semer les embrouilles... Ces photographies sont rattachées, par l'ECPA, à la 8e Armée !!! Armée qui n'a jamais mis les pieds dans le Nord de la France...

Peut être car il s'agit tout simplement des hommes du Groupe de Canevas de Tir de la 8^ème Armée et/ou détachements des Sections Topographiques de Corps d'Armée et Divisionnaires au sein de la dite Armée

dans ce secteur sont passées la 27^ème mais aussi Pyrénéenne 31^ème Division

à voir selon lieu et date de prise de vue (et identité du général de brigade pour nos spécialistes du trombinoscope aux étoiles)

Salutations
Loïc

Bonsoir,

Avec toutes mes excuses, j'ai oublié de préciser que les photographies avaient pour légende la 9e batterie du 6e RA (en fait GAA).
En espérant que l'erreur d'armée plus l'erreur du type d'unités ne viendra pas s'ajouter en plus une erreur de numéro de batterie...