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 Presse - L'ILLUSTRATION n° 5072 du 18-05-1940

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avz94
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MessageSujet: Presse - L'ILLUSTRATION n° 5072 du 18-05-1940   Presse - L'ILLUSTRATION n° 5072 du 18-05-1940 EmptyVen 17 Déc 2010 - 21:01

bonjour

Voici un article sur l'agression allemande contre les pays neutres.

L'ILLUSTRATION n° 5072 a écrit:


L'agression allemande contre les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg :

La violation des frontières hollandaise, belge et luxembourgeoise par le Reich a été annoncée en ces termes par le

communiqué officiel français du 10 mai (matin) :

"Aux premières heures du jour, les troupes allemandes ont commencé à pénétrer en Hollande, en Belgique et en

Luxembourg. Les armées françaises avaient été alertées pendant la nuit. Les gouvernements intéressés ont fait

appel aux gouvernements alliés"

M. L.-O. Frossard, ministre de l'Information, avait lui-même donné lecture, à la radio, des premières dépêches

parvenues à Paris. Il avait terminé sa communication par ces paroles : " L'heure est venue pour chaque Français de

l'accomplissement silencieux et résolu des plus grands devoirs."
Cette agression monstrueuse porte à cinq le nombre des pays neutres que l'Allemagne a attaqués depuis un mois. Il

s'agit, bien entendu, de pays dont elle a à maintes reprises solennellement reconnu et garanti la neutralité et

l'indépendance territoriale. En ce qui concerne particulièrement la Belgique, l'ambassadeur du Reich était chargé

de lui réitérer, à la veille de l'invasion de la Pologne, qu'en aucune façon les Allemands ne violeraient son

territoire. Le 13 octobre une note de von Neurath au gouvernement belge affirmait qu'en aucun cas l'Allemagne ne

porterait atteinte à l'inviolabilité du pays, sauf si la Belgique prenait part à une action militaire dirigée

contre elle. Dans un discours public, à la fin de septembre, M. Goebbels avait tenu à l'égard de la Hollande un

langage identique, déclarant que les Allemands n'avaient jamais eu et n'auraient jamais la moindre intention de

violer son territoire, et l'on ne saurait compter le nombre de fois où le chancelier Hitler lui-même a engagé dans

le même sens sa "parole d'honneur" dans ses divers discours devant le Reichstag. On aura d'ailleurs un exemple

typique de la mauvaise foi et du cynisme éhonté de l'Allemagne par un communiqué officiel que les principaux

journaux allemands ont reproduit, le 9 mai, sous le titre : "Manoeuvre de diversion". Ils disaient :

"La découverte des plans anglais dans le sud-est européen a produit une telle impression sur les peuples

intéressés que les excitateurs de guerre britanniques sont amenés à tenter une manoeuvre de diversion aussi

maladroite que stupide. Ils se servent d'agences de presse américaines pour annoncer que la Hollande serait très

gravement menacée. C'est la répétition de la vieille méthode qui consiste à crier au voleur ! pour pouvoir

soi-même s'échapper. Ainsi l'Associated Press annonce qu'elle tient de source particulièrement bien informée que

deux armées allemandes se sont mises en mouvement en direction de la Hollande, l'une partant de Brême et l'autre

de Dusseldorf, et que, par leur marche rapide, elles vont prochainement atteindre la frontière des Pays-Bas. Nous

sommes en mesure d'affirmer que la source soi-disant bien informée qui communique ce renseignement absurde n'est

autre que le ministère anglais de l'Information".
Quelques heures plus tard, l'invasion commençait...
Elle s'est produite sans aucun avertissement préalable. Une démarche a bien été faite à Bruxelles et à La Haye par

le représentant diplomatique du Reich, mais seulement dans la matinée du 10 mai, après que les troupes avaient

franchi la frontière et que la bataille était engagée, sur terre et dans les airs. L'objet de cette démarche était

la remise d'une très longue note qui, après un préambule sur la politique de guerre britannique et française,

ajoutait :

"Une attaque soigneusement préparée est actuellement imminente contre l'Allemagne à l'est, pour pénétrer à travers

les territoires belges et néerlandais dans la région de la Ruhr. L'Allemagne a reconnu et respecté l'intégrité de

la Belgique et de la Hollande, sous la condition naturelle que ces deux pays, en cas d'une guerre entre

l'Angleterre et la France, d'un côté, et l'Allemagne, de l'autre, maintiendraient la neutralité la plus stricte.
La Belgique et la Hollande n'ont pas rempli ces conditions".

Suivait l'énumération des manquements belges et hollandais à la neutralité. On peut les résumer ainsi :
La presse - belge et hollandaise - a constamment été favorable aux ennemis de l'Allemagne.
Les gouvernements des deux pays ont aidé l'Intelligence Service britannique dans le complot qu'il avait ourdi pour

renverser ou supprimer Hitler.
C'est ainsi que la Belgique a fortifié exclusivement sa frontière allemande alors que, du côté français, elle n'a

pris aucune précaution.
De même, la Hollande laisse sans protester les avions britanniques survoler son territoire.
Alors qu'au début de septembre la Hollande et la Belgique, en prenant des précautions militaires, avaient réparti

leurs troupes à peu près régulièrement sur leurs frontières, quelque temps plus tard, parallèlement avec la

collaboration de plus en plus étroite qui se développait entre leurs états-majors et ceux des Alliés elles ont

dégarni leurs frontières occidentales et concentré face à l'Allemagne la totalité de leurs forces.
Cette concentration a eu lieu au moment où l'Allemagne n'avait opéré aucun rassemblement de troupes dans la région

rhénane tandis que des troupes franco-anglaises de choc étaient massées tout le long de la frontière franco-belge.
D'après des documents irréfutables, le Reich a acquis la certitude que les préparatifs anglo-français entrepris

sur le territoire belge et hollandais en vue d'une attaque contre l'Allemagne sont fort avancés (terrains

d'atterrissage, matériel de transport, coopération militaire, etc.)

Ces points posés, le mémorandum allemand ajoutait :

"Le gouvernement du reich, dans cette lutte pour son existence qui a été imposée au peuple allemand par la France

et par l'Angleterre, n'est pas en mesure d'attendre sans réagir que les attaques de la France et de l'Angleterre

se produisent. Par conséquent, il vient de donner l'ordre aux troupes allemandes d'assurer, par tous les moyens

militaires dont dispose le Reich, la neutralité de ces deux pays.
Les troupes allemandes ne viennent pas en ennemies des peuples belge et hollandais, car le gouvernement allemand

n'a pas voulu cette évolution et il n'en est pas responsable. La responsabilité en incombe à la France et à

l'Angleterre, qui ont préparé, en territoire belge et néerlandais, l'attaque contre l'Allemagne dans tous ses
détails. Elle incombe aux autorités belgo-néerlandaises, qui ont toléré et favorisé ces préparatifs.
Le gouvernement du Reich déclare en outre que l'Allemagne, en prenant ces mesures, n'a pas l'intention de porter

atteinte ni à la souveraineté du royaume de Belgique ou du royaume des Pays-Bas, ni aux possessions européennes ou

extra-européennes de ces pays, et cela, ni dans le présent ni dans l'avenir.
Le gouvernement royal belge et le gouvernement royal hollandais ont encore aujourd'hui la possibilité d'assurer en

dernière heure le bien-être de leurs peuple en faisant le nécessaire pour qu'aucune résistance ne soit opposée aux

troupes allemandes.
Le gouvernement du Reich demande aux deux gouvernements de donner sans délai les ordres nécessaires. Si les

troupes allemandes rencontraient de la résistance en Belgique ou dans les pays-Bas, celle-ci serait brisée par

tous les moyens.
Le gouvernement royal belge et le gouvernement royal hollandais seraient seuls responsables des conséquences qui

en résulteraient et de l'effusion du sang, dans ce cas, inévitable."

Ce document en évoque un autre : le mémorandum que le Reich avait adressé à la Belgique le 2 août 1914.
Le rapprochement des deux textes est significatif. Il montre qu'à vingt-six ans de distance l'Allemagne

hitlérienne marche dans les traces de l'Allemagne impériale, sans même se donner la peine d'innover. Le mémorandum

de 1940 reprend presque textuellement l'argumentation et les formules de celui de 1914.
Dans le même temps le gouvernement du Luxembourg - le territoire ayant déjà été envahi - recevait un mémorandum

analogue à celui de la Belgique et de la Hollande. Il y était dit en substance que le Reich avait la preuve qu'une

imminente offensive franco-britannique allait être déclenchée contre lui, en complicité avec la Belgique et les

Pays-Bas, et qu'elle emprunterait aussi le territoire du Luxembourg; qu'en conséquence les troupes allemandes

avaient reçu l'ordre de sauvegarder par tous les moyens à leur disposition la neutralité de la Belgique et de la

Hollande et que les opérations militaires qu'elles avaient entreprises pour parer à l'attaque devaient

nécessairement s'étendre au Luxembourg.

Aussitôt les trois pays attaqués faisaient appel à l'aide de l'Angleterre et de la France, à la fois par les

démarches personnelles de leurs représentant diplomatiques et par la remise de notes officielles. L'appel de la

Belgique à la France était ainsi rédigé :

"Le gouvernement du roi a le regret de porter à la connaissance du gouvernement de la république française que les

troupes allemandes viennent d'envahir le territoire belge, au mépris des engagements souscrits par le Reich le 13

octobre 1937, engagements qui avaient été renouvelés au début du conflit actuel.
Le gouvernement belge est décidé à résister avec toutes ses forces à l'agression dont le pays est à nouveau

l'objet.
il fait appel aux gouvernements de la République et du Royaume-Uni pour que l'assistance prévue par les traités et

confirmée par la déclaration commune du 24 avril 1937 lui soit accordée dans le délai le plus court.
Il est convaincu également que la France et l'Angleterre voudront bien lui renouveler les engagements souscrits

précédemment à Sainte-Adresse le 14 février 1916, engagements s'étendant au Congo ainsi résulte des lettres de

l'ambassadeur britannique du 19 septembre 1914 et du 29 avril 1916 et de la déclaration du gouvernement de la

République en date du 19 avril 1916.
Le gouvernement du roi a la ferme confiance que, comme par le passé, les efforts conjugués de la France, de

l'Angleterre et de la Belgique assureront le triomphe du droit.
Le gouvernement belge serait heureux d'obtenir du gouvernement de la République française une réponse aussi

prompte que possible."

L'appel de la Belgique à la Grande-Bretagne était identique. La Hollande n'avait pas à invoquer des engagements de

garantie souscrits à son égard, car elle avait toujours estimé que sa neutralité traditionnelle n'avait pas besoin

de cette confirmation. Quant au Luxembourg, il s'est référé aux traités de Londres de 1839 et de 1867, en

rappelant que,ce dernier l'ayant dépourvu de moyens propres à sa défense, il n'avait d'autre recours contre

l'agression allemande qu'auprès de ses garants.
L'Angleterre et la France se sont empressées de faire connaître aux trois pays attaqués qu'elles se portaient

immédiatement à leur secours, avec la totalité de leurs forces disponibles.
Le roi Léopold III a pris aussitôt le commandement de ses troupes. Il adressait en même temps à son peuple une

proclamation ainsi conçue :

"Belges,
Pour la deuxième fois en un quart de siècle, la Belgique loyale et neutre est attaquée par l'Empire allemand, au

mépris des engagements les plus solennels. Jusqu'au dernier moment nous avons rempli notre devoir de neutralité. A

la vaillance armée belge et à nos courageux soldats j'envoie mon salut fraternel. ils luttent pied à pied pour

arrêter la ruée de l'ennemi à travers nos provinces. Grâce à l'effort consenti par la nation tout entière, la

puissance de notre pays est aujourd'hui infiniment plus grande qu'en 1914. Déjà la France et la Grande-Bretagne

ont promis de nous soutenir et déjà leurs premières troupes sont en route pour venir à la rencontre des nôtres. La

lutte sera dure, mais nul ne peut douter de son résultat final. Comme mon père en 1914, je me suis mis à la tête

de l'armée avec la même foi et la même confiance.La cause de la Belgique est pure et, avec l'aide de Dieu, elle

triomphera."

De son côté, le général Gamelin adressait aux troupes alliées placées sous ses ordres l'ordre du jour suivant :

"L'attaque que nous avons prévue depuis octobre dernier s'est déclenchée ce matin. L'Allemagne engage contre nous

une lutte à mort. Les mots d'ordre sont pour la France et tous ses alliés : courage, energie, confiance.

Sur le nouveau front qui, de la mer du Nord au sud du Luxembourg, prolonge désormais le front franco-allemand du

Luxembourg à la Suisse, l'offensive allemande s'est produite par des attaques massives d'unités blindées, mais

aussi - selon le précédent de la campagne de Pologne - par une action intensive de l'aviation de bombardement

contre les aérodromes, les voies ferrées, les noeuds de communication et les points stratégiques, hollandais,

belges, ou franco-britanniques. Jamais encore l'aviation allemande n'avait déployé un tel effort. Son champ

d'action s'est étendu sur tout le territoire hollandais et belge ainsi que sur une très grande partie de la

France, puisque des bombardements ont été signalés non seulement dans le nord, l'est et le nord-ouest, dans la

région parisienne, à Orléans, mais encore dans la région lyonnaise, notamment contre l'aérodrome de Bron, et dans

le Centre, près de Clermont-Ferrand. Ces bombardements, dirigés en principe contre des objectifs militaires, n'ont

pas épargné les populations civiles, où l'on comptait déjà, à la fin de la semaine dernière, plusieurs centaines

de victimes innocentes.
Mais les Allemands ont aussi inauguré, sur une très large échelle, une nouvelle tactique : celle de l'occupation

par des parachutistes, en liaison étroite avec ce qu'on a appelé la "cinquième colonne", c'est-à-dire avec des

sujets germaniques qui se trouvaient en Hollande ou en Belgique comme réfugiés, comme touristes, ou à tout autre

titre, et qui ont soudainement pris les armes contre la population. C'est là un procédé en opposition flagrante

avec toutes les lois de la guerre. Les parachutistes, le plus souvent, étaient revêtus de fallacieux uniformes

hollandais ou belges, ou même habillés en civil. Ce sont également des "civils" de la cinquième collonne quileur

ont prêté main-forte. Leur but principal était de s'emparer, particulièrement en Hollande, de tous les terrains

d'aviation, des casernes, des bâtiments officiels. Les hollandais et les Belges, d'abord surpris par cette ruse

traîtresse, ont vigoureusement réagi. Ils y ont été puissamment aidés par l'intervention de la Royal Air Forces

britannique. C'est ainsi que tous les aérodromes hollandais dont des détachements allemands étaient parvenus à

s'emparer ont été repris. Le dernier qui était encore entre leurs mains - celui de Rotterdam - n'a pu tenir contre

le bombardement décisif des avions anglais. De même, la plupart des parachutistes qui avaient atteri en diverses

parties du territoire ont été ou exterminés ou faits prisonniers. Cette leçon a servi à l'Angleterre et à la

France, qui ont pris les mesures les plus rigoureuses pour l'internement de tous les réfugiés allemands, quelle

que soit leur origine, et fait connaître que tous les parachutistes qui ne porteraient pas l'uniforme allemand

seraient sur-le-champ passés par les armes.
La Hollande a mis en oeuvre contre l'envahisseir son moyen habituel de protestion : les inondations. Elle a

également procédé à la destruction méthodique de tous ses ouvrages d'art pour retarder l'avance ennemie. Sa

défense contre avions s'est également révélée d'une grande efficacité. Pendant les trois premiers jours de combat

elle a abattu au moins une centaine d'appareils ennemis. Les pertes de l'aviation allemande ont été, du reste,

considérables, non seulement en Hollande, mais encore en Belgique et en France. De son côté, l'aviation des alliés

a bombardé et mitraillé avec succès tous les arrières de l'ennemi, ses colonnes en marche, ses trains blindés et

les ont lourdement éprouvés.
Bien que les troupe franco-britanniques aient, dès le premier moment, franchi la frontière pour leur venir en

aide, les Hollandais et les Belges n'étaient pas en mesure de contenir par leurs propres forces le premier choc

d'un adversaire très supérieur par le nombre et par le matériel, et ils ont dû se contenter de lui disputer le

terrain pied à pied, en se repliant sur des positions organisées. Sur le front hollandais les Allemands ont percé

la ligne de défense constituée par l'Ijssel et par les marais de Peel. En Belgique, après avoir traversé la bande

du Limbourg hollandais, qui se trouve en bordure de la Meuse et que les troupes néerlandaises ne défendaient

point, ils ont occupé Maastricht et attaqué à l'ouest de cette ville le canal Albert. Ils ont ainsi franchi la

Meuse, forcé le canal et poussé leurs éléments avancés sur la route de Maastricht à Tongres, jusque dans la région

de Tirlemont. Ils se sont alors heurtés aux troupes françaises parvenues à pied d'oeuvre et de très rudes combats

se sont engagés. Il en a été de même dans tout le secteur des Ardennes belges, où les forts de Liège ont été

violemment attaqué. Le Luxembourg ayant été occupé à peu près complètement par l'ennemi - le gouvernement

luxembourgeois a d'ailleurs quitté le pays - la lutte s'est développée le long de la frontière française. L'ennemi

a également attaqué nos positions avancées entre la forêt de Warndt et la Sarre, sans que l'on puisse dire encore

s'il s'agit d'une opération de diversion ou d'une offensive montée contre la ligne Maginot.
En définitive, une formidable bataille - la plus importante de toute la guerre - était en cours au début de cette

semaine. Dans l'ensemble, les Allemands n'avaient pas bénéficié de l'effet de surprise qu'ils escomptaient.
Leurs pertes avaient été très fortes et leur avance retardée partout. Les Franco-Britanniques venaient seulement

d'entrer en action. Il serait vain de vouloir fixer ici la physionomie d'une lutte qui - au moment où ce numéro

paraîtra - aura sans doute été modifiée profondément. Les événements en cours seront en tout cas décisifs.

Cordialement

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Presse - L'ILLUSTRATION n° 5072 du 18-05-1940
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