Weygand, de Gaulle et quelques autres : la Somme 1940

Bonjour à toutes et tous
Quelqu'un d'entre vous aurait-il le livre en question et pourrait éventuellement scanner la page 129 ?
Avec mes remerciements
Bien cordialement

C'est le 21 que le général Petiet reçoit l'ordre de quitter l'Aisne où il est placé en barrage avec la 4ème DCR, pour Poix où il se trouve le 21 aux ordres de la VII ème armée. Le 22, les éléments de la division sont orientés vers la forêt de Thelle où ils arrivent le 23 mai à la tombée du jour.

L'unité est considérablement affaiblie, ses moyens mécaniques sont dérisoires et ceux qui demeurent sont épuisés. Les chars H 35 un peu retapés à l'atelier divisionnaire auraient été incapables de faire la route si un camion porte char n'avait cessé de faire la navette avec les plus essoufflés. L 'étape était de 250 km ; "au bout de 50 km, il y avait déjà trois heures d'écart entre le premier et le dernier des chars. Les hasards de l'usure nous arrêtèrent à une quinzaine de km de la Ferté-sous-Jouarre note le médecin lieutenant Soubiran qui publiera en avril 1943 ses souvenirs avec succès. Un capitaine parti au Grand Quartier pour rechercher du matériel ne revint qu'avec un camion."
Mais un colonel du GQG a son gendre dans l'unité. On l'intéresse au sort de ces blindés poussifs. On appelle un inspecteur qui se demande comment ces vieux coucous ont même pu arriver jusque là". Ordre est donné de les renvoyer chez Hotchkiss, à St Denis, sur rail...

 Bientôt la suite, ma superbe imprimante étant en panne mécanique toute l'électronique est bloquée :"Bourrage !"

la suite :
" Ainsi, poursuit André Soubiran, mes camarades abandonnèrent leurs cercueils ambulants. Et ce jour là, je vis apparaître sur le visage du Capitaine l'expression de la plus profonde délivrance...."
  L'escadron poursuivra vers la Somme où il recevra, début juin des chars neufs. En attendant, il n'en a plus.
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        Troisième unité de cavalerie envoyée à la VIIème armée, la 5ème DLC du général Chanoine. Ce soir, elle atteindra Senlis : elle a quitté hier l'Argonne, engagée sans éclat les jours précédents en Belgique et dans la région de Rethel.

 note : Le général Petiet commande la 3ème DLC composée d'une brigade mécanisée et d'une brigade à cheval. La brigade mécanisée (13ème BLM) comporte le 3ème RAM équipé d'AM et de chars H35, aux ordres du Ltn colonel Watteau. La brigade montée, 5ème brigade de cavalerie aux ordres du général Maillard, comprend le 4ème Hussards, aux ordres du colonel Chappini, et le 6ème Dragons, aux ordres du colonel Jacottet. Dans la marche vers la Somme la brigade mécanisée précède la brigade montée. Au groupe Aérien d'Observation, GAO3/551, aux ordres du Cdt Mariage, il reste encore un Potez 63-11 et deux Mureaux. Deux Potez ont été abattus depuis le 18 mai. L'appareil qui reste opérera pour l'ensemble des unités du secteur de la Somme.

Merci beaucoup Albert. Je voulais voir ce qu'il y avait au sujet du colonel Jacottet. Bonne soirée à vous.

Salutation

Petite précision d'importance (au moins pour moi) :

Il n'y a pas de D.C.R. souvent interprété comme Division Cuirassée (à tord) de Réserve.
Mais uniquement les 1° - 2° - 3° - 4° Division Cuirassée. Le R qui devrait être en minuscule n'état que pour différencier Cuirassée et Cavalerie ! 

5° Division Légère qui devient en mars 1940 5° Division Légère de Cavalerie.

3° Division Légère qui devient en mars 1940 3° Division Légère de Cavalerie,
comprenait la 5° Brigade de Cavalerie et la 13° Brigade Légère Mécanique.

Le colonel JACOTET commandair le 6° Régiment de Dragons.

Cordialement

TDM-PF a écrit:

Il n'y a pas de D.C.R. souvent interprété comme Division Cuirassée (à tord) de Réserve.

Bonjour,

Il me semble plutôt, à la lecture de GBM 79, que le nom officiel est bien DCR, même si le R ne signifie en effet pas réserve. Il y a donc quatre divisions cuirassées, la 1ere DCR, la 2e DCR, la 3e DCR et la 4e DCR. M. Vauvillier explique ensuite utiliser l’abréviation DCr pour éviter les confusions.


Cordialement,

Guillaume

Salut

Entièrement d'accord avec Mr VAUVILLIER mais pas du tout avec les partisants, souvent par 
ignorance, de D.C.R. qui est un non sens et pas réglementaire , ni même traditionnel !

Dans le même genre, il y avait des R.I. - des R.I.Mot - des R.I.Méc. - des R.I.A. et bien entendu 
des R.I.Ma qui étaient bien interprétés par tous, il suffit d'un peu de bonne volonté pour qu'il en 
soit de même pour les D.Cr et autres Ho E.

Je ne sais ce que vous désignez par GBM79 ? Mes références émanent de : Les Grandes Unités Françaises - Historiques succincts - Rédigés et édités par le Service Historique de l'Armée de Terre
qui ne devrait pas être considéré comme fantaisistes et non fiables !

Cordialement

Bonsoir,

GBM 79, c'est le numéro 79 de Guerre, blindés et matériel, la revue 100% armée française de François Vauvillier.

Toutefois, comme il est préférable de se tourner vers le dernier état des connaissances, c'est le numéro 134, spécial de Gaulle, qui est le plus intéressant.

François Vauvillier y publie deux documents dénichés par Eric Denis, dont l'un établit définitivement que l'écriture réglementaire est DCR (à l'époque D.C.R.)

Il est très intéressant d'avoir cité une autre abréviation, qui a déjà donné lieu à des interprétations de très haute fantaisie, HOE1 ou HOE2, pour Hôpital d'évacuation primaire ou secondaire. Je suis allé rafraîchir mes souvenirs dans l'annexe au memento du SMCF (1938), annexe qui est le "code des abréviations les plus usuelles rencontrées dans les documents de travail", et cette abréviation est bien écrite H.O.E. alors que la logique serait effectivement d'écrire Ho.E.
Mais j'ai toujours rencontré pour ma part H.O.E.

Cordialement,
DH

Salut

Merci de votre réponse argumentée.

A chacun ses références et "de voir midi devant sa porte" !
Pour ma part je préfère la logique qui a l'avantage d'éviter toutes mauvaises interprétations.

Je ne connais pas le document "Mémento du SMCF", a t'il été publié sur ATF40 ? Ni les autres évoqués.

Cordialement