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 Armée d'Afrique La Légion

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bouteur
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MessageSujet: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptySam 28 Aoû 2021 - 19:17

Nouvelle énumération des unités de Légion présente en AFN à partir des années 30,  indiquant leurs participations à la défense du territoire et à la campagne de France 39/40.
J'ai tenu compte autant que cela se peut des précisions qui m'ont été apportées.
En ce qui concerne l'appartenance de la Légion à l'ARMEE d'AFRIQUE il me semble que le terme désigne toutes les régiments ou autres unités  dont la base de  formation se trouve en Afrique du Nord.


                                                     Légion Etrangère (depuis 1832)
Situation en 1939


1er REI   Base de dépôt et de formation à Sidi Bel Abbes  (Algérie) 
(EM, Cie HR, Cie de Cdt, Cie de  Pionniers, IV ème Bataillon, Dépôt Légion
 Peloton Transmission, Cie Disciplinaire, 66 ème Cie à COLOMB-BECHAR
1° bataillon (ancien VI/1° R.E.I.) : (Levant, Baalbek) : devient II/6° REI.
Un autre I/1° REI est créé et est affecté à la 182° DIA (Afrique du Nord).
II/1 er REI : (territoire d’Ain Sefra)
III/ 1er REI: (RFST, région fortifiée du sud tunisien)
IV/ 1er REI (ancien VIII/1° R.E.I.) : chef de bataillon Edart (Levant, Homs) : devient I/6° REI ; Un autre IV/1° REI est créé et affecté à la 182° DIA (Afrique du Nord).
5° bataillon : à priori non créé ?
6° bataillon (crée le 31 août 1939) : l (Levant) : devient IV/6° REI À partir de l’adresse https://atf40.1fr1.net/t10989-encadrement-de-la-legion-etrangere-1939-1940

2ème REI  Maroc  PC à Meknès 3 Bataillons (1 bataillon en Syrie)
3 ème REI  Maroc, PC à Fès  5 Bataillons
4ème REI   Maroc  (Marrakech, Ouarzazate, Agadir)  Participe   à la mise sur pieds  des 11ème, 12ème,et 13ème REI.
5ème REI, 3 Bataillons, Indochine.
6ème REI  Syrie  formé avec des bataillons venant des 1er et 2 REI  

11ème REI, création La Valbonne 1/11/39 affecté 6° DINA se bat sur la Meuse et en action retardatrice vers le sud à partir de Soisson(Clayton)
12ème REI   Créé  25/2/1940 à La Valbonne   affecté 8ème DI      - - Idem- - -
13ème REI
21eme RMVE  (volontaires étrangers) formés à BARCARES
22ème  RMVE  Créé à à Barcarès, 19°DI  lourdes pertes sur le Rhin
23 ème RMVE créé à Barcarès, mai/juin 40, affecté 41ème DI , complète le 12ème REI
BMLE Sathonay créé le 16/6/1940 en position Nord de Lyon RN53 (voir Forum)


1er RE de Cavalerie (REC)  depuis 1920, Sousse, Tunisie. Fournie un escadron qui reste au Levant. Met sur pied le 97ème GRD
2ème REC depuis Juillet 1939  issue du 1er REC (Clayton), stationné à Mildlet, Tunisie (forum)
les deux régiments de Cavalerie participent à la mise sur pieds des GRDI des 88ème et 180ème DIV et au GRDI 97 (qui va se distinguer sur l'Oise) de la DINA
13ème DBLE (2 bataillons) formée pour la Guerre en Montagne, participe à l’expédition pour la NORVEGE
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dhouliez
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyDim 29 Aoû 2021 - 9:14

Bonjour,

Il y a quelques confusions dans votre descriptif du 1er REI :

Initialement, avant la mobilisation, c'est le VIIe bataillon qui est à Sidi-Bel-Abbès avec l'Etat-Major du régiment, le Ier bataillon est au Levant. Je n'ai pas l'information que ce bataillon ait été numéroté VI...

On a donc, en se limitant au niveau bataillon :

II, III, V, VII : en Algérie
I, IV, VI : au Levant.

Après la mobilisation :
les bataillons du Levant forment le 6e REI
les bataillons d'Algérie sont renumérotés I, II, III, IV
avec I : ex-VII   et    IV : ex-V

Il n'y a pas de 13e REI, puisqu'il y a la 13e demi-brigade de marche de Légion étrangère qui prend le numéro.

Le 2e REC est formé en juillet 1939 à Midelt au Maroc.

Enfin, la remarque de Loïc ne concernait pas l'appartenance de la Légion Etrangère à l'Armée d'Afrique, mais l'appartenance des Régiments de Marche de Volontaires Etrangers à la Légion Etrangère, qui est effectivement contestable, et donc l'appartenance des RMVE à l'armée d'Afrique.

Cordialement,
DH
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyDim 29 Aoû 2021 - 10:45

Bonjour à tous,

voici ce que j'ai sur la Légion :


Préambule

Avant guerre, la Légion tient son rôle de troupes d’occupation dans les territoires d’outre-mer. Elle est principalement cantonnée en Afrique du Nord avec néanmoins un régiment (5° REI) en Indochine et des bataillons détachés au Levant.
 
A l’ouverture des hostilités, les unités de la Légion présentes en Afrique du Nord, tout en gardant leurs missions, permettent la mise sur pied de nouvelles troupes qui participeront aux combats en France en mai et juin 1940.
 
Pour simplifier, deux types d’unités seront mis sur pied. D’abord des unités à base de légionnaires et renforcées par des réservistes légionnaires et des volontaires engagés pour la durée de la guerre (EVDG). Soit globalement les 11° REI, 12° REI, 13° DBMLE et le 97° GRDI.
 
Puis sont formées des unités exclusivement constituées de volontaires, c'est-à-dire les 21°, 22° et 23° RMVE (régiment de marche de volontaires étrangers).
 
Le 6° REI, créé en octobre 1939, est constitué d’unités de la Légion déjà présentes en Syrie avant les hostilités.
 
Malgré la défaite subie par la France lors de la campagne de mai-juin 1940 et le manque de formation pour certaines unités comme les RMVE, les légionnaires et les volontaires se distingueront lors des combats avec éclat, conformément aux traditions de la Légion.

Unités existantes avant mobilisation

DCRE (Dépôt Commun des Régiments Etrangers)


Il est créé le 13 octobre 1933 en Algérie à Sidi Bel Abbes (quartier Viénot), rattaché administrativement au 1° REI et commandé par le colonel Flan (du 21 février 1940 au 17 mars 1940) qui prendra le commandement du 2° REI le 18 mars 1940.
 
Bataillon d’instruction (lieutenant-colonel Magrin-Vernerey en 1938) : composé de 4 compagnies d’engagés volontaires, d’une compagnie d’instruction des cadres (CIC), d’une compagnie d’instruction des mitrailleurs (CIM) et d’une compagnie d’instruction d’engins et de transmissions (CIET). Les compagnies d’instruction sont installées à Beni Ounif, Saïda et au Kreider, les 3 autres à Sidi bel Abbès.
 
Bataillon de passage : composé de 4 compagnies dont 3 (CP1, CP2 et CP3) à Sidi bel Abbès et une compagnie (CP4) repartie entre Bedeau, Bossuet et El Aricha.
 
Annexes :
- Centre de regroupement de Toul.
- Marseille (Fort Saint Jean) : compagnie autonome.
- Oran : petit dépôt.
- Arzew : centre de convalescence.

1° REI


Le 1° REI est créé en 1841, avec le 2° REI. L’unité n’a pas d’insigne en 1939.
Il est basé en Algérie à Sidi Bel Abbes (quartier Viénot).
Commandant : colonel Azan, colonel Robert (au 23 avril 1939, ensuite muté au 11° REI), puis colonel Girard (au 13 février 1940). Il prend sa retraite le 13 octobre 1940 et il est remplacé par le colonel Bouty (commandant du 1° régiment de tirailleurs algériens de mai à septembre 1940).
 
Chef d’état-major : lieutenant-colonel Gentis (avril 1938 à avril 1939, commandant du 4° REI en juillet 1940).
 
1° bataillon (ancien VI/1° R.E.I.) : chef de bataillon Brisset (Levant, Baalbeck) : deviendra en octobre 1939 le II/6° REI. Un autre I/1° REI est créé et est affecté à la 182° DIA (Afrique du Nord).
 
2° bataillon : (territoire d’Ain Sefra) : affecté à la 182° DIA.
 
3° bataillon : (RFST, région fortifiée du sud tunisien). Chef de bataillon Robitaille après l’armistice de juin 1940.
 
4° bataillon (ancien VIII/1° R.E.I.) : chef de bataillon Edart (Levant, Homs) : deviendra en octobre 1939 le I/6° REI. Un autre IV/1° REI est créé et sera affecté à la 182° DIA (Territoire des Oasis, Afrique du Nord).
 
5° bataillon : recréé en 1936.
 
6° bataillon (crée le 31 août 1939) : chef de bataillon Boitel (Levant) : deviendra en octobre 1939 le IV/6° REI.
 
Compagnie disciplinaire : territoire d'Ain Sefra.
 
Compagnie portée (CP/1) : lieutenant Boreill. Khenchela dans l’Est de l’Algérie avec un détachement dans le Sahara (territoire des oasis) : ex compagnie montée du 1° REI.
 
1° CSP (compagnie de sapeurs pionniers) : sud Tunisie et Algérie, dissoute le 1° novembre 1940.
 
Compagnie montée automobile du 1° REI (CA/1) : elle devient le 22 octobre 1940 la 1° CSPL (compagnie saharienne portée de la Légion). Sa garnison est située à Tabelbala.
 
Chefs de bataillon Jouve (départ en avril 1939), Buchet (arrivée en avril 1939) et Boyer-Ressès (départ en avril 1939).
 
Le 1° REI détachera en 1939 de nombreux légionnaires ainsi que des cadres pour la formation du 11° REI et de la 13° DBMLE.

2° REI


Le 2° REI a été créé en 1841, avec le 1° REI. L’unité n’a pas d’insigne en 1939. Il absorbe les éléments du 4° REI lors de la dissolution de ce dernier le 14 novembre 1940 et s'implante à Marrakech. Le 1° avril 1943, le 2° REI sera dissous. Il est basé au Maroc (Meknès).
 
Commandant : colonel Girard (au 23 septembre 1938) puis lieutenant-colonel Flan (au 18 mars 1940, ex commandant du DCRE).
 
Chef d’état-major : ?
 
1° bataillon : (Khénifra).
 
2° bataillon : chef de bataillon Taguet (Levant) deviendra en octobre 1939 le III/6° REI ; puis un autre 2°/2° REI est crée à partir du 4° bataillon (Meknès).
 
3° bataillon : (distribué dans divers postes).
 
4° bataillon : formé en juin 1939 et deviendra un nouveau 2° bataillon en janvier 1940.
 
CSP (compagnie de sapeurs pionniers) : capitaine Pernin. Maroc (Kasba-Todla), dissoute le 1° octobre 1939.
 
Compagnie montée à Ksar es-Souk (motorisée fin 1930).

Batterie de marche de 75 Porté à Marrakech (rattachée au 4° REI).
 
Le chef de Bataillon Georges Odichelidzé sera nommé ensuite chef du bataillon géorgien en formation au Barcarès en avril 1940.
 
Le 2° REI a participé à la création des 11° et 12° REI, de la 13° DBLE et des régiments de volontaires étrangers (RMVE).

3° REI


Le 3° REI a été créé en 1920 et il est héritier du régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE). Il est cantonné au Maroc.
Commandant : colonel Mantoz, admis à la retraite le 1° juillet 1939, puis colonel Lalès (Maroc, Fès).
 
Chef d’état-major : lieutenant-colonel Lévêque (au 20 juin 1940, futur commandant du 3° REI en octobre 1941).
 
1° bataillon : chef de bataillon Aage de Danemark, à partir du 17 novembre 1937 et mort le 29 février 1940 (Taza) puis commandant Laparra (mai 1940).
 
2° bataillon : (distribué en divers postes).
 
3° bataillon : commandant Lambert (Moulay Bou Chta). Le commandant Lambert commandera ensuite la 1° DBIL (demi-brigade d’infanterie légère) avec le grade lieutenant-colonel.
 
CSP (compagnie de sapeurs pionniers) : Maroc (Ksar es Souk), dissoute en 1940.
 
Chefs de bataillon Boyer-Ressès (arrivé en février 1940 puis ensuite muté à la 13° DBMLE), Gaillard et Albert.

4° REI


Créé en novembre 1920 à Marrakech, le 4° Régiment étranger devient 4° REI en 1922. Dès sa création, il est engagé dans la pacification du Maroc puis dans la guerre du Riff contre Abd el Krim, entre 1920 et 1934. Dans le même temps, le 4° puis le 5° bataillon s’illustrent au Levant, entre 1921 et 1926.
 
En 1939, plus de 500 légionnaires sont envoyés en métropole pour servir à l’encadrement des 11° et 12° Régiments étrangers d’infanterie. Les vides sont comblés avec l’arrivée de nombreux engagés volontaires. D’autres élements servent aussi à la création de la 13° DBLE. Il est dissous le 14 novembre 1940 et ses élements intègrent le 2° REI.
 
Commandant : lieutenant-colonel Lorillard (au 16 mars 1937) puis lieutenant-colonel Gentis de juillet à novembre 1940 (Maroc, Marrakech).
 
Chef d’état-major : ?
 
1° bataillon : (Ouarzazate).
 
2° bataillon : (Agadir).
 
3° bataillon : (Marrakech).
 
Un bataillon de marche a été mis sur pied mais la fin des hostilités empêche sa mise en œuvre.
 
Compagnie montée automobile (CMA/4) à Foum-el-Hassane et détachement à Tindouf (capitaine Penicaut, futur commandant du 1° REI en 1950). Unité motorisée en 1931.

CSP (compagnie de sapeurs pionniers) : Maroc puis Tunisie au 15 octobre 1939, dissoute fin octobre 1939.
 
Deux compagnies de Pionniers : Bordj d'Agoudal et Zagora (le personnel est issu de tous les  REI installés en AFN).

Batterie de marche de 75 Porté à Taroudant (sud Marrakech).
 
Les 2°, 3° et 4° REI assurent la présence française au Maroc. Ils vont fournir la quasi-totalité des cadres et des renforts destinés aux régiments de mobilisation formés en métropole. En Syrie, les 3 bataillons du 1° REI et celui du 2° REI sont regroupés et forment le Groupement de Légion étrangère du Levant avant de constituer, le 1° octobre, le 6° REI sous le commandement du colonel Imhaus, puis du lieutenant-colonel Barré.
 
Le 23 février 1940, le lieutenant-colonel Magrin-Vernerey, affecté au 4° REI, rejoint la 13° DBLE en formation. Le lieutenant-colonel Cadoudal, affecté au 4° REI depuis le 27 mai 1938, est muté en Indochine où il prend le commandement du 5° REI le 15 juin 1939.

Note sur les CSP (Compagnies de Sapeurs Pionniers)


Les compagnies de sapeurs pionniers sont intégrées après la mobilisation dans des bataillons de pionniers nord africains :
-          CSP du 1° REI : affectée au 8° bataillon de Pionniers Marocains (Port Lyautey)
-          CSP du 2° REI : affectée au 5° bataillon de Pionniers Marocains (Meknès), serait devenu le 12° puis 56° bataillon de Pionniers Tunisiens.
-          CSP du 3° REI : affectée au 6° bataillon de Pionniers Marocains (Fès)
-          CSP du 4° REI : affectée au 7° bataillon de Pionniers Marocains (Marrakech), dissoute le 1° novembre 1939, il devient 24° puis 68° bataillon de Pionniers Tunisiens.


5° REI (pour mémoire, non présent en Afrique de Nord)


Le 5° REI est créé le 1° septembre 1930, par la réunion des bataillons formant corps du 1° Régiment Etranger stationnés au Tonkin. Ses quatre bataillons, réduits à trois en 1932, sont implantés en bordure occidentale du Delta tonkinois dans les garnisons de Vietri, Tong, Dap Cau et Tuyen Quang. A la mobilisation, le régiment reçoit 1.200 tirailleurs tonkinois ce qui porte ses effectifs à 3.200 hommes. L’unité n’a pas d’insigne en 1939.
 
Commandant : colonel Imhaus (du 22 octobre 1936 au 23 juin 1939) puis lieutenant-colonel De Cadoudal (au 15 juin 1939)  (Indochine : Vietri). Le lieutenant-colonel Cadoudal est promu colonel le 25 décembre 1939.
 
Chef d’état-major : ?
 
1° bataillon : commandant Bjerring, jusqu’en mars 1941 (Tong).
 
2° bataillon : commandant Puaud puis commandant Marcelin (Dap Cau).
 
3° bataillon : commandant Belloc (Tuyen Quang).

1° REC


Créé en 1920 à Saida (Algérie), puis installé à Sousse (Tunisie) en 1921, le Régiment de Cavalerie Etranger prendra l'appellation de 1° Régiment Etranger de Cavalerie le 20 juin 1922.
Entre temps, le 1° REI est chargé de la formation du 1° REC. C'est à Saida, au sein du 2° REI, que les escadrons sont successivement formés. Les 1° REI et 3° REI dirigent tous les anciens cavaliers français et étrangers sur Saida.
Il est composé de soldats de métier, anciens Russes blancs issus des armées Wrangel et Denikine, d'hongrois (les trois quarts des légionnaires du 1° escadron sont des hongrois démobilisés des armées austro-hongroises) et d'allemands.
Commandant : colonel Berger (depuis 1935) puis colonel Levasseur du 11 juin 1940 au 15 septembre 1943 (Tunisie, Sousse).
 
Adjoint au chef de corps : capitaine Robert ?
 
Groupe d’escadrons à cheval : chef d’escadron Airaud.
 
1° escadron (à cheval) : capitaine Lespes.
 
2° escadron : capitaine de Guiraud (dissous mars-avril 1940 pour la création du GRDI 97).
 
Groupe d’escadrons motorisés : chef d’escadron Joannis.
 
3° escadron (motorisé avec une dizaine d’automitrailleuses) : capitaine Testu de Balincourt puis lieutenant Memet (au Maroc).
 
4° escadron (motorisé avec une dizaine d’automitrailleuses) : capitaine Lennuyeux puis lieutenant de Villeneuve (au Maroc).
5° escadron (créé en 1929, motorisé) : devient en juillet 1939 le 1° escadron du 2° REC : capitaine Guibert (Ouarzazate, Maroc). Véhicules : White-Laffly et Panhard 179.
Nota : 6° escadron (motorisé) est dissous en 1934 à Colomb Béchar.
 
Les 3°, 4° et 5° escadrons permettent la formation du 2° REC en juillet 1939. Les 3° et 4° escadrons motorisés continuent d’exister au sein du 1° REC.
 
Capitaines : Courtois (transmissions), Moisson (E.H.R.), Stevenin (groupe de mitrailleuses et d’engins), Lucchetti et De Solomirsky.

2° REC


En juillet 1939, le groupement des escadrons (3°, 4° et 5°) du 1° REC, stationné à Midelt (Maroc), forme le 2° REC, sous le commandement du colonel Farine. En juillet 1940, le colonel Farine fait valoir ses droits à la retraite et il est remplacé par le chef d’escadron Billon.
Héritier du régiment Dauphin étranger de cavalerie, créé en 1666 par Louis XIV au nom de son fils, le 2° REC prend alors pour devise celle du Dauphin, «Pericula Ludus».
Le régiment est dissous le 15 novembre 1940 et ses effectifs versés au 1° REC ainsi que son étendard.
 
Commandant : lieutenant-colonel Farine (du 1° juillet 1939 au 20 aout 1940) puis chef d'escadrons Billon le 16 septembre 1940.
L’état-major, stationné à Midelt, est composé :
- du lieutenant-colonel Farine, commandant le régiment ;
- du capitaine Aubry, officier adjoint.
- du chef d'escadron Billon, commandant le groupe à cheval (2° et 3° escadrons) ;
1° escadron : ex 5° escadron (motorisé)  du 1° REC : capitaine Guibert (Ouarzazate, Mogador et Marrakech). Véhicules : White-Laffly et Panhard 179.
2° escadron : ex 3° escadron (à cheval) du 1° REC : capitaine Testu de Balincourt puis capitaine Colonna - Renucci  (Bou-Malem), muté ensuite au 97° GRDI.
3° escadron : ex 4° escadron  (à cheval) du 1° REC : capitaine Lennuyeux (Midelt).
Le lieutenant Marque est trésorier et le lieutenant Zur Nedden est chargé des transmissions. Le lieutenant Rivière est responsable du matériel.

Les batteries portées de la Légion


En avril et mai 1932 sont créées deux batteries de marche d’artillerie de la Légion (75 Porté) :

- à El Hajeb : la batterie de marche du 2° REI, rattachée administrativement à la compagnie montée;

- à Marrakech : la batterie de marche du 4° REI, rattachée à la compagnie hors rang (C.H.R.).

Les pièces de 75 mm sont prélevés sur le parc d’artillerie du Maroc qui dispose du matériel destiné d’une part, à l’artillerie de l’ensemble des postes marocains et d’autre part, aux deux régiments d’artillerie d’Afrique, le RAA (régiment d’artillerie d’Afrique) et le RACM (régiment d’artillerie coloniale du Maroc).
 
Officiellement, à l’échelon ministériel, ces batteries n’ont pas d’existence légale, d’où leur titre “de marche”. Le 7 juillet 1934, les deux batteries de marche sont regroupées à Marrakech. Le 10 août 1935, les deux batteries de marche forment un groupement d’artillerie de Légion (GAL) sous le commandement du chef d’escadron Brisac.
 
Elles stationnent toujours à Marrakech au 1° juin 1940, avec une troisième batterie en voie de formation par le 3° REI. Elles sont affectées à la défense côtière dans les secteurs de Port-Lyautey, Agadir et Mogador.
 

La batterie saharienne portée de la Légion



Créée à Ouargla, en 1939, la batterie saharienne portée de Légion fusionne avec la Compagnie automobile de transport du territoire des Oasis (C.A.T.T.O), unité de transport saharien de la Légion. Les véhicules de types divers dont elle dispose sont transformés en porte canon, par la destruction des ridelles et l'adjonction de rampes de chargement ainsi que du système d'ancrage des canons. La batterie est dotée de canons de 75 mm modèle 18. Commandée par un officier de Légion, le capitaine Ardassenoff, son personnel comprend essentiellement des légionnaires. Lors de la création d’une seconde batterie en 1941, la B.S.P.L. devient 1ère B.S.P.L.
 
Unités créées après mobilisation

DMLE (Dépôt Métropolitain de la Légion Etrangère)


Il est créé le 2 septembre 1939 en région lyonnaise (Sathonay, La Valbonne) et commandé par le colonel Debas, ancien chef de corps du 5° REI de 1930 à 1934, et aussi ancien chef de corps du 1° REI de novembre 1934 à février 1935. Le CMI (centre mobilisateur d’infanterie) n° 141 de Sathonay est désigné pour accueillir les réservistes de la Légion et les EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre).
 
Le DMLE est dépendant du Dépôt Commun des Régiments étrangers (DCRE).
Son personnel est composé d'officiers et légionnaires prélevés du DCRE de Sidi-Bel-Abbès, du 1° REI et du dépôt de Marseille. Basé tout d'abord au Fort de Vancia, situé au nord de Lyon sur la commune de Rillieux-la-Pape, le dépôt occupe également une partie des camps de Sathonay et de La Valbonne. Il est chargé du recrutement et du transit des légionnaires et des engagés volontaires, destinés aux 11° et 12° REI, ainsi qu'à la 13° D.B.L.E.
Il faut noter que transitent par le fort de Vancia des cadres issus du 1° Régiment de Tirailleurs Algériens. Ils sont versés à la Légion pour palier le manque d'officiers et sous-officiers quand sera formé le premier régiment de la série (11° REI).
Devant les milliers d'engagements, un second dépôt est créé un mois après la déclaration de la guerre au Barcarès (Pyrénées-Orientales), pour former les Régiments de Marche de Volontaires Etrangers (RMVE).
En juin 1940, le dépôt de la Légion étrangère se replie à pied, sur Aix-en-Provence, puis à Fuveau (Bouches du Rhône), où il sera dissous en juillet 1940. A cette occasion, le dépôt de Sathonay forme un bataillon de marche avec 4 compagnies d’infanterie groupant 600 légionnaires et un escadron de cavalerie. Cet escadron est à prioiri constitué avec des élements du dépôt du 97° GRDI.

BMLE (Bataillon de Marche de la Légion Etrangère)


Créé le 15 juin 1940, le DMLE de Sathonay constitue un bataillon de marche d’environ 600 hommes sous les ordres du chef de bataillon Malaise pour défendre Lyon. Après avoir évacué les légionnaires d’origine germanique vers le sud, il est composé de 4 compagnies, d’une section de mitrailleuses et de l’escadron d’instruction de cavalerie du 97° Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie, formé par la Légion étrangère. Il est intégré au groupement du général de Mesmay et il participe à la défense de Lyon.

1° BMVE (Bataillon de Marche des Volontaires Etrangers, pour mémoire : au Levant)


Le 21 février 1940, est crée au camp du Barcarès (Pyrénées-Orientales), 1° bataillon de marche des volontaires étrangers (1° BMVE).
Il est constitué à partir des éléments les plus instruits des 21° et 22° RMVE et comprend environ 750 hommes, cadres compris. Il rejoint Beyrouth le 15 avril 1940 et Baalbeck le 16 avril. Le 28 avril 1940, en exécution de la note de service N° 308/I, en date du 22 avril 1940, le général de corps d’armée Massiet, commandant le groupement des forces mobiles du Levant (G.F.M.L.) prescrit que le bataillon de volontaires étrangers, débarqué le 15 avril à Beyrouth, soit affecté au 6° R.E.I. à Baalbeck (avec le II/6° REI).
Il portera l’appellation de 11° bataillon de volontaires étrangers (11° BVE) du 6° REI. Il est commandé par le chef de bataillon Knoker (officier de réserve) puis par le capitaine Berthoux le 25 septembre 1940.
Composé d'engagés volontaires étrangers pour la durée de la guerre, le bataillon est dissous le 16 octobre 1940. Ses éléments ne pouvant rejoindre la France pour être démobilisés, ils recevront un statut de travailleurs étrangers dépendant de l'administration civile. Le 11° BVE étant alors transformé en GTEL (groupement de travailleurs étrangers du Levant), qui sera lui aussi dissous le 1° janvier 1941.

BPVE (Bataillon de Pionniers de Volontaires Etrangers)


Cette unité est mise sur pied au camp de Jude à Septfonds (Tarn et Garonne) en mai - juin 1940. Elle sera mise à la disposition de la 4° armée.

6° REI (pour mémoire, non présent en Afrique du Nord)


Unité créée le 1° octobre 1939 à partir du GLE (Groupement de Légion Etrangère) en Syrie et affecté à la 192° DI.
Le 6° REI, resté fidèle au régime de Vichy, sera opposé aux forces alliées dans une lutte fratricide du 8 juin au 24 juillet 1941 dans le cadre de la libération du Liban. Ensuite, le régiment quitte le Liban le 16 août 1941 et rejoint le camp d’Idron (Pau) le 25 août avant de rejoindre Sidi-Bel-Abbès le 3 décembre 1941.
Il sera dissous le 31 décembre 1941. Les légionnaires du 6° REI sont affectés à des unités de Légion qui formeront plus tard le 1° REIM puis le RMLE.
En 1938, deux bataillons de la Légion étrangère sont présents au Levant :
         le IV/1° REI (ancien VIII/1° REI) à Homs : commandé par le chef de bataillon Edart.
         Le I/1° REI (ancien VI/1° REI) à Baalbeck (caserne Gouraud) : commandé par le chef de bataillon Brisset.
Formant respectivement corps, les deux bataillons sont associés pour former le groupement de Légion étrangère du Levant (GLE), dont le lieutenant-colonel Barré prend le commandement.
Commandant : colonel Imhaus (du 14 septembre 1939 au 20 octobre 1939) puis lieutenant-colonel Barre. Le colonel Imhaus a commandé le 5° REI du 22 octobre 1936 au 23 juin 1939.
 
Chef d’état-major : chef de bataillon Fouache.
 
1° bataillon : chef de bataillon Edart (ex IV/1° REI) à Soueïda.
 
2° bataillon : chef de bataillon Brisset (ex I/1° REI) à Baalbeck.
 
3° bataillon : chef de bataillon Taguet (ex II/2° REI) à Damas.
 
4° bataillon : chef de bataillon Boitel (ex VI/1° REI) à Homs et Palmyre.
Ce régiment est également connu sous le nom de "régiment du Levant de la Légion étrangère".
Le 1° janvier 1940, le 6° REI est scindé en deux parties :
         un régiment de type montagne implanté à Homs, équipé de mulets, et commandé par le lieutenant-colonel Barre qui deviendra le 19 mars de la même année le 6° régiment étranger d'infanterie. Intégré à la 192° DI, il comprend :
- un état major,
- une compagnie de commandement,
- une compagnie régimentaire d’engins (créée en mars 1940),
- une compagnie hors rang,
- le I/6° REI,
- le II/6° REI
- le 11° BVE (ex 1° BMVE) en avril 1940.
         un régiment motorisé de type outre-mer implanté à Damas, qui deviendra le 19 mars le groupement de Légion étrangère du Levant (GLEL). Commandé par le lieutenant-colonel Vias, il comprend :
- un état major,
- une section de commandement,
- le III/6° REI,
- le IV/6° REI,
- la section spéciale de la Légion étrangère.
Le 10 mars 1940, par note N° 1062/1, le général Weygand, commandant en chef le théâtre d’opérations de méditerranée orientale prescrit la constitution, en deux parties, du 6° REI portant les appellations suivantes :
         6° REI : lieutenant-colonel Barre avec les 1° et 2° bataillons du 6° REI : affecté à la 192° DI.
         Groupement de Légion étrangère du Levant (G.L.E.L.) : lieutenant-colonel Vias avec les 3° et 4° bataillons : affecté aux territoires du sud de la Syrie.

11° REI


Il est formé le 1° novembre 1939 au camp de La Valbonne, dans l’Ain. Il est composé d’environ 2000 légionnaires venus d'Afrique du Nord, de 500 réservistes ayant servi dans la Légion, et de 500 EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre), encadrés par des officiers de grande qualité.
Le 17 décembre 1939, sa formation achevée, le 11° REI est affecté à 6° DINA. Il stationne en Lorraine et il est chargé de tenir les intervalles de la ligne Maginot dans la région de Sierck au ravin d’Aspach. A la veille de Noël, le colonel Maire doit, vu son âge, céder la place au colonel Robert.  
Lors de l’offensive allemande, le 11° REI résiste héroïquement dans le bois d'Inor les 27 et 28 mai 1940 où ses pertes sont estimées à 300 hommes. Le 11 juin, la 6° DINA est encerclée et le 11° REI couvre le repli de la division. Au cours du repli, les combats sont nombreux et meurtriers. Le 18 juin, le régiment est encerclé à Saint-Germain-sur-Meuse, où le sacrifice du 2° bataillon permet au reste du régiment de se replier. Au cours de ses combats, le régiment subit encore de lourdes pertes et quand il se rend le 23 juin, il ne compte plus alors que 700 hommes sur 3000. Le drapeau régimentaire est brulé pour en éviter la capture lors de la reddition.
 
Il reste 23 officiers sur 79, 15 ont été tués et 17 blessés. Les évasions commencent dès la première heure. Au total 28 officiers s’évaderont dont le chef de bataillon Robitaille et le capitaine Gaultier. Environ 500 hommes s’évaderont de Verdun et moins de 200 officiers et légionnaires seront prisonniers en Allemagne.
 
Le 11° REI est cité à l'ordre de l'Armée et il est dissous après l'armistice.
 
Commandant : colonel Maire (atteint par la limite d’âge) puis colonel Robert (issu du 1° REI, nommé le 24 février 1940, puis muté à l’ID de la 6° DINA) et enfin colonel Clément au 6 juin 1940 (issu du 78° RI).
 
Le colonel Maire a commandé le 1° REI du 17 avril 1934 au 28 décembre 1934. Atteint par la limite d’âge, il quitte son commandement. Il est rappelé au service actif le 2 septembre 1939 et prend le commandement du 11° REI le 6 novembre 1939. Il quitte le commandement du 11° REI de nouveau pour raison d’âge.
 
Le 24 février, le colonel Georges Robert arrive au régiment et en prend le commandement  le 1er mars 1940. Le colonel Robert a servi à la Légion comme lieutenant en 1913-1917. En avril 1939, il est nommé le chef de corps du 1° REI à Sidi Bel Abbés. Le colonel Maire quitte le 11° REI et prend définitivement sa retraite.
 
Le capitaine Clément, anciennement commandant de la compagnie d’appui n°2 du 1° REI, a rejoint Valbonne le 4 septembre 1939 pour commander la compagnie d’appui du 1° bataillon du 11° REI. 
 
Chef d’état-major : chef de bataillon Robitaille. Après son évasion, il commandera le 3° bataillon du 1° REI à Sidi-Bel-Abbès en 1940-1941.
 
1° bataillon : chef de bataillon Auffrey puis capitaine Rouillon.
 
2° bataillon : chef de bataillon Brissard puis capitaine Rzekiecki D’Alegron (tué à Verdun le 18 juin 1940).
 
3° bataillon : commandant Guyot, puis commandant Rio (muté au 408° RP en février 1940), puis capitaine Gaulthier (ancien du 4° REI et issu du 91° RI).
 

12° REI


Le 12° REI est constitué le 25 février 1940, en France à La Valbonne. Il sera affecté à la 8° DI. Le 12° R.E.I. est dissous après l'armistice.
D’un effectif d’environ 3000 hommes il est principalement composé, hormis les officiers et les sous-officiers de carrière, d’Engagés Volontaires Étrangers pour la Durée de la Guerre (EVDG) avec environ la moitié de personnel de confession israélite (polonais majoritairement) et l’autre moitié de républicains espagnols. Il faut noter le renfort d’environ 400 légionnaires, principalement issus du 3° REI.
Le 24 mai, le régiment reçoit l’ordre de défendre l’Aisne au niveau de Soissons. La 8° DI est sur la position arrière du 17° corps d’armée, les autres unités étant positionnées au nord sur l’Ailette. Du 19 mai au 4 juin, le 3° bataillon est mis à la disposition de la 28° DI, en première ligne, qui fait partie du 17° corps d’armée. Le 5 juin, jour de l’offensive, le 3° bataillon est remis à la disposition de la 28° DI. Mais il est anéanti ce jour là devant la violence de l’assaut allemand. A peine une vingtaine de légionnaires peuvent rejoindre l’Aisne.
Le 7 juin, l’ennemi atteint l’Aisne. Le 12° REI est mis à la disposition de la 27° DI et les 1° et 2° bataillons sont au contact des troupes allemandes, renforcés par le 2° bataillon du 22° RMVE. Le 8 juin, face à la percée allemande sur l’Aisne, le 12° REI reçoit l’ordre de se replier sur l’Ourcq. Il a déjà perdu la moitié de ses effectifs.
Ensuite le 12° REI se replie vers le sud comme les autres françaises avec le passage de la Marne le 12 juin après être passé sous le commandement de la 41° DI. Après la traversée de l’Yonne, les survivants franchissent la Loire à Gien le 17 juin. 
Après ces durs combats et cette difficile retraite, quand les rescapés du 12° REI arrivent à Saint-Amand-Montgeron dans le Cher, ils ne sont plus que 300. A l’armistice, le régiment est à Limoges. Un monument est élevé à Neuilly-Saint-Front (Aisne) qui rappelle le souvenir de leurs combats héroïques.
Pour sa grande bravoure et son héroïsme pendant les combats de juin 1940, 12° REI est cité à l’Ordre de l’Armée. A l’armistice, le régiment regroupe seulement 300 hommes valides. La 3° compagnie est citée à l’ordre du corps d’armée par le général Touchon, commandant de la 6° armée : « Compagnie de tradition de Camerone, a, sous les ordres du capitaine Thomas, dont elle refléta le courage et l’endurance, tenu, bien que découverte sur sa droite, la tête de pont de Vénizel pendant plus de 48 heures ».
Commandant : lieutenant-colonel Besson.
 
Chef d’état-major : chef de bataillon Dury.
 
1° bataillon : chef de bataillon Roux.
 
2° bataillon : chef de bataillon Dury puis chef de bataillon Franquet puis capitaine Chatenet (au 8 juin 1940).
 
3° bataillon : capitaine Chabannes puis chef de bataillon André.
 
Le lieutenant-colonel Besson, avant d’être rayé des contrôles, était affecté au 23° Régiment de Tirailleurs Algériens. Rappelé au service, il est affecté au dépôt de Sathonay pour y prendre le commandement du 12° REI le 27 février 1940.

13° DBMLE



La 13° DBMLE (Demi-brigade de Montagne de la Légion Etrangère) est créée en février 1940, en partie en France à Sathonay (section d'éclaireurs motocyclistes et CRE), en partie au Maroc (Fès) à partir des 2°, 3° et 4° REI (Cie de Cdt, CHR et 1° bataillon), en partie en Algérie (Sidi Bel Abbès) à partir du 1° REI et du Dépôt Commun des Régiments Etrangers (2° bataillon). Cette unité a été initialement créée sous le nom de Groupement de bataillons de marche de Légion étrangère. Le 27 février 1940, les deux bataillons à vocation « montagne » formés par la Légion sont réunis dans la nouvelle unité dénommée 13 ° DBMLE, regroupant 2400 hommes.
 
Comme le 11° REI, l’unité est constituée en majorité de légionnaires issues des régiments d'Afrique du Nord. L'encadrement est constitué d'officiers expérimentés et elle regroupe 2400 légionnaires. La 13° DBLE comprend aussi  un quart d’engagés volontaires, principalement espagnols. La 13° DBLE est affectée à la 1° DLCh (division légère de chasseurs), commandée par le général Béthouart. L’unité est rattachée au CEFS (corps expéditionnaire français en Scandinavie).
 
Le 5 février, la 13° DBMLE débarque à Marseille puis gagne le camp du Larzac où elle reçoit des équipements spéciaux pour le combat en montagne. Elle a pour commandant le colonel Magrin-Vernerey, héros de la Grande Guerre.
 
Fin mars, elle rejoint Brest où elle continue de percevoir des équipements spéciaux. Le 27 mars, elle est renommée 13° Demi-brigade de Marche de la Légion Etrangère. Le 23 avril, elle embarque pour la Norvège qui est envahie par les troupes allemandes depuis le 9 avril. Le 4 mai, après 5 jours de mer, le CEFS approche de Narvik.
 
L'objectif des légionnaires est Bjerkvik, un village de pêcheurs situé à une quinzaine de kilomètre au nord de Narvik, occupé par les allemands. Le 13 mai à 0h15 du matin, les légionnaires débarquent en utilisant des chaloupes, des baleinières et les premiers chalands de débarquement Soutenus par l'artillerie de marine, les légionnaires prennent pied sur le rivage et s'empare du village après deux heures d'intenses combats.

Encouragé par ce succès, les légionnaires souhaitent poursuivre tout de suite sur Narvik avant que les allemands ne se ressaisissent mais le commandement ordonne l'arrêt des opérations. Devant le succès de l'offensive allemande en France, déclenchée le 10 mai, les alliés décident de retirer leurs forces de ce théâtre d'opération secondaire. Néanmoins, il est prévu de prendre d'abord Narvik, pour détruire ses installations portuaires et ferroviaires, et aussi pour faciliter le réembarquement des troupes alliées.
 
L'opération, prévue pour le 28 mai à 0H00, est confiée à la 13° BDLE. Elle est soutenue par un bataillon norvégien tandis que les chasseurs alpins au nord de Narvik et les troupes polonaises au sud doivent mener des attaques de diversions. Après de durs combats, Narvik est pris par le 2° bataillon.
Les pertes en Norvège sont de 8 officiers et 93 légionnaires dont le chef de bataillon Guéninchault. La 13° DBMLE rembarque ensuite avec le CEFS à partir du 3 juin. Elle débarque en Bretagne le 14 juin. La 13° DBLE, avec d’autres unités, est prise dans la tourmente de la débâcle. Néanmoins, le 21 juin, les rescapés de la demi-brigade réussissent à embarquer et rejoindre l'Écosse.
Le 1° juillet 1940, 900 légionnaires dont lieutenant-colonel Magrin-Vernerey, constituent en Angleterre, la première unité des FFL (Forces Françaises Libres), la 14° DBLE. Le reste des légionnaires, environ 800 hommes, rentre au Maroc en conservant le nom de 13° DBMLE. Le 16 juillet 1940, la 13° DBMLE est dissoute à Fès. Le 2 novembre 1940, la 14° DBLE des FFL est alors renommée 13° Demi Brigade de la Légion Etrangère.
Commandant : lieutenant-colonel Magrin-Vernerey, dit Monclar (issu du 4° REI).
 
Chef d’état-major : chef de bataillon Cazaud.
 
1° bataillon : chef de bataillon Boyer-Ressès, venant du 3° REI (unité créée à  Sidi Bel Abbes).
 
2° bataillon : chef de bataillon Guéninchault (tué le 17 mai 1940), puis capitaine Ponthieux (unité créée à Fez).

97° GRDI (groupe de reconnaissance divisionnaire)


Initialement c’est une unité de type outre-mer créée le 1 décembre 1939 à Sousse par le CMCA (centre mobilisateur de cavalerie) 4, sous le numéro 180 avec des éléments du 1° REC.
 
L’unité devient ensuite le GRDI 97, de type normal par prélèvements de cadres et légionnaires des 1° et 2° REC, ainsi que du dépôt commun des régiments étrangers de Sidi-Bel-Abbès. Le GRDI comprend fort peu de réservistes dans ses cadres et aucun EVDG.
Le GRDI est plus particulièrement créé à partir du 2° escadron du 1° REC, de l’escadron d’instruction de Sidi Bel Abbes et d’un escadron motocycliste. Il est rattaché à la 7° DINA (division d’infanterie nord-africaine).
Du 19 au 24 mai le GRDI, seul dans la région de Rozières à Nesle, par ses combats isolés, il déroute l’ennemie qui a cru avoir faire à des éléments plus importants. De la Somme à la Dordogne, le groupe assure le repli de la 7° DINA, qui réussira à échapper à l’étreinte ennemie, mais il subit 50% de pertes. Pour ses actions remarquables, le 97° GRDI est cité à l’Ordre de l’Armée avec attribution de la Croix de Guerre avec Palme.
Rapatrié sur la Tunisie, le 7 septembre 1940, le groupe est dissous le 30 septembre à Sousse.
 
Le 97° GRDI a reçu une citation collective à l’Ordre de l’Armée.
 
Le 97° GRDI ne possédait pas d'insigne en propre. Il utilisait néanmoins l'insigne du Groupement Autonome du 1° REC en Tunisie avec le lion de l'Atlas. L'insigne du GA/1° REC fut remis aux survivants du 97° GRDI réaffectés après l’armistice au 1° REC.
 
Etat-major et peloton de commandement : lieutenant-colonel Lacombe de la Tour (tué le 9 juin 1940 à Noroy), puis capitaine De Guiraud. Le lieutenant-colonel Lacombe de la Tour est issu du 2° régiment de chasseurs d’Afrique.
 
Adjoint : capitaine Moisson (issu du 1° REC)., capitaine Vatchnadzé.
 
EHR : capitaine Djincharadzé.
 
Escadron hippomobile : capitaine De Guiraud (issu du 1° REC).
 
Escadron motocycliste : capitaine Colonna-Renucci (issu du 2° REC).
 
Escadron de mitrailleuses et canons de 25 : capitaine Stevenin (issu du 1° REC).
 
Il faut aussi noter que des éléments du 1° REC, avec ceux du 4° RST (régiment de spahis tunisiens), forment le 88° GRDI le 4 septembre 1939. Cette unité est constituée par le CMCA 8 (Sfax). Le 88° GRDI est mis à la disposition de la 88° DIA (division d'infanterie d'Afrique) commandée par le général Bessières, affectée au CSTT (Commandement Supérieur des Troupes de Tunisie).
 
Le 88° GRDI est commandé par le chef d’escadrons Bourganel. Il ne participera pas aux combats et est démobilisé à Sfax le 19 aout 1940.

1° RMVE puis 21° RMVE


Le 1° RMVE (Régiment de Marche de volontaires étrangers) est créé au camp de Barcarès (Pyrénées-Orientales) le 28 septembre 1939. Il est renommé 21° RMVE le 25 février 1940. Il sera dissous en juillet 1940.
Le dépôt du régiment est à Septfonds (Tarn et Garonne). Il est composé exclusivement d’EVDG. Son effectif est composé principalement d’un tiers d’espagnols républicains et d’environ 40% de personnel de confession israélite originaire d’Europe de l’Est.
Après 7 mois d’instruction, il part en avril 1940 pour des manœuvres au camp du Larzac. Il retourne au camp de Barcarès pour quelques jours. Le 30 avril 1940, le régiment rejoint la 35° DI à Brumath (Bas Rhin), derrière la Ligne Maginot.
Deux bataillons prennent position aux Petites Armoises et le long du canal des Ardennes avec un bataillon en réserve au Bois des Mulets. Les premiers engagements se produisent les 26, 27 et28 mai. Les combats sont difficiles jusqu’au 30 mai. Ensuite, les attaques allemandes cessent mais les bombardements incessants causent des pertes. Les 9 et 10 juin, le régiment subit de violents bombardements d’artillerie ainsi qu’aériens. Le régiment est débordé sur son flanc gauche par le recul de la 36° DI voisine. Le régiment, doit se replier la nuit du 10 au 11 juin. Le 13 juin, il assure la défense de Sainte Ménelhould puis se replie vers Pretz en Argonne pour être réorganisé. Le régiment est alors réduit de moitié.
 
Contraint à un recul vers le sud dans le cadre du groupement Dubuisson, il combat encore à Colombes les Belles et Noirval. Le 21 juin, il doit se rendre avec les troupes du groupement Dubuisson. Les volontaires sont ensuite dirigés vers Bainville sur Madon (Meurthe et Moselle), où commence la captivité.
Lors des combats, le 21° RMVE perd au combat la moitié de ses officiers et 60% de son effectif, soit environ 1850 volontaires hors de combat. Le 22 juin, ils reçoivent l'ordre de cesser le feu. Un monument érigé à Noirval (Ardennes) après la guerre rappelle leur sacrifice.
Commandant : lieutenant colonel Debuissy puis lieutenant colonel Martyn le 14 juin 1940 (ex commandant du 2° bataillon du 123° RI, 35° DI).
Chef d’état-major : commandant Le Guillard.
1° bataillon : commandant Mirabail.
2° bataillon : commandant Fagard.
3° bataillon : commandant Poulain.
Le lieutenant-colonel Debuissy entrera très vite dans la résistance et deviendra chef d’état-major de l’Armée Secrète en Roussillon. Il sera arrêté en 1942 par la Gestapo. 
Notons Boris Holban (en réalité Bruhman). Il est né en Ukraine d’une famille juive russe, originaire de la Bessarabie attribuée à la Roumanie en 1919. Opposant pourchassé, il se réfugie en France en 1938 et s’engage en 1939 au 21° RMVE. Grâce à l’aide d’une religieuse de Metz, sœur Hélène, qui a aidé de nombreux évadés dont François Mitterrand, il gagne la région parisienne où il crée des groupes de résistance qui multiplient les actions. Il est le fondateur du réseau FTP-MOI (Francs Tireurs Partisans-Main d’œuvre Immigrée). 
En juillet 1943 la direction des FTP le remplace par Manouche qui est arrêté par la police française en novembre 1943. Holban est alors rappelé et reprend la direction des FTP-MOI jusqu’en août 1944. La guerre finie, il retourne en Roumanie et devient général. Mais Ceausescu le poursuit et le déchoit. Il revient alors en France en 1984 où il sera décoré de la Légion d’honneur sous l’Arc de Triomphe le 8 mai 1994.
Aussi, rappelons Marius Maziers, aumônier au 21° RMVE. Il est fait prisonnier puis s’évade. Il deviendra archevêque de Bordeaux en 1968 mais son attention pour le monde ouvrier l’empêchera de devenir cardinal.

2° RMVE puis 22° RMVE


Le 2° RMVE (Régiment de Marche de volontaires étrangers) est créé le 24 octobre 1939 au camp du Barcarès (Pyrénées orientales). Il est renommé 22° RMVE le 25 février 1940. Il est composé exclusivement d’EVDG avec 25% d’espagnols républicains, de 30% de personnel de confession israélite polonais et roumains, de 40% d’européens et de 5% de français.
Apres 7 mois d’instruction et un court séjour dans le Larzac, il quitte le camp de Rivesaltes le 6 mai 1940 et arrive le 8 mai, en Alsace. Il est affecté à la 19° DI, stationnée dans la région de Mulhouse, plus exactement à Burnhaupt-le-Haut.
Il rejoint le front de la Somme avec la 19° DI. Pour leur premier engagement, le 24 mai, les volontaires du 22° R.M.V.E. réussirent une action d'éclat avec la reconquête des villages de Villiers-Carbonel et de Berny. Le 5 juin, l’offensive allemande s’abat de plein fouet sur le 22° RMVE. Malgré une résistance acharnée, le régiment est submergé et encerclé. Le 6 juin au soir, il ne reste plus que 650 hommes qui se regroupent à Marchélepot. Complètement encerclés, ne pouvant, opérer aucune manœuvre de repli ni la moindre tentative pour briser l'encerclement, manquant d’appui et de munitions, les volontaires du 22° RMVE sont obligés de se rendre.
Pour ces actions, le 22° RMVE obtient la croix de Guerre. Il est dissous en juillet 1940.
Commandant : lieutenant-colonel Villiers-Moriamé puis chef de bataillon Hermann au 4 juin 1940.
Chef d’état-major : commandant Raoul Émile Derain (issu du dépôt de la Légion).
1° bataillon : commandant Volhokoff.
2° bataillon : commandant Carré.
3° bataillon : capitaine Magne puis capitaine de Franclieu au 3 juin 1940 (ex commandant de la 10° compagnie).
 

3° RMVE puis 23° RMVE


Le 3° RMVE (Régiment de Marche de volontaires étrangers) est créé au camp du Barcarès (Pyrénées Orientales) le 29 septembre 1940. Il est composé exclusivement d’EVDG et possède une composition similaire à celles des 21° et 22° RMVE. Le dépôt du régiment à Septfonds (Tarn et Garonne).
Pendant l’hiver, le 3° RMVE devient l’unité de passage et de support aux 21° et 22° RMVE en formation. Avec arrivée de nouveaux EVDG, le 3° RMVE peut alors ensuite se former. En avril, seuls deux bataillons sont constitués et le régiment sera au complet seulement le 1° juin 1940. Il est renommé 23° RMVE le 31 mai 1940.
Le 3 juin 1940, encore en pleine formation, le régiment reçoit de rejoindre le front. Il est affecté à la 8° DI. Les 1° et 2° bataillons sont engagés dans la défense de Soissons à partir du 6 juin avec le 12° REI. Le 3° bataillon est en réserve divisionnaire et il interviendra pour la 7° DI, voisine de la 8° DI. Le 8 juin, après 2 jours de durs combats, le régiment est en partie anéanti. Le 9 juin, les survivants sont regroupés dans un bataillon de marche aux ordres du chef de bataillon Collet.
Après un long repli avec des combats d’arrière-garde, à la cessation des hostilités, le 25 juin, le 23° RMVE, groupant 330 hommes, se trouve à La Châtre (Indre). Le 3° bataillon est cité à l’ordre de l’armée pour les combats des 6 et 7 juin.
Le 23° RMVE est dissous le 12 août 1940 au camp de Septfonds.
Commandant : lieutenant-colonel Aumoitte (chef de bataillon Collet).
1° bataillon : ?
2° bataillon : ?
3° bataillon : capitaine De Digoine du Palais.
Le  lieutenant-colonel Aumoitte a commandé auparavant, du 10 avril 1938 au 12 février 1940, l’ouvrage du Simserhof en Moselle, ouvrage de la ligne Maginot.

Le camp de Septfonds


En février 1939, Le gouvernement français, devant décongestionner les camps de réfugiés espagnols des Pyrénées-Orientales, choisit la commune de Septfonds dans le Tarn-et-Garonne pour implanter l’un des cinq nouveaux camps destinés à l’hébergement de 15 000 personnes.
Conscient de l’énorme réservoir de main d’œuvre que représentent les réfugiés, le gouvernement offre la possibilité aux internés de quitter le camp en signant un contrat de travail. Des centaines d’espagnols sont ainsi embauchés comme ouvriers agricoles dans tout le département. D’autres, sélectionnés pour leurs qualifications, sont transférés dans des camps spéciaux et recrutés dans l’industrie.
La population espagnole est progressivement évacuée du camp. Selon leurs aptitudes professionnelles, leur santé et leur comportement, les réfugiés sont versés dans les autres camps du sud-ouest. Le 15 février 1940, 4 compagnies de travailleurs étrangers sont également constituées. Les 220° et 221° compagnies, affectées à l’entretien du camp, sont maintenues à Septfonds.
Ensuite, le 15 mars 1940, le camp de Septfonds devient le centre de mobilisation pour les étrangers désireux de s’engager dans les « régiments de marche de volontaires étrangers » avec la création du dépôt des RMVE. Une partie du camp est aussi mise à la disposition de l’armée polonaise en France, qui y instruisit environ 800 hommes relevant de l’armée de l’air. Ils seront ensuite transférés à Lyon-Bron. Ce camp sert aussi à la formation et à l’instruction du BPVE (Bataillon de Pionniers de Volontaires Étrangers). Le dépôt des RMVE est commandé par le général Bellany.
Sur 9.000, il faut noter environ 40% d’engagés de confession israélite. Les incorporations se sont poursuivies jusqu’à fin mai 1940. Après l’armistice, à partir du 11 juillet, le camp de Septfonds devint un centre de démobilisation pour les Volontaires étrangers. Certains volontaires sont versés dans des Groupements de Travailleurs Étrangers (GTE) et relèvent donc dorénavant, non plus de l’autorité militaire, mais du Secrétariat d’ État à la Production.
En août 1940, le commandant Puaud, rapatrié d’Indochine, devient commandant du camp de Septfonds. Il facilite, en contrevenant aux ordres de Vichy, la démobilisation des survivants EVDG, en particulier ceux du 23° RMVE, leur évitant ainsi la captivité.

Notes diverses


Administrativement, en avril 1940, les 3 RMVE ont été rattachés à la 17° DI en formation (les 21° et 22° RMVE au 1° avril 1940, le 23° RMVE début avril). La 17° DI était prévue opérationnelle pour mai 1940 avec les 3 RMVE ; mais ses unités organiques ont été en partie utilisées pour former le CEFS (corps expéditionnaire français en Scandinavie). Les RMVE ont été alors ventilés dans d'autres divisions, la 17° DI n’ayant jamais été finalisée.
 
 Les unités sont numérotées selon la logique suivante :
- 1 à 10 : régiments d'active (1° REI, 2° REI, 3° REI, 4° REI, 5° REI et 6° REI; 1° REC et 2° REC).
- 11 à 20 : régiments de réserve : 11° REI, 12° REI et 13° DBLE. Néanmoins,  la 13° DBLE est formée sur base de volontaires d’active issus des 1°, 2°, 3° et 4° REI
- 21 à 30 : régiments de volontaires étrangers : 21°, 22° et 23° RMVE.

Pour la période de mai à décembre 1940, à la suite du 23° RMVE, un 24° RMVE devait être formé, ainsi que les 14° et 15° REI.


L’armistice
 
En application des conventions de l'armistice de juin 1940, la Légion doit réduire ses effectifs. Les 21, 22 et 23° RMVE, qui sont des régiments temporaires, sont dissous et les engagés volontaires libérés. Les 11° et 12° REI ainsi que le 97° GRDI, le 2° REC et le 4° REI sont aussi dissous. Une partie de la 13° DBLE reste en Angleterre et continuera le combat aux côté des Anglais sous l'appellation de 14° DBLE.
 
Après ces dissolutions, l'effectif rendu disponible et renforcé des légionnaires provenant du 6° REI lui aussi dissous après la campagne de Syrie, sert à la formation en aout 1941 de la 4° demi-brigade de Légion (lieutenant-colonel Gentis) qui est envoyée au Sénégal. Le 1° avril 1943, le 2° REI est dissous.
 
Placée sous la surveillance méticuleuse des commissions d'armistice allemande et italienne, la Légion Etrangère applique dans toute sa rigueur sa règle d'or qui veut que soit scrupuleusement respecté l'anonymat de ses hommes. Mais elle est contrainte de donner aux ressortissants allemands et italiens la possibilité de rompre leur contrat et de rentrer dans leur pays. Ceux qui refusent que leur présence à la Légion Etrangère soit dévoilée sont soustraits aux recherches des commissions et envoyés au Tonkin, au Levant ou dans le sud Marocain. Il en sera de même pour les légionnaires de confession israélite.

Bonne lecture et n'hésitez pas à faire toute remarque.

Cordialement

Rémy SCHERER
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyDim 29 Aoû 2021 - 11:07

RSCHERER a écrit:

1° REI




 
1° bataillon (ancien VI/1° R.E.I.) : [...] deviendra en octobre 1939 le II/6° REI. Un autre I/1° REI est créé [...]
 
2° bataillon [...]
 
3° bataillon [...]
 
4° bataillon (ancien VIII/1° R.E.I.) : [...] deviendra en octobre 1939 le I/6° REI. Un autre IV/1° REI est créé [...]
 
5° bataillon [...]

6° bataillon [...]

Bonjour Rémy et merci pour ce très gros travail,

Je pense que les mentions que j'ai mises en gras sont ambiguës.
D'après le Kauffer :
- le nouveau IV/1 est le V/1 renuméroté ;
- le nouveau I/1 est le VII/1 renuméroté (qui n'apparaît pas dans la liste).

De quand dateraient les changements de numérotation des bataillons du Levant, c'est-à-dire VI renuméroté I et VIII renuméroté IV ?

Cordialement,
D


Dernière édition par dhouliez le Lun 25 Oct 2021 - 9:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyDim 29 Aoû 2021 - 15:44

Bonjour à tous,

pour répondre à dhouliez, après consultation de mes sources, il me semble que :

le VI/1° REI est devenu le I/1° REI en 1931,

le VIII/1° REI est devenu le IV/1° REI en 1930.

Voilà, c'est tout ce que je sais pour le moment. Je regarde le reste très prochainement.

Cordialement

Rémy SCHERER
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyDim 29 Aoû 2021 - 15:46

Merci,

Ce sont donc des changements relativement anciens pour 1939.

D
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyDim 29 Aoû 2021 - 20:47

Le travail de Rémy SCHERER  sur la Légion est à mon avis Phénoménal
Je vais l'étudier dans le détail de façon à pouvoir corriger ma liste qui n'est au départ qu'une énumération d'unités, énumération   pouvant servir par la suite à des développements par d'autres membres du Forum.
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyLun 30 Aoû 2021 - 20:06

Bonjour à tous,

voici un complément concernant le V/1° REI :


-          formé en 1921 mais devient la même année le IV/4° REI (Syrie puis Algérie), qui devient à son tour le VII/1° REI en 1924 (Maroc en 1925-26 Indochine en 1927, devient II/5° REI en 1930).
-          Reformé en 1925 mais dissous la même année.
-          Reformé en 1936 (avec 3 compagnies).

C'est tout pour l'instant, cordialement

Rémy SCHERER
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptySam 4 Sep 2021 - 20:53

Nouvelle énumération des unités de la Légion en AFN années 30 Remplace la précédente énumération 

                                                     Légion Etrangère (depuis 1832)
Situation en 1939
1er REI   Base de dépôt et de formation à Sidi Bel Abbès  (Algérie) 
(EM, Cie HR, Cie de Cdt, IV ème Bataillon, Dépôt Légion.)
 Peloton Transmission et 66 ème Cie à COLOMB-BECHAR
1° bataillon (ancien VI/1° R.E.I.) : (Levant, Baalbek) : devient II/6° REI.
Un autre I/1° REI est créé et est affecté à la 182° DIA (Afrique du Nord).
II/1 er REI : (territoire d’Ain Sefra) 182° DIA
III/ 1 ER REI: (RFST, région fortifiée du sud tunisien)
IV/ 1er REI (ancien VIII/1° R.E.I.) : chef de bataillon Edart (Levant, Homs) : devient I/6° REI ;
 Un autre IV/1° REI est créé et affecté à la 182° DIA (Afrique du Nord). Sidi Bel Abbès
V/ REI : Dissous en 1925 recréé en 1936 Algérie
VI/ REI  (crée le 31 août 1939) : l (Levant) : devient IV/6° REI 
Compagnies Portées:
CP/ I (ex Cie Montée du 1er REI ) Kenchela et Sahara( Territoire des Oasis)
CSPL ( ex Cie Montée Auto du 1er REI)  devient: Cie Saharienne de la Légion en Octobre 40. Basée à TABELBALA
1ère Cie de Pionnier ( CSP)  Sud Tunisie et Algérie dissoute en 1940, affectée au 8° Bataillon de Pionnier Marocain  (BPM) (Port-Lyautey
Cie Disciplinaire : Territoire d’Ain Sefra
 À partir de l’adresse https://atf40.1fr1.net/t10989-encadrement-de-la-legion-etrangere-1939-1940>

2ème REI  Maroc  PC à Marrakech 4 Bataillons (Khénifra, et autres garnison au Maroc et 1 bataillon en Syrie)
    Compagnie de Pionniers  Kasba-Tadla affectée à la mobilisation au 5 ° BPM Meknès   
    Compagnie Montée(motorisé depuis 1930. Ksar es Souk.
   Batterie de Marche de 75 portés (Marrakech) rattachée au 4ème REI.

3 ème REI  Maroc, PC à Fès  5 Bataillons
Cie de Pionniers à Ksar es Souk affectée à la Mobilisation au 6° BPM (Fès)

4 ème REI   Maroc  (Marrakech, Ouarzazate, Agadir)  Participe   à l'encadrement des 11 et 12 ème REI en Métropole.
Cie Montée, motorisée en 1931 (CMA/ 4) Foum-el Hassane et TINDOUF.
Cie de Pionnier dissoute en Octobre 39, et affectée au 7°  BPM Marrakech
Le 7° BPM devient le 1/11/39  le 24ème puis 68 ème Bataillon e Pionniers Tunisiens  (voir
https://atf40.1fr1.net/t17022-armee-d-afrique-la-legion 
Batterie de Marche de 75 Portés à Taroudant Maroc.
https://atf40.1fr1.net/t17022-armee-d-afrique-la-legion

 5ème REI, 3 Bataillons, Indochine.

6ème REI  Syrie  formé avec des bataillons venant du 1er et 2 REI   (pour plus de détails voir le Forum

https://atf40.1fr1.net/t17022-armee-d-afrique-la-legion )
 

1 er RE de Cavalerie (REC)  depuis 1920, Sousse, Tunisie. Fournit un escadron qui reste au Levant. .
2 Escadrons  à cheval (I, II), 3 Escadrons Motorisés ( III, IV,VI,)
Met sur pied le 97ème GRD.

2ème REC depuis Juillet 1939  issue du 1er REC (Clayton), stationné à Midlet, Tunisie ( voir forum)
les deux régiments de Cavalerie participent à la mise sur pieds des GRDI des 88ème et 180ème DIV et au GRDI 97 (qui va se distinguer sur l'Oise) de la DINA

13ème Demi- Brigade de Montagne de la L.E. (2 bataillons) créée en Février 40 en partie à Fès au Maroc et à Sidi Bel Abbés en Algérie   et en partie à Sathonay en Métropole.
  le 27 février elle est renommée: 13ème Demi Brigade de Marche de la L.E.
 Participe à l'expédition  pour la Norvège,
Retour partiel au MAROC, dissoute à Fès le 2/11/40

Batteries Portées de la Légion:
Le 10/08/35 création à Marrakech du Groupement d'artillerie de la Légion (GAL) avec les Batteries portées des 2 ème REI et du 4 ème REI
Le 1/06/40 les batteries sont toujours à Marrakech
Le GAL est affecté en 1940 à la Défense Côtière du MAROC (Port Lyautey, Agadir, Mogador)
Créée en 1939 à OUARGLA la Batterie Portée de la Légion (BSPL) Fusionne avec la Compagnie  de Transport du Territoire des Oasis de la Légion( CATTO).
Les véhicules sont aménagés pour le Transport des Canons (canons de 75 Mle 18)
 
Les Rgt de Volontaires étrangers  mis sur pied en Métropole  de durée éphémère , avec l’encadrement venu des REI en AFN , ne peuvent être attribués à l’Armée d’Afrique, et ils n'ont pas été pris en compte sur cette liste
Pour plus de détails en ce qui concerne la Légion voir sur ce Forum:
https://atf40.1fr1.net/t17022-armee-d-afrique-la-legion
https://atf40.1fr1.net/t10989-encadrement-de-la-legion-etrangere-1939-1940
Source principale.
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MessageSujet: lg   Armée d'Afrique La Légion EmptySam 4 Sep 2021 - 22:25

Bonsoir,

Je réécris mes corrections :

bouteur a écrit:
2ème REC depuis Juillet 1939  issue du 1er REC (Clayton), stationné à Midlet, Tunisie ( voir forum)
Le 2e REC est stationné à Midelt, au Maroc

bouteur a écrit:

Situation en 1939
1er REI   Base de dépôt et de formation à Sidi Bel Abbès  (Algérie) 
(EM, Cie HR, Cie de Cdt, IV ème Bataillon, Dépôt Légion.)
En 1939, jusqu'à la mobilisation, c'est le VIIe bataillon qui est à Bel-Abbès
Il est renuméroté Ier bataillon le 20 novembre 1939
Le IV/1 est au Levant, comme vous le notez (Homs).

Citation :
IV/ 1er REI (ancien VIII/1° R.E.I.) : chef de bataillon Edart (Levant, Homs) : devient I/6° REI ;
 Un autre IV/1° REI est créé et affecté à la 182° DIA (Afrique du Nord). Sidi Bel Abbès
V/ REI : Dissous en 1925 recréé en 1936 Algérie
Ce n'est pas un autre IV/1 qui est créé, mais le V/1 qui est renuméroté IV/1. Ce bataillon est affecté aux Territoires du Sud, sauf une compagnie à la 183e DIA. Il n'est pas à Sidi-Bel-Abbès mais à Mascara.
Il y a donc d'abord un IV/1 au Levant et un V/1 en Algérie mais il n'y a pas à la fois un IV/1 et un V/1.

Cordialement,
DH
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyDim 5 Sep 2021 - 7:04

Bonjour à tous,

je tiens à remercier dhouliez pour son intervention.

Enfin j'y vois plus clair avec le 1° REI. Voici un nouvel essai d'organisation sur cette unité :



Le 1° REI est créé en 1841, avec le 2° REI. L’unité n’a pas d’insigne en 1939.
Il est basé en Algérie à Sidi Bel-Abbès (quartier Viénot).
Commandant : colonel Azan, colonel Robert (au 23 avril 1939, ensuite muté au 11° REI), puis colonel Girard (au 13 février 1940). Il prend sa retraite le 13 octobre 1940 et il est remplacé par le colonel Bouty (commandant du 1° régiment de tirailleurs algériens de mai à septembre 1940).
 
Chef d’état-major : lieutenant-colonel Gentis (avril 1938 à avril 1939, commandant du 4° REI en juillet 1940).
 
1° bataillon (ancien VI/1° R.E.I. devenu I/1° REI en 1931) : chef de bataillon Brisset (Levant, Baalbeck) : deviendra en octobre 1939 le II/6° REI. Un nouveau I/1° REI est créé en novembre 1939 à partir par renumérotation du VII/° REI. Il est affecté à la 182° DIA (Afrique du Nord).
 
2° bataillon : (territoire d’Ain Sefra) : affecté à la 182° DIA.
 
3° bataillon : (RFST, région fortifiée du sud tunisien). Chef de bataillon Robitaille après l’armistice de juin 1940.
 
4° bataillon (ancien VIII/1° R.E.I. devenu le IV/1° REI en 1930) : chef de bataillon Edart (Levant, Homs) : deviendra en octobre 1939 le I/6° REI. Il est recrée à partir  du V/1° REI et sera affecté à la 182° DIA (Territoire des Oasis, Afrique du Nord), sauf une compagnie à la 183° DIA. Le nouveau IV/1° REI est basé à Mascara.
 
5° bataillon : dissous en 1925 et recréé en 1936. Deviendra ensuite le nouveau IV/1° REI.
 
6° bataillon (crée le 31 août 1939) : chef de bataillon Boitel (Levant) : deviendra en octobre 1939 le IV/6° REI.
 
7° bataillon : jusqu'à la mobilisation, le VII/1° REI est à Sidi Bel-Abbès.
Il est renuméroté I/1° REI le 20 novembre 1939.
 
Compagnie disciplinaire : territoire d'Ain Sefra.
 
Compagnie portée (CP/1) : capitaine Borreill. Khenchela dans l’Est de l’Algérie avec un détachement dans le Sahara (territoire des oasis) : ex compagnie montée du 1° REI.
 
1° CSP (compagnie de sapeurs pionniers, créée en 1922) : sud Tunisie et Algérie, dissoute le 1° novembre 1940.
 
Compagnie montée automobile du 1° REI (CA/1) : elle devient le 22 octobre 1940 la 1° CSPL (compagnie saharienne portée de la Légion). Sa garnison est située à Tabelbala.
 
Chefs de bataillon Jouve (départ en avril 1939), Buchet (arrivée en avril 1939) et Boyer-Ressès (départ en avril 1939).
 
Le 1° REI détachera en 1939 de nombreux légionnaires ainsi que des cadres pour la formation du 11° REI et de la 13° DBMLE.
Merci encore et n'hésitez pas à faire part de toute remarque, l'histoire des unités de a Légion est complexe.
Cordialement
Rémy SCHERER
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyDim 5 Sep 2021 - 7:55

Bonjour Rémy,

J'ai modifié la phrase concernant le I/1 pour lever toute ambiguïté.

Cordialement,
DH
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MessageSujet: Re: Armée d'Afrique La Légion   Armée d'Afrique La Légion EmptyDim 5 Sep 2021 - 19:13

En ce qui me concerne j'ai modifié ma liste en conséquence.
merci de m'avoir lu.
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