Dotation artillerie des Unités Coloniales type NE

Théoriquement, l'armement des unités coloniales du front français est le même que celui des unités type Nord-Est, mis à part quelques régiments qui sont du type montagne (de mémoire, le RICM à la mobilisation).

La remarque est également valable pour les DINA.

Donc il y a en théorie 2 pièces de 25 par Compagnie d'Accompagnement (soit un groupe), et deux sections de 3 pièces à la CRE.

Après, c'est l'éternel problème des écarts entre les dotations théorique set les dotations réelles.

Par contre, la mention de pièces de 47 est extrèmement surprenante étant donné qu'il s'agit d'un matériel d'artillerie qui n'a aucunement vocation a être servi par des fantassins, ni même à être rattaché à un régiment d'infanterie. La Batterie Divisionnaire Antichars (BDAC) est la 10° batterie du Régiment d4artillerie Divisionnaire.

Ne pas confondre avec la Compagnie Divisionnaire Antichars (CDAC), 14ème compagnie d'un des régiments de la divison qui compte normalement 12 canons de 25 (4 sections de 3).

Cdt

Bonjour,

Attention, la présence divisionnaire de pièces de 47 n'est en aucun cas rattachée à un RI, qu'il soit RIC ou autre. Ces pièces, qu'elle soit en dotation organique (10e batterie du RA) ou rattachées (comme les 662e et 665e BAC le 1er juin pour la 4e DIC) restent sous commandement divisionnaire.

Il peut arriver qu'elles cotoient des éléments de RI sur leurs emplacement, ce qui est même parfois souhaitable pour la défense rapprochée des pièces, mais en théorie ces canons de 47 doivent être positionnés en arrière des premières lignes, en fonction de leurs performances. Tel ne fut pas le cas partout, il est vrai.

En fait les 47 représentent le second niveau de défense antichar, le niveau divisionnaire. Les 25 étant le premier, à l'échelon régimentaire.

Cordialement
Eric Denis

MERCI pour ces précisions je vais remonter aux sources et vous les soumettre
Bonne soirée à vous deux