Bonjour,
Avertissement : Mon texte ci-dessous est appelé à s’étoffer, à être corrigé et à être complété.
En dépouillant les « décisions du jour » du 371
e RI j’ai relevé succinctement la ventilation des blessés évacués et sortants.
L’opération n’est pas encore terminé, loin de là. Les « décisions du jour » fourmillent de détails sur la vie du régiment.
Le résultat que je livre concerne six semaines allant de la mi-décembre 1939 au 31 janvier 1940.
Sur chacune des « décisions » figure une liste avec le nom, prénom, matricule sa compagnie et la structure sur laquelle il est évacuée.
La rubrique suivante indique de la même façon les militaires sortants de structures de soins.
Les différents organes de secours sont toujours cités dans un ordre donnée. D’abord le P.S.R.I. (poste de secours du régiment d’infanterie) puis P.S.S.F.M (poste de secours du secteur fortifié de Mulhouse), hôpital de Mulhouse ; autrement dit le poste de secours divisionnaire. il garde cette appellation après redésignation du SF Mulhouse en 105e DIF.
Puis les hôpitaux, quelque soit leur type et enfin les ambulances.
J’ai relevé six hôpitaux complémentaires, qualifiés ainsi dans le texte, pas systématiquement, pour Saint-Andrée à Cernay (5 fois), Bussang (2 fois), une fois pour les suivants : Marnay, Chancy de Bergerac, Saverne, Bussang, Dijon, Bavilliers et n°328.
J’ai l’HOE 9, primaire selon la liste sur le
forum ATF 40, cité deux fois, une fois l’HOE 2, secondaire je suppose ; car proche géographiquement. Dans le texte d'origine ne figure aucun qualificatif.
J’ai un hôpital militaire à Saverne et un autre à Lure. Le premier est inconnu de Lee Sharp car il indique dans Volume 6 partie 2 de « the french army 1939-1940 organisation » que les listes pour les VIIet XX régions militaires sont incomplètes.
Je trouve aussi l’hôpital mixte de Vesoul (2 fois), l’hôpital régulatrice de Vesoul (1 fois) et l’hôpital auxiliaire de Neuilly sur Seine (1 fois).
En survolant rapidement les autres « décisions » j’ai lu qu’il y avait de la neuro-chirurgie à Thann à compter de février ou mars 1940.
Au sujet des ambulances voilà celles qui sont citées :
ambulance chirurgicale légère 207 (2 fois), ambulance médicale d’étapes 78 (2 fois), ambulance médicale d’armée 38 (2 fois), ambulance chirurgicale de spécialité 238 (6 fois), ambulance chirurgicale légère 268 (5 fois).
Pour ce qui est des soins dentaires j’ai le centre de prothèse dentaires de Plombières cité trois fois.
A cela je rajoute le dépôt d’éclopés de Masevaux (3 fois) doublé d’un dépôt d’isolés dans la même Ville. Belfort et Colmar abritent également un dépôt d’isolés.
J’ai trois commissions de réforme à Vesoul, Mulhouse et Belfort. Les soldats classés SX sont envoyés vers le dépôt d’infanterie 72.
A noter que les soldats hospitalisés plus de 6 semaines sont rayés des effectifs de l’unité et sont envoyés au dépôt d’infanterie 72 à leur sortie.
Enfin, je signale aussi que j’ai trouvé cité pour les chevaux l’IVM, l’infirmerie vétérinaire de Mulhouse.
Une première synthèse fait apparaître que l'hôpital majoritairement cité est situé en ligne droite directe à l’ouest des du 371
e RI. Si les « décisions du jour » du 10
e RIF, des 7et 8
e bataillons de mitrailleurs existent encore, elles contiendraient des données analogues.
La lecture des décisions du jour d’unités dans le SF Colmar (42e RIF, 242 RI par exemple) ferait apparaître un parcours médical pointant vers les hôpitaux au nord et au sud de Thann et Cernay : Turckheim, Sainte-Marie aux Mines Kaysesberg.
Il en serait de même pour les soldats stationnées dans la région fortifiée de Belfort, futur 44e corps d’armée de forteresse (171e RIF, 12e RIF par exemple) : Héricourt, Altkirch, Montbéliard, Lure. A vérifier.
Comme l’écrit Lee Shap, la ventilation en dehors de la VIIe région militaire est probablement dictée soit par le nombre de lits disponibles et/ou par une spécialité médicale spécifique ne se trouvant pas en VIIe région,