Mission du GAO 511 du 13-05-1940 et le Potez 63/11 n°288

Bonjour,

Pour commencer, il n'existe pas de "GAO I/511" mais un GAO 511. Ce groupe, en temps de paix, n'avait qu'une escadrille d'observation et n'a donc pas donné naissance, à la mobilisation, à plusieurs unités, comme les GAO 508 ou 551, par exemple.

Ensuite, cela peut passer pour du pinaillage mais le capitaine René Pierre Marie PEIGNÉ n'a jamais été mitrailleur. Officier d'artillerie, il est devenu observateur en avion en 1917. Cependant il a dû suivre le même entraînement au tir qu'un mitrailleur (avec l'utilisation des postes TSF, je suppose) : cela faisait encore partie de la formation en 1937.
Le fait qu'il ait pu se retrouver en place arrière peut s'expliquer par un manque de spécialiste au GAO 511 : cette solution a été adoptée au GAO 3/551 pour la même raison. Personnellement j'écrirais : (observateur) agissant en qualité de mitrailleur... même pour de la vulgarisation.

Je suppose que vous avez déjà eu accès à leur citation à l'ordre de l'armée aérienne comportant l'attribution de la Croix de Guerre. Sinon, elles ont été publiées au JORF du 9 août 1940, page 4669 ; on y apprend peu de chose, mais sait-on jamais.

Pour une photographie de Jean GESSIAUME, vous pourriez vous rapprocher du Service Historique de la Défense : il y en a peut-être une dans son dossier. Je peux vous communiquer sa cote par MP.

Cordi@lement

Bonjour,

Eric Denis a écrit:

Il existe un ancien n° de l'excellente revue Icare consacré aux GAO (automne - hiver 1971) qui ne donne malheureusement pas d'infos particulière sur le GAO 501.

Je l'avais oublié celui-là ! Ce numéro traite, en réalité, de l’aviation de renseignement : groupes d'aviation d'observation, oui, et groupes de reconnaissance. Malheureusement, pour appréhender la réalité de ce qu'était un GAO et de son travail etc., il ne suffit pas... même en y ajoutant le numéro consacré à la "Drôle de Guerre".

Je me permets de signaler une petite coquille : nous parlons du GAO 511 et non 501 ; c'est d'autant plus important que le numéro en question comporte un historique de cette unité (le GAO 501).

Bien cordi@lement