Bombardement sud de l'oise 7 juin 1940

Bonjour

Afin de chercher une des hypothèse du bombardement de mon village (Sainte-Geneviève Oise sur ancien axe Route nationale 1 ), je recherche des informations sur des unités terrestres qui y aurait séjourné

2 photos m'ont été communiqué de 2 soldats du 24ème régiment de tirailleurs tunisien théoriquement de la 5ème DINA mais probablement éléments isolés rescapés composant ou allant composer 1ère division légère du Nord Africaine.

Par ailleurs, dans le chef lieu de canton à 3 kilomètres de ma commune à Noailles, il y aurait eu le PC du groupement Audet (4ème cuirassé, 85 ème division d'infanterie et 241 division lègère d'infanterie d'afrique).

L'un de vous aurait-il des informations ? J'étudie la possibilité que ce bombardement a eu, éventuellement, un objectif militaire en plus de jouer sur l'effet de panique;
Merci d'avance.

Bonjour

Additif à mon premier message

j'ai trouvé une information sur la 2è compagnie du 24 Rgt Tirailleurs tunisiens qui s'est battu dans la poche de lille du 28 mai au 1er juin

Est-il plausible qu'une partie du régiment a été scindé en 2 pour se retrouver dans ma région soit par ordre soit par les évènements?

Encerclés dans les environs de Lille,les 30 000 hommes étaient les débris d'au moins 10 divisions, une partie de leurs effectifs ont très bien pu passer et se retrouver à Dunkerque pour être évacués,cela aurait pu être le cas de tout le monde sans doute si certains ponts n'avaient pas été détruits trop tôt par le Royal Engineers

Je tiens a faire souvenir , concernant Lille , qu'il y avait en gros trois mouvements differents pour la retraite :
- unités motorisées , qui etaient prioritaires
- unités hippomobiles , qui venaient ensuite
- unités a pied , qui , selon leur position actuelle , devaient refluer ou faire corps avec les unités organisées sous le commandement du general Molinié .
Grosso modo , tout ce qui etait mobile dans une division devait prendre la poudre d'escampette , et ceux qui etaient a pied , devaient les proteger , car ils ne pouvaient pas , de toute façons , refluer assez vite .

Alain

Si je comprends bien, pour les unités sur Lille après le 1er juin, pour ceux qui ont pu faire retraite, ils ont donc eu le choix d'aller jusqu'a Dunkerque (jusqu'au 4 juin ) ou traverser La ligne de front entre la Somme et l'Aisne .

Cette ligne de front était donc assez "perméable" à certains endroits, pour permettre le passage d'unités assez conséquente ?

La 2ièmePanzer avait atteint la mer dès le 20 mai à 19heures fermant la nasse. Dés lors ,mis à part quelques AMD françaises ,aucune troupe alliée ne parvint à franchir ce "couloir des panzers" de Sedan à la mer. La seule retraite possible était vers Dunkerque.

Quand je parlais de retraite depuis Lille , la direction etait au nord-ouest , vers Dunkerque .
Quelques tentatives ont eu lieu vers le sud-ouest , mais sans succes .
Par contre, alors que Lille etait théoriquement encerclé au nord par les panzers , les troupes françaises passaient encore .
Ce n'est que quand l'infanterie allemande est arrivée pour relever les panzers ( divisions alors etirées sur plus de 100 kilometres ) que la nasse autour de Lille s'est réellement refermée .
Il ne restait alors que quelques unités hippomobiles, quelques chars epars , le gros des troupes mobiles avaient deja rejoint la zone de Dunkerque .

Alain

Merci à tous

pour ces précieuses informations, cela me permet de mieux cerner certains aspects du périple de ses soldats.

Je vais essayer de retracer le parcours de ce régiment de tirailleurs tunisien entre le 10 mai et le 7 juin.

Par ailleurs avez-vous des éléments sur la ligne de défense établie sur l'Oise vers le 12 juin 40 notamment les noms des unités qui défendaient la zone entre Beaumont sur Oise et Pontoise (théoriquement dépendant de la VII armée Frère).

Bonjour André,

Mon père à fait retraite de la Somme vers l'Oise en Juin 40 et il a combattu sur la féfense de l'Oise. Je vais regarder ce que j'ai comme unité. Sa DI était la 13e donc pas de RTT. Mais beaucoup d'unités étaient déjà éparpillées. Il y a eu des éléments de l'armée Frère et de la Xe armée Altmayer.

Eric Maquet