L'essence dans la Cavalerie

Bonsoir

voici les besoins en essence des véhicules en 1936 :









Et voilà ce que nous dit le SEA dans un article de 2008 :







Cordialement

Bonsoir,

En matière de ravitaillement des armées, tout du moins pour le carburant, il y avait le règlement qui prévoyait tout pour le temps de guerre, ci ce n'est que dès lors les opérations militaires engagées, tout ne se passe pas comme prévu...

Les tableaux de dotations en matériels ne prenaient pas en compte le très fort déficit en véhicules pétroliers et donc de l'utilisation dans l'urgence du parc civil réquisionné.

La consommation en carburant peut s'estimer théoriquement (d'où le calcul sur la base de l'Unité Essence, soit la quantité de carburant à consommer pour parcourir 100 km). Cependant, ce mode de calcul ne prend pas en compte la consommation des blindés et autres véhicules en statique mais moteur tournant. Il ne prend pas plus en compte les accélérations brusques et autres "conduites viriles", l'état des véhicules, etc...

On peut donc penser que la consommation parue dans "les nouvelles du SEA" est relativement proche de la réalité mais très certainement en deçà du volume effectivement consommé pour parcourir une distance d'environ 100 km.

"Coupable" de cette étude, j'avais pris le partie de l'approche en logisticien carburant. Un "maintenancier" ne l'étudierait pas sous cet angle, mais plutôt en heures de fonctionnement moteur, ce qui n'est pas faux également.

Cordialement,

Nicolas

Bonsoir Dragon

la suite de votre article est-il sortie ?

je n'en trouve pas de trace dans aucun des numéros sortie après le 3/2008.


Sinon avez-vous trouvé l'unité du véhicule citerne de type SAURER de 12 000 litres passant sur un pont ?


Cordialement

Bonsoir,

J'ai fait une étude détaillée dans le n° 18 de Batailles et Blindés - février et mars 2007. Je n'ai pas étudié cette période dans les Nouvelles du SEA au-delà du n° 3/2008.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à identifier la photographie du camion citerne passant sur un pont. La résolution cette photo ne permet pas de voir distinctement l'insigne sur la portière.

Cordialement,

Nicolas

Dragon a écrit:

Bonsoir,

Malheureusement, je n'ai pas réussi à identifier la photographie du camion citerne passant sur un pont. La résolution cette photo ne permet pas de voir distinctement l'insigne sur la portière.

Cordialement,

Nicolas

Bonsoir

le véhicule doit appartenir au 30ème BCC

Cordialement

Mis à part l'insigne, que je distingue mal, quel indice vous fait penser qu'il s'agit du 30ème BCC ?

Avez-vous une photo avec une meilleure résolution ?

Cordialement,

Nicolas

Bonsoir

l'insigne de portière est suffisant pour reconnaitre l'unité.

je mets la photo en ligne pour nos amis du forum.





Cordialement

Bonjour à tous, bonjour Alain,

Je ne connais pas l'unité de ce camion mais deux choses sont sûres :
1) il appartient à une unité d' " essenciers " du train (Dragon est LE spécialiste de ces unités). Le motif central indistinct est entouré d'une roue dentée au nombre très élevé de dents (j'en compte 36, sous réserve).
2) ce n'est pas un Saurer mais un Willème. Je l'avais identifié, dans l'Automobile sous l'uniforme (page 104), comme un DG 12. En fait, ce modèle à capot court serait plutôt un Y 10, identification sous réserve.

Enfin, je vous livre une autre observation faite sur un bon tirage de cette photo ECPAD : l'immatriculation de réquisition de ce Willème est 605 428, précédée d'une lettre initiale qui ne correspond pas (!?) à la tranche numérique : on croit lire un F ou plutôt un P. Je subodore une tranche spéciale dans la série P, non liée à une région militaire, mais je n'ai pas assez d'éléments pour être formel. Question à creuser.

Bien cordialement à tous

François

Bonjour,

Je n'ai pas d'explication quant à ces immatriculations de véhicules de réquisition en "P".

Cependant j'en ai relevé quelques unes:
Moto René goyon P 372 506 GBM 98 p 60
Renault Primaquatre P 372 573 GBM 98 p 60

Et sur le net:
Moto solo ? P 396 301
VL Peugeot 302 (?) P 396 786
VL Citroen Traction P 398 488
Camionnette Latil (?) P 402 231
Camionnette ? P 402 343.


On voit se dessiner une tranche numérique, mais ces numéros en 390 xxx et 400 xxx sont déjà attribués aux 9eme et 11eme RM.

L'ignare que je suis se demande: quid d'une 10eme RM ou 12e RM qui ne sont pas répertoriées dans l'AsU.

Bonjour,

Pour ma part, je pense qu'il s'agit bien d'un camion réservoir (terme de l'époque) d'une compagnie du Train, donc dans la série 900. Par contre, je ne vois pas du tout de quelle unité cela peut t-il être. A ma connaissance, l'ensemble des insignes des unités de ce type n'ont pas tous été répertoriés et il est certain qu'ils n'ont pas tous fait également l'objet d'une réalisation pour en doter leurs personnels.

Impossible pour moi de distinguer ce que représent cet insigne. Il me semble que la base soit comme qui dirait un train de roulement à chenille avec un personnage monté dessus. J'arrête là mon observation car on va croire que les vapeurs de carburant, voire du contenu d'un "pinardier", me font voir des abracadabrantesques...

PS : François, merci pour votre reconnaissance, mais je me considère plus comme un passionné averti dans le domaine du carburant.

Cordialement,

Nicolas

Bonjour à tous,

Sur la question de l'immat, afin de ne pas encombrer le présent fil au risque de le faire dériver de son objet, je viens d'ouvrir un nouveau fil, dans " Autres véhicules ", où il sera parfaitement à sa place.

Cordialement

François