GBM 147 : Le franchissement dans la Cavalerie

Hormis l'intérêt technique de présenter des moyens et projets français en matière de franchissement, la lecture de l'article montre surtout que la concurrence ou distinction  (néfaste à mon sens) en matière de motorisation/mécanisation de la Cavalerie et de l'Infanterie impactait tous les domaines, y compris celui du franchissement d'obstacles aquatiques. Pourquoi développer des moyens Cavalerie pure?
Pourquoi n'avoir pas tout simplement étudier des moyens légers et des moyens +/- lourds?

Ensuite on peut aussi constater le retard français dans le domaine du franchissement. 
L'approche allemande fondée sur des radeaux pneumatiques d'une part et (principalement) le matériel de franchissement de type B d'autre part, donnait à la WH une gamme complète, très souple et très rapide à mettre en oeuvre, permettant le franchissement d'osbtacles aquatiques de grandes dimensions à toutes ses composantes. Du moins en 1940 quand les plus lourds équipements (Pz IV) restaientdans les limites du pont B renforcé (capacité de 20t). Plus tard avec les Pz V, VI... c'est devenu une autre histoire.

Bonjour,

Etant en déplacement je n'ai pas encore eu le N°147 dans les mains, mais cette différence de moyens ne s'explique t'elle pas avant tout par une différence de doctrine et d'esprit ? 

D'un coté une Allemagne avec des projets de conquête et l'offensive comme ambition, donc avec l'impérieux besoin de développer des moyens de franchissement modernes et de l'autre une France claquemurée dans la défensive et se concentrant sur La Défense du sanctuaire national pour laquelle le franchissement pouvait éventuellement intervenir mais ne possédait par la même importance?

Cordialement

F

Fantassin a écrit:

Bonjour,

Etant en déplacement je n'ai pas encore eu le N°147 dans les mains, mais cette différence de moyens ne s'explique t'elle pas avant tout par une différence de doctrine et d'esprit ? 

D'un coté une Allemagne avec des projets de conquête et l'offensive comme ambition, donc avec l'impérieux besoin de développer des moyens de franchissement modernes et de l'autre une France claquemurée dans la défensive et se concentrant sur La Défense du sanctuaire national pour laquelle le franchissement pouvait éventuellement intervenir mais ne possédait par la même importance?

Cordialement

F

Je vous rejoins quant à l'urgence de posséder des moyens de franchissement pour une WH tablant sur une attitude plus offensive.
A terme, les Alliés aussi auraient dû passer à l'attaque... la France aurait alors pu bénéficier de l'excellent Bailey Bridge (produit seulement en 1941), un système aux capacités plus lourdes que le pont B allemand.