Né le 15 septembre 1887 à Dunkerque.
Fils du commandant Léon-Charles Bricout de Cantraine – Officier de la Légion d’Honneur.
Famille originaire du Cateau-Cambrésis (59)
Engagé au 6
e Cuirassiers le 1
er octobre 1905
Nommé officier de réserve en 1912 au 12e Cuirassiers à Rambouillet.
14-18 au 12e Régiment du Cuirassiers (à cheval et ensuite à pied).
Cité à l'ordre du régiment le 14 octobre 1916 (il est alors lieutenant). Cité à l'ordre de la 6e Division de Cavalerie le 24 septembre 1917. Cité à l'ordre de la 1re Armée le 9 juillet 1918. A nouveau cité à l'ordre du régiment le 12 septembre 1918. En 1917 et 1918, il est alors au 6e Escadron (devenu ensuite 6e Compagnie). Croix de guerre avec 5 citations
Chevalier de la Légion d'honneur (12 juillet 1918) et croix de guerre avec palme à la même date.
Affecté à l'armée polonaise avec le grade de capitaine en 1919 (combat l'armée rouge en Ukraine)
Quitte l'active en 1921
Médaille interalliée le 15 novembre 1922
Se réengage en septembre 1939 avec le grade de chef d'escadrons au 5e RDP
Promu officier de la Légion d'honneur à Revin (mars 1940 - voir photo tirée des archives d'Eugène Bricout, copie digitale confiée au Musée du Souvenir par son petit-neveu L.D.)
Comme commandant du 2e Bataillon du 5e RDP, il participe à la manoeuvre de la 1re DLC à l'Est de la Meuse belge (10-12 mai 40) et ensuite à la défense de la rive de Meuse à Freyr (sud de Dinant) (à partir du 13 mai). Son bataillon (sans les pelotons motos-AMR déployés au Nord) est averti trop tardivement du repli sur son flanc Nord-Ouest à Onhaye. Il ne peut se dégager et est fait prisonnier (probablement le 15 mai). Interné à l'Oflag de Mayence et au Lazaret de Coblence. Libéré et rapatrié en août 1941.