110e RI mai/juin 40

Bonjour,

Je viens de m'apercevoir du message de Geneviève que je remercie pour les renseignements fournis, Watten est à 20mn de la maison, je ne pense pas qu'il y ait encore des traces, pas de plaque, etc...
Cordialement, Hervé.

Hervé Toulotte a écrit:

Bonjour,

Je viens de m'apercevoir du message de Geneviève que je remercie pour les renseignements fournis, Watten est à 20mn de la maison, je ne pense pas qu'il y ait encore des traces, pas de plaque, etc...
Cordialement, Hervé.

Bonjour,

Je vous confirme, il n'y a rien à Watten qui rappelle les combats de la fin mai 1940.

J'ai reçu la copie des archives SHAT concernant le 21/110, peu de documents, effectifs, organisation, mais un trés beau compte rendu des combats. (A noter: les 24/29 avaient trois minutes de feu de reserve...).

Arnaud

Bonsoir,

Citation :

Je vous confirme, il n'y a rien à Watten qui rappelle les combats de la fin mai 1940.

J'ai
reçu la copie des archives SHAT concernant le 21/110, peu de documents,
effectifs, organisation, mais un trés beau compte rendu des combats. (A
noter: les 24/29 avaient trois minutes de feu de reserve...).

Merci de l'info, cela m'intéresse fortement ...
Cordialement, Hervé.

Bonjour

voici une photo avec un petit groupe de militaire du 110 RI avec l'insigne sur la tenue



Cordialement

belle photo ou l on vois l insigne modèle 1933

merci !!!

a+ Vincent

voici quelques photos de la période 1935 1940










pour la  photoci dessus  il s agit de la classe 36 38
























A droite appuyé contre le camion fernand DERUYTER Mort pour la FRANCE le 21/05/1940
à côté de lui le soldat georges BALLOY
L autre soldat a droite n est malheureusement pas identifier


photo prise à HOUTAIN-LE-VAL LE 16 MAI 1940

de gauche a droite
et Lieutenant ?????????
médecin auxiliaire lieutenant DECLERCQ 3/110
médecin lieutenant ROBBE 3/110
médecin sous lieutenant FOURNIER 2/110
le lieutenant PAPILLON 3/110

des médecins du 110 ri dont le médecin lnt ROBBE  3/110
et le médecin auxiliaire DECLERCQ 3/110
qui apparaissent déjà sur une autre photo
identification reussie du commandant ZUMBIEHL au centre, medecin chef au 110 (etat major)



et de la section commandement du 1 er bataillon du 110 RI

avec dessus le commandant CHUILLET mort au champ d'honneur le 15 mai 1940



une autre photo avec le commandant Chuillet. Toujours avec son stick, d'après les récits que je viens de découvrir, il serait mort  en le brandissant sous la mitraille.



cette photo est assez intéressante avec le mortier de 81, le poste qui me semble être un ER 17 et le canon de 37 à tir rapide


en voici une avec les FM 24/29




Et une où l'on peut voir que sur la plupart des bonnets de police il y a le numéro 110.

Plusieurs d'entre eux  ont l'insigne régimentaire et les differentes tenues que portent ces hommes sont assez intéressantes.

Beaucoup ont  le sous-vêtement en peau fourrée modèle 1938, mais ceci est tout à fait normal car nous sommes le 29/01/1940 et au vu des tenues et de la position de leurs mains il n'avait pas l'air de faire chaud.





une photo de la musique du 110 : à noter les insignes de type cocotte sur certains et le fanion ou tablier de tambour au centre qui porte la cocotte


groupe de soldats du 110 qui présentent le journal "le nord maritime" si cher au coeur des soldats du 110



ici une photo marquée au dos : bureau E.M. 1er bataillon 110 R.I. 1940



a+ Vincent

Bonjour Vincent,

Un grand merci pour nous avoir fait partager ces divers clichés du glorieux 110e RI... J'aime beaucoup l'équipe de pièce du 37 mm !

Cordialement,

Thierry Moné

Merci pour ces photos"presque de famille" deux de mes cousins en faisaient partie à cette époque l'un devait être sergent chef puis adjudant et l'autre simple soldat....il me reste quelque part une ou deux photos avec 24/29 et 07/15 et un vieux képi d'adjudant.......bien marqué au numéro du régiment...je regrette dans des ventes d'avoir manqué un fanion de compagnie...(il n'est d'ailleurs pas impossible que l'un de mes cousins figure au 1er rang de la dernière photo face à la mairie,ça lui ressemblait...)

Bonsoir à tous !

Bonsoir 110RI

Superbes images ! Merci !

De mémoire, la mort en héros du commandant Chuillet, la canne à la main (*), est narrée dans le livre de Pierre Porthault "L'armée du sacrifice 1939 - 1940" ... (J'essaierai de retrouver le passage exact )...

Bien cordialement !

(*) et non "badine" comme je l'avais initialement écrit

Bonjour,

Superbe reportage photographique, merci de le partager.

Bonjour,

Le mortier visible est un modèle 27/31, plus moderne que le modèle "stokes", mais en avril 1940, la 1e DIM possède encore 7 pièces "stokes" au sein de ses RI. En revanche, la présence d'un canon de 37mm TR modèle 16 démontre que la photo dois dater de plusieurs mois ou années avant la guerre.

Les DIM furent équipées de canons de 25 AC très tôt, ils remplaçaient les 37. Il est probable que sur ce genre de photo, si une pièce de 25 avait été disponible, c'est celle-ci qui aurait été présentée.

La radio, au centre de la même photo, est probablement un ER17.

Bonsoir,

J'en ai quelques-unes également mais en portrait, je regarderai tout prochainement pour les mettre en ligne.
Cordialement, Hervé.

A propos du commandant Chuillet

Extraits du livre de Pierre Porthault "L'armée du sacrifice" (éditions Guy Victor 1965) :

Belgique (entre Dyle et Gembloux) mai 40

.../... "15 mai 19840 : journée mémorable et glorieuse où trois divisions françaises vont recevoir le choc d'un ennemi ardent, plein de cran, deux fois supérieur en nombre et en matériel, possédant la maîtrise absolue des airs" .../..

"Devant la menace d'encerclement qui se précise sur sa droite, le commandant Chuillet adresse un ultime message au colonel Derache :
"Je vous en supplie mon colonel ! Faites l'impossible pour obtenir quelques chars ... Surtout obtenez coûte que coûte qu'au moins un avion ami vienne survoler les positions. Il faut que mes hommes qui ont les nerfs à bout voient un appareil français. Ils commencent à se démoraliser ... seuls les anciens tiennent encore" ... .../...

Rien ne viendra ...

Dans un dernier message, le commandant Chuillet demande une contre-attaque pour dégager sa droite : "Je vais être sous peu entièrement débordé". .../...

"Hélas, il est bien trop tard pour sauver le bataillon. Une formation de chars allemands fonce en ordre de bataille. "L'attaque se dessine avec encerclement par la droite. Il est 18 h 15. Répondant au déluge de feu des Panzer, les canons de 25 antichars hurlent à la mort. Vissés à leurs armes automatiques, les fantassins français tracent des sillons sanglants parmi les fusiliers de Von Reichenau.

.../...

La pipe - vide - à la bouche, sa grosse canne jaune à section carrée à la main, le quatre galons Chuillet fait face à l'orage. Galvanisant ses hommes par son inégalable présence, il crie ses ordres, de sang froid .../...

Mais voici venir l'instant fatal ... l'instant du suprême sacrifice. Comme s'il ne pouvait plus supporter le sacrifice de ces petits gars fauchés en leur printemps, le commandant Chuillet s'est dressé, debout, sur le parapet. Gigantesque en sa gloire aux surhumaines dimensions ... dans un instant il va tomber, foudroyé d'une décharge en pleine poitrine. Ajusté par un char, ce brave va donner sa vie à la France comme tout soldat de sa trempe l'eut désiré ".../...

********
Plus tard, terminant son rapport, le capitaine Soubiran rendra ainsi hommage à son chef : il " tient à rendre un pieux hommage à la mémoire du chef de bataillon Chuillet, tué debout sur le parapet, en dirigeant le tir d'un canon de 25. Et qui a été pour nous un modèle de courage, d'énergie et d'héroïsme"

Claude Girod a écrit:

Bonsoir à tous !

Bonsoir 110RI

Superbes images ! Merci !

De mémoire, la mort en héros du commandant Chuillet, la canne à la main (*), est narrée dans le livre de Pierre Porthault "L'armée du sacrifice 1939 - 1940" ... (J'essaierai de retrouver le passage exact )...

Bien cordialement !

(*) et non "badine" comme je l'avais initialement écrit

Bonjour à tous,

Un lien intérressant, venant d'un autre forum, sur le récit de la mort du commandant Chuillet.

Arnaud

Ca ira mieux comme cela...

http://militaria1940.forumactif.com/t1413-recit-du-caporal-dartois

Bonsoir
Merci pour ce lien avec ce carnet de route ô combien émouvant ... !

Au 1er juin 1940 est évoquée également la disparition tragique de l'officier commandant le 40ème RA, compagnon de route du 110 ème RI ...

Bien cordialement !

Bonjour à tous

Oui c'est moi qui ait posté ce récit-du-caporal-dartois sur cet autre forum.

Je suis content que ces photo vous plaisent, en ce qui concerne le 110 toute photo m'intéresse car je suis caporal-chef au 110e régiment d'infanterie et je m'occupe actuellement des archive de notre régiment.

Donc si vous avez des clichés à nous faire partager n'hésitez surtout pas.

En attendant, cet autre récit de Isenbrandt Pierre, infirmier du 3e bataillon du 110e régiment.

Je l'ai scanné car écrit à la machine à écrire.

Il y avait de nombreux dessins mais, le temps faisant son oeuvre, seul un est encore visible.

Je vous l'ai donc mis.

Cet infirmier était apparemment sous les ordres du lnt médecin ROBBE

Bonne lecture

A+ VINCENT


























je vous poste ce petit document d'ordre de mouvement du 110e établi par le colonel Derache, chef de corps du 110e en 1940



et comme les fanions intéressent certains, voici celui du 2e bataillon retrouvé à Chastre sur les lieux même des combats







bonne journée Vincent

Bonjour,
 
Quelqu'un sur ce forum aurait-il connaissance du contenu de l'Ordre de Mouvement du 110^e R.I. établi le 17 juin 1940 par le Colonel Derache ?
 
Merci...
 
Cordialement,
 
Roger

bonjour voici le scanne de l ordre de mouvement

@ 110RI
 
Bonsoir,
 
Je vous remercie chaleureusement de m'avoir communiqué ce document très précieux pour ma recherche.
 
Vous sachant spécialiste de l'historique de ce régiment, je pensais bien que c'est vous qui me répondriez.
 
En fait j'ai une énigme à résoudre :
 
Par quel hasard :
 
 1 / Un premier soldat du 110^e embarqué à Dunkerque le 1^er juin 1940, revenant en France (Brest) le 3 juin après un court séjour en Angleterre, et parvenant à Evreux (Eure) le 5 juin...
 
 2 / Un deuxième soldat du 110^e dont le petit fils affirme qu'il ne s'est pas embarqué...
 
Se retrouvent tous les deux le 17 juin 1940 à Chantrigné (Mayenne) où ils sont faits prisonniers pour se retrouver par la suite au Stalag IX A de Ziegenhain (Allemagne)
 
Embarrassé tout de même, j'ai pensé que le deuxième avait sans doute échappé à l'encerclement à Lille et se serait retrouvé dans le secteur où se trouvait le premier...
 
Qu'en pensez-vous ?
 
Cordialement,
 
Roger

Bonsoir,

Le premier soldat a été rapatrié à bord de l'un des quatre bâtiments suivants : croiseur auxiliaire Victor Schoelcher, paquebot français Général Metzinger, paquebots néerlandais Koningin Emma et Princess Beatrix.
Pour ma part, je penserai que le second soldat a suivi le même chemin et que le témoignage est erroné.

@+
Alain

Capu Rossu a écrit:

(1) Le premier soldat a été rapatrié à bord de l'un des quatre bâtiments suivants : croiseur auxiliaire Victor Schoelcher, paquebot français Général Metzinger, paquebots néerlandais Koningin Emma et Princess Beatrix.
(2) Pour ma part, je penserai que le second soldat a suivi le même chemin et que le témoignage est erroné.

(1) Le "premier soldat" a été selon son récit, rapatrié à bord du croiseur  auxiliaire  français  « El  Mansour » parti de Plymouth le 2 juin pour atteindre Brest le 3 juin 1940
 
Il s'agit du récit du soldat Auguste GRAUWIN du 110 e R.I.
 
http://mesrandonnees.info/lacampagnedepapa/
 
Si vous ne connaissez pas ce récit, je vous invite à le lire très attentivement...
 
(2) Le petit-fils du "second soldat" se souvient que son grand-père a été fait prisonnier à Dunkerque et qu'il n'a pas embarqué.
Il a découvert, par la suite, qu'il a été fait prisonnier à Chantrigné dans la Mayenne.
Il connaît les conditions de séjour de son grand-père au Stalag IX A, qu'il travaillait dans une ferme 10 à 12 heures par jour et qu'il était relativement bien traité par les gens de la ferme.
Il devait avoir autour de 25-27 ans lorsque son grand-père est décédé, donc en âge de s'intéresser au parcours de l'aïeul.
 
Ce que j'ai peine à admettre, c'est que si ce grand-père avait embarqué à Dunkerque pour se retrouver à Brest cinq jours plus tard, s'agissant là d'un événement  peu ordinaire, c'est que sa famille dont son petit fils n'en aient jamais rien su !
 
J'ajoute que la lecture de l'ordre de mouvement que "110RI" m'a fait le plaisir de publier hier, me conforte dans l'idée qu'il y a eu dans la région concernée un regroupement de bribes d'unités du 110^e R.I. et d'autres régiments et que le grand-père (second soldat) ait pu se trouver parmi ces "perdus"
 
Pour prendre un exemple, il ne faut pas oublier que ceux qui ont échappé à l'encerclement dans le secteur de Lille, se sont probablement retrouvés dans des secteurs autres que Dunkerque.
J'ai connu d'autres exemples où on a retrouvé des "perdus" dans la région du Mans, avant que les Allemands atteignent la Loire le 19 juin.
 
Cordialement,
 
Roger

Norodom a écrit:

Ce que j'ai peine à admettre, c'est que si ce grand-père avait embarqué à Dunkerque pour se retrouver à Brest cinq jours plus tard, s'agissant là d'un événement  peu ordinaire, c'est que sa famille dont son petit fils n'en aient jamais rien su !

Bonjour Roger,

Les transmissions orales des histoires dans les familles sont parfois (et pas si rarement que ça) à prendre avec circonspection.
Quelqu'un que nous connaissons toi et moi peut en donner un exemple édifiant.

Dans le cas présent, la famille sait:
1- qu'il s'est retrouvé dans la poche Dunkerque.
2- qu'il a été fait prisonnier.

De là à finir par avoir compris qu'il a été fait prisonnier à Dunkerque (en zappant le passage par la GB), il n'y a qu'un pas.

Bonsoir,

La 1ère DCX dont fait partie l'El Mansour a appareillé le 1er juin de Plymouth pour Cherbourg où elle est arrivée le 2. (1er voyage)
Elle appareille de Plymouth le 3 pour Brest où elle arrive le 4 (2ème Voyage)

Sources : Les Forces Maritimes de l'Ouest (SHM)

@+
Alain

Norodom a écrit:

J'ajoute que la lecture de l'ordre de mouvement que "110RI" m'a fait le plaisir de publier hier, me conforte dans l'idée qu'il y a eu dans la région concernée un regroupement de bribes d'unités du 110^e R.I. et d'autres régiments et que le grand-père (second soldat) ait pu se trouver parmi ces "perdus"
 

Bonjour Roger,

Désolé, mais je ne vois pas, à la lecture de l'ordre de mouvement, ce qui permet d'en tirer cette conclusion.